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réactions au dossier Sélection de plug-ins et bundles pour le mastering

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Sujet de la discussion Sélection de plug-ins et bundles pour le mastering
4062.jpg
Il y a une vie après Ozone d'Izotope. Los Teignos se réserve du coup deux minutes pour parler de la concurrence gratuite ou payante.


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Citation de JuanLR :
En musique actuelles , on monte à une dynamique de 5,5dbs... alors ton -14LUFS...sur Spotify...On s'en cogne :-)
Par contre 5,5dBs , c'est pas tout le monde qui y arrivent sans tout casser :clin:


Attention à ne pas confondre dynamique et sonie (loudness). La dynamique est une mesure de l'écart entre le son le plus fort et le plus faible, ou encore le ratio entre crête et RMS (crest factor). Elle peut être mesurée en valeur moyenne sur tout un morceau (LRA = loudness range), en short term (3 secondes) ou momentary (300 ms). Parler d'un dynamique de 5.5dB sans préciser ce qu'on mesure ne veut pas dire grand chose, et le lien avec la sonie existe mais n'est pas du tout proportionnel : on peut avoir un morceau à la dynamique complètement écrasée mais avec une sonie très faible (l'inverse n'est pas vrai par contre).

La normalisation à -14 LUFS pour le streaming est faite sur la sonie, pas sur la dynamique. Plus précisément, elle est faite sur la mesure "integrated loudness" en LUFS, c'est à dire sur toute la durée d'un morceau ou d'un album, et c'est une mesure de niveau LUFS moyen du signal, pas de sa dynamique.

Depuis la généralisation des algorithmes de normalisation pour le streaming, de nombreux producteurs amateurs ou inexpérimentés se focalisent sur les mesures en LUFS mais ce qui est amusant c'est que chez les professionnels qui font cela au quotidien depuis longtemps, on s'en soucie beaucoup moins car ces valeurs ne donnent que très peu d'indications utiles sur la musicalité ou la qualité de l'audio.
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+1 avec Jean-Marc. Les professionnels s’occupent avant tout de rendre le meilleur son possible. Certaines musiques demandent un niveau de compression élevé, alors que d’autres demandent une plus large dynamique. Ensuite, la plateforme de diffusion va ajuster le volume (uniquement à la baisse) pour obtenir une relative homogénéité en passant d’un titre à l’autre.
On imagine mal un titre electro ou métal très peu compressé, ou un titre de jazz extrêmement compressé, parce que cela ne correspond pas aux habitudes de ces styles musicaux.
Donc, la norme-cible existe, mais ce n’est pas elle qui doit être prioritaire.
Je renvoie au post que j’avais écrit voici quelques temps :
https://fr.audiofanzine.com/techniques-du-son/forums/t.737466,la-solution-simple-pour-optimiser-le-volume-de-lecture-en-ligne-et-ailleurs.html" rel="ugc noopener" target="_blank"> https://fr.audiofanzine.com/techniques-du-son/forums/t.737466,la-solution-simple-pour-optimiser-le-volume-de-lecture-en-ligne-et-ailleurs.html

[ Dernière édition du message le 03/05/2022 à 20:24:39 ]

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D'accord je vois un peu plus clair. Le mieux si je comprend bien reste de savoir à quel niveau ton morceau commencent à perdre en qualité et pour s'aider on peut s'aider avec des morceaux de référence ? à moins que ces dernier trompe l'oreille vu qu'ils sont justement extrait de Youtube donc réduit en LUFS

Autre question sur le mastering : si je pose ma voix sur une instrumentale (type beat) qu'on trouve facilement sur Youtube et qui est souvent déjà masterisée comment je dois faire pour masteriser l'ensemble ?

Je baisse le volume de l'instru à -6db/-8db et quand ma voix et l'instru sont bien mixées je remasterise le tout normalement ? ou alors je dois masteriser que la voix pour mettre à niveau ? j'avoue être très perdu et pas grand monde n'explique ça
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Première option. Le mastering se fait sur le global du morceau.

[ Dernière édition du message le 04/05/2022 à 12:32:41 ]

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Ok, ma peur est que si je baisse le volume et que je le remonte au mastering ça sature et que ça rende brouillon.
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Un volume baissé puis remonté n'a pas de raison de saturer. C'est si tu recompresses comme un bourrin un truc déjà bien compressé que ça peut craindre.

Il y a des techniques pas très compliquées pour faire matcher une voix avec un type beat. Certes certains types beats masterisés à la hache ne se laissent pas faire si facilement. Mais j'ai rarement rencontré de gros problèmes.

En gros, si tu estimes que ton type beat est déjà suffisamment masterisé, tu compresses ta voix pour que ça matche avec le type beat, puis si nécessaire, tu recompresses légèrement le tout pour lier.
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D'accord je vois, faut y aller avec la plus grande délicatesse sur la compression. Sinon le reste c'est open bar EQ, Inflator etc
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Citation de Jean-Marc :

Depuis la généralisation des algorithmes de normalisation pour le streaming, de nombreux producteurs amateurs ou inexpérimentés se focalisent sur les mesures en LUFS mais ce qui est amusant c'est que chez les professionnels qui font cela au quotidien depuis longtemps, on s'en soucie beaucoup moins car ces valeurs ne donnent que très peu d'indications utiles sur la musicalité ou la qualité de l'audio.


Tout à fait , et finalement rien n'à vraiment changé , on trouve toujours des titres avec des dynamiques contenue ( 5,5RMS )
Mais c'est de mieux en mieux fait et surtout , les home studio n'en sont que rarement capable car tout se fait au mix et demande de vrai compétences.