Pb Soft de gestion Viscount LEgend Editor?
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alunel
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Sujet de la discussion Posté le 26/07/2020 à 14:43:40Pb Soft de gestion Viscount LEgend Editor?
Bonjour, heureux possesseur d'un expandeur d'orgue Hammond Viscount Legend Exp, je ne parviens pas à faire fonctionner correctement son logiciel de gestion Legend Editor:
Lorsque je stocke des valeurs de drawbars depuis le logiciel Legend Editor, celles ci sont bien stockées dans Legend Exp, en effet:
- Point 1: si je fais "store" de réglage de drawbar depuis Legend Editor, il affiche "all data have been stored succesfully" => c'est normal
- MAIS ce réglage de Drawbar n'est pas pris en compte dans le son de l'expandeur => ce n'est pas normal
C'est toujours le son qui était en cours qui sonne
- Point 2: si je coupe l’électricité de mon Legend Exp et que j’arrête le logiciel Legend Editor => lorsque je relance le logiciel Legend Editor (sans faire "connect"), les Drawbars sont revenus par défaut à 0dB; => c'est normal
- lorsque je rallume Legend Exp et que je fais "connect" => alors les valeurs de Drawbars dans Legend Editor reviennent à la valeur à laquelle elles étaient lorsque j'ai fait "Store" au point 1 avec Legend Editor. => donc l'expandeur avait bien reçu et stocké les valeurs de Drawbars au point 1; il les renvoi bien au prochain "connect" => c'est normal
- MAIS Legend Exp n'applique jamais les valeurs de drawbars envoyées avec Legend Editor: ni au moment où je fais "store", ni après avoir redémarré => Aussi bien pour lower que upper, le son reste celui du réglage en cours d'utilisation et non le son correspondant aux drawbars envoyé par Legend Editor. => ce n'est pas normal
- Point 3 : si j'ai modifié à la main mes drawbars sur Legend Exp avant de faire "connect", lorsque je fais ensuite "connect", je suppose que je devrai récupérer les valeurs de drawbars réglées à la main ? Mais non: ce sont les valeurs de la dernière fois où j'ai fait "store" qui reviennent => cela ne me parait pas normal
=> on dirait que les valeurs de drawbars réglées depuis Legend Editor sont bien bien stockées dans Legend Exp mais ne sont jamais utilisées pour le son écouté...
L'expandeur fonctionne bien, donc ce n'est pas une panne: soit c'est moi qui n'utilise pas le logiciel correctement, soit il y'a un bug dans la mise en oeuvre des réglages de drawbars "store" depuis Legend Editor:
Pour les autres paramètres: ils semblent bien pris en compte, sans même avoir besoin de faire "store" => par exemple, dés que je modifie "préamp AO-28 / Tone control position" : j'entend immédiatement l'effet changer.
En outre, les fonctionnalités du logiciel me paraissent un peu juste: à priori on ne peut pas visualiser après coup les paramétres d'un son qu'on a configuré, afin de permettre de le retravailler: on est obligé de repartir à 0...
Merci de vos retours d'expérience
Cdlt
Alain
Lorsque je stocke des valeurs de drawbars depuis le logiciel Legend Editor, celles ci sont bien stockées dans Legend Exp, en effet:
- Point 1: si je fais "store" de réglage de drawbar depuis Legend Editor, il affiche "all data have been stored succesfully" => c'est normal
- MAIS ce réglage de Drawbar n'est pas pris en compte dans le son de l'expandeur => ce n'est pas normal
C'est toujours le son qui était en cours qui sonne
- Point 2: si je coupe l’électricité de mon Legend Exp et que j’arrête le logiciel Legend Editor => lorsque je relance le logiciel Legend Editor (sans faire "connect"), les Drawbars sont revenus par défaut à 0dB; => c'est normal
- lorsque je rallume Legend Exp et que je fais "connect" => alors les valeurs de Drawbars dans Legend Editor reviennent à la valeur à laquelle elles étaient lorsque j'ai fait "Store" au point 1 avec Legend Editor. => donc l'expandeur avait bien reçu et stocké les valeurs de Drawbars au point 1; il les renvoi bien au prochain "connect" => c'est normal
- MAIS Legend Exp n'applique jamais les valeurs de drawbars envoyées avec Legend Editor: ni au moment où je fais "store", ni après avoir redémarré => Aussi bien pour lower que upper, le son reste celui du réglage en cours d'utilisation et non le son correspondant aux drawbars envoyé par Legend Editor. => ce n'est pas normal
- Point 3 : si j'ai modifié à la main mes drawbars sur Legend Exp avant de faire "connect", lorsque je fais ensuite "connect", je suppose que je devrai récupérer les valeurs de drawbars réglées à la main ? Mais non: ce sont les valeurs de la dernière fois où j'ai fait "store" qui reviennent => cela ne me parait pas normal
=> on dirait que les valeurs de drawbars réglées depuis Legend Editor sont bien bien stockées dans Legend Exp mais ne sont jamais utilisées pour le son écouté...
L'expandeur fonctionne bien, donc ce n'est pas une panne: soit c'est moi qui n'utilise pas le logiciel correctement, soit il y'a un bug dans la mise en oeuvre des réglages de drawbars "store" depuis Legend Editor:
Pour les autres paramètres: ils semblent bien pris en compte, sans même avoir besoin de faire "store" => par exemple, dés que je modifie "préamp AO-28 / Tone control position" : j'entend immédiatement l'effet changer.
En outre, les fonctionnalités du logiciel me paraissent un peu juste: à priori on ne peut pas visualiser après coup les paramétres d'un son qu'on a configuré, afin de permettre de le retravailler: on est obligé de repartir à 0...
Merci de vos retours d'expérience
Cdlt
Alain
Old Mitchell
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 7 ans
2 Posté le 23/08/2020 à 12:59:56
Bonjour à toutes et tous.
J'ai installé un Legend Expender pour rajeunir un Viscount DB5 avec pédalier Legend 25 notes, qui est donc triple clavier-maitre.
Rien à ajouter à la qualité reconnue des sons, vraiment très proches du C3 de 1965 ou du L100 de 1969, sur Leslie 760.
De plus, en rentrant l'Expender sur l'entrée de la boucle d'effets du DB5, on peut superposer les sons des deux générateurs : les résultats sont exceptionnels, même si la registration devient très pointue.
Ce système avait déjà été présenté par "Bricorgan" en 2008 à partir d'un XK3c et d'un Voce DMI Mk2.
http://organofile.over-blog.com/article-25449731.html
Mais il y a effectivement des bémols sur le soft, et sur la gestion par l'application "Legend Editor", tout à fait ce que signale Alunel.
L'ordi associé au truc est un MacBook Air, sous Catalina OS 10.15.4., ce qui ne simplifie pas les choses.
Thomann ( fournisseur de l'expander) s'étant honnêtement déclaré en limite de compétence, j'ai joint
https://www.viscountinstruments.fr/customer/account/login/
J'ai trouvé une qualité d'écoute et de compétence de très bon niveau.
On échange par mails ( en anglais) et l'interlocuteur a demandé vidéos et captures d'écran pour préciser mes demandes et me problèmes.
A ce jour, 23 aout 2020, tout n'est pas résolu, mais il faut l'imputer au système Mac Catalina, et non à Viscount, qui est en train d'upgrader l'appli pour la rendre directement compatible avec le Mac 64 bits, sans installer Wine et plein d'autres choses compliquées et parfois peu fiables.
Si ça peut aider à mieux profiter de l'Expender....
Musicalement toutes et tous,
Old Mitchell
J'ai installé un Legend Expender pour rajeunir un Viscount DB5 avec pédalier Legend 25 notes, qui est donc triple clavier-maitre.
Rien à ajouter à la qualité reconnue des sons, vraiment très proches du C3 de 1965 ou du L100 de 1969, sur Leslie 760.
De plus, en rentrant l'Expender sur l'entrée de la boucle d'effets du DB5, on peut superposer les sons des deux générateurs : les résultats sont exceptionnels, même si la registration devient très pointue.
Ce système avait déjà été présenté par "Bricorgan" en 2008 à partir d'un XK3c et d'un Voce DMI Mk2.
http://organofile.over-blog.com/article-25449731.html
Mais il y a effectivement des bémols sur le soft, et sur la gestion par l'application "Legend Editor", tout à fait ce que signale Alunel.
L'ordi associé au truc est un MacBook Air, sous Catalina OS 10.15.4., ce qui ne simplifie pas les choses.
Thomann ( fournisseur de l'expander) s'étant honnêtement déclaré en limite de compétence, j'ai joint
https://www.viscountinstruments.fr/customer/account/login/
J'ai trouvé une qualité d'écoute et de compétence de très bon niveau.
On échange par mails ( en anglais) et l'interlocuteur a demandé vidéos et captures d'écran pour préciser mes demandes et me problèmes.
A ce jour, 23 aout 2020, tout n'est pas résolu, mais il faut l'imputer au système Mac Catalina, et non à Viscount, qui est en train d'upgrader l'appli pour la rendre directement compatible avec le Mac 64 bits, sans installer Wine et plein d'autres choses compliquées et parfois peu fiables.
Si ça peut aider à mieux profiter de l'Expender....
Musicalement toutes et tous,
Old Mitchell
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alunel
46
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
3 Posté le 23/08/2020 à 13:32:28
Merci de ton retour.
Effectivement, le support est sympathique et réactif, y compris en Francais, mais jette vite l'éponge sur les limitations de fonctionnalités du logiciel...
