quand la mayonnaise ne prend pas !!!
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chucky o soleil

alors que la dernière fois où on y a joué, le public a été super réceptif et il y a eu une ambiance du feu de dieu; ben là.....ce w.e.........plouf.......je ne sait pour quelle raison, l'ambiance était franchement mollassonne. et j'ai un peu ramé pour ré-établir un contact avec le public (heureusement que les potos étaient là !!

comment gérez vous ça (si ça vous arrive bien sur !


kojejefroots

si les musiciens oublient des trucs, se bourrent la gueule ou font porte nawak c'est certainement qu'ils en ont pas envie.
J'ai la solution... Maintenant, j'évite de jouer avec ce genre de personne.
Je vis des expériences plus intéressantes, qui mène à des horizons musicaux plus ouvert.
Vaut mieux quelqu'un avec un niveau moyen, travailleur, fiable et appliquée, qu'un type doué au départ, qui vit sur ses acquis (voir un branleur).
A l'arrivée, les besogneux atteignent souvent un meilleur niveau et porte le projet plus loin.

Roudoud

arf...encore un fois, ça veut dire que tu peux bosser qu'avec des gens déjà acquis à ta cause dès le départ. L'envie c'est pas une qualité que t'as à la naissance. Si tu as un projet musical, tu dois donner envie aux musiciens d'aller dans cette voie.
Pour ça, déjà tu dois communiquer facilement la musique. Si t'es au clavier ou a la guitare c'est bien plus facile de démarrer un morceau, tu leur donne du rythme et de la mélodie. Au triangle c'est plus dur.
Après c'est super important dans un groupe de parler et d'écouter de la musique. Il faut se partager des sons, aller à des concerts ensemble, etc...

Will Zégal

Pour aller dans le sens de batardeviking, il y a une question de choix personnel par rapport aux musiciens avec qui on bosse.
Ce qui suit est HS parce que ça ne concerne pas le problème on stage (j'y parle de musiciens qui assurent à ce niveau), mais backstage, de la vie des groupes.
J'ai rencontré une fois un joueur de djembé sénégalais. Un vrai maître (qui avait d'ailleurs été l'élève d'un grand maître sénégalais dont le nom m'était connu alors que je ne suis pas dans cette mouvance). Le meilleur joueur de djembé que j'ai jamais côtoyé (faut dire que c'est une espèce rare)
On se rencontre à une soirée et on fait le boeuf (moi aux machines). La mayo prend immédiatement. Il était dans mon coin pour quelques temps, à la recherche de dates. Comme ça roule nickel musicalement, il propose qu'on fasse des concerts ensemble. OK, why not. Mais comme je suis très pris sur mes projets habituels, le deal est que je lui file mon carnet d'adresses et il s'occupe de tout.
Bon, il décroche péniblement 3 concerts. 3 concerts qui sont trois cartons. La fusion entre mes machines et synthés et son jeu plus son chant fonctionne super bien, le public est en délire et les organisateurs enthousiastes. Faut dire qu'il a en plus une sacré présence scénique.
Un bon plan pour monter un vrai projet durable ? Clairement. Probablement de quoi bien cartonner.
Sauf que le mec est un boulet majuscule. Il joue les pique-assiette chez tout le monde (y compris chez moi, alors que je suis tout disposé à l'accueillir, mais pas à ce qu'il s'impose,ce que je déteste et que ma femme ne supporte résolument pas). Faut l'attraper par le colback pour qu'il participe à la manut du matos, j'apprends que l'essentiel du temps qu'il était sensé passer en prospection, il n'a rien quasiment rien branlé (avec les contacts que je lui avait filés, c'est pas 3 dates, mais une quinzaine qu'il aurait dû décrocher), à l'unique répet qu'on a fait avant les concerts, il est arrivé avec 3 heures de retard... Bref.
Oui, on aurait probablement pu monter un truc qui cartonne (vu le succès rencontré sur 3 malheureux concerts à l'arrache !).
Sauf qu'il aurait fallu que je lui serve de maman, que je m'occupe de tout non seulement au niveau biz musique, mais probablement dans sa vie perso (lui trouver un logement, etc.) et ne rien attendre de lui sauf de le foutre sur la scène pour jouer, ce qu'il faisait merveilleusement.
Sauf qu'à l'époque, je n'avais absolument aucune envie ni le courage de gérer un truc comme ça : comme beaucoup de modestes pros qui n'ont pas d'agent, de prod, de tourneur, j'en avais marre de gérer tout ce biz. Et encore, je bossais avec des gens dans l'esprit "chacun fait sa part de taff et les cachets sont partagés à égalité".
Aujourd'hui, c'est pas sur que je ne le ferais pas si une telle opportunité se représentait. Avec évidemment une répartition en conséquence des revenus.
Donc, c'est aussi une question de choix. On peut ne travailler qu'avec des gens sérieux, mais si on tombe sur un vrai put*** de zicos, mais handicapé de la vie, on peut décider de le prendre par la main. Si on en a le courage et les capacité.
Ce n'est pas le seul musicien que j'ai croisé comme ça. Des gens qui sont super bons zicos, mais qui ne savent vraiment faire que ça. La plupart du temps, il vivotent de projet en projet, sauf ceux qui tombent sur quelqu'un qui décide de leur servir de manager / maman / assistance sociale. J'en connais un comme ça dont la nana a tout géré pendant des années. Le jour où elle s'est barré, la carrière du gars a plongé. Il vivote péniblement aujourd'hui, sur sa "gloire" passée, mais avec de moins en moins d'orgas qui veulent le prendre. Faut dire qu'il y a de l'alcool en prime.

