quand la mayonnaise ne prend pas !!!
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chucky o soleil
alors que la dernière fois où on y a joué, le public a été super réceptif et il y a eu une ambiance du feu de dieu; ben là.....ce w.e.........plouf.......je ne sait pour quelle raison, l'ambiance était franchement mollassonne. et j'ai un peu ramé pour ré-établir un contact avec le public (heureusement que les potos étaient là !!
comment gérez vous ça (si ça vous arrive bien sur !
Will Zégal
2 - les bretons (en même temps c'est de la triche ils picolent pour être comme des enfants)
Pour les bretons, le truc, c'est qu'il faut pas leur servir de la merde. J'ai vu des groupes se faire teuj de scène en beauté.
Mais quand c'est bon, ils ne boudent pas leur plaisir. Aucun snobisme ni attitude blasée : on se lâche.
kojejefroots
Musique bien en place et bien composée, bonne énergie, qualité de l'ingé son, jeux de scène....
Ce n'est pas donné à tout le monde, mais je penche quand même pour dire qu'une formation qui a un placement musical "approximatif" (la basse et le kick qui se rejoigne de temps en temps, mises en place approximatives, tempos et energie variable et peu "lisible"), et un groupe du feu de dieu avec un bon chanteur/ambianceur... Il y a la même différence entre "c'était sympa" et une salle qui danse comme un seul homme.
Entre les 2 il y a souvent un fossé niveau boulot et rigueur... Certains groupes le font à tous les coups, d'autres invoquent les esprits.
C'est un peu ce que tu ressent quand tu vois un groupe américain et un groupe français à la suite (Que ce soit de la salsa, au metal)... Artistiquement les ricains ne sont pas toujours les plus créatifs, mais pour ce qui est de tenir un show...
Le maitre mot est donc... Le travail.
1 - les enfants
2 - les bretons (en même temps c'est de la triche ils picolent pour être comme des enfants)
3 - les allemands
4 - les schizofrènes sous médocs
5 - les gens normaux
6 - les pokémons (c'est des saloperies ils t'envoient des attaques éclairs quand ils kiffent pas ton son)
Les trisomiques aussi, c'est sympa, mais ton concert peut très vite virer "karaoke"...
Voir même tu arrête de jouer et tu assiste au spectacle... Dans tout les cas, ce sera du punk fisher price
[ Dernière édition du message le 13/04/2010 à 15:57:20 ]
Roudoud
sonic_the_hotdog
Roudoud
C'est pas le travail qui tue la spontanéité, c'est de se lasser de jouer le morceau.
kojejefroots
Si ton set est au poil, ça fait un obstacle en moins... Si t'es à la rue pendant 3 ans sur la même mise en place, tu va avoir du mal à être spontanée...
Quand on est en place sur scène en ayant l'air d'aller aux champis, ça s'appelle être professionnel tout simplement.
Will Zégal
Citation :
Il ne faut pas tomber dans l'effet inverse, trop de travail peu tuer la spontanéité et donner un coté trop "prévu d'avance".
Certainement pas !
Si tu parles de travail de mise en scène et ce genre de chose, ça peut être vrai, parfois. Il m'est arrivé de voir des groupes dont je sentais que chaque geste était mis en scène et sans aucune spontanéité. Mais même ainsi, ce n'est probablement pas dû à trop de travail, mais au contraire à un travail insuffisant qui figeait les musiciens dans leurs rôles. Car j'ai aussi vu des groupes ou artistes avec des mises en scène très structurées et ça semblait parfaitement spontané.
Une clef est sans doute aussi que ces mises en scène correspondent non seulement à l'esprit du groupe, mais à celui de chaque musicien. Vouloir faire faire à un musicien un truc qui ne lui convient pas, dans lequel il n'est pas à l'aise et surtout qui ne l'amuse pas, c'est courir à la catastrophe (aussi vrai pour la musique, d'ailleurs).
