Pourquoi devrait-on croire...
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globule_655
Je pense que c'est un non-sens total ! .... à moins que le but ne soit d'obtenir de la soupe homogène copiant ce que tout le monde à déjà fait depuis bien trop longtemps en appliquant des "templates" et autres recettes de cuisines toutes préparées.
Par exemple, si un guitariste arrive avec une guitare clean et brillante et un feder twin réglé sur 3 avec de la réverb tandis qu'un autre arrive avec une Les Paul dans un ampli soldano et un booster entre deux...
On peut très certainement enregistrer les deux exactement de la même manière et toujours en avoir un clean et l'autre "heavy".
Il est bon de développer des techniques qui marchent pour soi et de les partager. Par contre, ce qui me révulse, c'est d'entendre quelqu'un dire des choses du genre "telle technique est OBLIGATOIRE pour tel style !" Foutaises !
Ce n'est peut être que moi mais je pense que ce que j'essaie de dire c'est que le seul critère pour prendre le job est de comprendre la musique. Ce n'est absolument pas une question de techniques spécifiques à un style ou un autre.
La demande de faire un album exactement comme untel ou untel est la parfaite recette de l'ennui et de la stagnation.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
globule_655
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que les mixages ont été dirigés par le directeur/fondateur du label Island lui même, Chris Blackwell, qui était une buse intégrale en technique du son : il était bien incapable de faire la différence entre un preampli, un compresseur et un pot de fleurs.
Mais cette absence totale de connaissances techniques lui a permis de n'avoir aucune idée pré conçue, et de sortir des sentiers battus et rabattus du reggae jamaicain, pour faire quelque chose de neuf.
Bel exemple. Et il y en a bien d'autres de personnes ayant brisé les règles pour obtenir quelque chose de neuf. Les beattles (avec ou sans G. Martin), Joe Meek, Les Paul... etc chacun à leur manière, ils ont su se réinventer.
@anathonh : techniques d'enregistrement et de mixage = choix/placement de micro et traitements utilisés (ainsi que la manière de les implémenter) à l'enregistrement ou au mix. On peut ajouter à cela les choix de balances.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Crumar
D'ailleurs, pourquoi donc aurait ont du mal à faire sonner un groove de charlet si il n'y a pas de micro dessus ? Je ne vois pas de raison logique. En ce qui me concerne, si ça ne sonne pas, c'est que les overheads sont mal choisis et/ou mal placés.
Prendre une batterie avec des overhead, si c'est pas du conformisme ca...
rroland
Prendre une batterie avec des overhead, si c'est pas du conformisme ca...
C'est d'un commun, en plus !
Anonyme
Anonyme
Le musicien fait la différence.
Oui, tu as tout à fait raison, et moi ce que je me TUE à te dire c'est que le musicien, il joue EN FONCTION D'UN STYLE DE MUSIQUE! donc c'est choux vert et vert choux. On adapte donc la technique en fonction du jeu du musicien qui est directement induite par le style qu'il pratique!
Et si tu me dit que ca à rien a voir avec le style de musique alors je te suggère une expérience :
1) tu prends un morceau de blues trankilou joué par un guitariste sur un click
2) tu fais venir un batteur de Metal extreme dans ton studio avec sa batterie et tu ne lui dit absolument pas pour qui il vient enregistrer
3) tu lui donne JUSTE le click (pas la guitare) et il jamme dessus à sa guise
4) tu écoute le morceau de blues avec la prestation du batteur, tu vas tout de suite comprendre ce que jeux te dire
[ Dernière édition du message le 21/04/2014 à 14:32:21 ]
Anonyme
soit il s'agît d'enregistrer et de mixer ce qui est joué comme tel en essayant de reproduire au mieux ce qui est entendu. On jouera cette musique indépendamment du mixage qui pourra en être fait ultérieurement si on décide de l'enregistrer.
soit tel type de musique ne peut se révéler qu’après avoir été mixée et c'est un non sens de l'entendre et a fortiori de la jouer tel qu'elle sans mixage. On ne pourra la jouer qu'en essayant de reproduire le mixage réalisé (ou celui du style musical si il est défini)
Il faut bien reconnaitre que dans le deuxième cas, l'enregistrement et le mixage appelle une technique spécifique puisqu'il constitue par lui même une composante non négligeable et indissociable de cette musique. C'est un fait.
Qu'on adhère ou pas c'est autre chose.
globule_655
Citation :Prendre une batterie avec des overhead, si c'est pas du conformisme ca...
C'est d'un commun, en plus !
Et puis enregistrer avec des micros, c'est tellement cliché !
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
globule_655
Citation :Le musicien fait la différence.
Oui, tu as tout à fait raison, et moi ce que je me TUE à te dire c'est que le musicien, il joue EN FONCTION D'UN STYLE DE MUSIQUE! donc c'est choux vert et vert choux. On adapte donc la technique en fonction du jeu du musicien qui est directement induite par le style qu'il pratique!
Et si tu me dit que ca à rien a voir avec le style de musique alors je te suggère une expérience :
1) tu prends un morceau de blues trankilou joué par un guitariste sur un click
2) tu fais venir un batteur de Metal extreme dans ton studio avec sa batterie et tu ne lui dit absolument pas pour qui il vient enregistrer
3) tu lui donne JUSTE le click (pas la guitare) et il jamme dessus à sa guise
4) tu écoute le morceau de blues avec la prestation du batteur, tu vas tout de suite comprendre ce que jeux te dire
Ok là tu m'as perdu parce que j'ai l'impression qu'on ne parle pas du tout de la même chose.
