Les conneries on stage
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C'est prévu
on prend notre matos avec nous. De toute façon, avec ce qu'on doit déjà amener qu'il n'a pas, ça ne fait plus une grande différence !
Pis bon, à part son côté total-ramasse, il avait l'air plutôt sympa. Ce qui rend tout de même les choses plus agréables sur place, quand il faut se câbler sur une façade.
...Will Zégal
75020
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Hors sujet :
Citation de Will :bombarde (sachant que son joueur souffle comme un porc)
Une petite anecdote pour situer.
Fest-noz à Nantes. On joue après le Big Stal, une formation assez pléthorique qui comporte notamment un pupitre de 5 bombardes. Moi, je suis crevé de chez crevé alors en attendant de passer, je récupère avec un petit somme dans la (grande) loge commune.
Le Big Stal va bientôt passer. Les cinq talabarder (joueurs de bombarde) viennent dans la loge s'accorder. Je les entends dans un demi-sommeil, mais ça ne me réveille pas vraiment.
Ensuite, ils se cassent jouer et je me rendors complètement.
Plus tard, arrive mon talabarder qui vient se chauffer et s'accorder et ça me réveille complètement : à lui seul, il sonne plus fort que les cinq réunis
Anonyme
9049
Ptipois
1411
AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
Push-Pull
20078
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Citation de KoalaMan :
Prends aussi une sono. Et des lumières. Et des câbles et des pieds de micro.
Enfin bref, prends tout et envoie-le boire une bière pendant que tu fais le son.
C'est prévu
on prend notre matos avec nous. De toute façon, avec ce qu'on doit déjà amener qu'il n'a pas, ça ne fait plus une grande différence ! Pis bon, à part son côté total-ramasse, il avait l'air plutôt sympa. Ce qui rend tout de même les choses plus agréables sur place, quand il faut se câbler sur une façade.
theroms
444
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 15 ans
Alors hier soir, petite scène sympa, mais petite pour 9 personnes, bien large mais très peu profonde. En gros les chanteuses étaient bloquées entre la batterie et le bord de la scène, pas moyen de trop bouger. Ce qui fait qu'on a dû mettre les retours sur les côtés devant la scène plutôt que derrière les micros et du coup ça repissait pas mal à cause de l'angle. A force de couper des fréquences, j'arrive à gagner un demi dB de marge et j'arrive à les convaincre qu'on pourra pas faire mieux, tant pis. Elles ont passé le concert à pas trop s'entendre, chapeau !
En plus j'étais tout content d'avoir largement limité les problèmes de larsen par rapport à d'habitude. C'est là qu'arrive le drame. D'un coup, au milieu du deuxième set, à un moment où j'avais en plus bien baissé le niveau des micros qui servaient pas à ce moment là (obligé de jongler), démarre le pire larsen dont j'ai eu à faire l'expérience. Mais d'où ça vient, mais d'où ça vient
Panique à bord, grosses montées de sueur, je baisse tous les niveaux jusqu'à n'avoir quasiment plus rien en façade et ce larsen qui continue pendant tout le morceau. C'est long, très long ! Et impossible d'accéder à la scène pour voir ce qu'il se passe vu que je suis complètement bloqué par le public qui ne se prive pas de faire bousculer la table où j'ai posé la régie par ailleurs. Le larsen finit par disparaître 
et j'apprends à la fin du concert qu'ils ont tout simplement éteint le retour qui était responsable. Encore chapeau à la chanteuse qui n'avait plus aucun retour et qui a réussi à finir le concert comme ça en se bouchant une oreille pour s'entendre un peu !
On a cru que l'enceinte avait cramé ou autre, au final c'est simplement quelqu'un du public qui a monté le potard de volume à fond en jetant une veste dessus ou un truc comme ça
Vive les petites scènes !
Une fois le concert finit, un DJ a directement enchaîné et la salle est restée aussi bondée que pendant le concert. Je vous laisse imaginer comme on en bavé pour ranger le matos dans le noir sur une scène déjà trop petite quand tout y est bien rangé. En plus, une fois l'essentiel vidé (en traversant la masse de public pour aller aux caisses) les gens sont monté danser sur scène et il fallait retrouver les derniers câbles, lights, sacs qui traînaient au milieu des danseurs. Fun !
Mais bon à part les difficultés, on a fait un super concert, salle bondée et dehors aussi, grosse ambiance. Vivement le prochain concert, ce sera dans une salle encore plus petite !
