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quand la mayonnaise ne prend pas !!!

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Sujet de la discussion quand la mayonnaise ne prend pas !!!
ce w.e. avec mon groupe, on a joué dans un bar de ma ville.

alors que la dernière fois où on y a joué, le public a été super réceptif et il y a eu une ambiance du feu de dieu; ben là.....ce w.e.........plouf.......je ne sait pour quelle raison, l'ambiance était franchement mollassonne. et j'ai un peu ramé pour ré-établir un contact avec le public (heureusement que les potos étaient là !! )

comment gérez vous ça (si ça vous arrive bien sur ! ). vous laissez vous submergé par l'ambiance pourrie où au contraire vous y mettez les bouchées doubles ?!?!
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26
Citation :
2 - les bretons (en même temps c'est de la triche ils picolent pour être comme des enfants)



Pour les bretons, le truc, c'est qu'il faut pas leur servir de la merde. J'ai vu des groupes se faire teuj de scène en beauté.
Mais quand c'est bon, ils ne boudent pas leur plaisir. Aucun snobisme ni attitude blasée : on se lâche.
27
Franchement, il y a des groupes où ça bouge à tous les coups.
Musique bien en place et bien composée, bonne énergie, qualité de l'ingé son, jeux de scène....

Ce n'est pas donné à tout le monde, mais je penche quand même pour dire qu'une formation qui a un placement musical "approximatif" (la basse et le kick qui se rejoigne de temps en temps, mises en place approximatives, tempos et energie variable et peu "lisible"), et un groupe du feu de dieu avec un bon chanteur/ambianceur... Il y a la même différence entre "c'était sympa" et une salle qui danse comme un seul homme.

Entre les 2 il y a souvent un fossé niveau boulot et rigueur... Certains groupes le font à tous les coups, d'autres invoquent les esprits.

C'est un peu ce que tu ressent quand tu vois un groupe américain et un groupe français à la suite (Que ce soit de la salsa, au metal)... Artistiquement les ricains ne sont pas toujours les plus créatifs, mais pour ce qui est de tenir un show...

Le maitre mot est donc... Le travail.

Citation :

1 - les enfants
2 - les bretons (en même temps c'est de la triche ils picolent pour être comme des enfants)
3 - les allemands
4 - les schizofrènes sous médocs
5 - les gens normaux
6 - les pokémons (c'est des saloperies ils t'envoient des attaques éclairs quand ils kiffent pas ton son)

Les trisomiques aussi, c'est sympa, mais ton concert peut très vite virer "karaoke"...
Voir même tu arrête de jouer et tu assiste au spectacle... Dans tout les cas, ce sera du punk fisher price


[ Dernière édition du message le 13/04/2010 à 15:57:20 ]

28
+10000 pour le boulot. Faut tout mettre en place, depuis l'intro, la présentation du musicien, de la musique en elle même, les transitions entre les morceaux (ultra important), gérer l'intensité tout au long du concert avec des moment plus calmes, d'autres plus énervés, finir le concert correctement pour laisser bonne impression, etc...
29
Il ne faut pas tomber dans l'effet inverse, trop de travail peu tuer la spontanéité et donner un coté trop "prévu d'avance".
30
pas d'accord. Tu peux parfaitement régler ton set au poil de cul, tout en incluant des plages de solo ou de liberté totale dont même la durée est indéterminée. T'as même intérêt parce que la structure tu peux pas tellement la laisser au hasard ou alors c'est comme dit kojejefroots t'invoque les esprits à chaque concert pour que ça se passe bien (vécu).

C'est pas le travail qui tue la spontanéité, c'est de se lasser de jouer le morceau.
31
La spontanéïté de toute façon tu la perd au bout de la 10eme date et tu remet 10 dates au moins à la retrouver...
Si ton set est au poil, ça fait un obstacle en moins... Si t'es à la rue pendant 3 ans sur la même mise en place, tu va avoir du mal à être spontanée...