Personne n'a jamais dit qu'un musicien ne jouait pas en fonction d'un style de musique. Ça me semble être de la logique tout ce qu'il y a de plus basique.
Est-ce que pour autant je dois changer mon choix et placement de micro pour capter ces mêmes musiciens ainsi que les traitements éventuels ? Je dis que non, sauf si le morceau en question l'exige. D'ailleurs je ne vois pas en quoi l'expérience que tu propose (au delà de n'avoir aucun intérêt) prouve le contraire ?
Les techniques utilisées le sont en fonction de l'effet souhaité, ce qui n'a que peu voire rien à voir avec le style de musique enregistrée/mixée.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
globule_655
soit tel type de musique ne peut se révéler qu’après avoir été mixée et c'est un non sens de l'entendre et a fortiori de la jouer tel qu'elle sans mixage.
Il faudrait peut être préciser de quel(s) style(s) tu parles parce que je ne vois pas lequel pourrait correspondre à la description...
Si ce dont tu parles ce sont les effets utilisés pour le son alors ce n'est pas du mixage. L'effet en question faisant partie intégrante du son de base. Cela sous entendrait aussi que c'est l'effet qui définit le style ?
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Darkmoon
On peut tout à fait enregistrer du jazz et du rock ou du reggae ou du métal avec exactement les mêmes techniques (techniques = choix/placement de micro + traitements. Si on ne parle pas de ça alors je ne sais pas de quoi on parle).
Oui, c'est possible! Et, oui, en fonction des goûts, cela peut être satisfaisant pour certains et ça peut même produire un hit, mais ce n'est pas de cela que ReNo parle. En tout cas, moi je pense comprendre ce qu'il veut dire : pour obtenir la "couleur", le "rendu sonore", bref le "son typé" propre à certains sous-genres de métal (ou d'électro, etc.), nécessairement, en pratique, on fait des trucs qu'on ne fait pas en d'autres styles. Ou, plutôt, on fais comme ceux qui ont déjà, avant nous, réussi à obtenir le genre rendu que nous souhaitons, et ce, peu importent ce que ça implique et peu importe que certains attribuent ce qu'il faut faire à la réalisation, au mixage ou à la création (parce que si on fait dans la sémantique, on va tourner en rond longtemps).
De plus, comme l'aborde jessy_c_dead, tout n'est pas blanc/noir : entre copier à la lettre un groupe et faire quelque chose de totalement nouveau et expérimental, il y a tout un continuum de gradation possible.
Il faut bien reconnaitre que dans le deuxième cas, l'enregistrement et le mixage appelle une technique spécifique puisqu'il constitue par lui même une composante non négligeable et indissociable de cette musique. C'est un fait. Qu'on adhère ou pas c'est autre chose.
C'est exactement ce que j'ai dit plus tôt, mais je me suis fait répondre de haut comme si j'étais qu'un hope studiste!
Est-ce que pour autant je dois changer mon choix et placement de micro pour capter ces mêmes musiciens ainsi que les traitements éventuels ? Je dis que non, sauf si le morceau en question l'exige. D'ailleurs je ne vois pas en quoi l'expérience que tu propose (au delà de n'avoir aucun intérêt) prouve le contraire ? Les techniques utilisées le sont en fonction de l'effet souhaité, ce qui n'a que peu voire rien à voir avec le style de musique enregistrée/mixée.
Oui, mais le problème avec toi, c'est que tu formules tes phrases de façon à ce que tu aies raison pour une chose et pour son contraire, simultanément!
...parce que "l'effet souhaité", comme tu le dis, ben, nécessairement, il ne sera pas le même pour du Brutal Death que pour du Jazz. Donc, ça revient exactement au même! On dit la même chose!
Sinon, tu vas nous faire croire que tu vas placer ton micro pour miker la basse drum exactement à la même distance, dans le même angle et dans le même environnement acoustique pour un défoncé qui pédale à 280 bpm ses double basse drums VS un Jazzeux qui tapote gentiment du pied à 100BPM? À cela, j'anticipe que tu vas répondre : « non, parce que ça exige autre chose... ». Ben c'est exactement ce que veut dire ReNo! Tu patauges dans la sémantique Glob!
Tu l'as dit toi-même en introduction :
...
à moins que le but ne soit d'obtenir de la soupe homogène copiant ce que tout le monde à déjà fait depuis bien trop longtemps en appliquant des "templates" et autres recettes de cuisines toutes préparées.
En fait, tu comprends exactement ce que ReNo veut dire, sauf que tu le formules de façon à ce que ce soit connoté et perçu négativement ( "soupe homogène copiant ce que tout le monde à déjà fait") alors qu'il y a tout un continuum entre cet extrême que tu polarises négativement et l'autre que tu préfères.
De plus, qui es-tu pour décider pour nous tous où débute la création, la réalisation, le mixage, la post-prod, etc? De nos jours, tout ça peut parfois se confondre, dépendamment des artistes, des styles, des gens, etc.
Tout ceci n'est qu'un problème de sémantique!
