réactions au dossier [Bien débuter] Tout le monde y passe
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sleepless
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mad_keyboard
Cependant, je me sens obligé de me faire l'avocat du diable (non, pas les tomates !!)
On parle ici de santé publique, du coup mettons complètement de côté les considérations artistiques pour ce qui va suivre.
Je vais seulement parler de mon expérience, parce que je trouve bien un intérêt à avoir des musiques fortement compressées dans certains cas.
Lorsque je me balade dans les transports en commun, ou que je voyage dans ma voiture superbement insonorisée (joke), j'aime bien écouter de la musique. Ou encore je suis en soirée avec du monde et quelqu'un qui met une musique qui attire immédiatement ma curiosité.
Évidemment, le bruit ambiant dans ces lieux est assez important ! Et comme je suis un maniaque de musique (et de son), j'aime à distinguer tout ce que jouent les musiciens que j'écoute, jusqu'au plus petit contre-chant de violon, au plus discret arpège de piano ou de guitare... Bref, pour ce faire, y'a pas 36 solutions, il faut un niveau RMS du-dit musicien supérieur au bruit ambiant !
A partir de là (quand je suis tout seul à écouter), je monte le volume jusqu'à entendre tout, peut-importe le niveau de compression. Je pense sincèrement écouter à peu près à même niveau RMS du jazz et du classique que de l'électro, du métal.
Du coup, quand je tombe sur des musiques avec un fort DR, et bien ça n'est plus le niveau RMS qui me dérange, mais les peaks qui me déchirent les oreilles ! Seule solution, baisser le volume et entendre la moitié, ce dont je me refuse catégoriquement.
Bref, pour ma part, pour ce qui concerne uniquement le cadre de la santé publique, je me casse beaucoup moins les tympans et j'ai beaucoup moins de fatigue auditive à écouter du Skrillex que du Mozart dans des lieux bruyants !
Évidemment, cela ne concerne que les initiés du son et de la musique, pas le simple quidam qui défile les playlist spootify sans jamais toucher au volume !
Mais quand je me passe l'ablum Duende de Avishaï Cohen dans ma voiture, j'hésite souvent à passer le tout dans un bon coup de compresseur multi-bande juste pour la voiture, parce que la contre-basse pète une note sur trois dans les fréquence de résonnance de mes hp et de ma voiture, c'est insupportable !
Oui, oui, la belle musique ça s'écoute tranquillement chez soit avec une belle Hi-Fi, tout ça tout ça... Mais tout le monde n'a pas forcément le temps, et profite des moments de transport pour se faire, ou encore seulement a l'envie d'écouter la musique qui lui plait en trajet !
Dernier petit mot : j'ai entendu cracher sur les écouteurs intra-oculaire sur un précédent article, j'en suis bien triste parce que moi ça m'a permis de baisser considérablement mon volume d'écoute dans les bus, de bien distinguer tout à volume raisonnable !!
Voilà tout, les débats sont ouverts
Mad K.
[ Dernière édition du message le 10/05/2015 à 12:22:18 ]
ivanoff
De plus , je pense que plus on écoute la musique à fort volume, moins on entends les nuances, donc plus on a besoin de compression pour entendre " les nuances"
Anonyme
Du coup, quand je tombe sur des musiques avec un fort DR, et bien ça n'est plus le niveau RMS qui me dérange, mais les peaks qui me déchirent les oreilles !
Mais tout le monde n'a pas forcément le temps
[ Dernière édition du message le 10/05/2015 à 12:55:09 ]
Seb Rasher
Maintenant, mes deux centimes concernant les écouteurs intra-auriculaires : beaucoup de gens font à mon sens l'erreur de penser que parce qu'il "mettent moins fort" leur appareil, ils feront subir moins de dégâts à leur système auditif. C'est sans considérer la distance à laquelle on place le système de diffusion de nos tympans. Oui, on met moins fort, c'est sûr. Mais on met tellement plus proche, aussi !
Même principe avec des enceintes : entre pousser ses enceintes à fort volume en étant à 5 mètres d'elles et les pousser à volume moyen en se les collant sur les oreilles, il y a de fortes chances qu'on se bousille l'audition plus rapidement avec la deuxième configuration.
D'où l'intérêt d'être prudent avec tout d'abord les casques semi-ouverts (pas d'écoute prolongée sans pauses régulières), puis les casques fermés, puis les écouteurs standards, et enfin les écouteurs intra-auriculaires (ordre croissant de dangerosité).
[ Dernière édition du message le 10/05/2015 à 13:31:29 ]
choquette
pour ceux qui voudraient encoder leurs vinyles , le mieux c'est de les nettoyer avec ce produit : une sorte de colle qu'on étale et laisse sécher 24 h par face, et ensuite ça se détache très facilement et on récupère un vinyle comme neuf (sauf pour les éventuelles rayures ) , mais une fois que la poussière à l'intérieur des sillons est partie , le son revient. Un pote qui a un magasin de vinyle utilise tout le temps
Je ne me rappelle plus la marque de ce produit mais ça ressemble étrangement à de la colle à bois liquide blanche type Sader qui devient transparente en séchant . En tapant ça dans google : https://www.google.fr/search?q=cleaning+vinyl+records+off+glue&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=4TVPVdPDE6KeywOt0oGIAQ#q=clean+vinyl+records+with+wood+glue apparemment ça marche aussi avec de la colle à bois !
