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Sujet Son Bzzzzzzzz UNIQUEMENT quand je repique sur un ampli

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1 Son Bzzzzzzzz UNIQUEMENT quand je repique sur un ampli
Bonjour,

Voici mon problème : j'utilise un SM57 pour repiquer le son de mon ampli Marshall MG15DFX. Le micro est branché sur une table Yamaha MW10. Dès que je rapproche le micro du HP, je capte un son type BZZZ qui donne un bruit de fond très important. :furieux: Ce bruit disparait quand le micro se trouve à plus de 1,20 mètre de l'ampli, ce qui fait un peu loin...

Ce n'est pas un problème de micro, puisque ça fait pareil avec un PG57, un SM58 et un PG48, et que quand je reprends de l'acoustique le son est super clean. :???: Ce n'est pas un problème de préampli, car ça fait pareil quand je passe sur un préampli à lampe StudioProject ou quand je passe sur un Boss BR8. :???: Ce n'est pas un problème d'ampli, car j'ai le même soucis avec un ampli basse Fender Rumble 100W, et pareil avec un autre ampli fender. :???: Je ne pense pas que ce soit un problème de cable, j'utilise des XLR de chez Shure. :???:
Au fait : le bruit que je capte avec le micro, je ne l'entends pas à l'oreille...
Quelqu'un peut-il m'aider ???
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Non, a priori pas de problème d'antenne. Pourquoi, c'est pas normal de capter ce bruit avec un SM57 ? D'autant que ce bruit, comme je l'avais dit au début, je ne l'entends pas quand mon ampli guitare marche seul. Je capte ce bruit avec mon casque QUE lorsque je branche mon SM57 et que je mets le micro devant le HP pour repiquer le son via ma table.
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Met le gain et le master de ton ampli moitié moins fort

fait pareil avec le préamp de ta table...


le son est toujours là?
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Balade le micro autour de l ampli et voi si le bruit varie (augmentation etc )
surtout vers la zone alim de l ampli
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Après 1000 essais, le seul moyen que je trouve pour résoudre mon problème est de diminuer le gain du préampli de ma table... :??:
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:coucou:


je le savais!
le problème ne vient ni du micro, ni de l'ampli guitare... mais du l'utilisation de ton matériel!

c'est tout simplement qu'un léger souffle est présent dans l'ampli guitare (normal) et que comme ton préamp tape dans le head-room et bien tu augmente le bruit de fond encore plus et comme tu utilise une chaine de son particulièrement cheap :

Citation : Yamaha MW10.

tu rajoute encore du souffle de ton préamp...

donc souffle naturel de l'ampli + bruit de fond du au headroom + souffle de ton préamp et + certainement saturation des convertisseurs = BZZZZZZZZZZZZ

je t'invite à lire ce très bon article de Roger Roland concernant les niveaux d'enregistrement.



Hors sujet : Quel est le bon niveau pour enregistrer et mixer ?

LES NIVEAUX AUDIO



Nous recevons régulièrement des titres à mixer ou à masteriser qui ne possèdent pas des niveaux corrects. Il semble nécessaire de rappeler quelques règles simples permettant à chacun d'améliorer sa technique et la qualité de son travail.


L' ENREGISTREMENT

Pour enregistrer en numérique, on peut résumer de manière simple ce qui est nécessaire : un micro, un préampli et un convertisseur analogique/numérique. Le micro capte la source, le préampli amplifie cette source (souvent de manière importante, de l'ordre de 1 pour 1000) et le convertisseur encode les signal reçu en données numériques. Généralement en 24 bit à l'heure actuelle (oubliez le 16 bit, c'est dépassé).

En analogique, les choses étaient simples : les Vu-mètre du préampli et de l'enregistreur indiquaient la même chose. En numérique, c'est quelque peu différent. Votre station de travail numérique ne possède pas un Vu-mètre, mais un crêtemètre (Peakmeter en anglais). Et celui ci vous donne le « niveau maximum acceptable » pour l'enregistrement numérique, et son échelle n'est pas la même que le Vu-mètre analogique.

Si vous en avez la possibilité, réalisez le test suivant : envoyez un signal stable dans votre préampli, de manière à ce que son Vu-mètre mentionne « 0 dB ». Regardez maintenant votre crêtemètre sur votre station de travail (votre logiciel d'enregistrement par exemple). Qu'indique-t-il ? - 14 dBFS (FS voulant dire : « Full Scale »). Cela veut donc dire que lorsque vous enregistrez avec votre crêtemètre indiquant « 0 dBFS » votre préampli analogique est lui à + 14 dB, soit en surcharge. Si les préamplis haut de gamme acceptent de « passer dans le rouge » sans broncher (voire même parfois avec un son intéressant), les préamplis plus « moyen de gamme » comme ceux qu'on trouve habituellement en home studio permettent rarement d'entrer dans le rouge sans dégradation sonore.