Depuis mon précédent post, j'ai fini par comprendre que Legend Editor ne sert qu'a éditer les paramètres profonds du Legend: je pensais au départ que l'onglet "drawbars" permettait de retrouver les réglages de drawbars du son en cours, et éventuellement de le modifier; mais en fait c'est un sorte d'ampli d'effet (en dB) qui s'applique à chaque drawbars lorsqu'on les règle sur l'orgue.
=> les drawbars et potards n'état pas motorisés, il ne semble pas possible de retrouver, après coup, les valeurs que l'on a donné à un son son mémorisé, afin de le remodifier ensuite... (j'ai écrit à ce sujet à Viscount, suggérant un petit soft qui récupére tout cela par Midi; mais plus de réponse...)
Aussi, je me suis livré à une petite manip: à l'aide d'un analyseur MIDI, je récupère le contenu des paramètres Control Change (CC) qui constitue un son en mémoire et je les importe dans un fichier excel qui leur restitue leur nom d'origine et trace une représentation graphique des drawbars. Cela permet de retrouver comment un son est fait.
A priori on ne peut pas déposer de fichier ici; voici le lien vers le forum FaceBook ou je l'ai mis le résultat en PDF:
https://www.facebook.com/groups/1220600077994273/permalink/3165032663550995/
Je peux, si besoin, détailler le tuto qui permet d'y parvenir, afin que chacun puisse retrouver ses propres sons.
A noter, que sur les son d'origines (mémoires 11 à 41), étonnamment, seules les 3 ou 4 premières drawbars basses sont utilisées: les drawbars aiguës sont toujours à 0. bizarre... pourquoi?
Autre limitation que je ne parviens pas à contourner: bien que le volume sonore soit numérique puisque pilotable en Midi, il ne semble pas mémorisé avec les sons; aussi en fonction de la richesse de drawbars qui constitue un son, celui-ci est plus ou moins fort par rapport aux autres et nécessite réajustement permanent...
Cdlt
Effectivement, le support est sympathique et réactif, y compris en Francais, mais jette vite l'éponge sur les limitations de fonctionnalités du logiciel...
Depuis mon précédent post, j'ai fini par comprendre que Legend Editor ne sert qu'a éditer les paramètres profonds du Legend: je pensais au départ que l'onglet "drawbars" permettait de retrouver les réglages de drawbars du son en cours, et éventuellement de le modifier; mais en fait c'est un sorte d'ampli d'effet (en dB) qui s'applique à chaque drawbars lorsqu'on les règle sur l'orgue.
=> les drawbars et potards n'état pas motorisés, il ne semble pas possible de retrouver, après coup, les valeurs que l'on a donné à un son son mémorisé, afin de le remodifier ensuite... (j'ai écrit à ce sujet à Viscount, suggérant un petit soft qui récupére tout cela par Midi; mais plus de réponse...)
Aussi, je me suis livré à une petite manip: à l'aide d'un analyseur MIDI, je récupère le contenu des paramètres Control Change (CC) qui constitue un son en mémoire et je les importe dans un fichier excel qui leur restitue leur nom d'origine et trace une représentation graphique des drawbars. Cela permet de retrouver comment un son est fait.
A priori on ne peut pas déposer de fichier ici; voici le lien vers le forum FaceBook ou je l'ai mis le résultat en PDF:
https://www.facebook.com/groups/1220600077994273/permalink/3165032663550995/
Je peux, si besoin, détailler le tuto qui permet d'y parvenir, afin que chacun puisse retrouver ses propres sons.
A noter, que sur les son d'origines (mémoires 11 à 41), étonnamment, seules les 3 ou 4 premières drawbars basses sont utilisées: les drawbars aiguës sont toujours à 0. bizarre... pourquoi?
Autre limitation que je ne parviens pas à contourner: bien que le volume sonore soit numérique puisque pilotable en Midi, il ne semble pas mémorisé avec les sons; aussi en fonction de la richesse de drawbars qui constitue un son, celui-ci est plus ou moins fort par rapport aux autres et nécessite réajustement permanent...
Cdlt
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Anonyme
112
4 Posté le 23/08/2020 à 14:21:29
Je ne connais pas l'expandeur de Viscount dans le détail ni son éditeur, mais sur les orgues Hammond, les touches presets (les touches aux couleurs inversées à la gauche des deux manuels) fonctionnent de cette façon, à l'exception du la bémol et du si, savoir ces presets rendent les tirettes inactives et appliquent des registrations déterminées électro-mécaniquement à l'avance.
Les touches la bémol et si des presets en revanche, donnent seul accès à la registration en direct des tirettes. Patches (les réglages de tout l'orgue numérique), et presets (les touches presets aux couleurs inversées et leur fonctionnement), sont deux concepts qui ne se recoupent pas intégralement. Les patches contiennent des infos sur tout l'appareil numérique, les presets seulement sur les registrations des touches presets.
Il est plausible que les presets de patches de l'expandeur fonctionne selon ce principe, et qu'il y ait aussi un mode manuel dans lequel seul les registrations actuelles (les positions actuelles) des tirettes sonnent. Ce serait logique et cela correspondrait au fonctionnement de l'instrument original. Sur les orgues Hammond, le réglage des presets demande d'ouvrir l'orgue et de régler physiquement les registrations presets, sans doute l'éditeur est-il conçu dans cette optique, il permet d'enregistrer les presets selon le même principe, sans que cela change le fonctionnement de l'expandeur en mode manuel, en plus de l'enregistrement des patches. Autrement dit sans doute cet éditeur n'est pas un logiciel de commande de l'expandeur comme sur un synthé, mais comme sur un orgue il permet de prédéfinir des réglages qui seront appliqués sur l'orgue via les touches presets ou leur représentation sur l'expandeur, et les réglages globaux des autres paramètres de l'orgue. Peut-être en tout cas bien étudier comment Viscount a choisi de gérer ces deux aspects d'un côté, registrations manuelles et registrations presets, les patches généraux de l'autre, et en lien avec le logiciel.
Mais le Viscount Legend expander dispose-t-il bien d'un mode manuel et d'un mode presets (indépendamment de chaque patch)? Cela pourrait être la source du problème (à considérer que ce n'est peut-être pas un bug.)
On peut jouer de l'orgue Hammond en utilisant les touches presets, et/ou les registrations manuelles de la bémol et si. Il y a 2 jeux de 2x9 tirettes, un pour la bémol (les jeux de gauche), et un pour si (ceux de droite). Dans chaque groupe de deux jeux, à gauche le jeu de 9 tirettes pour le manuel du haut, à droite celui pour le manuel du bas. Et au milieu, un jeu de 2 tirettes pour les basses. C'est très simple de s'y retrouver sur un orgue, mais pas si intuitif si l'on n'a qu'un seul jeu de tirettes pour remplacer les 5 de l'original, et cela peut vite devenir un peu confus. Peut-être regarder des vidéos de présentation de l'orgue original pour bien se familiariser avec cette réalité, et regarder comment Viscount a déployé cela sur un seul jeu de tirettes? Pardon si nul besoin de cela pour toi, mais j'ai l'impression que ta question concerne cette confusion entre mémoires de patches et touches presets, relativement à l'usage du logiciel fourni.)
Dans beaucoup de situation, l'on joue l'orgue via les presets manuels la bémol et si, c'est à dire que l'on n'a recours aux presets que pour atteindre des registrations qui seraient trop longues à faire à la main pour le temps très court requis pour les jouer. Ainsi en utilisant le manuel le plus souvent, on peut effectuer les registrations à la volée. Sur les orgues numériques, c'est la même chose, et les patches permettent en outre de régler des configurations générales de l'orgue, d'ampli et de Leslie, de clic et d'overdrive ou d'effets. Le mode de registration manuelle est le mode de registration principal de l'orgue, son mode de jeu le plus employé. (si on se réfère aux mémoire de patch d'un synthé, c'est déroutant, cela correspondrait à un mode "sans mémoire", mais c'est ainsi que fonctionne l'orgue, même s'il a aussi des mémoires, on ne les utilise pas autant, et elles correspondent plus à un usage liturgique qu'à un usage moderne de l'orgue, et on ne les modifie pas tous les 4 matins à priori)
Autre point soulevé sur le volume des patches. Si l'expandeur ne possède pas de réglage de volume par patch, il est logique qu'il y ait des variations de volume selon les tirettes déployées et les réglages de l'amplification de chaque patch. S'il y a un paramètre de volume par patch, c'est là qu'il faut pré-régler les volumes pour ne pas avoir trop de saut de volume en passant de preset en preset.
Enfin pour une bonne part de la tradition depuis le jazz des années 50 jusqu'au R'n'B, le registre privilégié en haut pour les chorus est le 888000000 (disons une ligne solo sur Leslie stop ou lente), et le 800008888 pour le refrain (par exemple une harmonisation d'accords en bloc sur Leslie rapide), par exemple c'est les deux types de registrations fréquemment utilisées (sur respectivement la bémol et si des presets) par Jimmy Smith. En bas souvent la registration met en avant la basse à la main gauche en 868000000 (avec des ponctuations rythmiques main droite en bas entre les notes du chorus ou du refrain), et en cas de jeu de la basse au pédalier, cela se décale en 008680000 pour jouer des harmonies main gauche en bas. Il est donc logique qu'une grande partie des presets d'un clone d'orgue Hammond s'appuie sur ces registrations canoniques, elles sont traditionnelles.
Mais ce qui est bien, c'est que l'on est libre de découvrir toutes les autres registrations possibles, et d'inventer le son qui nous convient et le jeu qui l'exploite au mieux!
