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Sujet de la discussion Mixage des morceaux: les petits rituels officieux qui permettent de "libérer son esprit" !
La tierce personne me fait à moi aussi de l'effet ... pas plus pour son avis (même si c'est quand même interressant) mais plutôt pour ma remise en cause ... c'est vrai que quand je fait écouter qque chose à qqu'un j'entend mon morceau avec une oreille trés différente .... je ne sais pas pourquoi mais j'entend beaucoup plus de defaut (trop peut être ?) ... là ce serais plus un travail sur moi même pour savoir le pourquoi de la chose ... J'imagine que recherchant souvant une perfection inaccessible et en sachant que la personne écoute je met en lumière des chose que je n'aurais pas entendu seul ..... :police: oui ... je sais !!
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Citation : - Ajoute une piste dans ton Cubase venant d'un CD du commerce, un titre qui se rapproche de la maniere dont tu aimerais sonner... N hsites pas a comparer ton mix avec celui du commerce

- N hésite pas a exporter souvent ton Mix sur CD pour l'écouter sur les chaines et enceintes de M tout-le-monde, dans la voiture, bref, tu t apercevras mieux des qualites/défauts de ton mix.

- faire des pauses régulières



trois "trucs classiques" que je ne peux que plussoyer :bravo2:

autrement un truc qui m'a déjà sauvé quelques mixs:
faire un export
mettre cet export dans une playlist de 5-6 titres (dont 1 de référence)
lancer la playlist
quitter la pièce et aller faire une vrai pause (genre grignotter un truc, papoter avec qqn, et si possile avec un radio pourrie dans un coin)
revenir avec un peu de lecture, s'installer confortablement et lire avec la playlist qui tourne
==> si le mix en cours ne "ressort pas" c'est qu'il ne va pas falloir trop y toucher... autrement les défauts me sautent à l'oreille de cette façon

et un autre truc pour éviter d'aller trop loin:
- faire une première mise à plat toute simple et l'exporter
- exporter ses versions intermédiaires (2 ou 3 à des moments clés) et garder une version du projet à ces moments
- le lendemain, ré écouter ces différentes versions et repartir de la plus sympa (rarement la dernière)

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Ha oui ... je fais ça aussi .... Plusieurs exports au fur et à mesure ou je change de mix ... aprés j'écoute et je garde le meilleur ... En revanche c'est vrai que je le fais toujours dans la foulé ... ce serait mieux que j'attende un peu avent de choisir.
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Se faire une marque sur le potard de ControlRoom (volume d'écoute). Quand à force de monter tu dépasses la marque, tu t'arrettes 2h.
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Citation : faire un export
mettre cet export dans une playlist de 5-6 titres (dont 1 de référence)




Celui de référence il y est par définition, puisque je commence par l'exporter et le rentrer dans la playlist :volatil:
myspace.com/lesymptome Qui joue du clavier ??
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Neya :boire:

pour préciser...
dans la playlist on trouve: le mix à "tester", un morceau choisi comme "référence" (qui sonne d'une façon proche du résultat que l'on souhaite obtenir) et 3-4 titres choisis selon l'humeur du moment

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Je me suis permis de compiler rapidement vos conseils à coup de copier coller, pour que je puisse ensuite les imprimer, car tout ça est fort intéressant. il faudrait reclasser tout ça par ordre d'importance, je le ferais peut être plus tard. je me suis permis de citer directement vos propos.
Bien sur, la liste est à compléter et à corriger. :clin:


-Mixer à niveau raisonable (pas trop fort permet de moins se fatiguer).

-Ne pas mixer au casque.


-Tester le mix avec différents niveaux de volumes (très faible puis très fort par exemple)

-Ecouter son mix sur d’autres systeme d’écoutes

-Fermer les yeux (dixit neya : Les yeux fermés étant à mon sens le plus important : l'être humain est malheureusement bâti avec un sens prédominant : la vue. Quand tu te passes de celui-ci, ton cerveau en alerte tend beaucoup plus ceux qui restent vers le monde exterieur. )

-Ecouter le morceau dans d’autres conditions : par exemple l’insérer dans une playlist de winamp, lire en même temps, se livrer à une occupation autre qui va permettre à l’oreille de l’écouter comme s’il s’agissait d’un morceau normal et de percevoir mieux « ce qui cloche » ou pas, percevoir comme le mix ressort.
Kravatorf : « dans la playlist on trouve: le mix à "tester", un morceau choisi comme "référence" (qui sonne d'une façon proche du résultat que l'on souhaite obtenir) et 3-4 titres choisis selon l'humeur du moment
»

-Faire écouter con mix à quelqu’un : l’attention peut alors va se focaliser d’une manière différente. Et puis bien sur demander l’avis de ce quelqu’un.
il est peut être aussi « bon de connaitre les personnes auquelles on peut faire écouter son mix et qui sauront le juger objectivement », précise roubi rouxx.

-Bouger/danser pendant son mix, pour retrouver l’approche ludique (après tout le but d’un morceau c’est de procurer du plaisir et de l'émotion).