Or, travailler à –14 dBFS en 24 bit ne pose aucun problème. Pourquoi ? Chaque bit représente une dynamique théorique de 6 dB. Donc à –12 dBFS nous sommes en 22 bit, soit encore bien assez pour obtenir une excellente qualité sonore. Le 20 bit étant suffisant pour obtenir une qualité idéale, les 4 bit supplémentaires constituent une réserve. Travailler à –14 dBFS permettra donc surtout de garder un signal exempt de distorsion. Car une erreur multipliée par le nombre de pistes que compte votre enregistrement risque de faire ressembler votre création à quelque chose de peu agréable à écouter, pour le dire gentiment.



LE MIXAGE

Ici aussi il y a des règles idéales à respecter. Première erreur courante : croire que le master fader peut résoudre tous les problèmes. Imaginons une table de mixage avec le « Master Fader » à « 0 dB » (genre aux ¾ de sa course). Quand on regarde le peakmètre de cette piste, on constate qu'on est au-dessus du 0dBFS et donc que le son est distordu. Le premier réflexe serait de baisser le fader master. Erreur fatale ! En effet, ce qui entre dans votre piste « master » est toujours en surcharge, mais vous avez simplement baissé le niveau de sortie. Alors que la distorsion était présente à l'entrée. La solution dans ce cas aurait été de laisser le fader master sur « 0 dB » et de baisser les pistes individuelles.

En effet, pour obtenir une lecture fiable de votre peakmètre « master » le fader correspondant doit obligatoirement être placé sur « 0 dB ». Là, vous saurez exactement ce qui entre dans votre piste « master ». Ceci est aussi valable pour les sous groupes : pour contrôler ce qui entre dans votre sous groupe, placez votre fader sur "0 dB".

Et si vous souhaitez effectuer un mastering de votre mixage, vous ne devriez idéalement pas moduler plus haut que –12 dBFS sur votre peakmètre « master ». Moduler de temps à autre jusque – 6 dBFS sera sans conséquence.

Pourquoi est-il nécessaire de prévoir une telle réserve ? Simplement parce qu'il est possible que le mastering se fasse en tout ou en partie à l'aide d'appareils analogiques (toutes les maisons de mastering sérieuses utilisent encore quotidiennement des machines analogiques genre Manley, GML, Summit Audio, Focusrite, etc.). Dans ce cas si votre mix numérique sonne à « 0 dBFS », vous risquez, comme on l'a vu plus haut de saturer à l'entrée de ces machines.

A supposer que le mastering se fasse entièrement en numérique et que pour telle ou telle bonne raison il soit nécessaire d'amplifier une fréquence de quelques dB. Si votre mix module à 0dBFS, cela ne sera pas possible, sous peine de distorsion numérique ( c'est TRES laid !). Alors que si vous aviez laissé de la marge comme expliqué plus haut, cette opération ne poserait aucun problème.



Bien entendu, il sera possible de baisser le niveau de la piste stéréo que vous avez envoyée. Mais s'il y a moyen de ne pas effectuer cette opération, ce sera encore mieux. Chaque opération numérique engendre un calcul susceptible de dégrader la qualité sonore, la règle « less is more » est d'application. Baisser le niveau pour le monter ensuite n'est sans doute pas l'idéal, vous en conviendrez.



Au final, le niveau de votre CD masterisé sonnera aussi fort, que vous fournissiez une piste audio à masteriser qui module à –12 dBFS ou à 0 dBFS. Donc autant ne pas prendre de risques et fournir directement le travail le plus efficace. En effet, il sera dès lors possible pour le mastering de réaliser un travail de meilleure qualité. Imaginons un mix où chaque piste enregistrée rend un son légèrement dégradé par la faute d'écrêtage du préampli. Lorsqu'on va écouter le mixage, il risque de sonner agressif et peu défini. Le mastering va monter le niveau sonore, et aussi les petits défauts du mix, qui deviendront grands. Il ne sera dès lors sans doute pas possible de faire sonner aussi fort un mix légèrement distordu qu'un enregistrement/mixage correctement réalisé.

En effet, un mastering est toujours un compromis : on fait sonner plus fort, au prix d'une légère dégradation sonore et dynamique. Plus votre mix sonnera clair et pur, plus il sera possible de faire sonner fort sans dégradation notable. C'est aussi pour cela qu'il vaut mieux fournir un mix aéré et sans compression plutôt qu'un mix surcompressé. Mais ceci est une autre histoire…qui fera sans doute l'objet d'un autre article.

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Cet article est GENIAL. Clair, précis, complet... On comprend !
J'espère que plein de monde le lira.

Merci beaucoup Dr.Helpformao :P:
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