[ Dernière édition du message le 01/09/2016 à 15:04:48 ]
Will Zégal
75428
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
36293Posté le 01/09/2016 à 19:11:43
L'ainée des mes belles filles a fait sa rentrée en BTS, dans une école à 220 km d'ici. Elle y est avec une copine avec qui elle était en Bac Pro et qui habite dans le coin et avec qui elle comptait covoiturer.
Sauf qu'elles ne sont pas dans la même classe, donc pas les mêmes horaires.
Elles ont demandé s'il était possible de changer et on les a envoyé chier.
jveux pas dire, mais je suis persuadé que c'est le genre de coup qui aurait été arrangé à l'amiable dans d'autres contrées (genre au Québec, au hasard)
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
Will Zégal
75428
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
36298Posté le 01/09/2016 à 19:31:11
Mon message n'était sans doute pas clair. Il s'agissait simplement que l'un d'elle change de classe pour qu'elles soient dans la même... et aient donc les mêmes horaires (sachant qu'il y a deux classes de cette formation).
Ça va plus loin. Comme la CPE les avait envoyées chier, elles ont demandé s'il était possible de voir le directeur. On leur a dit que si elles voulaient se faire mal remarquer dès le début de l'année, c'était exactement ce qu'il fallait faire.
Ça fait mal au cul, mais je trouve ça très typique de l'éducation nationale. Le côté humain ? OSEF. Faire un truc aussi simple qu'un switch de classe pour permettre à deux étudiantes à 200 km de chez elles de covoiturer ? Et puis quoi encore. Baisse la tête et fais ce qu'on a décidé pour toi et tout ira bien. Sinon, t'es un thug et on va te mettre au pas.
Et après, on s'étonne d'être dans une société dure ?