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
Anonyme
Anonyme
Je vais donc décomposer la phase de production en plusieurs étapes et sous étapes
1) L'enregistrement :
- L'approche : Ce qu j'appelle "l'approche" c'est le processus intellectuel et les question que tu vas te poser sur la méthode employée pour mener a bien ton projet selon les attentes de l'artiste. Vais prendre la batterie en 3 micros? vais-je la mikée bcp plus car je vais avoir besoin de plus de présences des toms ou de certaines cymbales dans mon morceau, vais-je trigger la batterie pour éventuellement pouvoir faire du layering. Vais-je enregistrer la DI en parallèle des amplis pour pouvoir simplifier l'édition et/ou reampée les guitares pour augmenter ma texture sonore? Vais-je doubler ou quadruplée les guitares pour avoir plus d'épaisseur?, Vais-je enregistrer la basse avec un micro de doigt supplémentaire? Vais enregistrée la basse en une seule piste ou vais-je la fractionner en fonction des articuliations du bassiste et enregister les passaages en slap via une autre chaine d'enregistrement. Vais-Je quadruplée les prises de voix lead pour avoir de l'épaisseur, un effet compact et solide? Tout ca, c'est le STYLE de musique ou la musique tout simplement qui va te le définir. Réponds à toutes ces question par oui ou par non sur 3 exemples concret :
> un trio de jazz
> un groupe de rock 70's
> Un groupe de death metal progressif
et dit moi si t'as systématiquement les même réponses
-> la technique : Le choix des micros, le placement de ceux-ci, le choix du préampli, du placement de la batterie dans la pièce, le choix de l'eq à la prise, les réglages du compresseur sur la basse. Tout ca, ca n'a rien à voir avec le style, ca n'a même rien à voir avec l'instrument et le musicien, ca à juste à voir avec ce que tu entends dans tes enceintes au moment des prises, de ton humeur, de ton inspiration, de ta vérité de l'instant et de ce que tu as pris sur ton sandwich la veille. C'est une mise en oeuvre technique de l'approche que tu as établis. La je suis 100% d'accord, ya pas de recettes, y'a tellement de paramètres qui rentrent en jeu qu'il est impossible de prévoir comment tu vas placer tel ou tel micro ou de savoir si ton SM57 va fonctionner ou non sur la caisse claire.
Il est biensur possible de revenir sur les décision que tu as prise durant l'approche, mais tout ca sera fait en fonction DU STYLE parce que tu va te rendre compte au moment de ta prise que tu as fait des mauvais choix et que ce que tu entends là ne fonctionnera pas dans le style de musique que tu es en train de produire
2) L'édition: Idem ici, Il y'a plusieurs approches différentes en fonction du style pratiqué! Vais-je éditer tout à la perfection car le style de musique ou l'arrangement implique que tout doit être parfaitement propre, nickel et précis ou bien je laisse les imperfections car dans le style de musique ou l'arrangement ca apporte un réel plus de laissé la prestation intacte
3) Le mixage : IDEM
L'approche : Est-ce que je veux un son compact, virulent, aggressif? Est-ce que je veux un son très ouvert, paisible, gentil? Est-ce que je met la voix en élement central du mix ou est-ce que je considère la voix comme un instrument au même titre que les autres?
Tout ca, encore une fois, c'est ton style qui le défini. Tu ne va pas chercher à avoir un son compact et virulent sur un trio de jazz et au contraire, tu ne va pas chercher un son ouvert et paisible sur du death metal
La technique: je coupe telle fréquence sur tel instrument, je compresse la voix comme ceci ou cela, j'utilise telle ou telle reverb. Tout ca n'a RIEN A VOIR avec le style, c'est encore une fois tes oreilles et ton humeur du moment qui parlent et qui te guident. Ici aussi, il peut arriver de revenir en arrière et de reconsidérer l'approche, mais ca sera toujours fait en fonction du style de musique que t'es en train de produire
Crumar
Est-ce que pour autant je dois changer mon choix et placement de micro pour capter ces mêmes musiciens ainsi que les traitements éventuels ? Je dis que non, sauf si le morceau en question l'exige
Sauf si le morceau l'exige ????
En gros, tu fais comme tu veux, l'important c'est que ca sonne (comme tu veux ou comme le groupe veut...etc). Mais la limite c'est "sauf si le morceau l'exige". (là je te perds) .
Darkmoon
Donc en gros on change pas de technique, sauf si on a besoin de changer.
Tu as tout compris! ...et c'est aussi ce que je comprends de ce que dit Glob : il enregistre de la même façon, sauf si ça exige qu'il enregistre d'une autre façon!
...après la haute logistique, voici la "hope logistique" de Glob
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
globule_655
Comme l'a aussi dit youtou, pourquoi on ne voudrait pas une grosse caisse agressive dans un projet de jazz ou une batterie lointaine dans du métal ? Ce qui le détermine, c'est le projet en question en conjonction avec l'équipe créatrice, et pas le style. Donc, à fortiori, ce n'est pas le style qui dicte la technique utilisée pour la captation et je peux très bien utiliser les mêmes micros et le même placement pour un style totalement différent. Sans compter qu'en fonction de ce qu'on choisit de mettre en avant ou pas, le résultat peut être totalement différent.
Il ne me semble pas avoir dit autre chose que ça depuis le début, tout en argumentant dans ce sens. Je ne vois pas comment être plus clair.