Les touches la bémol et si des presets en revanche, donnent seul accès à la registration en direct des tirettes. Patches (les réglages de tout l'orgue numérique), et presets (les touches presets aux couleurs inversées et leur fonctionnement), sont deux concepts qui ne se recoupent pas intégralement. Les patches contiennent des infos sur tout l'appareil numérique, les presets seulement sur les registrations des touches presets.
Il est plausible que les presets de patches de l'expandeur fonctionne selon ce principe, et qu'il y ait aussi un mode manuel dans lequel seul les registrations actuelles (les positions actuelles) des tirettes sonnent. Ce serait logique et cela correspondrait au fonctionnement de l'instrument original. Sur les orgues Hammond, le réglage des presets demande d'ouvrir l'orgue et de régler physiquement les registrations presets, sans doute l'éditeur est-il conçu dans cette optique, il permet d'enregistrer les presets selon le même principe, sans que cela change le fonctionnement de l'expandeur en mode manuel, en plus de l'enregistrement des patches. Autrement dit sans doute cet éditeur n'est pas un logiciel de commande de l'expandeur comme sur un synthé, mais comme sur un orgue il permet de prédéfinir des réglages qui seront appliqués sur l'orgue via les touches presets ou leur représentation sur l'expandeur, et les réglages globaux des autres paramètres de l'orgue. Peut-être en tout cas bien étudier comment Viscount a choisi de gérer ces deux aspects d'un côté, registrations manuelles et registrations presets, les patches généraux de l'autre, et en lien avec le logiciel.
Mais le Viscount Legend expander dispose-t-il bien d'un mode manuel et d'un mode presets (indépendamment de chaque patch)? Cela pourrait être la source du problème (à considérer que ce n'est peut-être pas un bug.)
On peut jouer de l'orgue Hammond en utilisant les touches presets, et/ou les registrations manuelles de la bémol et si. Il y a 2 jeux de 2x9 tirettes, un pour la bémol (les jeux de gauche), et un pour si (ceux de droite). Dans chaque groupe de deux jeux, à gauche le jeu de 9 tirettes pour le manuel du haut, à droite celui pour le manuel du bas. Et au milieu, un jeu de 2 tirettes pour les basses. C'est très simple de s'y retrouver sur un orgue, mais pas si intuitif si l'on n'a qu'un seul jeu de tirettes pour remplacer les 5 de l'original, et cela peut vite devenir un peu confus. Peut-être regarder des vidéos de présentation de l'orgue original pour bien se familiariser avec cette réalité, et regarder comment Viscount a déployé cela sur un seul jeu de tirettes? Pardon si nul besoin de cela pour toi, mais j'ai l'impression que ta question concerne cette confusion entre mémoires de patches et touches presets, relativement à l'usage du logiciel fourni.)
Dans beaucoup de situation, l'on joue l'orgue via les presets manuels la bémol et si, c'est à dire que l'on n'a recours aux presets que pour atteindre des registrations qui seraient trop longues à faire à la main pour le temps très court requis pour les jouer. Ainsi en utilisant le manuel le plus souvent, on peut effectuer les registrations à la volée. Sur les orgues numériques, c'est la même chose, et les patches permettent en outre de régler des configurations générales de l'orgue, d'ampli et de Leslie, de clic et d'overdrive ou d'effets. Le mode de registration manuelle est le mode de registration principal de l'orgue, son mode de jeu le plus employé. (si on se réfère aux mémoire de patch d'un synthé, c'est déroutant, cela correspondrait à un mode "sans mémoire", mais c'est ainsi que fonctionne l'orgue, même s'il a aussi des mémoires, on ne les utilise pas autant, et elles correspondent plus à un usage liturgique qu'à un usage moderne de l'orgue, et on ne les modifie pas tous les 4 matins à priori)
Autre point soulevé sur le volume des patches. Si l'expandeur ne possède pas de réglage de volume par patch, il est logique qu'il y ait des variations de volume selon les tirettes déployées et les réglages de l'amplification de chaque patch. S'il y a un paramètre de volume par patch, c'est là qu'il faut pré-régler les volumes pour ne pas avoir trop de saut de volume en passant de preset en preset.
Enfin pour une bonne part de la tradition depuis le jazz des années 50 jusqu'au R'n'B, le registre privilégié en haut pour les chorus est le 888000000 (disons une ligne solo sur Leslie stop ou lente), et le 800008888 pour le refrain (par exemple une harmonisation d'accords en bloc sur Leslie rapide), par exemple c'est les deux types de registrations fréquemment utilisées (sur respectivement la bémol et si des presets) par Jimmy Smith. En bas souvent la registration met en avant la basse à la main gauche en 868000000 (avec des ponctuations rythmiques main droite en bas entre les notes du chorus ou du refrain), et en cas de jeu de la basse au pédalier, cela se décale en 008680000 pour jouer des harmonies main gauche en bas. Il est donc logique qu'une grande partie des presets d'un clone d'orgue Hammond s'appuie sur ces registrations canoniques, elles sont traditionnelles.
Mais ce qui est bien, c'est que l'on est libre de découvrir toutes les autres registrations possibles, et d'inventer le son qui nous convient et le jeu qui l'exploite au mieux!
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[ Dernière édition du message le 23/08/2020 à 15:01:09 ]
alunel
46
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
5 Posté le 23/08/2020 à 23:29:49
Merci infiniment CappuccinoCinque pour tes explications approfondies. Elles permettent effectivement de mieux comprendre le // avec un vrai Hammond que je ne connais pas.
Sur le Legend, nous avons effectivement 4 presets de tirettes, qui correspondent donc à ceux que tu décris sur les touches de couleurs inversés. On peut les configurer directement de l'interface du Legend et on ne peut pas depuis le soft Legend Editor.
En complément, nous disposons de 25 mémorys (5 banques de 5 sons) qui semblent correspondre aux patches que tu décris: c'est a dire qu'ils embarquent la plupart des réglages de l'orgue (tirettes +vibrato/chorus +reverb, drive, percu, keyclic... et même la simulation de rotary). On peut aussi "locker" les tirettes pour que le rappel d'une mémoire ne modifie pas les tirettes mais juste les autres paramètres.
Le logiciel Legend Editor ne semble pas permettre d'intervenir ni sur les presets, ni sur les memorys (patchs): seulement sur des paramètres plus profonds (vitesse de simulation du rotary; gain du préampli pour la saturation; gain modulant l'influence de chaque tirette et choix du modèle d'orgue)
Hors mémoire, ou une fois une de ces mémoires rappelée (équivalent patch), on peut modifier le son directement à partir des tirettes (ou rappeler un preset).
Jusqu'à là les fonctionnements du Legend et d'un vrai hammond serait très similaires, sauf que, comme tu le soulignes, l'hammond dispose de 2 jeux de 9 tirettes par niveau, alors que nous n'en avons qu'un que l'on doit affecter au manuel par une touche "upper","lower","pedal"; donc effectivement ça ralentit la mise en oeuvre et occasionne des risques d'erreur.
Par ailleurs, une limitation, qui existe donc aussi sur le vrais hammond, qu'on aurait pu espérer levée par le logiciel puisque le numérique l'aurait permis facilement, aurait été de relire les positions des tirettes pour un preset ou une memory donné afin de permettre de la retravailler... Mais je note que vous semblez plutôt souvent travailler vos tirettes en temps réel au lieu rappeler des mémoires (patch). C'est sans doute l’apanage d'un vrai organiste par rapport à un simple claviériste qui essaie d'enrichir son jeu de ce fabuleux son d'orgue Hammond.
Pour le volume, il n'y a malheureusement pas de mémorisation par mémoire (patch); en fait il n'y a pas du tout de mémorisation du volume (ce qui est un comble puisqu'il est modifiable par commande Control Change Midi). Ca semble ne pas être le cas non plus sur les vrais Hammond? comment faites vous lorsque les tirettes s'enrichissent: modif du volume à la volée? pédale d'expression?
Enfin, merci beaucoup pour les grandes familles de registration communément utilisées, car, même si comme tu le dis, il faut inventer son propre son, face au nombre de paramètres, il est bien de pouvoir partir d'un sentier déjà battu
bien cordialement,
Sur le Legend, nous avons effectivement 4 presets de tirettes, qui correspondent donc à ceux que tu décris sur les touches de couleurs inversés. On peut les configurer directement de l'interface du Legend et on ne peut pas depuis le soft Legend Editor.
En complément, nous disposons de 25 mémorys (5 banques de 5 sons) qui semblent correspondre aux patches que tu décris: c'est a dire qu'ils embarquent la plupart des réglages de l'orgue (tirettes +vibrato/chorus +reverb, drive, percu, keyclic... et même la simulation de rotary). On peut aussi "locker" les tirettes pour que le rappel d'une mémoire ne modifie pas les tirettes mais juste les autres paramètres.
Le logiciel Legend Editor ne semble pas permettre d'intervenir ni sur les presets, ni sur les memorys (patchs): seulement sur des paramètres plus profonds (vitesse de simulation du rotary; gain du préampli pour la saturation; gain modulant l'influence de chaque tirette et choix du modèle d'orgue)
Hors mémoire, ou une fois une de ces mémoires rappelée (équivalent patch), on peut modifier le son directement à partir des tirettes (ou rappeler un preset).
Jusqu'à là les fonctionnements du Legend et d'un vrai hammond serait très similaires, sauf que, comme tu le soulignes, l'hammond dispose de 2 jeux de 9 tirettes par niveau, alors que nous n'en avons qu'un que l'on doit affecter au manuel par une touche "upper","lower","pedal"; donc effectivement ça ralentit la mise en oeuvre et occasionne des risques d'erreur.