Quand on est en place sur scène en ayant l'air d'aller aux champis, ça s'appelle être professionnel tout simplement.
32
+1 batardeviking et kokjejefroots (sauf pour la perte sur les 10 dates, mébon)

Citation :
Il ne faut pas tomber dans l'effet inverse, trop de travail peu tuer la spontanéité et donner un coté trop "prévu d'avance".

Certainement pas !

Si tu parles de travail de mise en scène et ce genre de chose, ça peut être vrai, parfois. Il m'est arrivé de voir des groupes dont je sentais que chaque geste était mis en scène et sans aucune spontanéité. Mais même ainsi, ce n'est probablement pas dû à trop de travail, mais au contraire à un travail insuffisant qui figeait les musiciens dans leurs rôles. Car j'ai aussi vu des groupes ou artistes avec des mises en scène très structurées et ça semblait parfaitement spontané.
Une clef est sans doute aussi que ces mises en scène correspondent non seulement à l'esprit du groupe, mais à celui de chaque musicien. Vouloir faire faire à un musicien un truc qui ne lui convient pas, dans lequel il n'est pas à l'aise et surtout qui ne l'amuse pas, c'est courir à la catastrophe (aussi vrai pour la musique, d'ailleurs).

Sinon, que ce soit sur la musique elle-même ou des mises en scène, au contraire, un gros travail amenant à une maîtrise parfaite (ou quasi) libère considérablement :
- tu peux t'échapper de la structure établie et toujours retomber sur tes pieds
- tu sais que si tu pars dans un délire, le reste du groupe suivra et ne sera pas à la ramasse quand il va s'agir de revenir à la structure établie
- n'ayant pas à te concentrer sur ce que tu dois faire (puisque c'est devenu automatique), tu es libéré pour ce que tu veux faire.
33
Oui je voyais plus ça au sens "show"  du style "sur le 4éme morceau tu fait une glissade sur les genoux et faut que ça ai l'air spontané" que dans le jeu, y'a toujours du travail pour améliorer son jeu !
34
ouep. C'est marrant c'est un discours qu'on a tous tenu un jour de dire qu'il faut pas tout calculer. Et puis rapidement tu te rend compte qu'en laissant plein de choses au hasard, tout dépend de l'humeur du moment.

En gros un jour tout le monde est de bonne humeur, super cohésion, l'acoustique ça va, donc le concert est  épique , et puis tu fais un, deux ou trois concerts pas terribles, parce que tu le sentais pas, avant d'en refaire un bien puis 5 merdiques, etc...
Puis au bout d'un moment t'en a juste ras le bol, d'ailleurs c'est fatiguant de laisser les choses au hasard, et un concert merdique ça fout toujours un coup au moral du groupe. 

Par contre une fois que tu cherche à faire bien les choses, à composer tes sons sans rien laisser au hasard, tu ne peux plus revenir en arrière. Tu peux plus envisager un concert à l'arrache avec des structures floues. T'as un autre niveau d'exigence envers toi même et ton groupe.

En fait au final, malgré les appréhensions initales, on finit tous par apprendre la théorie musicale, à compter la musique voire à l'écrire, l'harmonie, faire un boulot sérieux, précis, à déterminer tout ce qui va se passer sur la scène et à quel moment, etc...



[ Dernière édition du message le 14/04/2010 à 15:36:33 ]

35
Musicalement je suis d'accord, c'est une prise de risque inutile, faut maitriser l'ensemble, moi je parle du jeu de scene, qui doit un être un minimum spontané.
36

lol bah justement  n'importe quel artiste que t'as vu glisser des genoux sur scène au milieu d'un solo l'a forcément plus ou moins prévu. Tout le truc c'est d'arriver à faire croire que ça sort spontanément de l'instant présent alors que c'est calculé...

edit : ton jeu de scène est comme ton jeu musical, il se compose, s'écrit, se développe, avec ses moments de liberté et des trucs prévus d'avance...

[ Dernière édition du message le 14/04/2010 à 16:15:46 ]

37
Ceci dit, des fois, c'est effectivement l'imprévu qui donne le mieux.

Une fois, lors d'un concert dans un rade, à la pause, on vante notre bô disque tout neuf qu'il faut acheter parce qu'il est vachement bien et tout.