Citation de anathonh :Donc en gros on change pas de technique, sauf si on a besoin de changer.
Tu as tout compris! ...et c'est aussi ce que je comprends de ce que dit Glob : il enregistre de la même façon, sauf si ça exige qu'il enregistre d'une autre façon!
...après la haute logistique, voici la "hope logistique" de Glob
Le fond du problème n'est pas la sémantique mais le fait que tu ne sembles pas comprendre ce que je dis. D'où peut être, ton utilisation totalement inappropriée du terme "logistique".
L'autre élément étant ici :
De plus, qui es-tu pour décider pour nous tous où débute la création, la réalisation, le mixage, la post-prod, etc? De nos jours, tout ça peut parfois se confondre, dépendamment des artistes, des styles, des gens, etc.
Explique moi en quoi lancer un débat et donner son opinion revient à décider pour tout le monde ?? Un des gros problèmes d'AF, c'est que souvent, quand on essaie d'avoir une discussion, on finit toujours par tomber sur quelqu'un qui se sent piqué au vif et commence à réagir violemment par rapport à un commentaire sur lequel il s'est senti visé (ou juste histoire de gueuler plus fort que tout le monde). D'ailleurs, rappelle moi exactement à quel moment je t'ai répondu de haut en te traitant de hope studiste ? Si tu as pris le terme pour toi j'en suis désolé mais tu n'es pas le centre de l'univers que je sache. Tu remarqueras que là, d'où l'utilisation de la 2ème personne du singulier, ce qui n'était absolument pas le cas dans le post auquel tu fais référence. Si le simple fait de répondre un argument contraire à ce que tu dis, c'est prendre quelqu'un de haut alors on risque de ne pas aller loin...
Sinon, tu vas nous faire croire que tu vas placer ton micro pour miker la basse drum exactement à la même distance, dans le même angle et dans le même environnement acoustique pour un défoncé qui pédale à 280 bpm ses double basse drums VS un Jazzeux qui tapote gentiment du pied à 100BPM?
Tu crois ce que tu veux mais oui ma technique reste essentiellement la même dans les grandes lignes. Sur une batterie, j'ai généralement, deux overheads, grosse caisse, caisse claire, 1 FoK et au moins deux ambiances. Ce qui va surtout changer d'un morceau à l'autre, c'est la manière dont je vais construire le son de batterie autour de ça. Le nombre de micros va peu changer de même que le placement. Le batteur et l'accordage de la batterie (en plus du choix des fûts etc) vont faire une bien plus grande différence que la manière de la capter. En clair, on peut obtenir plusieurs résultats différents avec la même technique, de la même manière qu'on peut obtenir un résultat similaire avec plusieurs techniques différentes.
La source est le plus important !
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
[ Dernière édition du message le 21/04/2014 à 17:28:57 ]
globule_655
la technique : Le choix des micros, le placement de ceux-ci, le choix du préampli, du placement de la batterie dans la pièce, le choix de l'eq à la prise, les réglages du compresseur sur la basse. Tout ca, ca n'a rien à voir avec le style
C'est bien ce que je dis depuis le début...(dédicace à crumar et darkroom)
vais-je trigger la batterie pour éventuellement pouvoir faire du layering. Vais-je enregistrer la DI en parallèle des amplis pour pouvoir simplifier l'édition et/ou reampée les guitares pour augmenter ma texture sonore? Vais-je doubler ou quadruplée les guitares pour avoir plus d'épaisseur?, Vais-je enregistrer la basse avec un micro de doigt supplémentaire? Vais enregistrée la basse en une seule piste ou vais-je la fractionner en fonction des articuliations du bassiste et enregister les passaages en slap via une autre chaine d'enregistrement. Vais-Je quadruplée les prises de voix lead pour avoir de l'épaisseur, un effet compact et solide? Tout ca, c'est le STYLE de musique ou la musique tout simplement qui va te le définir.
Tout ça sont des décisions qui sont à prendre par le réalisateur en fonction de la vision qu'il a déterminée avec l'artiste/le groupe. Et en aucun cas ce ne sont des choses qui sont exclusives à un style de musique particulier et ces questions peuvent se poser autant en pop qu'en blues, métal, folk etc etc...
Il est biensur possible de revenir sur les décision que tu as prise durant l'approche, mais tout ca sera fait en fonction DU STYLE parce que tu va te rendre compte au moment de ta prise que tu as fait des mauvais choix et que ce que tu entends là ne fonctionnera pas dans le style de musique que tu es en train de produire
Là encore, on est sur des choix de réal. Je peux cependant dire que faire des mauvais choix pendant la prise pour les corriger après n'est pas une question de style musical mais de compétence (ou d'absence de compétence en l’occurrence). Le but même de l'enregistrement est de capter des sons qui fonctionnent ensemble et c'est bien pour cette raison qu'on nous engage. Si on ne peut pas faire ces choix correctement alors peut être qu'on avait rien à faire sur le job. Personne n'est parfait mais si on tombe tellement à côté qu'il faut recourir à des tours de passe passe pour corriger le tir, c'est qu'il y a un sérieux problème (qui est souvent un problème de méthode d'ailleurs).