Sinon, que ce soit sur la musique elle-même ou des mises en scène, au contraire, un gros travail amenant à une maîtrise parfaite (ou quasi) libère considérablement :
- tu peux t'échapper de la structure établie et toujours retomber sur tes pieds
- tu sais que si tu pars dans un délire, le reste du groupe suivra et ne sera pas à la ramasse quand il va s'agir de revenir à la structure établie
- n'ayant pas à te concentrer sur ce que tu dois faire (puisque c'est devenu automatique), tu es libéré pour ce que tu veux faire.
sonic_the_hotdog
Roudoud
En gros un jour tout le monde est de bonne humeur, super cohésion, l'acoustique ça va, donc le concert est épique , et puis tu fais un, deux ou trois concerts pas terribles, parce que tu le sentais pas, avant d'en refaire un bien puis 5 merdiques, etc...
Puis au bout d'un moment t'en a juste ras le bol, d'ailleurs c'est fatiguant de laisser les choses au hasard, et un concert merdique ça fout toujours un coup au moral du groupe.
Par contre une fois que tu cherche à faire bien les choses, à composer tes sons sans rien laisser au hasard, tu ne peux plus revenir en arrière. Tu peux plus envisager un concert à l'arrache avec des structures floues. T'as un autre niveau d'exigence envers toi même et ton groupe.
En fait au final, malgré les appréhensions initales, on finit tous par apprendre la théorie musicale, à compter la musique voire à l'écrire, l'harmonie, faire un boulot sérieux, précis, à déterminer tout ce qui va se passer sur la scène et à quel moment, etc...
[ Dernière édition du message le 14/04/2010 à 15:36:33 ]
sonic_the_hotdog
Roudoud
lol bah justement n'importe quel artiste que t'as vu glisser des genoux sur scène au milieu d'un solo l'a forcément plus ou moins prévu. Tout le truc c'est d'arriver à faire croire que ça sort spontanément de l'instant présent alors que c'est calculé...
edit : ton jeu de scène est comme ton jeu musical, il se compose, s'écrit, se développe, avec ses moments de liberté et des trucs prévus d'avance...[ Dernière édition du message le 14/04/2010 à 16:15:46 ]
Will Zégal
Une fois, lors d'un concert dans un rade, à la pause, on vante notre bô disque tout neuf qu'il faut acheter parce qu'il est vachement bien et tout.
Pour que les gens entendent comment ça sonne, on demande au patron du rade de passer le disque.
Et spontanément, on s'est mis à faire un playback dessus. Evidemment, en en faisant des tonnes. Grand succès : Public mort de rire et tout.
On ne l'a jamais refait : on ne le sentait pas en "travaillé".
De toutes façons, on n'a pas vendu plus de disques pour autant
Roudoud
je dirais même que les meilleurs moments de musique sont dus à l'imprevu. Perso je suis au sax et j'ai beaucoup de plages de solo depuis toujours. Presque tous les solos sont improvisés, et c'est clair que quand je réécoute, les plus sympas je pourrai jamais les reproduire...
nan mais en fait personne parle de s'emprisonner dans un carcan monotone du même concert que tu fais 50 exactement pareil. Tout l'intérêt c'est de se ménager des moments de liberté. Ca peut même être tout le temps (ce serait terrible, on appelerait ça le jazz), du moment que la structure est entendue entre les musiciens. Pareil pour la scène. Regarde Freddy Mercury à Wembley : c'est évident qu'une bonne partie de son jeu de scène est pensé et composé, mais des fois quand il le sent il fait ce qu'il veut, et retombe sur ses pattes sans problème parce que c'est prévu avec ses musiciens.
kojejefroots
Citation :sauf pour la perte sur les 10 dates, mébon
Ben je suis certainement pas un jedi, mais on est aussi des êtres humains, et par expérience, un spectacle ou un répertoire ça se rôde, surtout quand il s'agit de compo. Notamment au niveau de l'interactivité et de l'énergie... je ne parlais pas là d'ouvrir une boulangerie 'tention!...