Par ailleurs, une limitation, qui existe donc aussi sur le vrais hammond, qu'on aurait pu espérer levée par le logiciel puisque le numérique l'aurait permis facilement, aurait été de relire les positions des tirettes pour un preset ou une memory donné afin de permettre de la retravailler... Mais je note que vous semblez plutôt souvent travailler vos tirettes en temps réel au lieu rappeler des mémoires (patch). C'est sans doute l’apanage d'un vrai organiste par rapport à un simple claviériste qui essaie d'enrichir son jeu de ce fabuleux son d'orgue Hammond.
Pour le volume, il n'y a malheureusement pas de mémorisation par mémoire (patch); en fait il n'y a pas du tout de mémorisation du volume (ce qui est un comble puisqu'il est modifiable par commande Control Change Midi). Ca semble ne pas être le cas non plus sur les vrais Hammond? comment faites vous lorsque les tirettes s'enrichissent: modif du volume à la volée? pédale d'expression?
Enfin, merci beaucoup pour les grandes familles de registration communément utilisées, car, même si comme tu le dis, il faut inventer son propre son, face au nombre de paramètres, il est bien de pouvoir partir d'un sentier déjà battu
bien cordialement,
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Old Mitchell
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 7 ans
6 Posté le 29/08/2020 à 00:44:17
Bonsoir Alunel et Capuccino
En effet, d'après ce que j'ai pu en essayer, Viscount a "cloné" un B3 au plus près pour les orgues "complets" et tout particulièrement le Legend "Classic" (# du "Live" ou du "Solo" : l'expander est plutôt dans la dynamique de ces deux derniers.)
Par exemple avec l'annulation du registre de 1' quand on utilise la percussion.
C'était justifié sur les "rouphoniques" électro-méca, puisqu'il fallait "libérer" une aiguille-contact pour la percu.
Mais avec le numérique, rien ne le justifie plus ( Les Hammond XK3 et XK5 ont cette possibilité.)
Donc les deux jeux de drawbars par clavier s'utilisent comme ceux du C3 ou B3, et Cappuccino décrit impeccablement l'approche des "hammondistes" en la matière.
La plupart du temps, les registrations s'ajustaient "à la volée" et d'ailleurs une "chart" fait bien état de modification sensible de son par le mouvement d'une seule barre.je ne retrouve pas le lien je posterai une copie d'écran dès que possible.
Et effectivement, on corrigeait le volume avec la pédale d'expression.
Un B3/C3 n'avait rien à voir avec un synthé actuel.
Il se jouait comme un orgue classique à tuyaux.
On modifiait au vol aussi le vibrato/chorus, la vitesse de Leslie ...
Le jeu en tenait compte : il fallait "libérer" une main (souvent la gauche) pour faire ces modifs, parfois de façon un peu acrobatique.
Pour ceux qui avaient eu le courage se plonger dans les entrailles du monstre
https://www.dairiki.org/HammondWiki/PresetPanel
on ajustait souvent la "black octave" du clavier inférieur( " great" en référence au clavier de "grand-orgue" des instruments à tuyaux) avec des bases d'harmoniques paires, 16', 8', 4' pour avoir une progression facile dans les registres d'accompagnement main gauche et/ou de manual bass.
Les "vrais" présets des "black octaves" sont par exemple sur
http://www.hammondtoday.com/2016/02/29/hammond-console-factory-presets/
https://www.dairiki.org/HammondWiki/StandardPresets
ou en page 11 de
http://mazmusic.free.fr/dllf/vintage/hammond-all-owners-manual.pdf.
Ca peut te donner une idée de départ aussi pour tes sons de base.
Pour ceux "référencés" par rapport aux "grands" du B3, vois aussi
http://hammond.univ-tln.fr/hammond/modules/smartsection/item.php?itemid=28
Donc effectivement, l'application Legend Editor n'est pas un gestionnaire de sons, mais un accès aux réglages de l'appareil.
Pour le reste, le travail entre memories et presets reste différent de ce que faisait le C3 : les "black octaves" n'embarquaient, comme vous le dites maintenant, que les positions des drawbars.
Amitiés musicales
O.M.
En effet, d'après ce que j'ai pu en essayer, Viscount a "cloné" un B3 au plus près pour les orgues "complets" et tout particulièrement le Legend "Classic" (# du "Live" ou du "Solo" : l'expander est plutôt dans la dynamique de ces deux derniers.)
Par exemple avec l'annulation du registre de 1' quand on utilise la percussion.
C'était justifié sur les "rouphoniques" électro-méca, puisqu'il fallait "libérer" une aiguille-contact pour la percu.
Mais avec le numérique, rien ne le justifie plus ( Les Hammond XK3 et XK5 ont cette possibilité.)
Donc les deux jeux de drawbars par clavier s'utilisent comme ceux du C3 ou B3, et Cappuccino décrit impeccablement l'approche des "hammondistes" en la matière.
La plupart du temps, les registrations s'ajustaient "à la volée" et d'ailleurs une "chart" fait bien état de modification sensible de son par le mouvement d'une seule barre.je ne retrouve pas le lien je posterai une copie d'écran dès que possible.
Et effectivement, on corrigeait le volume avec la pédale d'expression.
Un B3/C3 n'avait rien à voir avec un synthé actuel.
Il se jouait comme un orgue classique à tuyaux.
On modifiait au vol aussi le vibrato/chorus, la vitesse de Leslie ...
Le jeu en tenait compte : il fallait "libérer" une main (souvent la gauche) pour faire ces modifs, parfois de façon un peu acrobatique.
Pour ceux qui avaient eu le courage se plonger dans les entrailles du monstre
https://www.dairiki.org/HammondWiki/PresetPanel
on ajustait souvent la "black octave" du clavier inférieur( " great" en référence au clavier de "grand-orgue" des instruments à tuyaux) avec des bases d'harmoniques paires, 16', 8', 4' pour avoir une progression facile dans les registres d'accompagnement main gauche et/ou de manual bass.
Les "vrais" présets des "black octaves" sont par exemple sur
http://www.hammondtoday.com/2016/02/29/hammond-console-factory-presets/
https://www.dairiki.org/HammondWiki/StandardPresets
ou en page 11 de
http://mazmusic.free.fr/dllf/vintage/hammond-all-owners-manual.pdf.
Ca peut te donner une idée de départ aussi pour tes sons de base.
Pour ceux "référencés" par rapport aux "grands" du B3, vois aussi
http://hammond.univ-tln.fr/hammond/modules/smartsection/item.php?itemid=28
Donc effectivement, l'application Legend Editor n'est pas un gestionnaire de sons, mais un accès aux réglages de l'appareil.
Pour le reste, le travail entre memories et presets reste différent de ce que faisait le C3 : les "black octaves" n'embarquaient, comme vous le dites maintenant, que les positions des drawbars.
Amitiés musicales
O.M.
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alunel
46
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
7 Posté le 29/08/2020 à 10:34:51
Un grand merci pour cette réponse une nouvelle fois très précise; je ne sais si c'est ce forum ou le monde de l'Hammond qui amène une qualité rédactionnelle et une telle richesse d'information, mais dans tous les cas c'est un grand plaisir de bénéficier de votre expérience.
Pour l'annulation du registre 1" avec la percu, fort de ton explication, puisque c'est une question de modèle, je viens de faire l'essai avec les différents modèles proposés (30, 50, 70, A100 en Alternate...): ce comportement semble avoir été reproduit sur tous les modèles testés.
Concernant le volume qui varie en fonction de la richesse des tirettes et que l'on ne peut pas mémoriser avec un son, est-il juste de considérer (à priori mes essais le confirment) qu'un full tirettes produit le même son que toute les tirettes à 4 en compensant le volume général ET volume percu diminué de moitié (puisque le volume de percu ne dépend pas du volume général: le poids de la percu est plus fort sur un faible tirette que sur tirette à 8) ?
=> ça pourrait être une façon de compenser les écarts, sans avoir recours à la pédale d'expression: par ex, un 86880000 percu à 64 devrait sonner pareil qu'un 43440000 percu à 32; mais ce dernier devrait sonner moins fort?
Un autre point, non évoqué jusqu’alors: j'utilise mon Viscount Legend alternativement avec une enceinte rotative (Elkatone 700) ou directement en sono; lorsque j'utilise l'Elka, je n'ai bien sûr pas besoin de la simulation rotary. Je me suis aperçu qu’arrêter la simulation par le paramètre "Rotary Bypass (drt)" sur ON produit un meilleur son que simplement mettre sur Brake la simulation rotary à l'aide des boutons... En fait j'ai l’impression, qu'à juste titre, l'émulation rotary fait varier le volume et certaines fréquences pour simuler la rotation, et que lorqu'on brake, le son reste à l'état de simulation auquel il se trouvait, parfois plus fort, parfois moins, et avec certaines fréquences augmentées, ce qui rend braillardes certaines notes. Qu'en pensez vous?
bien cordialement,
Alain
Pour l'annulation du registre 1" avec la percu, fort de ton explication, puisque c'est une question de modèle, je viens de faire l'essai avec les différents modèles proposés (30, 50, 70, A100 en Alternate...): ce comportement semble avoir été reproduit sur tous les modèles testés.
Concernant le volume qui varie en fonction de la richesse des tirettes et que l'on ne peut pas mémoriser avec un son, est-il juste de considérer (à priori mes essais le confirment) qu'un full tirettes produit le même son que toute les tirettes à 4 en compensant le volume général ET volume percu diminué de moitié (puisque le volume de percu ne dépend pas du volume général: le poids de la percu est plus fort sur un faible tirette que sur tirette à 8) ?