Pour que les gens entendent comment ça sonne, on demande au patron du rade de passer le disque.

Et spontanément, on s'est mis à faire un playback dessus. Evidemment, en en faisant des tonnes. Grand succès : Public mort de rire et tout.

On ne l'a jamais refait : on ne le sentait pas en "travaillé".

De toutes façons, on n'a pas vendu plus de disques pour autant redface2
38
héhé

je dirais même que les meilleurs moments de musique sont dus à l'imprevu. Perso je suis au sax et j'ai beaucoup de plages de solo depuis toujours. Presque tous les solos sont improvisés, et c'est clair que quand je réécoute, les plus sympas je pourrai jamais les reproduire...


nan mais en fait personne parle de s'emprisonner dans un carcan monotone du même concert que tu fais 50 exactement pareil. Tout l'intérêt c'est de se ménager des moments de liberté. Ca peut même être tout le temps (ce serait terrible, on appelerait ça le jazz), du moment que la structure est entendue entre les musiciens. Pareil pour la scène. Regarde Freddy Mercury à Wembley : c'est évident qu'une bonne partie de son jeu de scène est pensé et composé, mais des fois quand il le sent il fait ce qu'il veut, et retombe sur ses pattes sans problème parce que c'est prévu avec ses musiciens.
39
Citation :
Citation :
sauf pour la perte sur les 10 dates, mébon


Ben je suis certainement pas un jedi, mais on est aussi des êtres humains, et par expérience, un spectacle ou un répertoire ça se rôde, surtout quand il s'agit de compo. Notamment au niveau de l'interactivité et de l'énergie... je ne parlais pas là d'ouvrir une boulangerie 'tention!...

Et quelle que soit "l'inspiration, il s'agit toujours de faire le boulot et d'être propre. on est d'accord Will Z.

Les premières scènes sont généralement assez ludique, ça motive... Ensuite, pour le nombre de dates, si c'est ça le sujet ça dépend souvent de la complexité du répertoire, du nombre de musiciens, et de l'esprit de corps sur scène.

Tout dépend aussi de l'enchainement des dates. En tournée les choses vont beaucoup plus vite...



Citation :
Citation :
Regarde Freddy Mercury à Wembley : c'est évident qu'une bonne partie de son jeu de scène est pensé et composé, mais des fois quand il le sent il fait ce qu'il veut,

t
Euh... L'exemple (Niveau musical, condition,prod, budget, matériel, personnel, compétences), est difficilement comparable aux jeunes et modeste padawan que nous sommes.

Vu les enjeux de ce genre de show doit être millimêtré sur certaines parties notamment les endroits ou la lumière le demande.

Mais un chanteur lead c'est la voix et le propos du groupe, il peut communiquer directement avec le publique, si il est charismatique et qu'il crée l'énergie... Il demandera aux accompagnateurs d'être réactif et de "lui donner le plancher ou la fusée" au choix.

Ca demande du vécu en commun, et ça commence par un travail d'arrangement bien établi. Des enchainements, des mises en place
Et si tu joue dans un big band, au début, l'impro , c'est entre la mesure 240 et 272 du 10e morceaux (c'est là ou le chanteur(euse) prononce ton nom)...
Si t'est bassiste ou batteur, le chef d'orchestre y vô pô être content, si tu fais du free toutes  toute les 5mn.

Un bon groupe souvent, c'est un bon chanteur accompagné comme il se doit... C'est à lui d'être libre avant tout. Parfois même le silence (hors musique instrumentale, évidemment). Il doit donc se sentir en sécurité avec son groupe, le chanteur est sensible, il a besoin de confort...

Il faut donc au départ que chacun fasse son boulot avec ses petites mains et ses petites oreilles. De l'à propos et du groove.

N'empêche....avec  Freddy Mercury , on devrai avoir plus de feeling qu'avec France-Gall ( si on gère la pression).


Hors sujet :
Et blablabla ... désolé...