kojejefroots

Citation :Donc, c'est aussi une question de choix. On peut ne travailler qu'avec des gens sérieux, mais si on tombe sur un vrai put*** de zicos, mais handicapé de la vie, on peut décider de le prendre par la main. Si on en a le courage et les capacité.
Tout à fait, mais pour avoir été une nounou de la musique pendant quelques années, je persiste à dire que faire du babysitting quand tu est musicien (parce que le mec joue super bien et patati...), c'est le miroir aux alouettes.
Un groupe qui fonctionne sans manager, sans agent, bref sans garde chiourme, il est obligatoire qu'un ou 2 musiciens s'investissent un peu plus dans la com et le démarchage et l'organisation. Mais à coté, les autres doivent savoir gérer son petit backline et sa petite personne... Comme un grand...
Sinon en général, ça fout la merde et la collaboration avec la personne qui se laisse aller ne va pas durer (à moins que cela ne soit le groupe qui ne dure pas)
Une collaboration qui commence sur des bases peu fiable au niveau relationnel, avec un partage des taches peu équitable, est vouée à l'echec (ou on vire, ou on splite)
Le stéréotype du musicien africain, je connais par coeur... Je ne fais pas de généralité sur l'Afrique, mais il y a beaucoup de branleur dans le tas... J'en ai usé plein avant de bosser avec des sérieux.
Tout simplement je pense que la musique est un milieu assez simple pour s'intégrer (l'africain est souvent vu comme un excellent musicien par le blanc, même si ce n'est pas toujours le cas), alors certains en profitent...
Dans cette population il y a des gens sérieux, et d'autres non, c'est comme partout... Il faut trier.
Concernant la répartition des tâches, je ne suis pas non plus un adepte du modèle soviétique (tout le monde démarche, etc...)
Je pars du principe que celui qui a la meilleure expérience et le meilleur réseau doit s'y coller dans l'idéal, et toucher un pourcentage en tant que chargé de diff..
Personnellement les groupes que je démarche (mes projets persos), je prends 10%. Je trouve cela normal par rapport au gars qui ne vient que pour jouer.
Vous comprendrez également, qu'ayant négocié les contrats, étant sur scène en tant que musicien, gérant la compta, la logistique, voire des fois le resto et l'hotel. Je sois tatillon sur l'attitude des gens avec qui je joue dans ces formations . Il n'ont que ça à faire, il est donc normal qu'il le fasse sérieusement (et c'est le cas)
Après on peut philosopher sur "les handicapés de la vie", comme tu le dis si bien...
Je pense plutot que c'est du gachis dans le cas d'un bon musicien, mais que ni toi, ni moi ne sommes psy ou éduc, et qu'en attendant il faut crouter.
Si un super musicien héroïnomane vous branche pour jouer avec lui, vous êtes prêt à lui payer son fix avant chaque concert? J'ai déjà vu ça...
Les alcoolo, les junks et les cocaïnomanes, ça va quand tu as 20 ans, mais à la longue ça use... On peut pas s'arrêter à leur place...
Personnellement, j'ai des enfants, une femme, et une vie, alors ce genre de plan, pas le temps
[ Dernière édition du message le 28/04/2010 à 13:35:03 ]