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Jimbass
Ce que je retiens pour l'instant, c'est que tout part de la démarche artistique. Soit le groupe cherche à exister dans un style, et il est utile de mettre en œuvre certaines techniques de composition, d'arrangement, d'interprétation, de prise de son et/ou de mixage (pas forcément tout ca d'ailleurs) en rapport avec les canons du style. Soit il s'agit d'expérimenter librement, voire tenter de créer un nouveau style, et là tout est permis pour se démarquer. Et bien sûr tous les intermédiaires entre ces extrêmes sont possibles.
Si je comprends bien le propos de Glob, c'est le morceau lui-même qui importe, et pas le style dont il se réclame. OK, ca revient à dire que chaque morceau est un style bien à lui. Il n'empêche que des techniques plus ou moins connues seront utilisées pour obtenir un résultat escompté (un mur de guitares, un chant intimiste, une section cuivre pimpante ...), potentiellement dans une combinaison inédite.
Mais si il y a des techniques secrètes qui marchent à tous les coups, ca m'intéresse !
Dans certains cas, on cherchera à capter la performance instrumentale de la manière la plus transparente possible, et cette approche peut être la même dans des styles très différents (classique, jazz, apparemment reggae aussi). Mais quand la démarche artistique dicte un son plus typé, je considère la chaîne sonore comme un tout : choix de l'instrument, de son amplification le cas échéant, le placement des micros, les effets et traitements à la prise et au mixage ... Tout ca doit être cohérent avec le but recherché.
Je n'ai pas connaissance de disque de rock enregistré avec juste un couple ORTF dans un auditorium (je ne parle pas d'album live), tout comme je ne crois pas qu'on fasse du reamping sur de la musique de chambre ...
Pour bien comprendre la sémantique, qu'est-ce que vous appelez la "réalisation" ? C'est la même chose que "l'approche" définie par Reno au post 37 ? Une manière de structurer l'enregistrement d'un morceau, un peu comme l'arrangement structure le morceau lui-même ?
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
Anonyme
Anonyme
globule_655
Glob : si tu commences a distinguer real, Inge son, DA, drum Tech etc,... On s'en sortira pas.
Le sujet de départ concerne pourtant les techniques d'enregistrement et de mixage donc la distinction est faite dès le début. J'ai d'ailleurs reprécisé plusieurs fois.
Pour répondre à Jimbass, le réal est la personne qui prend en charge le projet et est chargé de le mener à bien. En gros, le groupe ou l'artiste vient le voir avec un projet, un budget et un objectif et lui va se mettre en charge de réaliser ce projet en respectant les contraintes données (notamment le budget). Cela implique la gestion du calendrier du projet, le choix et la réservation des lieux, des équipes etc en fonction des besoins. Il est aussi le vote décidant en cas de litige sur un choix artistique car il est en charge de maintenir le cap vers l'objectif fixé au départ (pour éviter les dépassements de budget qui résultent généralement d'une bifurcation non contrôlée).
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est qu'il y a toujours un réal, même si celui ci n'a pas été désigné explicitement dans ce rôle. Le recordist est bien souvent réalisateur par défaut, si le groupe/l'artiste manque de vision sur la finalité du projet et qu'ils lui accordent leur confiance pour prendre ces décisions.
Pour répondre à ta question Reno, le réal prend ses décisions en fonction du morceau en question, de l'impact souhaité et du rôle de ce morceau dans le projet, le tout en prenant en compte les forces et faiblesses des artistes de manière à mettre en avant ce qui les rend uniques. Tout ça étant évidemment influencé par le style.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
[ Dernière édition du message le 21/04/2014 à 18:39:45 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
Ce que je retiens pour l'instant, c'est que tout part de la démarche artistique. Soit le groupe cherche à exister dans un style, et il est utile de mettre en œuvre certaines techniques de composition, d'arrangement, d'interprétation, de prise de son et/ou de mixage (pas forcément tout ca d'ailleurs) en rapport avec les canons du style. Soit il s'agit d'expérimenter librement, voire tenter de créer un nouveau style, et là tout est permis pour se démarquer. Et bien sûr tous les intermédiaires entre ces extrêmes sont possibles.
entiérement d'accord....rien n'empêche d'apporter sa pâte personnelle et d'être novateur mais avant ça il y a un gros travail pour comprendre les "ressorts" d'un style musicale...Si le groupe ou le musicien a déjà tout compris et qu'il apporte un son "clef en main" (genre je chante toujours dans le micro "X" ce qui sort de mon ampli/rack c'est la perfection)qu'il ne reste plus qu'à doser (pousser les faders) alors c'est vrai que l'ingé-son peut être polyvalent sans stresser...
[ Dernière édition du message le 21/04/2014 à 21:30:45 ]
Darkmoon
Explique moi en quoi lancer un débat et donner son opinion revient à décider pour tout le monde ??
Ben quand tu dis ça par exemple :
le réal est la personne qui prend en charge le projet et est chargé de le mener à bien. En gros, le groupe ou l'artiste vient le voir avec un projet, un budget et un objectif et lui va se mettre en charge de réaliser ce projet en respectant les contraintes données (notamment le budget).
Tu as raison pour ce qui est de la définition, mais c'est une vision idéalisée qui ne correspond pas forcément à la réalité de tous. Pour certains artistes qui font affaire avec une major (et donc un réal), ok, mais pour nombre de groupes, c'est pas comme ça que ça se passe en pratique.
Ensuite du dis :
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est qu'il y a toujours un réal, même si celui ci n'a pas été désigné explicitement dans ce rôle.