-Faire des pauses régulières !
(par exemple 10 minutes toutes les heures). «Les oreilles s'habituent à certaines fréquences et on a objectivement plus du tout les mêmes perceptions. Donc on mets les guitares à blinde, on pousse les aigus, et tout devient de la bouillie... » dixit saimonn

Je me permets aussi de citer rroland : «Notre oreille s'habitue très vite aux défauts. Une piste qui va nous sembler trop forte (trop faible, trop grave, trop aigue, trop ou trop peu ceci ou cela) va nous sembler correcte après seulement quelques minutes d'écoute.

Les pauses permettent :
1) de prendre de la distance et de revenir plus frais
2) reposer nos petites oreilles

Souvent, je m'accorde une demi-heure de vraie pause et je vais faire un tour.
C'est pour moi le meilleur moyen de me "vider l'esprit

De plus, depuis que je bosse avec une console automatisée, je préfère mixer les titres en plusieurs fois...deux heures par-ci, deux heures par là. Je trouve que j'obtiens de meilleur résultats de cette façon.

Dernier "truc" quand tout un album est fini, je me donne quelques jours où je n'écoute plus du tout cet album. Puis je l'écoute à nouveau dans son intégralité avant de l'envoyer au mastering.
"


« il faut impérativement se fixer des limites »(dans le temps) dixit la fouine.

- « Ajoute une piste dans ton Cubase venant d'un CD du commerce, un titre qui se rapproche de la maniere dont tu aimerais sonner... N hsites pas a comparer ton mix avec celui du commerce » dixit sootfy stoof.


Kravartorf : faire une première mise à plat toute simple et l'exporter
exporter ses versions intermédiaires (2 ou 3 à des moments clés)
et garder une version du projet à ces moments
le lendemain, ré écouter ces différentes versions et repartir de la plus sympa (rarement la dernière)


Barah : Se faire une marque sur le potard de ControlRoom (volume d'écoute). Quand à force de monter tu dépasses la marque, tu t'arrettes 2h.
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Est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer plus en détail pourquoi il ne faut pas mixer au casque? est ce que ça veut dire qu'il ne faut jamais y avoir recours pendant le mix, ou bien...
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Sans specifications techniques, je dirai que tous ems mixs au casques etaient pourri... Car ca ne rend pas a tes oreilles la réalité de tom mix.

Je pense que des bons casques assez chers peuvent etre utilisé pour le mix, mais bon, rien de tel que du bon monitor :bravo2:

Sin, Degradation, Vice, Insanity...

www.facebook.com/TheDefibrillators

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PS: à propos merci pour tous vos conseils, sincèrement j'ai déjà progressé... depuis que j'arrête d'avoir les yeux fixés sur le sequenceur en écoutant le morceau :mdr:
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Citation : Sans specifications techniques, je dirai que tous ems mixs au casques etaient pourri... Car ca ne rend pas a tes oreilles la réalité de tom mix.



C'est vrai ça, moi aussi! Tadaa!! Révélation!
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Citation : Ne pas mixer au casque



ok, mais toujours avoir un casque sous la main, pour le travail sur les détails et l'espace stéréo, je trouve ça essentiel et trop de mix bien que équilibré sur les fréquences, sont totalement à la ramasse niveau "pan". Par contre en disant ça je pars du principe que le casque est de qualité.
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Un contrôle régulier du mix (ou de prises ou de parties du mix) avec un bon casque c'est une très bonne idée, toujours dans la bonne logique de "varier les écoutes"

par contre faire du casque son "écoute principale" est une très mauvaise idée (fatiguant et entraine pas mal d'erreurs)

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Merd' je voulais modifier mon post récapitulatif mais je peux plus...
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Hors sujet : Quand tu fais des posts importants, copies les dans un bloc notes, ca permet de faire facilement des modifications afin de le reposter ensuite, , sinon , ils ne sont plus éditables.
ton réacpitulatif est une très bonne idée

...
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Le mix au casque est indispensable en effet pour le panning. Mais il faut aussi penser à interchanger les 2 oreilles de temps en temps, car on n'a presque tous des petites différences auditives entre l'oreille gauche et la droite.

(en tout cas moi ça me concerne pour les fréquences aigues sur l'oreille gauche)

Et pour le mix d'ensemble, répartition des fréquences, reverb, etc... MONITORS obligatoires.
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Hors sujet : flagounette

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Citation : Les yeux fermés étant à mon sens le plus important : l'être humain est malheureusement bâti avec un sens prédominant : la vue. Quand tu te passes de celui-ci, ton cerveau en alerte tend beaucoup plus ceux qui restent vers le monde exterieur



Les oreilles voient derrière , les yeux non :)
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Merci à Paul auster pour son récapitulatif (on sent que Paul est un littéraire :mdr: )

Ecouter un CD qu'on aime quand on mixe n'est pas tjs une bonne idée. En effet , celui-ci est masterisé... et votre mix pas encore. Ce serait idéal de pouvoir écouter un bon mixage non masterisé. Je garde une copie de mes "bons" mixages, et des collègues m'en passent aussi. Cela permet de comparer ce qui est comparable.
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UP !