Will Zégal

Une collaboration qui commence sur des bases peu fiable au niveau relationnel, avec un partage des taches peu équitable, est vouée à l'echec (ou on vire, ou on splite)
Pour le relationnel, je suis d'accord : il est essentiel. Même s'il se limite à des rapports "professionnels" : on est pas obligé d'être potes en dehors de la zique. Mais, c'est impossible de bien bosser durablement avec des gens avec qui on ne s'entend pas, qu'on ne respecte pas, etc.
Par contre, pour le partage des tâches, je ne suis pas d'accord. Ce qu'il faut, c'est que les choses soient claires dès le départ et que tout le monde soit d'accord. Je connais des groupes pro qui fonctionnent très bien ainsi depuis des années : un ou deux membres du groupe gèrent tout, les autres sont de simples musiciens. La répartition des cachets est évidemment en conséquence.
Hors sujet :
Citation :Tout simplement je pense que la musique est un milieu assez simple pour s'intégrer (l'africain est souvent vu comme un excellent musicien par le blanc, même si ce n'est pas toujours le cas), alors certains en profitent...
Je suis désolé, mais je suis de plus en plus dérangé par tes propos. Déjà, tes généralisations sur les "l'africain" sont limites, même s'il ne s'agit pas de faire de l'angélisme et que je te rejoins dans une certainement mesure là-dessus. Mais j'ai connu tout autant de branleurs bien blancs bien français et des africains bosseurs et rigoureux. La scène africaine actuelle le montre d'ailleurs : elle ne pourrait être aussi riche et innovante s'il "les africains" étaient si généralement que ça des branleurs.
Mais en plus, tu sous-entends par la phase que j'ai cité que, parce une forme de racisme généralisé, "les blancs" se planteraient la plupart du temps sur la qualité des noirs, ce qui est déjà insultant pour tout le monde.
Et que je me serais probablement laissé abusé par la supposé qualité du musicien que j'ai évoqué. Je ne suis pas une brutasse en musique, mais permets-moi de te dire que j'estime avoir tout de même assez d'expérience comme musicien, auditeur et organisateur pour savoir reconnaître un vrai musicien d'un quiche et même un flambard schreder qui en met plein la vue avec quelques techniques bluffantes éprouvées et un vrai musicien qui sait mettre une âme dans sa musique. Je ne te reconnais pas le droit, ne me connaissant pas, de remettre en cause mon jugement sur ce point.
Ceci venant avec ta lecture assez particulière de mes propos sur mon autre duestiste, où ton interprétation a transformé un type à problème et peu soigneux en nullité absolue, la transformation de mon témoignage comme quoi on pouvait bosser avec des gens imparfaits en apologie du laxisme... ça commence à faire.
Au final, tout ceci respire une condescendance qui commence à me courir sur le haricot.
Citation :Vous comprendrez également, qu'ayant négocié les contrats, étant sur scène en tant que musicien, gérant la compta, la logistique, voire des fois le resto et l'hotel. Je sois tatillon sur l'attitude des gens avec qui je joue dans ces formationsSous entendu : vous ne l'êtes pas (exigeants). Ou n'ayant pas cette expérience, vous ne pouvez pas comprendre qu'il faille l'avoir.
Je suis désolé, mais cette expérience, je l'ai aussi. Et d'autres participants à ce sujet également.
Je pense qu'il n'y a pas mauvaise volonté de ta part, probablement une maladresse dans la façon de formuler les choses. Je préfère donc prévenir avant que ça ne risque de mal tourner.
Il est évidemment possible que ce soit moi qui interprète mal tes propos. Mais dans ce cas, fais gaffe à ce qu'ils ne soient pas sujets à mauvaise interprétation.
[ Dernière édition du message le 29/04/2010 à 13:53:44 ]