Comme je l'ai déjà dit, en disant cela, tu t'assures d'avoir raison de tous les cotés, parce que peu importe ce qu'on diras, tu pourras toujours arguer que l'exemple qu'on te soumet fait partit du travail du réal, même s’il n'y en pas un de désigné "officiellement" et correspondant à ta définition idéale.
Sinon, tu dis que :
Le recordist est bien souvent réalisateur par défaut.
Et nous sommes d'accord que, dans bien des cas, ça peut aussi être celui qui mixe. Et, le cas de ReNo est intéressant, car je trouve qu'il correspond parfaitement à ce que plusieurs "petits" groupes font : c'est-à-dire qu'il y a souvent un mec (qui s'y connais ou a plus d'expériences que les autres) qui prend en charge un peu tout (recording, mixage, réalisation).
Ensuite tu poursuis en disant :
le réal prend ses décisions en fonction du morceau en question [et autres facteurs à propos desquels nous sommes tous d'accord] Tout ça étant évidemment influencé par le style.
Donc, nécessairement, le "réal" (ou la personne désigné) vas prendre des décisions qui pourront se traduire concrètement, dans les faits, par des actions spécifiques à appliquer à l'enregistrement, au mixage, etc. On est d'accord?
Donc, à la fin (et peu importe le degré d'influence), on peut dire qu'il sera de toute façon "influencé" par le "style" général du projet (et tout ce que ça peut impliquer et que tu énumères si bien), non?
Alors si l'on analyse tout ça avec comme référent ta question d'introduction : "Pourquoi devrait-on croire qu'un genre particulier de musique devrait exiger des techniques particulières d'enregistrement/mixage ?". Et considérant tout ce que tu dis par la suite, ben la réponse est évidente : oui! parce que c'est un truisme de dire devoir appliquer des procédés particuliers à des trucs qui sont particulier. Parce qu'il est tout à fait normal d'utiliser des façons de faire particulière (dans le sens "d'adapter en fonction de ce qui est exigé..") pour des "genres particuliers" de musique!
Par définition, pratiquement tous les projets différents exigent des trucs particuliers et différents!
Je pense que l'imbroglio viens principalement du fait que, toi, personnellement, tu utilisais en intro "genre particulier de musique" au sens de "courant musical" (au sens large) alors que dans les faits (et tu as raison) tous les projets sont uniques et "particuliers", même s'ils font partie d'un même et grand "courant musical".
Peut-on se mettre d'accord que si l'on cause uniquement de "grand courant musical", et ce, de façon plutôt générale, alors en effet, tout et son contraire sont possible et aucune "recette précise" ne peut assurer d'obtenir de bons résultats avant même d'avoir pris connaissance des particularités du projet, du groupe, de leur musique, ainsi que de leurs visions et attentes. Perso je suis d'accord avec cela! Et égalemnnt avec le fait que les techniques de bases demeurent les mêmes.
Mais peut-on également se mettre d'accord que, par contre, plus on commence à parler de sous-genres toujours plus particuliers et spécifiques, à nommer des références, des albums, des rendus de guitares et de batteries spécifiques à tel ou tel groupe connu et à préciser ce qu'on veux obtenir, ben on peut dès lors commencer à dire et à définir comment on procédera et qu'il y aura donc forcément des trucs "particuliers" à mettre en oeuvre (que ce soit à l'arrangement, à l'enregistrement, au mixage, etc.)?
Es-tu d'accord qu'il existe souvent des façons de faire, des outils, bref des points communs qui se recoupent et se retrouvent dans des genres (et moins dans d'autres), à mesure que nous les définissons de plus en plus précisément en sous-genres?
Un exemple concret parmi tant d'autres: si on parle de brutal death p. ex., ben ça exclut d'emblée l'utilisation de guitare de type Fender Stratocaster et ce, sans même avoir besoin de préciser quoi que ce soit avec les membres du projet. Qu'on vois ça comme une “recette” ou non, de par leurs micros simples bobinage*, ces dernières ne génèrent tout simplement pas ce qui est requis (ce qui est "exigé") pour produire le son de ce genre spécifique (oui, bien sûr qu'on peut expérimenter, mais par défaut, cela ne correspondra pas à l'attente de la majorité des gens qui utilise "brutal death" pour communiquer les mêmes référents communs).
Nous sommes d'accord?
Sinon, je ne mets aucunement en doute la possibilité que certains, comme toi, puissent utiliser une technique qui reste essentiellement la même (à la base), peu importe les projets, sauf que ça ne veut pas dire que c'est la seule et unique façon de procéder ou que les autres façons ne produisent pas de bon résultat.
Bref, tu dois bien commencer à saisir qu'on dit tous pratiquement la même chose?
Je pense que, probablement, tu craignais juste que des newbies puissent interpréter ceci comme étant qu'il existe des "recettes magiques prêt à l'emploi", en fonction des grands courants musicaux. Si c'est ça, je comprends alors tes réserves.
* Bien sûr on peut customiser en ajoutant un humbucker...
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
[ Dernière édition du message le 22/04/2014 à 05:57:26 ]
AZOU
c'est interessant
Si quelqun est capable d'enregistrer et de mixer des styles musicaux sans copier les standards deja enregistrés et d'y apporter sa touche "audible" et ben c'est bien.