[ Dernière édition du message le 15/04/2010 à 03:07:33 ]

40
T'excuse pas.
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ouaip. Mais ça c'est la puissance de la moustache...
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Il la taillait pas comme Jean Ferrat alors....
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a bah nan attend, une vrai moustache de sex symbol gay ça se cultive, ça se soigne, c'est pas n'importe quelle moustache. D'ailleurs tu peux pas t'en créér une, c'est quelque chose d'inée que t'as depuis la naissance. Freddy est né avec sa moustache, je vois pas d'autre explication.

C'est pas comme ferrat ou rochefort, là on parle de moustache de compétition, un truc de vrai routier, avec laquelle t'as 300% de chance de te faire pecho en boite gay.

Bon bah je crois qu'on a définitivement clos le débat, si la mayonnaise prend pas, c'est que tu t'es pas laissé pousstache.
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Flag de chez flag, Ze sujet ultime!!!

Même si'il n'y a aucune solution miracle pour faire prendre la mayo (et tant mieux, parce que quand ça prend c'est encore plus gratifiant...), c'est toujours agréable de lire ces 5 pages bave

Sinon, pour ma part j'me suis toujours livré à un modus operandi assez basique (sans doute trop): si t'a envie que les gens passent un bon moment, montre que toi t'es content aussi...(si j'me souvient bien il y a des messages plus ou moins similaires)

C'est donc pour ça que je met un point d'honneur à envoyer tout ce que je peut avec mon groupe, quitte à être mort de chez mort au bout d'une demi-heure de set (de toute façon on fait des set assez courts, c'est un choix).
Evidemment il y a des pains, mais on fait en sorte que ça tienne la route (en évitant l'exemple
At The Drive-in), parce que bon l'énergie c'est bien beau, mais 'faut que ce soit audible quand même mrgreen

Autant dire que ça marche pas à tous les coups, il ya bien des soirs où il y a personne, d'autre où les gens sont venu uniquement pour a)un autre groupe
b)la bière
c) l'endroit est leur 2eme maison...
et qui ne prennent pas la peine d'écouter, ou alors ('faut bien l'avouer) on s'est planté... Mais bon si ça merde comme ça tu peut te consoler (un peu) en te disant que t'as tout donné quand même...


Sinon la set list compte beaucoup je trouve et il y avait un message très intéressant dans un autre topic https://fr.audiofanzine.com/on-stage-backstage/forums/t.72492,vos-plans-pour-chauffer-un-public,p.3.html (le message de cyrille paris)


Bon en espérant ne pas avoir été trop chiant à lire...
Noise4life
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ouaip il a entièrement raison. Tout comme dans un film par exemple il y a une histoire de rythme. Il faut dérouler le concert comme une histoire, si possible. Nous on est 50%afrobeat, donc on cherche plutot à mettre les gens en transe. Ce qui veut dire des rythmes et des riffs continus, redondants, des arrangements en longueur, etc. Mais surtout on cherche beaucoup à enchainer les morceaux sans transition.

Quand tu y réfléchi un peu, si on compose la musique comme une succession de morceaux, c'est d'abord parceque culturellement on a l'habitude. Et puis ça a été gravé dans les têtes par toute l'industrie musicale, qui cherche des morceaux courts, facile à appréhender dans l'instant, et parce que 2:30 min ça arrange les programmateurs radio.

Maintenant on est complètement libres parce qu'on s'en fout d'être diffusé à la radio (du moins c'est pas forcément un objectif à court terme), pourtant on continue de reproduire ce schéma. 
Alors il faut se demander pourquoi on arrête de jouer toutes les 3 ou 4 minutes entre les morceaux, car ça saccade le rythme du concert, c'est comme une série de passage à vide ou tu peux perdre les gens si par exemple le chanteur les interpelle pas pour maintenir la tension.

Soit tu le fais parce que tu veux avoir des petites pauses régulières pour reposer les musiciens et le public, soit parce que tu veux qu'on t'applaudisse toutes les 3 minutes, soit tu le fais pas et t'enchaîne les morceaux comme un medley.



