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Sujet Les conneries on stage

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1 Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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19361
C'est pas vraiment une connerie, vu que tout s'est bien passé, mais c'est une histoire sympa qui mérite bien d'être racontée! :bravo:
19362
Il ne manque que le son pour vibrer au fil de l'histoire, merci :bravo:
Avez vous pensé à embarquer mamie comme danseuse officielle ?

[ Dernière édition du message le 02/06/2019 à 19:02:53 ]

19363
Mon dieu quelle décadence :oops2:

:bravo:

Super votre chanteuse elle est bien rock'n'roll, elle ne serait pas du genre avant chaque concert ?... ah non flûte je vais agacer Will :-D

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

19364
x
Hors sujet :
Tu t'en fous il n'est plus chef. :oops2:
19365
Excellent Fossoyeur, tellement bien raconté que j'ai vu la scène :-D:bravo:
19366
Moi je dis : la chanteuse, prenez en soin ! Quelqu'un qui a une telle aisance, une telle spontanéité, un tel aplomb, une telle désinhibition sur scène, c'est hyper précieux. Si en plus elle chante bien... ;)
19367
Citation de Joeko :
Citation de No :
Ah oui, moi je pensais plutôt à Nana Mouskouri :facepalm:

Check.



ces baisers me grisaient --> ces grisés me baisaient...

volontaire ?

Memento mori.
Si jamais, je cherche des vieux CD thunderdome ;)

19368
Dans les années 80, j'ai connu une nana qui sur scène aurait été capable de se comporter comme la chanteuse de Fossoyeur, mais qui curieusement était très réservée dans la vie courante.. J'aime bien les gens qui, quand ils montent sur scène, deviennent carrément quelqu'un d'autre. Comme possédés..

[ Dernière édition du message le 02/06/2019 à 23:42:20 ]

19369
Citation de Tonka :
Moi je dis : la chanteuse, prenez en soin ! Quelqu'un qui a une telle aisance, une telle spontanéité, un tel aplomb, une telle désinhibition sur scène, c'est hyper précieux. Si en plus elle chante bien... ;)


disons que c'est un projet collectif mais dont elle est à l'initiative et je ne me fait aucun souci pour elle elle est solide !
Apres comme dans tous les projets un peu prenants il y a des hauts et des bas et c'est pas rose tous les jours .

Mais la quand même elle a eu droit à des palettes de compliments toute la journée pour sa justesse et son aplomb. J'ai appris un peu plus sur elle.
" des le début j'ai su que j'y aurai droit" qu'elle disait

"When someone says, “We’re going to play funky,” about 99% of the time it isn’t funky. I call it the “f word” now."

Bobby Vega

19370
=>Sonicsnap
Ba dans la vie courante elle alterne entre la crème tout sourire, pas mal dans la déconne et le jeu, et le panzer qui obtiens ce qu’elle veut.
On peut pas dire qu’elle était complètement quelqu’un d’autre mais au contraire plus elle même que jamais ; elle redevenait la gamine qu’on connait en privé mais devant 1500 personnes :-D.
Après non ( Kosmix) elle est pas du genre avant chaque concert .On en est 6 ans de ce groupe et ça marche pas trop mal, et contre toute apparences on est des parents heureux... et no zob in job of course ( je parle pour moi en tout cas ;))
C’est peut-être l’age :

=>(Connerie out stage)

Tiens : flashback en 2004
On avait ce groupe de funk psychédélique qui officiait dans des squats pour un publique de techno.
Le percussionniste de Caracas, dont je parle quelques pages plus tôt, nous fait une esbroufe. Il nous assure qu’un théâtre squatté situé à Barcelone (5/6h de route de la où on vivait) nous voulait.
On embarque à trois voitures, ayant à ce moment là des cuivres, un mec aux machines, un videaste, quelques groupies et autant dire un très fort potentiel de n’importe quoi, à commencer par l’etat du convoi , des bagnoles en état plus que douteux et quelques gros tarés dans l’equipe.

Sur la route, à l’occasion d’une pause,quelques infos du percussionniste tombent : en fait le théâtre est un endroit où il a vécu dans le passé. Et en fait personne ne nous attend. En fait, il n’y a pas de batterie. Ni sondier d’ailleurs. Ni la moindre idée d’ou on dors. Et ce qu’on va bouffer, c’est même pas la peine d’en parler.