Y'a t'il vraiment des standards?
Dans quels styles sont ils le plus flagrant?
merci
Jimbass
Quand je posais la question de la réalisation, c'était sans s'attarder sur qui le fait. D'ailleurs, je n'avais jusque là entendu le terme "réalisateur" que dans le domaine du cinéma, on parle plus souvent de "producteur" pour ce rôle dans le domaine musical, non ? Donc dans beaucoup de projets home-studio, le réalisateur est également le preneur de son, le mixeur, et dans bien des cas (surtout chez les amateurs) également l'un des musiciens.
Donc cette étape de réalisation, consiste si j'ai bien compris à décider d'une part quel résultat sonore on attend (qui découle de la démarche artistique du projet), et d'autre part quelles techniques on va bien pouvoir utiliser pour l'obtenir. Dit comme ca, ca me semble fondamental, et pourtant on en parle très peu ! Tout le monde s'écharpe sur le choix et le positionnement d'un micro, sur le choix et le réglage d'un compresseur (hardware ou software ?
Imaginons un instant l'hypothétique discussion entre Lars Ulrich et Bob Rock avant d'enregistrer St Anger : "Allez, sur cet album on va lancer une nouvelle mode. Des morceaux très lourds, sans le moindre solo de guitare, et avec une caisse claire piccolo. Ca ne s'est jamais fait en metal, ca va cartonner !" (avec le résultat qu'on connaît)
On aborde à cette étape aussi bien des aspects composition/arrangement, sonorité globale, choix d'instruments ... qui vont influer fortement sur les techniques de prise de son et de mixage à utiliser.
Un exemple volontairement bête (je ne prétends pas y connaître quoi que ce soit) pour illustrer mon propos :
- intention : Faire un morceau rock bien pêchu
- sonorité recherchée : Mur de son compact et pas subtil
- arrangement : Gros power-chords à la guitare, basse à l'octave
- technique de prise de son : Doublage des guitares, amplis
- technique de mixage : Basse intégrée dans le même bus que les guitares pour faire un ensemble compact
- orientation de mastering : Presser le citron jusqu'au dernier dB
Et vous, comment vous abordez cette phase de (pré)production ? Avez-vous des exemples à partager ?
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
globule_655
Par exemple :
Citation de globule_655 :le réal prend ses décisions en fonction du morceau en question [et autres facteurs à propos desquels nous sommes tous d'accord] Tout ça étant évidemment influencé par le style.
Donc, nécessairement, le "réal" (ou la personne désigné) vas prendre des décisions qui pourront se traduire concrètement, dans les faits, par des actions spécifiques à appliquer à l'enregistrement, au mixage, etc. On est d'accord?
Donc, à la fin (et peu importe le degré d'influence), on peut dire qu'il sera de toute façon "influencé" par le "style" général du projet (et tout ce que ça peut impliquer et que tu énumères si bien), non?
La phrase en gras signifie exactement la même chose que celle que tu as toi même citée. Le concept sur lequel je débat dès le début du thread est l'idée que le choix et le placement de micro ainsi que les techniques de mix sont EXIGEES par le style de musique. D'ailleurs, tu l'admets toi même ici :
Un exemple concret parmi tant d'autres: si on parle de brutal death p. ex., ben ça exclut d'emblée l'utilisation de guitare de type Fender Stratocaster et ce, sans même avoir besoin de préciser quoi que ce soit avec les membres du projet. Qu'on vois ça comme une “recette” ou non, de par leurs micros simples bobinage*, ces dernières ne génèrent tout simplement pas ce qui est requis (ce qui est "exigé") pour produire le son de ce genre spécifique (oui, bien sûr qu'on peut expérimenter, mais par défaut, cela ne correspondra pas à l'attente de la majorité des gens qui utilise "brutal death" pour communiquer les mêmes référents communs).
Nous sommes d'accord?
Oui, nous sommes parfaitement d'accord puisque que c'est exactement l'exemple que je donne au post numéro 1 :
Par exemple, si un guitariste arrive avec une guitare clean et brillante et un feder twin réglé sur 3 avec de la réverb tandis qu'un autre arrive avec une Les Paul dans un ampli soldano et un booster entre deux...
On peut très certainement enregistrer les deux exactement de la même manière et toujours en avoir un clean et l'autre "heavy".
et là :
Je pense que, probablement, tu craignais juste que des newbies puissent interpréter ceci comme étant qu'il existe des "recettes magiques prêt à l'emploi"
Toujours dans le premier post :
...qu'un genre particulier de musique devrait exiger des techniques particulières d'enregistrement/mixage ?
Je pense que c'est un non-sens total ! .... à moins que le but ne soit d'obtenir de la soupe homogène copiant ce que tout le monde à déjà fait depuis bien trop longtemps en appliquant des "templates" et autres recettes de cuisines toutes préparées.
(...)
Il est bon de développer des techniques qui marchent pour soi et de les partager. Par contre, ce qui me révulse, c'est d'entendre quelqu'un dire des choses du genre "telle technique est OBLIGATOIRE pour tel style !" Foutaises !
Donc oui on dit la même chose.
Sinon, je ne mets aucunement en doute la possibilité que certains, comme toi, puissent utiliser une technique qui reste essentiellement la même (à la base), peu importe les projets, sauf que ça ne veut pas dire que c'est la seule et unique façon de procéder ou que les autres façons ne produisent pas de bon résultat.