=> ça pourrait être une façon de compenser les écarts, sans avoir recours à la pédale d'expression: par ex, un 86880000 percu à 64 devrait sonner pareil qu'un 43440000 percu à 32; mais ce dernier devrait sonner moins fort?
Un autre point, non évoqué jusqu’alors: j'utilise mon Viscount Legend alternativement avec une enceinte rotative (Elkatone 700) ou directement en sono; lorsque j'utilise l'Elka, je n'ai bien sûr pas besoin de la simulation rotary. Je me suis aperçu qu’arrêter la simulation par le paramètre "Rotary Bypass (drt)" sur ON produit un meilleur son que simplement mettre sur Brake la simulation rotary à l'aide des boutons... En fait j'ai l’impression, qu'à juste titre, l'émulation rotary fait varier le volume et certaines fréquences pour simuler la rotation, et que lorqu'on brake, le son reste à l'état de simulation auquel il se trouvait, parfois plus fort, parfois moins, et avec certaines fréquences augmentées, ce qui rend braillardes certaines notes. Qu'en pensez vous?
bien cordialement,
Alain
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Old Mitchell
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 7 ans
8 Posté le 01/09/2020 à 00:11:13
Bonsoir Alunel et les autres ….
Je reprends les points soulevés les uns après les autres.
Il est bien clair que ce n'est que mon expérience perso des Hammond depuis 1969 (après Jesus Christ) basée sur deux modèles : le C3 (né en 1965) et le L122 (de 1969)
1°) Percussion, 1' et modèles.
Effectivement, les intégristes du B3 en restent à cette impossibilité de faire parler la percussion et le 1' simultanément.
Pour les autres, il faut remonter aux années où les « Spinet » série 100, le L100 et ses fils L122 ( Le mien se porte à merveille, merci : il a dépassé le demi-siècle) et M100 sont arrivés dans le circuit.
Je n'ai jamais joué de M, mais un grand homme des claviers, Richard Wright-du-Pink-Floyd- avait un M100 sur scène à côté du Farfisa.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2008/09/15/le-clavier-des-pink-floyd-est-mort_1095567_3246.html
Sur ces modèles à deux claviers décalés de 44 notes, non waterfall, on pouvait faire parler simultanément le 1' et les deux harmoniques 2de et 3rd sur le clavier supérieur.
Des centaines de ces « belges » ont fait vibrer les boites de nuit et les balmuches des années 1965/75 ( toujours après J.C.), et cette sonorité « hors norme B3 » était entrée dans une certaine image du Rythm'Blues à la française, par exemple pour Joe Cocker ou Ottis Redding.
Hammond's Belges parce qu'ils étaient assemblés chez Hanlet, à Anvers.
https://hammondorgan.wikeo.net/historique-hammond.html
Ce qui permettait d'avoir directement une alimentation en 220V/50 hz, alors que les vrais zétazuniens (Le C3) arrivaient avec une alim 110V 60 Hz.
Bref, il y a un intérêt à pouvoir utiliser simultanément les deux harmoniques et le1'.
Quand ils ont sorti les XK, les gens d'Hammond-Suzuki ont intégré ce paramètre, sauf la simultanéité des deux harmoniques.
Perso, quand j'ai eu besoin de retrouver le son du L122 en dessous du FA ( limite basse du « upper » du 122), j'ai utilisé l'astuce suivante :
J'ai mixé en direct un VST sans prétention, celui de Garage Band 10.3.4. avec mon vieux DB5. ( dénomination Viscount de l'Oberheim OB5) : Le VST est « non intégriste » : il permet d'utiliser simultanément le 1' et une percu (2nd ou 3ème), et l'autre harmonique est simplement empruntée au DB5, puisqu'il sert de clavier maître.
La seule difficulté a été de retrouver les réglages Leslie utilisés sans modification possible par le VST, mais on s'y serait cru.

Pour info, sans que je puisse donner un avis, un VST de chez Halion, le « Model C » offre le bonus total : des « drawbars » (virtuelles, hélas) pour la percu 2nd , (registre 4'), 3rd , (le registre 2'2/3) et 4 th, ( le registre 2') ... Jamais une chose pareille ne serait sortie d'un B ou C3 , mais ma foi....
2°) Drawbars et niveau.
Oui, théoriquement, les drawbars sont linéaires, et 88 8888 888, sonne comme 44 4444 444, hors problème de la percu, bien entendu.
Théoriquement.
Car l'objet d'origine étant électro-mécanique, il faut intégrer les millions de notes jouées, les conditions de stockage, l'atmosphère plus ou moins enfumée (tabac, mais pas que...) des lieux, et les secousses encaissées dans le van au cours des milliers de Km parcourus. Bref, le vieillissement de l'engin. Donc...
Franchement, sauf si tu cherches à reproduire un modèle précis, par exemple le C3 87 806 proposé par l'Expender, il faut y aller pas à pas avec beaucoup de feeling et de patience...
Et surtout, sortir d'une logique utltra-cartésienne du son Hammond : J'ai constaté perso, du temps ou mes oreilles marchaient encore bien, que le même orgue (le L122, en l'occurence) pouvait sonner différemment d'un jour, voire même d'une heure à l'autre. La température ambiante, qui joue sur le rendement des lampes, sur certaines conductivités de composants et sur les frottements mécaniques du générateur, ou je ne sais quoi...
La hauteur du son n'a jamais bougé, LA 440 inébranlable, (le moteur synchrone...), mais le timbre, la couleur … C'est peut-être à ça que peuvent servir les « drawbars adjusts» du Legend Editor.
Allez, on en termine pou ce soir : le Leslie.
D'abord, garde bien ton Elka : c'est le meilleur clone de Leslie mécanique jamais produit hors de la marque.
Ensuite, tu as bien vu le coup :
Quand tu est en position « Brake », tout se passe comme si tu percevais le son du Leslie virtuel avec ses rotors arrêtés, d'une façon relativement aléatoire, du moins je l'espère : le risque est bien qu'ils s'arrêtent ( virtuellement …) toujours au même endroit par rapport aux « micros ».
Je crois que certains simulateurs ( les Néo-Ventilators, peut-être) permettent d' « arrêter » les rotors de façon ajustable, à vérifier.
Va voir le site de IK Multimedia
https://www.ikmultimedia.com/products/hammondb3x/
Ca peut te donner une idée des emplacements conventionnels des micros sur un « vrai » Leslie.
Quand tu « bypasses » le simulateur, tu retrouves le son « droit » comme si ton « Hammond » était branché sur un ampli, ou si tu utilisais les HP intégrés d'un L122 ou d'un A3.
Tu as donc constaté cette différence évidente entre l'effet Doppler purement acoustique et celui simulé...
J'ai branché l'Expender , -en by-passant le simulateur-, sur mon Leslie 760, y compris en « Memphis », rotor de basses stoppé ( un petit switch coquin le permet) : si tant est que l'on puisse photographier les sons, « Y a pas photo » !
Voilà, ami Alunel.
Oui, je crois que ce qui reste des « rouphonistes » est un monde de fouilles-m..., un peu élitistes, pas vraiment sectaires, souvent nostalgiques, toujours enthousiastes, et qui voient partir les uns après les autres les « grands » qui ont fait la gloire des 91 roulettes et des « lampes » dont le filament rougeoie dans les entrailles du monstre.
88 8300 001 à tous !
O.M.
Je reprends les points soulevés les uns après les autres.
Il est bien clair que ce n'est que mon expérience perso des Hammond depuis 1969 (après Jesus Christ) basée sur deux modèles : le C3 (né en 1965) et le L122 (de 1969)
1°) Percussion, 1' et modèles.
Effectivement, les intégristes du B3 en restent à cette impossibilité de faire parler la percussion et le 1' simultanément.
Pour les autres, il faut remonter aux années où les « Spinet » série 100, le L100 et ses fils L122 ( Le mien se porte à merveille, merci : il a dépassé le demi-siècle) et M100 sont arrivés dans le circuit.
Je n'ai jamais joué de M, mais un grand homme des claviers, Richard Wright-du-Pink-Floyd- avait un M100 sur scène à côté du Farfisa.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2008/09/15/le-clavier-des-pink-floyd-est-mort_1095567_3246.html
Sur ces modèles à deux claviers décalés de 44 notes, non waterfall, on pouvait faire parler simultanément le 1' et les deux harmoniques 2de et 3rd sur le clavier supérieur.
Des centaines de ces « belges » ont fait vibrer les boites de nuit et les balmuches des années 1965/75 ( toujours après J.C.), et cette sonorité « hors norme B3 » était entrée dans une certaine image du Rythm'Blues à la française, par exemple pour Joe Cocker ou Ottis Redding.
Hammond's Belges parce qu'ils étaient assemblés chez Hanlet, à Anvers.
https://hammondorgan.wikeo.net/historique-hammond.html
Ce qui permettait d'avoir directement une alimentation en 220V/50 hz, alors que les vrais zétazuniens (Le C3) arrivaient avec une alim 110V 60 Hz.
Bref, il y a un intérêt à pouvoir utiliser simultanément les deux harmoniques et le1'.
Quand ils ont sorti les XK, les gens d'Hammond-Suzuki ont intégré ce paramètre, sauf la simultanéité des deux harmoniques.