Et quelle que soit "l'inspiration, il s'agit toujours de faire le boulot et d'être propre. on est d'accord Will Z.
Les premières scènes sont généralement assez ludique, ça motive... Ensuite, pour le nombre de dates, si c'est ça le sujet ça dépend souvent de la complexité du répertoire, du nombre de musiciens, et de l'esprit de corps sur scène.
Tout dépend aussi de l'enchainement des dates. En tournée les choses vont beaucoup plus vite...
Citation :
tCitation :Regarde Freddy Mercury à Wembley : c'est évident qu'une bonne partie de son jeu de scène est pensé et composé, mais des fois quand il le sent il fait ce qu'il veut,
Euh... L'exemple (Niveau musical, condition,prod, budget, matériel, personnel, compétences), est difficilement comparable aux jeunes et modeste padawan que nous sommes.
Vu les enjeux de ce genre de show doit être millimêtré sur certaines parties notamment les endroits ou la lumière le demande.
Mais un chanteur lead c'est la voix et le propos du groupe, il peut communiquer directement avec le publique, si il est charismatique et qu'il crée l'énergie... Il demandera aux accompagnateurs d'être réactif et de "lui donner le plancher ou la fusée" au choix.
Ca demande du vécu en commun, et ça commence par un travail d'arrangement bien établi. Des enchainements, des mises en place
Et si tu joue dans un big band, au début, l'impro , c'est entre la mesure 240 et 272 du 10e morceaux (c'est là ou le chanteur(euse) prononce ton nom)...
Si t'est bassiste ou batteur, le chef d'orchestre y vô pô être content, si tu fais du free toutes toute les 5mn.
Un bon groupe souvent, c'est un bon chanteur accompagné comme il se doit... C'est à lui d'être libre avant tout. Parfois même le silence (hors musique instrumentale, évidemment). Il doit donc se sentir en sécurité avec son groupe, le chanteur est sensible, il a besoin de confort...
Il faut donc au départ que chacun fasse son boulot avec ses petites mains et ses petites oreilles. De l'à propos et du groove.
N'empêche....avec Freddy Mercury , on devrai avoir plus de feeling qu'avec France-Gall ( si on gère la pression).
Hors sujet :
Et blablabla... désolé...
[ Dernière édition du message le 15/04/2010 à 03:07:33 ]
Will Zégal
Roudoud
kojejefroots
Roudoud
C'est pas comme ferrat ou rochefort, là on parle de moustache de compétition, un truc de vrai routier, avec laquelle t'as 300% de chance de te faire pecho en boite gay.
Bon bah je crois qu'on a définitivement clos le débat, si la mayonnaise prend pas, c'est que tu t'es pas laissé pousstache.
parkin'stom
Même si'il n'y a aucune solution miracle pour faire prendre la mayo (et tant mieux, parce que quand ça prend c'est encore plus gratifiant...), c'est toujours agréable de lire ces 5 pages
Sinon, pour ma part j'me suis toujours livré à un modus operandi assez basique (sans doute trop): si t'a envie que les gens passent un bon moment, montre que toi t'es content aussi...(si j'me souvient bien il y a des messages plus ou moins similaires)
C'est donc pour ça que je met un point d'honneur à envoyer tout ce que je peut avec mon groupe, quitte à être mort de chez mort au bout d'une demi-heure de set (de toute façon on fait des set assez courts, c'est un choix).
Evidemment il y a des pains, mais on fait en sorte que ça tienne la route (en évitant l'exemple
At The Drive-in), parce que bon l'énergie c'est bien beau, mais 'faut que ce soit audible quand même
Autant dire que ça marche pas à tous les coups, il ya bien des soirs où il y a personne, d'autre où les gens sont venu uniquement pour a)un autre groupe
b)la bière
c) l'endroit est leur 2eme maison...
et qui ne prennent pas la peine d'écouter, ou alors ('faut bien l'avouer) on s'est planté... Mais bon si ça merde comme ça tu peut te consoler (un peu) en te disant que t'as tout donné quand même...