parkin'stom

Citation de : Will ZégalMais j'ai connu tout autant de branleurs bien blancs bien français et des africains bosseurs et rigoureux. La scène africaine actuelle le montre d'ailleurs : elle ne pourrait être aussi riche et innovante s'il "les africains" étaient si généralement que ça des branleurs.
Tout à fait

[ Dernière édition du message le 30/04/2010 à 03:31:31 ]

kojejefroots

stéréotype du musicien africain
Si je parle de stéréotype, ce n'est pas pour rien mon cher will.
Je suis bien conscient de la grande qualité de la scène africaine, pour la bonne et simple raison que je la connais un petit peu. J'ai en effet un passé qui m'a énormément marqué musicalement dans plusieurs formations de N'dombolo, Rumba Zaïroise, musique mandingue, sans compter les stages et ateliers et voyages ou j'ai été amené à rencontrer des gens très différents.
Comprenez-moi bien, je parlais d'un stéréotype... Dans lequel s'engouffrent beaucoup de soi-disant "djembefola" notamment. j'ai eu cette réaction car l'exemple qu'à cité Will Zegal m'a rappelé un certain nombre de gens que j'ai rencontré qui abusaient de leurs origines pour se faire passer pour des musiciens confirmés (Tout cela se passe en France évidemment...

Mais bon, force est de constaté que tirer un certain prestige de la pratique du djembe (en france) nécessite jusqu'à un certain point évidemment, moins de boulot à un sénégalais par rapport à un suédois.
J'ai donc vu certains se servir du peu de culture afro-musicale que nous avons en général, pour décrocher des contrats à des tarifs prohibitifs (genre Papa Wemba en karaoke, pour une petite fortune)
J'ai vu également un patron de bars compter le nombre de "blacks" dans un des groupes dans lequel je jouais, pour être sur qu'on l'arnaquais pas.
D'ou la notion de stéréotype...
J'ai également vu des groupes africains présenter des show absolument magiques pour une bouchée de pain...
Je connais également des musiciens de diverses nationalités et origines africaines , qui ont un excellent niveau et une musicalité que je leur envie, et un professionnalisme qui en font des modèles.
Comme quoi c'est un peu plus complexe que ça et je me suis assez mal exprimé, excusez-moi.
Rassurez-vous, si des gars comme Richard Bona, Manu Dibango, Guem ou Lokua Kanza me proposait un projet... J'accepterait de suite et j'irai bruler quelques cierges et bosser mes gammes en espérant qu'un miracle me permette d'être à la hauteur.... On peut réver...
Mais j'ai connu tout autant de branleurs bien blancs bien français et des africains bosseurs et rigoureux
Moi aussi, mais en France je ne crois pas que le compte y soit, tout bonnement parce qu'il y a beaucoup plus de blanc bien français (ce qui statistiquement se conçoit, tu l'admettra) et que sur la masse de musiciens qu'on peut rencontrer en France, le boulot et la rigueur ne sont pas à mon sens des valeurs qui vont forcément de soi. Primo, parce que la musique a une énorme dimension de loisir (ce qui se respecte), et qu'on a en général chez nous tendance à faire plus le culte de l'inné plutôt que de développer la culture de l'acquis.
Autrement dit je pense que personne n'est doué grace à sa naissance ou ses origines (même si ces dernières peuvent constituer un atout au départ).
Sans travail, c'est du vent.
Concernant le reste passons aux citations
Concernant le duo de Will Zegal et son duettiste, il me semble avoir dit également:
Je ne jugerait pas quelque chose que je n'ai pas vu. Je me fie donc à ton jugement.
Il ne me semble pas avoir émis de jugement de valeur sur cette personne. Donc je ne me sens pas concerné par la derniere réaction que tu as eu à ce sujet:
Ceci venant avec ta lecture assez particulière de mes propos sur mon autre duestiste, où ton interprétation a transformé un type à problème et peu soigneux en nullité absolue
Je n'ai jamais dit ça.
Je me suis simplement étonné de cet exemple au départ, parce que je pense sincèrement (je dois encore me répéter) qu'un musicien, qui présente ce genre de problème, devient vite un handicap pour un projet artistique qui a rappelons-le, vocation à te faire crouter.
Imagine que tu prend un taxi (en France, parce qu'en afrique les circonstances et les contraintes sont différentes