Perso, quand j'ai eu besoin de retrouver le son du L122 en dessous du FA ( limite basse du « upper » du 122), j'ai utilisé l'astuce suivante :
J'ai mixé en direct un VST sans prétention, celui de Garage Band 10.3.4. avec mon vieux DB5. ( dénomination Viscount de l'Oberheim OB5) : Le VST est « non intégriste » : il permet d'utiliser simultanément le 1' et une percu (2nd ou 3ème), et l'autre harmonique est simplement empruntée au DB5, puisqu'il sert de clavier maître.
La seule difficulté a été de retrouver les réglages Leslie utilisés sans modification possible par le VST, mais on s'y serait cru.
Pour info, sans que je puisse donner un avis, un VST de chez Halion, le « Model C » offre le bonus total : des « drawbars » (virtuelles, hélas) pour la percu 2nd , (registre 4'), 3rd , (le registre 2'2/3) et 4 th, ( le registre 2') ... Jamais une chose pareille ne serait sortie d'un B ou C3 , mais ma foi....
2°) Drawbars et niveau.
Oui, théoriquement, les drawbars sont linéaires, et 88 8888 888, sonne comme 44 4444 444, hors problème de la percu, bien entendu.
Théoriquement.
Car l'objet d'origine étant électro-mécanique, il faut intégrer les millions de notes jouées, les conditions de stockage, l'atmosphère plus ou moins enfumée (tabac, mais pas que...) des lieux, et les secousses encaissées dans le van au cours des milliers de Km parcourus. Bref, le vieillissement de l'engin. Donc...
Franchement, sauf si tu cherches à reproduire un modèle précis, par exemple le C3 87 806 proposé par l'Expender, il faut y aller pas à pas avec beaucoup de feeling et de patience...
Et surtout, sortir d'une logique utltra-cartésienne du son Hammond : J'ai constaté perso, du temps ou mes oreilles marchaient encore bien, que le même orgue (le L122, en l'occurence) pouvait sonner différemment d'un jour, voire même d'une heure à l'autre. La température ambiante, qui joue sur le rendement des lampes, sur certaines conductivités de composants et sur les frottements mécaniques du générateur, ou je ne sais quoi...
La hauteur du son n'a jamais bougé, LA 440 inébranlable, (le moteur synchrone...), mais le timbre, la couleur … C'est peut-être à ça que peuvent servir les « drawbars adjusts» du Legend Editor.
Allez, on en termine pou ce soir : le Leslie.
D'abord, garde bien ton Elka : c'est le meilleur clone de Leslie mécanique jamais produit hors de la marque.
Ensuite, tu as bien vu le coup :
Quand tu est en position « Brake », tout se passe comme si tu percevais le son du Leslie virtuel avec ses rotors arrêtés, d'une façon relativement aléatoire, du moins je l'espère : le risque est bien qu'ils s'arrêtent ( virtuellement …) toujours au même endroit par rapport aux « micros ».
Je crois que certains simulateurs ( les Néo-Ventilators, peut-être) permettent d' « arrêter » les rotors de façon ajustable, à vérifier.
Va voir le site de IK Multimedia
https://www.ikmultimedia.com/products/hammondb3x/
Ca peut te donner une idée des emplacements conventionnels des micros sur un « vrai » Leslie.
Quand tu « bypasses » le simulateur, tu retrouves le son « droit » comme si ton « Hammond » était branché sur un ampli, ou si tu utilisais les HP intégrés d'un L122 ou d'un A3.
Tu as donc constaté cette différence évidente entre l'effet Doppler purement acoustique et celui simulé...
J'ai branché l'Expender , -en by-passant le simulateur-, sur mon Leslie 760, y compris en « Memphis », rotor de basses stoppé ( un petit switch coquin le permet) : si tant est que l'on puisse photographier les sons, « Y a pas photo » !
Voilà, ami Alunel.
Oui, je crois que ce qui reste des « rouphonistes » est un monde de fouilles-m..., un peu élitistes, pas vraiment sectaires, souvent nostalgiques, toujours enthousiastes, et qui voient partir les uns après les autres les « grands » qui ont fait la gloire des 91 roulettes et des « lampes » dont le filament rougeoie dans les entrailles du monstre.
88 8300 001 à tous !
O.M.
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Old Mitchell
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 7 ans
9 Posté le 01/09/2020 à 00:36:49
Excuses, il est un peu tard. Une info zappée.
A propos du Leslie et de variations volume/fréquence liées à l'effet Doppler, "Bricorgan" avait abordé le Pb, et proposé des approches très élaborées :
http://organofile.over-blog.com/article-leslie-scan-expanseur-124587782.html
Comme tu le vois, le problème ne date pas d'aujourd'hui et des simulateurs : les trompettes ( et pas seulement celles de la renommée) posaient déjà pas mal de problème à ceux qui ont la fine oreille!!!
Bonne nuit !!!
O.M
A propos du Leslie et de variations volume/fréquence liées à l'effet Doppler, "Bricorgan" avait abordé le Pb, et proposé des approches très élaborées :
http://organofile.over-blog.com/article-leslie-scan-expanseur-124587782.html
Comme tu le vois, le problème ne date pas d'aujourd'hui et des simulateurs : les trompettes ( et pas seulement celles de la renommée) posaient déjà pas mal de problème à ceux qui ont la fine oreille!!!
Bonne nuit !!!
O.M
0
alunel
46
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
10 Posté le 02/09/2020 à 10:32:36
Bonjour,
Merci une nouvelle fois old Mitchell pour la richesse de tes infos.
Je ne suis pas jusqueboutiste (ou pas encore?) dans ma recherche de reproduction de tel ou tel modèle d'Hammond; mais bel et bien suffisamment passionné pour essayer de bien en comprendre les tenants/aboutissants, tout en restant pragmatique pour une mise en oeuvre simple et pragmatique sur scène; et en cela les infos que vous m'apportez m'ont déjà permis de bien avancer.
Et j'en ai pour un moment a bien m'approprier toutes les infos du site https://hammondorgan.wikeo.net/historique-hammond.html ...
Rigolos que tu cites Richard Wright qui est, avec Jon Lord, un de mes musiciens favoris: non seulement la personne semble fascinante, mais bien entendu pour le jeu et les sons et également leur groupe.
Cela ne m’empêche pas d'apprécier d'autres organistes dans le registre plus classique puisque je retourne voir Rhoda Scott la semaine prochaine dans mon Luberon.
Pour la percu et 1": on aurait pu envisager que le logiciel Legend Editor permettent justement de modifier ce genre de paramètre avancé, mais à priori ca n'est pas le cas. Bon, pour le moment je n'en suis pas là...
Je n'en suis pas non à modifier le circuit d'émulation rotary: le paramètre "rotary Bypass" sur OFF avec l'enceinte m'a permis d'évincer ces problèmes de sons braillards.
De plus, comme tu le soulignes, mon Elka 700 me donne toute satisfaction (juste j'ai l'impression que le lent est plus lent que sur une vrai Leslie? ou en tout cas qu'il y'a plus d'écart entre lent et rapide?).
Tant qu'on est dans le registre de l'enceinte, si à terme il fallait évoluer, que penser vous de la 3300 pour de la scène rock et jazz/rock?
Une question que l'on n'a pas évoqué, et que rappelle la référence au VST IKMultimédia: la positions des micros?
Suite à la lecture d'un autre forum ()http://hammondnco.free.fr/hammondandbuzz/index.php?2007/12/01/25-prise-de-son-et-sonorisation-d-une-cabine-leslie, j'avais opté pour 2 SM57 en couplage ORTF (110°) pour les aiguës (toujours pour de la scène où un micro électrostatique serait trop sensible semble t'il) et un seule micro pour le tambour (effet stéréo moins perceptible en basse).
Dans le VST, ils semblent écarter beaucoup les micros et offrir 180° (ce qui je suppose,signifie de l'autre coté de l'enceinte; probablement en réglant un des micros en opposition de phase ?); et au dernier concert de rhoda scott, au contraire, le repiquage était effectué avec un seule micro par niveau.
Quelles sont les pratiques les plus efficaces?
Merci encore,
Alain
Merci une nouvelle fois old Mitchell pour la richesse de tes infos.
Je ne suis pas jusqueboutiste (ou pas encore?) dans ma recherche de reproduction de tel ou tel modèle d'Hammond; mais bel et bien suffisamment passionné pour essayer de bien en comprendre les tenants/aboutissants, tout en restant pragmatique pour une mise en oeuvre simple et pragmatique sur scène; et en cela les infos que vous m'apportez m'ont déjà permis de bien avancer.
Et j'en ai pour un moment a bien m'approprier toutes les infos du site https://hammondorgan.wikeo.net/historique-hammond.html ...
Rigolos que tu cites Richard Wright qui est, avec Jon Lord, un de mes musiciens favoris: non seulement la personne semble fascinante, mais bien entendu pour le jeu et les sons et également leur groupe.
Cela ne m’empêche pas d'apprécier d'autres organistes dans le registre plus classique puisque je retourne voir Rhoda Scott la semaine prochaine dans mon Luberon.
Pour la percu et 1": on aurait pu envisager que le logiciel Legend Editor permettent justement de modifier ce genre de paramètre avancé, mais à priori ca n'est pas le cas. Bon, pour le moment je n'en suis pas là...
Je n'en suis pas non à modifier le circuit d'émulation rotary: le paramètre "rotary Bypass" sur OFF avec l'enceinte m'a permis d'évincer ces problèmes de sons braillards.
De plus, comme tu le soulignes, mon Elka 700 me donne toute satisfaction (juste j'ai l'impression que le lent est plus lent que sur une vrai Leslie? ou en tout cas qu'il y'a plus d'écart entre lent et rapide?).