Quand on arrive, on devine l’irritation du mec qui nous accueil , ayant reçu un coup de fil qqs heures plus tôt. Mais malgré tout il nous trouve des pieux et nous accueil du mieux qu’il peut : exemplaire vu le contexte. il disparaît dès que possible.

Dès le lendemain, la question de ce qu’on va bouffer, ne serai-ce qu’a midi se pose, et on divise le crew en 3 groupes qui feront la manche sur les Ramblas : cuivres d’un côté, trio folk de l’autre, et je crois une qui pense faire des performances d’art contemporain.

On parviens à réunir de quoi acheter de quoi faire des pâtes carbonara.
On se sers du théâtre comme lieux de résidence, et on parviens à un accord pour jouer le week-end même à l’occasion d’une sorte de soirée .

Je passe un peu les détails de la semaine, on bosse un set le plus béton possible , je suis à ce moment là un peu le cerveau artistique, mais les débordements arrivent vite et j’ai aucune conscience des retombées potentielles a ce moment la. Un gars de l’equipe se met à se servir dans le stock boisson du lieu d’acceuil, vite c’est la cours de récré et les seuls moment où j’arrive à contenir la sauvagerie ambiante est dans les moments de travail musical.Toute la semaine, un malaise indescriptible monte en moi : la façon dont on est perçu , le contexte, la barrière de la langue, le comportement outrancier de notre équipe...mais je ne me pose pas en leader moral ( j’aurai pas fait le poids
et malgré tout on est invités et accueilli avec moult bienveillance.

Le grand soir arrive. On est 3 groupes à jouer, nous en dernier. Toujours personne au son. Par défaut et gentillesse, un membre du groupe qui joue avant nous se colle à la console. Sans ça on y serait encore.

Ma basse ne sors nulle pars, là tranche à grillé : le sors par la même ligne que le gars aux machines, en me branchant dans ses machines tout simplement.

Le soir tombe, notre moment arrive... on joue après des groupes catalans aux chansons a texte engagés, et on fait du funk psyché à forte teneur en débilité . Les groupes sont habillées à la starwars et bougent leur fion sur la scène, on a tous des costumes absurdes... l’accueil est mitigé.

Fin du show, n’en pouvant plus de tout ce bordel, de cette situation aberrante, je sors en courant de scène direction les loges, pour un soupçon de répit .
Peine perdu : dans les loge je trouve un mec et une meuf sur le point de se la donner tranquillement en toute quiétude, croyaient-ils . Je m’apprête à faire demi tour direct, mimant des excuses, mais en vrai je suis dégouté de pas trouver un endroit pour être peinard , même 30 secondes.
Eux me parlent, en catalan, je comprends rien en tout cas la nana sors en s’arrêtant devant moi pour me parler mais je capte peanut. Elle se barre et le gars reste la dans le canapé, affalé tout seul comme un con, et bam, toute la tribu débarque de scène à grand bruit et gueulante.
Toujours un peu en quête de paix, je m’esquive en feignant la joie, et pars en errance entre la scène, la salle pleine de catalans incompréhensibles, et les loges devenus en 3mn un asile psychiatrique en plein craquage.

Je retrouve un peu mes potes puis je traine avec eux sur scène en buvant des bières à dire des conneries, un peu réconcilié avec l’humanité.
Je croise à nouveau la fille des loges ( tiens qu’est-ce qu’elle fout la ?) sur scène, elle-même en errance, elle s’approche et me dit... un truc en catalan.
Je lui répond avec un sourire, elle me redis son truc.
Je souris et hausse les épaules, « no comprendo... »
Elle est un soupçon énervée mais redis son truc, mais avec un geste, le geste qui mime en gros une pipe dont il serai question.
Et la... je reste bouche bée comme un debile.
« .....Ha....si ! »

Trop tard, elle est plus là.

"When someone says, “We’re going to play funky,” about 99% of the time it isn’t funky. I call it the “f word” now."

Bobby Vega

[ Dernière édition du message le 03/06/2019 à 21:29:19 ]