Quelques posts plus tôt :
En clair, on peut obtenir plusieurs résultats différents avec la même technique, de la même manière qu'on peut obtenir un résultat similaire avec plusieurs techniques différentes.
La source est le plus important !
Quand je relis d'ailleurs le premier post j'ai du mal à comprendre toute cette controverse dans la mesure où la plupart des objections ne concernent pas le sujet de départ. Je parle de techniques d'enregistrement et de mixage. Par exemple, des affirmations du genre : "un ampli de guitare saturée en métal doit forcément s'enregistrer avec un SM57 collé à la grille alors qu'en jazz il faut un AEA R84 à environ 30cm bla bla bla".
Le fait de doubler une guitare, par exemple relève d'un choix artistique, pas technique. Si tu relis bien tous mes posts depuis le début A AUCUN MOMENT je ne conteste des choix artistiques. Je ne parle que de technique.
Tu as raison pour ce qui est de la définition, mais c'est une vision idéalisée qui ne correspond pas forcément à la réalité de tous. Pour certains artistes qui font affaire avec une major (et donc un réal), ok, mais pour nombre de groupes, c'est pas comme ça que ça se passe en pratique.
Ensuite du dis :
Citation de globule_655 :
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est qu'il y a toujours un réal, même si celui ci n'a pas été désigné explicitement dans ce rôle.
Comme je l'ai déjà dit, en disant cela, tu t'assures d'avoir raison de tous les cotés, parce que peu importe ce qu'on diras, tu pourras toujours arguer que l'exemple qu'on te soumet fait partit du travail du réal, même s’il n'y en pas un de désigné "officiellement" et correspondant à ta définition idéale.
La définition n'est pas idéalisée. C'est la définition, quel que soit le niveau. Qu'on soit signé en major ou bien seul dans son home studio on travaille toujours en fonction de paramètres qu'il faut gérer et à moins que le projet n'ait qu'uniquement le but de se faire plaisir à soi, il y a toujours un budget et une timeline à gérer, de même que des décisions artistiques et/ou logistiques à prendre pour atteindre l'objectif fixé en respectant ces contraintes (évaluation du coût par rapport au gain qualitatif de quelque chose par exemple). Dans le cas d'un groupe il y a des personnes à gérer qui ont chacune leurs contraintes etc. Aucun projet ne peut arriver à bon port si personne ne conduit le bus. On peut réparer la tuyauterie chez soi sans être plombier, on n'en fait pas moins un travail de plomberie. Pareil ici avec le réalisateur. Et oui jimbass, c'est un rôle très important et l’échec d'un projet est souvent dû à une mauvaise réalisation.
D'ailleurs, j'en profite pour préciser que "réalisateur" = "producer" en anglais mais qui est totalement différent de "producteur" qui est un faux ami. Le producteur est celui qui finance le projet.
Dit comme ca, ca me semble fondamental, et pourtant on en parle très peu ! Tout le monde s'écharpe sur le choix et le positionnement d'un micro, sur le choix et le réglage d'un compresseur (hardware ou software ?), mais finalement ce qui compte c'est pourquoi on fait ca, qu'est-ce qui fait que ces choix produiront un bon son® dans le contexte du projet, et quel impact on cherche à atteindre par ce biais. En quoi ca sert le morceau.
Oui. En fait l'artiste lui présente son projet et en définit les attentes. A partir de là, des références apportées et "l'étude" de la personnalité musicale de l'artiste. Généralement, on demande à écouter TOUT ce que l'artiste à pu produire depuis ses débuts. Que ce soit des maquettes guitare/chant enregistrées sur cassette ou via le micro de la webcam etc on s'en fout, on veut TOUT écouter. Le but est de cerner le plus précisément possible la personnalité musicale de l'artiste, la manière dont ses influences se traduisent dans sa musique, ainsi que ces forces et faiblesses. Toutes ces informations permettent de mettre en place la "stratégie" afin de coller aux attentes exprimées tout en permettant à l'artiste de développer tout le potentiel de son projet ou bien, dans certains cas, à l'aider à redéfinir ses attentes quand elles ne sont pas bien définies (il arrive que des artistes viennent en exprimant cette demande dès le départ).
Un des principaux avantages d'un réalisateur dédié, est qu'il prend en charge toute la partie "gestion de projet" : l'organisation du planning, des réservation de studios et des équipes le cas échéant (qui enregistre, qui mixe, à quel endroit, comment répartit-on le temps entre l'enregistrement des pistes de base ? les overdubs ? faut-il faire venir un musicien externe sur un ou plusieurs morceau ? Louer du matériel ou des instruments spécifiques ? etc etc). Tout cela en respectant le budget établi au départ. Le gros avantage est que l'artiste peut se concentrer uniquement sur son art, car mine de rien, toutes ces tâches requièrent une bonne quantité d'énergie.
Que dans les "petits groupes", toutes ces tâches soient souvent effectuées par les membres en plus de la composition, l'arrangement, l'interprétation, l'enregistrement et le mixage... on est bien d'accord. Est-ce pour autant une bonne chose ? Mon avis est que dans la grande majorité des cas, hors exceptions, le projet n'en sort pas aussi bon que ce qu'il aurait pu être. Mais ce n'est qu'une supposition car on ne pourra jamais le savoir...
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
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