Tant qu'on est dans le registre de l'enceinte, si à terme il fallait évoluer, que penser vous de la 3300 pour de la scène rock et jazz/rock?
Une question que l'on n'a pas évoqué, et que rappelle la référence au VST IKMultimédia: la positions des micros?
Suite à la lecture d'un autre forum ()http://hammondnco.free.fr/hammondandbuzz/index.php?2007/12/01/25-prise-de-son-et-sonorisation-d-une-cabine-leslie, j'avais opté pour 2 SM57 en couplage ORTF (110°) pour les aiguës (toujours pour de la scène où un micro électrostatique serait trop sensible semble t'il) et un seule micro pour le tambour (effet stéréo moins perceptible en basse).
Dans le VST, ils semblent écarter beaucoup les micros et offrir 180° (ce qui je suppose,signifie de l'autre coté de l'enceinte; probablement en réglant un des micros en opposition de phase ?); et au dernier concert de rhoda scott, au contraire, le repiquage était effectué avec un seule micro par niveau.
Quelles sont les pratiques les plus efficaces?
Merci encore,
Alain
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Old Mitchell
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 7 ans
11 Posté le 08/09/2020 à 18:21:12
réponse distanciée tardive, tant pis, mieux vaut tard que jamais !
Waooow !!!
Bien sûr, Rhoda … ses pieds nus sur le pédalier ont fait rêver tous les organistes de ma génération.
Juste avant elle, Lou Benett nous avait scotchés avec ses grosses semelles qui griffaient les pédales.
Son trio avec Kenny Clarke et Jimmy Gourley me reste dans les yeux et les oreilles comme d'aussi grands moments que les concert de Rhoda, ou de ce que fait maintenant Madame Dennerlein.
A propos de dames, connais-tu Shirley Scott ? Un de ses albums s'appelle «Queen of the organ »...
Et aussi cette véritable bombe du twist-on-Hammond que fut Cherry Wainer …
Ou encore Ethel Smith ? ( Non, je ne crois pas que ce soit la maman de Jimmy).
Vintage, vous avez dit vintage !!!!!
Bon.
Pour Wright et J. Lord, le Pink Floyd et Deep Purple sont ceux que nous avons copiés modestement.
Juste pour le fun, cette affiche du premier concert du Floyd en France, à Lyon. Souvenir hénaurme aussi. (eh oui, very OLD Mitchell....)

Allez, on y va.
Le regret de ne pas pouvoir cloner les spinets pour cette histoire d'harmoniques simultanée et de 1' vient du fait que le L et le M avaient fait leur place : pourquoi avoir toujours bloqué cette option, alors que sa mise en œuvre dans un clone ou un Hammond-Suzuki XK5 actuel ne pose absolument aucun problème ? Et quid d'un XM ( je crois) qui fait parler aussi les deux percu simultanément ?
C'est couillon, comme on dit dans ton Luberon …
Ceci dit, quand je vois à quel point vous fignolez les registrations et les effets de chaque morceau sur scène, je comprends bien la nécessité de tout paramétrer par avance.
Du temps des "rouphoniques", la précision se manifestait plus par la virtuosité des manips faites au vol, et cela vaut un peu aussi pour la prise de son -malgré les multipistes-, ou surtout la sono live.
Nous voilà au problème des micros sur le Leslie , ah lala …
Tu as raison, les statiques sont trop « souples », trop sensibles pour bien passer le horn du Leslie sur scène.
En studio, les choses sont différentes, sauf si l'organiste veut sortir de la captation classique de l'Hammond.
Ta solution des deux SM57 est une approche souvent utilisée.
Le couple ORTF auquel tu fais allusion est un cousin de la tête sourde du père Charlin.
https://www.charlin.fr/post/andré-charlin-et-la-tête-artificielle

Pour bien traduire les variations de fréquence et de niveau, il faut que la distance du couple tienne compte de la courbe de directivité exacte des SM : trop près et tu « fermes » l'effet Doppler, trop loin tu envoies au mix un son « éclaté » entre gauche et droite.
En utilisant ces micros éternels j'avais obtenu quelque chose de sympa en inversant le couple ORTF, c'est à dire en orientant les micros convergents vers l'axe de rotation de la « trompette » avec un écart déterminé au pif bien au delà des 17 centimètres réglementaires (60 cm environ me semble-t-il) pour que l'écartement entre les deux cardioides donne, au casque, le résultat le plus proche de ce que tu entends en te plaçant à hauteur du horn, à une distance d'environ 1,50 mètre, si je me souviens bien :
tu retrouves un peu le concept de la tête de Charlin appliqué uniquement aux fréquences supérieures au cross over de 800 Hz.
C'est à peu près ce que montre la doc Ik Multimedia mais sans aller aux 180° qui me paraissent aussi très excessifs.
Les Leslies étaient soit des 122 soit des 147, mais je ne me souviens pas avoir constaté de différence du point de vue du rendu de l'effet Doppler.
Après, sur une sono live stéréo, il reste à ton ingé-son à jouer fin du pan-pot pour que l'orgue soit bien à sa place ( la référence « vu = entendu ») tout en ayant un effet Leslie suffisamment ouvert ...
Pour le rotor de basses, le problème serait de trouver un micro dont la courbe de réponse baisse au dessus de 800/900 hz, mais il faut aussi tenir compte des harmoniques : c'est à l'équaliseur que se règlera la courbe de réponse la mieux adaptée.
Là aussi, un statique va plus réagir au « vent », en gros à la compression de l'air due au mouvement du rotor hors modulation.
Faut voir, comme dirait l'autre.
Car ce bruit soi-disant parasite fait partie du son Hammond/Leslie, au même titre que les bruits de transmission, de registres ou de clavier d'un orgue classique à tuyaux : certains pense qu'il faut les gommer, les puristes (dont Charlin et de très grands organistes classiques comme Michel Chapuis) affirment qu'ils font partie de ce qu'entendent à la fois le musicien et son auditeur, donc …
Et puis, même sur mon vieux DB/OB5 Viscount/Oberheim, il y a un simulateur de bruit de fond et de bruit de moteur !!!( Pas sur le Legend, où ça semble intégré au « type » d'orgue choisi.)
Donc pour la courbe de directivité de ce micro-là, un cardio accentuera d'autant plus l'effet global du Leslie qu'il sera « étroit». La distance de captation est aussi importante que pour le horn.
Je ne me souviens pas d'avoir utilisé d'hyper-cardio pour ça.
En live, un omni sera un risque de Larsen.
Si tu en trouvais un en bon état, il y avait le Klemt Echolette ES 14 qui allait bien sur scène.
En fait, pour restituer le horn, tu dois « rendre compte » d'une source unique qui se déplace : tu sais qu'un seul pavillon est ouvert.
Pour le rotor, outre le fait -comme tu l'écris- que spatialement notre oreille situe moins les fréquences basses, on peut considérer que le « pan coupé » tournant devant le HP est moins directif que le pavillon des aigües, ce qui diminue déjà de facto l'effet Doppler... D'où la moindre importance de la courbe de directivité du micro.
Et puis, bien souvent, j'ai vu le SM57 reprendre un ampli guitare simplement pendu devant le HP... et ça ne marchait pas si mal !
Dernier point, provisoirement, je pense : l'ELKA.
Dans Legend Editor, tu as les valeurs moyennes en tours minutes pour probablement un 122.
Tu peux comparer avec ce que donne ton Elka. Les Leslies ont des poulies à trois étages côté moteurs, et si tu connais un bon tourneur (mécanique de précision, voire même un armurier !!!) il peut te faire des pièces sur mesure pour te rapprocher au plus près des vitesses « vintage ».
A propos, tu es sûr que l'annulation pure et simple du simulateur du Legend Expender soit bien « Rotary by pass off » ? il me semble que « by pass on » se traduit bien par « court circuit activé... ». C'est en tout cas ce qui se passe sur celui que j'utilise.
Un dernier mot à propos du 3300 : ce que j'en ai entendu en démonstration est très très très proche d'un 147 entièrement à tubes : l'étage d'entrée et sa 12AT7 doit y être pour quelque chose. Il sonne clair, les basses sont là, juste ce qu'il faut "cadrées" par le 15', mon impression globale est excellente pour le modèle de scène. Il ya peut-être des différences dues à l'effet de baffle avec la version bois, là encore "faudra entendre..."
Au plaisir !!!
O.M.
Waooow !!!
Bien sûr, Rhoda … ses pieds nus sur le pédalier ont fait rêver tous les organistes de ma génération.
Juste avant elle, Lou Benett nous avait scotchés avec ses grosses semelles qui griffaient les pédales.
Son trio avec Kenny Clarke et Jimmy Gourley me reste dans les yeux et les oreilles comme d'aussi grands moments que les concert de Rhoda, ou de ce que fait maintenant Madame Dennerlein.
A propos de dames, connais-tu Shirley Scott ? Un de ses albums s'appelle «Queen of the organ »...
Et aussi cette véritable bombe du twist-on-Hammond que fut Cherry Wainer …
Ou encore Ethel Smith ? ( Non, je ne crois pas que ce soit la maman de Jimmy).
Vintage, vous avez dit vintage !!!!!
Bon.
Pour Wright et J. Lord, le Pink Floyd et Deep Purple sont ceux que nous avons copiés modestement.
Juste pour le fun, cette affiche du premier concert du Floyd en France, à Lyon. Souvenir hénaurme aussi. (eh oui, very OLD Mitchell....)
Allez, on y va.