https://www.youtube.com/watch?v=_gyvipBs6Vs
https://www.youtube.com/watch?v=Z61k5UAWev8
Sinon ma cate son EMU 1820M a une entrée spéciale pour les platines vinyles, J'ai testé surtout avec de la Techno classique ( années 90 Labels comme Tresor...) et même en enregistrant à 96khz en 32bit flottants, ça ressemblait à un ignoble paté exactement comme les productions actuelles. j'avais déduit que pour compenser les limitations du format vinyl, une couche de compression supplémentaire était rajoutée ( après le mastering , genre dans l'usine de vinyle )
Je me souviens aussi d'avoir enregistré ( 96khz 32 bits ) l' album Painkiller de Judas Priest et là aussi le résultat m' avait surpris: largement plus compressé que ce à quoi je m' attendais .
mad_keyboard
Je t'invite gentiment à te relire posément, voir qui raconte des conneries
Après pour ce qui est du temps que l'on accorde à la musique... Là c'est un autre débat ! Personnellement, je n'ai pas énormément de temps à accorder à cela (ou si la formulation te plait plus : je ne me donne pas le temps pour cela)
@ivanoff : Je te rassure, j'ai fait pareil immédiatement ! J'ai investi un bon autoradio (pas le luxe du son, mais des amplis très correct), et j'avais déjà des plutôt bons hp, du coup je prends plaisir à écouter pas mal de musique, mais pas n'importe quoi ! Les musiques les moins compressées (classique, jazz), je garde pour des conditions d'écoute un peu plus confortable (oui, j'ai arrêté Avishaï Cohen en voiture, je te rassure)...
Encore une fois, on s'éloigne immédiatement du débat que j'ai vainement essayé de lancer !
Vous critiquez immédiatement et avant tout les habitudes qui ne vous plaisent pas des gens qui écoutent la musique dans des conditions assez médiocre... Maintenant essayez seulement de vous mettre 2 secondes à la place de ces gens là qui ne sont pas prêt de changer leurs habitudes, malgré tout le mépris que cela semble vous inspirer, pour comprendre mon discours !
Si jamais tu passe par là Sleepless, j'aimerais beaucoup avoir ton avis
[ Dernière édition du message le 10/05/2015 à 14:12:09 ]
melodeast
D'après le chanteur: "pas mal"
Après mastering en studio pro avec voix + instru sépares : voix surcompressées dépourvues de toutes ve et instru "maximisée" avec une réelle perte de profondeur
Impression du chanteur et d'autres auditeurs: "boucherie"
Conclusion : Entièrement d'accord avec la série d'articles mais les personnes à convaincre ne sont probablement pas les techniciens mais les auditeurs finaux qui inconsciemment se sont conformés à ces nouveaux standards
Seb Rasher
Concernant les musiques à faible Dynamic Range, je suis d'accord qu'elles présentent dans certains cas un avantage (comme dans les exemples cités d'une soirée ou d'un trajet en voiture). Du moment qu'elles servent de fond sonore à une discussion, le côté "limé" et constant peut avoir un intérêt, je suis d'accord. Dommage que ça pénalise l'écoute avec des bonnes enceintes et à volume confortable dans un lieu calme, ce qui est quand même la condition d'écoute prioritaire pour de la musique. Le reste n'étant que des compromis que l'on fait au quotidien. Un peu comme si dans un restaurant gastronomique on servait les menus uniquement entre deux tranches de pain de mie et emballés dans un sachet plastique pour la seule et unique raison que ceux qui prennent leur nourriture à emporter la consommeront de cette manière.
Si l'industrie musicale (oui, c'est flou comme terme) voulait vraiment miser sur l'écoute nomade sans faire n'importe quoi, on pourrait effectivement envisager un réglage "squash" sur les systèmes de diffusion, qui rabote le signal pour le rendre plus constant quand les conditions d'écoute l'exigent (voiture, soirée, transport en commun, écoute à très bas volume très tard quand les voisins dorment) puis qui soit désactivable pour pouvoir à nouveau profiter d'une bonne qualité quand des conditions d'écoute correctes sont réunies.
Un peu comme les chaînes et amplis avec leur réglage "Loudness" qui rajoute des graves et des aigus pour combler un certain manque lors d'une écoute à fable volume. Dans ces cas-là, la machine apporte un palliatif aux conditions d'écoute sans que l'enregistrement original ne soit altéré. Le problème, c'est que l'industrie et ceux qui la suivent préfèrent altérer le contenu à la source pour qu'il puisse passer même sur les supports les moins puissants et fidèles, pénalisant au passage les audiophiles aguerris et autres personnes moins passionnées mais sachant apprécier une musique qui respire. Un manière de prendre les utilisateurs pour des idiots incapables de cerner leurs besoins.
Par contre, je maintiens mon propos sur les écouteurs intra-auriculaires. Si la perception de la musique dans un environnement bruyant doit se faire au prix d'un fort risque de dégradation de l'appareil auditif, je considère que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Enfin, qu'il n'en vaut PLUS la chandelle, pour être parfaitement honnête. J'étais aussi adepte de musiques compressées injectées à volume confortable dans les tympans lors de trajets en transports en commun. Et puis un jour j'ai contrôlé mon audition...
Anonyme
Edenys
J'ai déjà essayé d'écouter Avishai Cohen en voiture aussi, ça passait correctement pour le piano et la voix mais il ne fallait pas espérer apprécier son jeu à la basse. En tout cas, c'est un peu dommage que les habitudes d'écoute nomade soient devenues la norme.
Une solution ne pénalisant personne serait d'avoir plusieurs versions d'un mix sur un même support (un pour la voiture, un pour la maison, etc.) mais ça m'étonnerait que beaucoup soient favorables à cette solution qui représenterait un coût supplémentaire. Idéalement, on aurait la version classique sur disque, et une version avec moins de dynamiques offerte en téléchargement. Bon, je rêve, je sais !
Encore une fois, je crois que le problème de la dynamique rejoint la question de l'écoute contemporaine de la musique et qu'on aura du mal à trouver une solution satisfaisante même à en discuter sur cent pages !
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