En plus j'étais tout content d'avoir largement limité les problèmes de larsen par rapport à d'habitude. C'est là qu'arrive le drame. D'un coup, au milieu du deuxième set, à un moment où j'avais en plus bien baissé le niveau des micros qui servaient pas à ce moment là (obligé de jongler), démarre le pire larsen dont j'ai eu à faire l'expérience. Mais d'où ça vient, mais d'où ça vient
Panique à bord, grosses montées de sueur, je baisse tous les niveaux jusqu'à n'avoir quasiment plus rien en façade et ce larsen qui continue pendant tout le morceau. C'est long, très long ! Et impossible d'accéder à la scène pour voir ce qu'il se passe vu que je suis complètement bloqué par le public qui ne se prive pas de faire bousculer la table où j'ai posé la régie par ailleurs. Le larsen finit par disparaître et j'apprends à la fin du concert qu'ils ont tout simplement éteint le retour qui était responsable. Encore chapeau à la chanteuse qui n'avait plus aucun retour et qui a réussi à finir le concert comme ça en se bouchant une oreille pour s'entendre un peu !On a cru que l'enceinte avait cramé ou autre, au final c'est simplement quelqu'un du public qui a monté le potard de volume à fond en jetant une veste dessus ou un truc comme ça
Vive les petites scènes !Une fois le concert finit, un DJ a directement enchaîné et la salle est restée aussi bondée que pendant le concert. Je vous laisse imaginer comme on en bavé pour ranger le matos dans le noir sur une scène déjà trop petite quand tout y est bien rangé. En plus, une fois l'essentiel vidé (en traversant la masse de public pour aller aux caisses) les gens sont monté danser sur scène et il fallait retrouver les derniers câbles, lights, sacs qui traînaient au milieu des danseurs. Fun !
Mais bon à part les difficultés, on a fait un super concert, salle bondée et dehors aussi, grosse ambiance. Vivement le prochain concert, ce sera dans une salle encore plus petite !
Ptipois
1411
AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
Anonyme
Mais d'où ça vient, mais d'où ça vient
L'écoute casque et la lecture des vu-mètres sont là pour vite déterminer la provenance du problème ... normalement !
theroms
444
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 15 ans
Oui mais quand tous les vu-mètres sont au max et que la prise casque se trouve sur la table au format boitier de scène et donc sur scène, c'est pas possible 
Will Zégal
75020
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Cumul de petites COS et de super concert jeudi soir.
Pas mal de plantages, donc. Sans doute la fatigue. Mais comme on a raiment pas mal joué ces derniers mois aucun plantage n'a été grave et tout le monde est retombé sur ses pates. Non seulement ça, mais tout le monde s'est lâché sur scène et s'est donné à donf pour faire les cons.
Cela m'a permis de faire un gros CQFD à notre leader dans la voiture au retour, lui disant que c'était pour ça que j'insistais tant pour qu'on répète à mort : c'est quand tu maîtrises les morceaux sur le bout des doigts que tu peux te lâcher totalement.
Une première petite, classique : premier morceau du deuxième set, j'attaque le morceau et j'ai, sur l'intro, une bonne grosse basse balancée par le synthé analo. Cette même grosse basse qui alternera avec la basse plus soft jouée par VST pour renvoyer de la patate. Et sur laquelle je joue aussi en triturant le son sur un break électro. Sauf que passer ce premier moment, plus aucun son ne sort de mon synthé. J'arrive péniblement pendant le morceau à brancher mon casque au cul de celui-ci ce qui me permet de voir que le problème ne vient pas de lui. Les gens désespérés que je fais en direction de la console ne changent rien. Et le gars du plateau n'est plus là, parti rejoindre son collègue à la console vu qu'on est le dernier groupe à passer. Au un moment, il y a un break sans moi et j'en profiter pour descendre de scène, choper un des orgas pour lui dire d'aller dire à la console (installée au balcon auquel je ne sais pas par où on accède) que je n'ai plus de son sur mon synthé. Je remonte sur scène. Le tech plateau arrive, je lui explique mon problème et là, je vois que le câble est à moitié débranché de sa DI, DI que j'avais pourtant regardé plusieurs fois.
Deuxième plantage : mauvais preset sélectionné sur le synthé. Quand c'est le son lead sur la moitié du morceau, c'est couillon
Dernier joli plantage de ma part, mais c'est de la faute des copains
Sur un solo 100 % électro, comme le public est super chaud et répond bien j'envoie donc un gros truc.
Là, je vois que c'est chaud bouillant et je suis littéralement en transe, donc je joue entre tension et puissance, je torture mon synthé analo, fous les filtres en auto-oscillation, les distos dans le rouge, les feedback de délais en auto-bouclage, enfin, bref, à donf.
Mais à un moment, je vois que le public, à fond dans la danse, est hilare sans que ce que je fais ne l'explique, je finis par prendre le temps de tourner la tête pour voir ce qui se passe derrière moi et c'est le drame.