Le regret de ne pas pouvoir cloner les spinets pour cette histoire d'harmoniques simultanée et de 1' vient du fait que le L et le M avaient fait leur place : pourquoi avoir toujours bloqué cette option, alors que sa mise en œuvre dans un clone ou un Hammond-Suzuki XK5 actuel ne pose absolument aucun problème ? Et quid d'un XM ( je crois) qui fait parler aussi les deux percu simultanément ?
C'est couillon, comme on dit dans ton Luberon …
Ceci dit, quand je vois à quel point vous fignolez les registrations et les effets de chaque morceau sur scène, je comprends bien la nécessité de tout paramétrer par avance.
Du temps des "rouphoniques", la précision se manifestait plus par la virtuosité des manips faites au vol, et cela vaut un peu aussi pour la prise de son -malgré les multipistes-, ou surtout la sono live.
Nous voilà au problème des micros sur le Leslie , ah lala …
Tu as raison, les statiques sont trop « souples », trop sensibles pour bien passer le horn du Leslie sur scène.
En studio, les choses sont différentes, sauf si l'organiste veut sortir de la captation classique de l'Hammond.
Ta solution des deux SM57 est une approche souvent utilisée.
Le couple ORTF auquel tu fais allusion est un cousin de la tête sourde du père Charlin.
https://www.charlin.fr/post/andré-charlin-et-la-tête-artificielle
Pour bien traduire les variations de fréquence et de niveau, il faut que la distance du couple tienne compte de la courbe de directivité exacte des SM : trop près et tu « fermes » l'effet Doppler, trop loin tu envoies au mix un son « éclaté » entre gauche et droite.
En utilisant ces micros éternels j'avais obtenu quelque chose de sympa en inversant le couple ORTF, c'est à dire en orientant les micros convergents vers l'axe de rotation de la « trompette » avec un écart déterminé au pif bien au delà des 17 centimètres réglementaires (60 cm environ me semble-t-il) pour que l'écartement entre les deux cardioides donne, au casque, le résultat le plus proche de ce que tu entends en te plaçant à hauteur du horn, à une distance d'environ 1,50 mètre, si je me souviens bien :
tu retrouves un peu le concept de la tête de Charlin appliqué uniquement aux fréquences supérieures au cross over de 800 Hz.
C'est à peu près ce que montre la doc Ik Multimedia mais sans aller aux 180° qui me paraissent aussi très excessifs.
Les Leslies étaient soit des 122 soit des 147, mais je ne me souviens pas avoir constaté de différence du point de vue du rendu de l'effet Doppler.
Après, sur une sono live stéréo, il reste à ton ingé-son à jouer fin du pan-pot pour que l'orgue soit bien à sa place ( la référence « vu = entendu ») tout en ayant un effet Leslie suffisamment ouvert ...
Pour le rotor de basses, le problème serait de trouver un micro dont la courbe de réponse baisse au dessus de 800/900 hz, mais il faut aussi tenir compte des harmoniques : c'est à l'équaliseur que se règlera la courbe de réponse la mieux adaptée.
Là aussi, un statique va plus réagir au « vent », en gros à la compression de l'air due au mouvement du rotor hors modulation.
Faut voir, comme dirait l'autre.
Car ce bruit soi-disant parasite fait partie du son Hammond/Leslie, au même titre que les bruits de transmission, de registres ou de clavier d'un orgue classique à tuyaux : certains pense qu'il faut les gommer, les puristes (dont Charlin et de très grands organistes classiques comme Michel Chapuis) affirment qu'ils font partie de ce qu'entendent à la fois le musicien et son auditeur, donc …
Et puis, même sur mon vieux DB/OB5 Viscount/Oberheim, il y a un simulateur de bruit de fond et de bruit de moteur !!!( Pas sur le Legend, où ça semble intégré au « type » d'orgue choisi.)
Donc pour la courbe de directivité de ce micro-là, un cardio accentuera d'autant plus l'effet global du Leslie qu'il sera « étroit». La distance de captation est aussi importante que pour le horn.
Je ne me souviens pas d'avoir utilisé d'hyper-cardio pour ça.
En live, un omni sera un risque de Larsen.
Si tu en trouvais un en bon état, il y avait le Klemt Echolette ES 14 qui allait bien sur scène.
En fait, pour restituer le horn, tu dois « rendre compte » d'une source unique qui se déplace : tu sais qu'un seul pavillon est ouvert.
Pour le rotor, outre le fait -comme tu l'écris- que spatialement notre oreille situe moins les fréquences basses, on peut considérer que le « pan coupé » tournant devant le HP est moins directif que le pavillon des aigües, ce qui diminue déjà de facto l'effet Doppler... D'où la moindre importance de la courbe de directivité du micro.
Et puis, bien souvent, j'ai vu le SM57 reprendre un ampli guitare simplement pendu devant le HP... et ça ne marchait pas si mal !
Dernier point, provisoirement, je pense : l'ELKA.
Dans Legend Editor, tu as les valeurs moyennes en tours minutes pour probablement un 122.
Tu peux comparer avec ce que donne ton Elka. Les Leslies ont des poulies à trois étages côté moteurs, et si tu connais un bon tourneur (mécanique de précision, voire même un armurier !!!) il peut te faire des pièces sur mesure pour te rapprocher au plus près des vitesses « vintage ».
A propos, tu es sûr que l'annulation pure et simple du simulateur du Legend Expender soit bien « Rotary by pass off » ? il me semble que « by pass on » se traduit bien par « court circuit activé... ». C'est en tout cas ce qui se passe sur celui que j'utilise.
Un dernier mot à propos du 3300 : ce que j'en ai entendu en démonstration est très très très proche d'un 147 entièrement à tubes : l'étage d'entrée et sa 12AT7 doit y être pour quelque chose. Il sonne clair, les basses sont là, juste ce qu'il faut "cadrées" par le 15', mon impression globale est excellente pour le modèle de scène. Il ya peut-être des différences dues à l'effet de baffle avec la version bois, là encore "faudra entendre..."
Au plaisir !!!
O.M.
0
Old Mitchell
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 7 ans
12 Posté le 08/09/2020 à 22:20:07
petit ajout, retrouvé dans un dossier

A noter que cette cabine doit être une 22R ou une 47 R, R pour réverb, avec un canal séparé.
la position des micros est à peu près celle dont je parle pour utiliser les Shure.
Mais faute d'avoir identifié les micros j reste perplexe sur leur orientation...
Et un seul micro pour le drum des basses...
A noter que cette cabine doit être une 22R ou une 47 R, R pour réverb, avec un canal séparé.
la position des micros est à peu près celle dont je parle pour utiliser les Shure.
Mais faute d'avoir identifié les micros j reste perplexe sur leur orientation...
Et un seul micro pour le drum des basses...
0
zan33
1057
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
13 Posté le 03/11/2020 à 16:10:31
Bravo et merci pour toutes vos réponses !
0
alunel
46
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
14 Posté le 16/05/2021 à 15:44:50
Pour ceux qui tomberait sur ce topic, dont le sujet initial était l'éditeur Viscount Legend qui en fait est un éditeur des paramètres internes du Viscount, je signale qu'un membre du forum (JEMAP https://fr.audiofanzine.com/membres/186601/), a réalisé un vrai éditeur des paramètres et des mémoires qui constituent les sons du Legend:
Le sujet est ici https://fr.audiofanzine.com/orgue/viscount/legend-exp/forums/t.731264,editeur.html
L'intérêt de cet éditeur, est de permettre de visualiser/modifier en un coup d'oeil l'ensemble des différents paramètres constitutifs des sons d'orgue Hammond sur une interface graphique sur PC, via Midi, plutôt que par combinaison de boutons sur l'interface minimaliste de l'expandeur Viscount.
En outre, les sons en banques mémoires ainsi que les presets des tirettes sont sauvegardables/rechargeables sous forme de fichiers, ce qui rend leur nombre infini et permet l'échange de réglages entre musiciens.
Une version DLL permet également son utilisation en VST dans un séquenceur, offrant l'automation des paramètres.
Le logiciel dispose également d'une fonction RaNDom qui permet de générer des sons aléatoires.
Le package contenant le logiciel (en version Windows et VST), sa documentation en Français et en Anglais ainsi que les fichiers des mémoires et presets d'origine, est disponible ici : https://chemidistry.webs.com/

Un immense merci à JEMAP pour ce merveilleux travail
Le sujet est ici https://fr.audiofanzine.com/orgue/viscount/legend-exp/forums/t.731264,editeur.html
L'intérêt de cet éditeur, est de permettre de visualiser/modifier en un coup d'oeil l'ensemble des différents paramètres constitutifs des sons d'orgue Hammond sur une interface graphique sur PC, via Midi, plutôt que par combinaison de boutons sur l'interface minimaliste de l'expandeur Viscount.
En outre, les sons en banques mémoires ainsi que les presets des tirettes sont sauvegardables/rechargeables sous forme de fichiers, ce qui rend leur nombre infini et permet l'échange de réglages entre musiciens.
Une version DLL permet également son utilisation en VST dans un séquenceur, offrant l'automation des paramètres.
Le logiciel dispose également d'une fonction RaNDom qui permet de générer des sons aléatoires.
Le package contenant le logiciel (en version Windows et VST), sa documentation en Français et en Anglais ainsi que les fichiers des mémoires et presets d'origine, est disponible ici : https://chemidistry.webs.com/

Un immense merci à JEMAP pour ce merveilleux travail
1
Old Mitchell
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 7 ans
15 Posté le 17/05/2021 à 15:21:48
En effet, BRAVO !!!!
O.M
O.M
0
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