J'avais tendence à écouter une piste CD au début ou je mixais, mais je me suis rendu compte que j'avais toujours tendence à pousser un peu trop les volumes et à compresser trop.

Si vous avez accès à des mixes pros, et bien ce que propose rroland, ya pas mieux !
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Citation : -Tester le mix avec différents niveaux de volumes (très faible puis très fort par exemple)




C'est important de le faire, mais avec certaines précautions : c'est ces brusques bonds de niveau qui fatiguent le pluus l'oreille qui, non préparée à cette saute soudaine n'a pas le temps de se resserer ... Ce qui entraine de la fatigue auditive, donc à tester plutôt en fin de mixage, et sur le long terme déteriore l'audition.

En effet, l'oreille se protège des niveaux trop forts en s'élargissant resserant. Lorsqu'on la prend de cours, (un bruit soudain, beaucoup plus fort que le niveau ambiant) elle n'a pas le temps de le faire. C'est pourquoi il est plus nocif de monter d'un coup à des volumes élevés que de pousser doucement son master au cours d'une session.


Cela dit, il est vrai que dans une norme acceptable ça reste un très bon révélateur ... Mais je ferais plutôt le contraire : en fin de mix, quand à force de grapiller un db par ci par là on est arrivé à un niveau élevé, baisser d'un coup à un niveau très faible pour voir ce que ça donne.



Citation : Le mix au casque est indispensable en effet pour le panning. Mais il faut aussi penser à interchanger les 2 oreilles de temps en temps, car on n'a presque tous des petites différences auditives entre l'oreille gauche et la droite.




La vérification au casque est pour moi indispensable pour deux raisons :

- Un casque descend plus facilement qu'une enceinte dans les très basses fréquences, donc quand on n'a pas des enceintes de mastering à 8000 € ça permet de voir à quoi ressemble le bas du spectre du morceau.

- Il faut aussi vérifier que la spacialisation préalablement effectuée sur les enceintes n'est pas désagréable (trop extrème) au casque. Dans le même ordre d'idée, ça permet de s'extraire de la réverbération naturelle et des bruits parasites de la pièce et donc de mieux entendre la réverb qu'on a rajouté sur le morceau.



Cela dit, attention : la spatialisation ne doit pas s'effectuer au casque. Et ce pour une bonne raison : au casque, on entend le son soit dans l'oreille gauche, soit dans l'oreille droite. On n'a pas les sons diffusés dans les deux enceintes qui arrivent au milieu. Quand on bouge un son, on ne ressent pas de manière aussi naturelle son déplacement. Evidemment ce que je dis vaut dans le cas où les enceintes sont bien placées (triangle équilatéral) et où les surface qui en sont proches ne sont pas trop réflechissantes.
myspace.com/lesymptome Qui joue du clavier ??
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Y'a trop de mots, je lirai plus tard...

(flag déguisé)
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Ca sort léger du contexte de la question d'origine, mais j'ai vu dans un studio digne de ce nom que l'ingé mettait en pratique ce véritable credo de Dominique Blanc-Francard (que je précise, pour nos jeunes amis, être l'un de nos ingés-son les plus écouté de part le monde): "Lorsque vous pensez avoir fini votre mix, balancez-le sur une cassette et un petit magnéto les plus crades possibles : si "ça" sort là, ça sortira partout"...

Vous pensez bien que le jour-même où j'ai vu -et entendu- ça, j'ai couru chez le "Dirty" du coin pour enfin m'équiper... comme un vrai pro !

A excellent entendeur; S'lut !
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Yes ! c'est l'écoute du genre vérif sur "auratones", souvent en mono notamment pour vérifier dans un contexte poste de radio/TV. A ne pas oublié!
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J'ai pas lu tout ce thread mais je ramène ma fraise.

Effectivement, rien ne vaut un mixage aux enceintes.
Les pauses sont très importantes, car notre cerveau nous joue des tours et après, on n'arrive plus a "juger" la petite modification que l'on vient de faire, à savoir "j'ai bougé un truc, mais je sais pas si ça rend mieux ou mal".

Certains ingés son pro peuvent aligner des heures durant du max sans faiblir. Mais perso j'en fait pas partie.

Avoir une référence si possible. Un titre d'un autre groupe dont le son vous plait. ça permet de switcher de l'un à l'autre.

avoir plusieurs systèmes d'écoutes : une bonne paire de monitor, et une genre Behringer Truth (moins précise que l'autre), un casque, écouter dans sa voiture, dans le balladeur mp3.

Je pense que lorsqu'on attaque un mix et que l'on pense avoir un bon truc, faire un backup, et s'arreter là pour faire les tests : comparaison avec une référence, écoute sur plusieurs système d'écoute.

C'est important, car une seule paire de monitor, à moins qu'elle coute 8000€ pièce, induit des petites imprécision (réponse en fréquence pas vraiment linéaire).

ça a été flag entre une paire de KEF Cantor (très fine, donc peu de absse) et basculer sur des vrai monitoring Yamaha NS10, ou la les basses étaient enorme : la réalité du mix (confirmé par l'analyseur de spectre).