J'exprimai là une évidence qui me parait sensée, d'ailleurs, tu l'as admis toi-même
A la suite de celà, tu es systématiquement revenu sur cet exemple, avec des arguments du genre:
Personne n'est parfait... On n'est pas des machines... Il y a aussi les qualité humaine...
Arguments tout à fait concevable, mais qui à mon sens ne font pas trop avancer le schmilblick, dans le contexte présent.
Et ça m'a fait l'effet d'une tendance à justifier l'expérience que tu as eu alors que personne ici je pense n'a tenter de jeter la pierre à ton duettiste ni à toi d'ailleurs.
J'ai donc tenté de revenir à chaque fois de revenir au sujet, à savoir: Quels sont les détails qui font que la "mayonnaise ne prend pas" en live.
Avoir la démarche de corriger la non fiabilité du matériel me parait être une démarche sensé. J'y suis revenu à ma manière à chaque fois...et on a commencé à tourné en rond... Et on a tous dit des conneries...
Je maintiens donc que quand on a identifié un problème il me parait intelligent de le résoudre d'une manière ou d'une autre surtout quand il s'agit de ton gagne pain. Pour un musicien amateur, qui a d'autre réalité, ça se conçoit souvent différemment. L'exigence n'étant pas la même.
Je n'ai donc pas émis de jugement sur le niveau de ton duo, n'ayant jamais assisté à un e tes concerts.
Je maintiens par contre qu'il faut aller vers des collaboration qui te tirent vers le haut, d'ou la notion de "tri" que j'ai peut-être maladroitement exprimé.
J'ai essayé à mon sens, d'appeler un chat, un chat.
J'ajouterai que la notion de "meublage" que tu as abordé en décrivant cet exemple, m'a laissé songeur.
L'idéal est d'avoir un chanteur à l'aise avec le public qui peut meubler
bien sûr tu as nuancé
Mais il ne faut pas non plus chercher à meubler à tout prix. Il faut aussi savoir laisser tout le monde respirer. Et si un accordage dure un peu trop longtemps, qu'il y a une corde cassée ou problème sur une pédale, surtout, ne pas s'énerver. Prendre ça à la cool et en rire avec le public.
Le mot meubler m'horripile un peu en fait... Et je préfère un chanteur qui parle parce qu'il a des choses à dire, même si tout le groupe as du matériel en bon état et qu'il n'y a pas d'imprévu (et là on recolle au sujet je crois)
Evidemment, une corde peut casser, une panne de secteur ou d'ampli peut se produire, et dans ce cas, nul doute que ça sert... Mais là on parle de circonstances un peu exceptionnel.
Quand au dernier sous-entendu que tu me prête, je pense que tout celà s'est déroulé dans ton propre esprit:
J'ai simplement voulu dire qu'un zicos pro n'ayant pas la charge de chargé de diffusion, de manager et d'attaché de presse se devait de se consacrer à la tache de musicien d'une manière consciencieuse.
Je me rappelle dans le passé, avoir été au four et au moulin avant de jouer, et d'avoir des "ex"-collègues qui s'attendait limite à ce que tu leur apporte leur boissons bien fraiche en pleine balance....
De plus, dans un contexte professionnel (je joue, je suis rémunéré, tout simplement), le terme "d'handicapé de la vie", que tu as employé ne me parait pas avoir sa place au boulot.
Enfin, je veux dire que dans n'importe quel autre métier, tu emploierais certainement les termes de "branleurs", de "boulet", voir d'incompétent...
Je suis certainement vieux jeu, mais bon, si par laxisme on accentue la pression qui pèsent sur les collègue... Il ne faut pas s'étonner...
J'ajoute au modérateur que tu est, que je suis bien conscient que je suis tenu de mettre tout celà en HS. Mais bon la fonction HS a aujourd'hui pour effet d'effacer tous mes écrits... Excusez-moi encore.
Pour ajouter une pierre supplémentaire au sujet, car j'ai parlé de "pression", je pense qu'il est bon de discuter du "bon usage du trac". Il y a le trac qui peut te faire tout rater et celui que tu arrive à gérer (sans l'oublier) et qui te permets de faire tes meilleures scènes (en général, celui-là, on l'a avant de monter sur scène... Pas pendant le concert.). Enfin je parle pour moi....
Evidemment, ça ne dispense pas du boulot en amont (ce n'est pas magique)
[ Dernière édition du message le 05/05/2010 à 00:31:32 ]