[ Dernière édition du message le 16/04/2010 à 11:22:51 ]

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Ouais les enchainements c'est vraiment là que le travail est primordial, et c'est là dans mon cas le talon d'Achille, les pause accordages, même menées à peu prêt correctement en gaspillant le moins de temps possible, sont un réel fardeau, on a toujours pas trouvé de solutions dans notre groupe, le pire est que quand t'as un guitariste chanteur, ben lui aussi doit s'accorder donc tout le groupe est concentré là dessus (sauf le batteur qui boit sa flotte parce qu'il en a bien besoin), donc souvent c'est galère. T'as le choix entre faire court et prendre le risque de jouer un peu faux, celui de perdre un peu de temps ou alors avoir un pote assez grande gueule pour détendre tout le monde.

Les enchainements c'est vraiment le bordel!
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Clair que nous les enchainements c'est total bordel !!!

Et que en général ça casse un peu l'ambiance, notre chanteur ayant l'habitude de raconter sa vie entre 2 morceaux, ça compense un peu ....

Ola !!!

[ Dernière édition du message le 23/04/2010 à 17:00:27 ]

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Je suis pas un pro au niveau des enchainements, mais ce que j'avais l'habitude de faire en tant que bassiste (maintenant je suis passé aux claviers, niveau accordage sur scène c'est moins compliqué ) était de profiter, voire d'aménager un petit passage du morceau sans basse pour se réacorder discrètement. En tant que clavier, j'utilise un analo sans presets pré-enregistrer, donc je dois à chaque fois changer le plus rapidement possible mes boutons avant une partie synth, j'utilise la même technique, c'est souvent tres speed et je peux avoir chaud, mais ça marche...

Enfin bref on est pas obligé de se réacorder après le morceau, on peux le faire pendant si c'est pensé comme ça. En plus un petit passage instrumental ou plus léger en instrument, ça aère le set.

49
Hors sujet :
wow, respect pour le coup de l'analo réglé entre chaque morceau. T'as pas intérêt de picoler avant de jouer parce que normalement avec un vrai vieux synthé t'as pas juste DEUX potards à bouger mais parfois une vingtaine.

perso je bosse avec un micron, et pourtant c'est des presets que tu peux nommer et ranger proprement dans des dossiers ou tu t'y retrouve sans galère, mais quand même avec le manque de temps, de lumière et les potards à mettre dans la bonne position je dois avouer que c'est pas toujours raccord.

Ceci dit j'étais au concert de fanga la semaine dernière, le claviériste bosse avec un ms20. Simplement il restait sur des sons très simples en bougeant juste un peu l'enveloppe et ça semblait pas insurmontable.


edit : apparement toi aussi, félicitations bonhomme...


a part ça c'est clair que si tu prévoit un moment pour l'accordage c'est toujours mieux. Les complications techniques arrivant facilement dans un live, ça peut même être intéressant de prévoir comment réagir par exemple en cas de larsen, de saturation de basse, ou de manque de retour.

Sinon, un bon truc que je vous conseille pour mieux gérer les transitions, nous on le fait et ça marche à mort : parmis toutes vos compos, si vous êtes assez prolifiques, vous pouvez construire ce qu'on a appelé des grooves. C'est à dire que c'est pas vraiment des morceaux avec un début et une fin, des paroles, tout ça. C'est juste un ou deux riffs de basse ou de guitare avec un arrangement ultra simple.

vous coupez la fin d'un morceau (en évitant au passage l'espèce de bordel généralisé qui sert de conclusion pour les groupes qui ont la flemme d'en bosser une vraie), vous placez ce "groove" intermédiaire, et vous raccordez avec le morceau suivant sans intro. plus de transitions merdiques ...

[ Dernière édition du message le 24/04/2010 à 01:04:06 ]

50
Une fin de morceaux aménagée ça passe quand même super vite, pour un peu que tu trembles à force d'avoir fait le sagouin, t'accordes 3-4 cordes pas plus. Je sais pas si ça vous le fait d'ailleurs la tremblote après avoir tout envoyé?