Sinon la set list compte beaucoup je trouve et il y avait un message très intéressant dans un autre topic https://fr.audiofanzine.com/on-stage-backstage/forums/t.72492,vos-plans-pour-chauffer-un-public,p.3.html (le message de cyrille paris)
Bon en espérant ne pas avoir été trop chiant à lire...
Noise4life
Roudoud
Quand tu y réfléchi un peu, si on compose la musique comme une succession de morceaux, c'est d'abord parceque culturellement on a l'habitude. Et puis ça a été gravé dans les têtes par toute l'industrie musicale, qui cherche des morceaux courts, facile à appréhender dans l'instant, et parce que 2:30 min ça arrange les programmateurs radio.
Maintenant on est complètement libres parce qu'on s'en fout d'être diffusé à la radio (du moins c'est pas forcément un objectif à court terme), pourtant on continue de reproduire ce schéma.
Alors il faut se demander pourquoi on arrête de jouer toutes les 3 ou 4 minutes entre les morceaux, car ça saccade le rythme du concert, c'est comme une série de passage à vide ou tu peux perdre les gens si par exemple le chanteur les interpelle pas pour maintenir la tension.
Soit tu le fais parce que tu veux avoir des petites pauses régulières pour reposer les musiciens et le public, soit parce que tu veux qu'on t'applaudisse toutes les 3 minutes, soit tu le fais pas et t'enchaîne les morceaux comme un medley.
[ Dernière édition du message le 16/04/2010 à 11:22:51 ]
parkin'stom
Les enchainements c'est vraiment le bordel!

tofe
Et que en général ça casse un peu l'ambiance, notre chanteur ayant l'habitude de raconter sa vie entre 2 morceaux, ça compense un peu ....
Ola !!!
[ Dernière édition du message le 23/04/2010 à 17:00:27 ]
Jr0001
Enfin bref on est pas obligé de se réacorder après le morceau, on peux le faire pendant si c'est pensé comme ça. En plus un petit passage instrumental ou plus léger en instrument, ça aère le set.
Roudoud
wow, respect pour le coup de l'analo réglé entre chaque morceau. T'as pas intérêt de picoler avant de jouer parce que normalement avec un vrai vieux synthé t'as pas juste DEUX potards à bouger mais parfois une vingtaine.
perso je bosse avec un micron, et pourtant c'est des presets que tu peux nommer et ranger proprement dans des dossiers ou tu t'y retrouve sans galère, mais quand même avec le manque de temps, de lumière et les potards à mettre dans la bonne position je dois avouer que c'est pas toujours raccord.
Ceci dit j'étais au concert de fanga la semaine dernière, le claviériste bosse avec un ms20. Simplement il restait sur des sons très simples en bougeant juste un peu l'enveloppe et ça semblait pas insurmontable.
edit : apparement toi aussi, félicitations bonhomme...
a part ça c'est clair que si tu prévoit un moment pour l'accordage c'est toujours mieux. Les complications techniques arrivant facilement dans un live, ça peut même être intéressant de prévoir comment réagir par exemple en cas de larsen, de saturation de basse, ou de manque de retour.
Sinon, un bon truc que je vous conseille pour mieux gérer les transitions, nous on le fait et ça marche à mort : parmis toutes vos compos, si vous êtes assez prolifiques, vous pouvez construire ce qu'on a appelé des grooves. C'est à dire que c'est pas vraiment des morceaux avec un début et une fin, des paroles, tout ça. C'est juste un ou deux riffs de basse ou de guitare avec un arrangement ultra simple.
vous coupez la fin d'un morceau (en évitant au passage l'espèce de bordel généralisé qui sert de conclusion pour les groupes qui ont la flemme d'en bosser une vraie), vous placez ce "groove" intermédiaire, et vous raccordez avec le morceau suivant sans intro. plus de transitions merdiques
[ Dernière édition du message le 24/04/2010 à 01:04:06 ]
parkin'stom
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