fuckyoulasvegas

avoir été au four et au moulin avant de jouer, et d'avoir des "ex"-collègues qui s'attendait limite à ce que tu leur apporte leur boissons bien fraiche en pleine balance....
putain, je suis en plein dedans en ce moment.....on fait comment pour s'en sortir?


kojejefroots


Will Zégal

+10
On est assez d'accord, kojejefroots. Avec des nuances.
De plus, dans un contexte professionnel (je joue, je suis rémunéré, tout simplement), le terme "d'handicapé de la vie", que tu as employé ne me parait pas avoir sa place au boulot.
Enfin, je veux dire que dans n'importe quel autre métier, tu emploierais certainement les termes de "branleurs", de "boulet", voir d'incompétent...
Pas du tout. Faut pas confondre des gens qui ont de (parfois gros) défauts et les nullités inutiles.
J'ai rencontré dans mes différentes vies professionnelle des gens qui avaient de vraies tares. Ça ne les empêchait pas d'avoir des qualités professionnelles qui en faisaient des collaborateurs précieux.
En vrac :
- un développeur totalement associable, mais qui t'abattait le boulot d'une équipe complète
- un technicien SAV lunatique, qui traitait rapidement les clients qu'il aimait bien et laissait traîner les autres, mais que je n'ai jamais vu sécher devant un problème
- un technicien de dépannage sur site qui ne pouvait bosser qu'en jurant comme un charretier au point que des clients appelaient la boîte pour protester, mais dont je n'ai jamais vu l'équivalent en compétence technique et rapidité d'intervention. D'ailleurs, on disant aux clients "on peut vous en envoyer un autre, mais celui-là, c'est le meilleur". Ils n'en voulaient pas d'autre.
- une designer psychorigide qui se braquait quand on mettait le doigt sur une erreur, mais qui créait des projets qui enthousiasmaient les clients.
Oui, les "tares" de ces gens rendaient parfois difficile le travail avec eux. Mais oui ce sont des gens avec qui j'ai été content de bosser.
Quand je suis devenu musicien pro, j'ai rencontré des musiciens qui avaient des défauts, parfois importants. Mais ça ne les empêchait pas malgré les problèmes d'être de bons pros avec qui il faisait bon partager la scène.
Il faut faire le tri au cas par cas. On peut accepter certaines choses, ne serait-ce que parce les autres acceptent nos propres faiblesses. On est d'accord que ça ne sert à rien de bosser avec des boulets.

kojejefroots



Roudoud

Après c'est vrai qu'on a envie de lui caler une electrode qui envoie des décharge chaque fois qu'il sort du metronome...
[ Dernière édition du message le 06/05/2010 à 09:42:35 ]

Will Zégal

On est d'accord que tu leur fait pas leur lacet?


kojejefroots


ouf ouf ouf!
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