réactions à la news Friday's Freeware : Addictive Keys Free

Bon, du coup je poursuis en hs, en fait le piano numérique je l'ai abordé au débuts des années 90.
A l'époque j'avais pu me payer qu'un RD300 Roland d'occase. Si je m'étais acheté ça, c'est parce que j'étais en appartement avec des problèmes de voisinage quand je jouais de mon piano acoustique. Je m'étais tenu le raisonnement qu'à l'époque de Schubert, Chopin et consorts tous n'avait pas forcément d'excellents pianos, ou si ces pianos étaient bons ils n'avaient rien à voir avec les pianos modernes et pourtant ces gars composaient mieux là dessus qu'on ne le fait maintenant. Je me suis donc dit qu'il fallait oublier le confort d'un bon piano et que j'avais pas mal de trucs à régler qui ne nécessitait pas d'avoir le top du top (la lecture par exemple). Et il faut comprendre qu'un piano numérique de fin 80 ce n'est pas la même chose qu'un numérique de maintenant, il fallait faire un sacré effort d'imagination pour entendre un son de piano avec ça. Ensuite je suis resté un bon moment chez Roland (fp8 puis A90), ensuite Yamaha P80 mais aussi Alesis QS88, puis SP500 Korg que je possède toujours et actuellement M50 88 Korg. Depuis deux ans mes pianos numériques ne me servent qu'à piloter des pianos virtuels, que ce soit à la maison ou en "live". Car ces pianos ont diablement progressé depuis l'apparition du "The grand" de Steinberg, ça + le fait que les ordinateurs sont devenus performants au point de les faire tourner sans problème font que je suis devenu un inconditionnel du vsti. Et ce sont ces pianos virtuels qui m'ont fait passer du côté obscur de la force parce que certains savent générer des résonances sympathiques. Alors bien sur, ce ne seront jamais de "vrais" pianos mais comme tu le soulignes, couplés à une sonorisation bien réglé ils permettent aux pianistes qui le veulent bien (et dont je fais parti) de croire à l'illusion au point de les préférer à des pianos, certes acoustiques mais peut-être médiocres ou mal réglés.