Mes trois compères ont aligné des chaises utilisées par le précédent groupe et restées sur la scène (assez grande), sont montés dessus et font une chorégraphie complètement débile.
J'explose de rire et perd ma concentration et le fil de mon break. Ça fait du nimp avec des percus additionnelles à côté du temps, j'ai oublié quels paramètres de synthé j'avais destroy, donc impossible de revenir progressivement à mon son de départ (dont j'ai pourtant besoin pour la suite du morceau) et je ne sais même plus par quel contrôleur est géré mon gros délai parti en sucette vu que j'en ai plusieurs (des délais et des contrôleurs). C'est plus des rames qu'il me faudrait, c'est un banc complet de galériens.
C'est dans des cas comme ça qu'on est content d'avoir des presets
Je sauve les meubles à l'arrache comme je peux pour retomber sur mes pieds avec l'élégance d'un pachyderme épileptique et lancer la fin du break avec le gimick qui annonce aux collègues qu'il est temps qu'ils reprennent leurs clous pour la suite. Super break, mais fin complètement foireuse. Merci les copains.
Pas mal de plantages, donc. Sans doute la fatigue. Mais comme on a raiment pas mal joué ces derniers mois aucun plantage n'a été grave et tout le monde est retombé sur ses pates. Non seulement ça, mais tout le monde s'est lâché sur scène et s'est donné à donf pour faire les cons.
Cela m'a permis de faire un gros CQFD à notre leader dans la voiture au retour, lui disant que c'était pour ça que j'insistais tant pour qu'on répète à mort : c'est quand tu maîtrises les morceaux sur le bout des doigts que tu peux te lâcher totalement.
Une première petite, classique : premier morceau du deuxième set, j'attaque le morceau et j'ai, sur l'intro, une bonne grosse basse balancée par le synthé analo. Cette même grosse basse qui alternera avec la basse plus soft jouée par VST pour renvoyer de la patate. Et sur laquelle je joue aussi en triturant le son sur un break électro. Sauf que passer ce premier moment, plus aucun son ne sort de mon synthé. J'arrive péniblement pendant le morceau à brancher mon casque au cul de celui-ci ce qui me permet de voir que le problème ne vient pas de lui. Les gens désespérés que je fais en direction de la console ne changent rien. Et le gars du plateau n'est plus là, parti rejoindre son collègue à la console vu qu'on est le dernier groupe à passer. Au un moment, il y a un break sans moi et j'en profiter pour descendre de scène, choper un des orgas pour lui dire d'aller dire à la console (installée au balcon auquel je ne sais pas par où on accède) que je n'ai plus de son sur mon synthé. Je remonte sur scène. Le tech plateau arrive, je lui explique mon problème et là, je vois que le câble est à moitié débranché de sa DI, DI que j'avais pourtant regardé plusieurs fois.
Deuxième plantage : mauvais preset sélectionné sur le synthé. Quand c'est le son lead sur la moitié du morceau, c'est couillon
Dernier joli plantage de ma part, mais c'est de la faute des copains
Sur un solo 100 % électro, comme le public est super chaud et répond bien j'envoie donc un gros truc.
Là, je vois que c'est chaud bouillant et je suis littéralement en transe, donc je joue entre tension et puissance, je torture mon synthé analo, fous les filtres en auto-oscillation, les distos dans le rouge, les feedback de délais en auto-bouclage, enfin, bref, à donf.
Mais à un moment, je vois que le public, à fond dans la danse, est hilare sans que ce que je fais ne l'explique, je finis par prendre le temps de tourner la tête pour voir ce qui se passe derrière moi et c'est le drame.
Mes trois compères ont aligné des chaises utilisées par le précédent groupe et restées sur la scène (assez grande), sont montés dessus et font une chorégraphie complètement débile.
J'explose de rire et perd ma concentration et le fil de mon break. Ça fait du nimp avec des percus additionnelles à côté du temps, j'ai oublié quels paramètres de synthé j'avais destroy, donc impossible de revenir progressivement à mon son de départ (dont j'ai pourtant besoin pour la suite du morceau) et je ne sais même plus par quel contrôleur est géré mon gros délai parti en sucette vu que j'en ai plusieurs (des délais et des contrôleurs). C'est plus des rames qu'il me faudrait, c'est un banc complet de galériens.
C'est dans des cas comme ça qu'on est content d'avoir des presets
Je sauve les meubles à l'arrache comme je peux pour retomber sur mes pieds avec l'élégance d'un pachyderme épileptique et lancer la fin du break avec le gimick qui annonce aux collègues qu'il est temps qu'ils reprennent leurs clous pour la suite. Super break, mais fin complètement foireuse. Merci les copains.
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