réactions au dossier [Bien débuter] Petit à petit, l’oiseau fait son mix
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Nantho Valentine
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eponyme9
Désolé pour ce petit mot, je trouve malgré tout l'idée d'un grand tuto mixage formidable, comme le tuto mastering l'a été.
Bonne continuation.
profx
Par contre pour l'image de fil conducteur plaqué sur une feuille de papier, mouhaif.
Perso, je vais tenter une capture micro pour me noter en temps réel les idées à la seconde prét sur une titre. C'est peut être une méthode nul, je verrais
Puis compléter avec la pose de 'flag' pour mieux visualiser par la suite.
Mousin
C'est quelque chose qu'on comprend souvent très tard car on croit que la capacité d'avoir une vision est réservée aux ingénieurs aguerris et que ça viendra naturellement avec le temps. Alors qu'au contraire, c'est la première chose à laquelle tout débutant devrait s'atteler, il n'y a rien de magique, juste une vision, bonne ou mauvaise, facilement réalisable ou pas. La technique, c'est du détail pour moi, ça s'apprend vite quand on sait ce qu'on veut. Et si on sait pas faire, on sait où chercher. Je félicite l'auteur d'insister lourdement sur ce point, je suis certain que les débutants qui attendent impatiemment d'apprendre à quoi correspond le seuil d'un compresseur le remercieront plus tard de ne pas avoir commencé par ça
Anonyme
Si je comprends bien, nous rentrerons dans le mix proprement dit au 8ème ou 9ème chapitre!
Pourtant cet article est completement dans le vif du sujet!
Le mixage c'est avoir une idée précise du but a atteindre et utilser des outils pour y parvenir.
Oui mais quels outils?
Ca depend de la matière première et du but a atteindre
Donc, logiquement, avec cet article + le mode d'emploi d'une stan, d'un eq, d'un compresseur et d'une reverb, tu as toutes les infos nécessaire a l'obtention d'un grand mix.
Le reste c'est de l'oreille, de l'expérience et de l'inspiration
Hohman
Par contre pour l'image de fil conducteur plaqué sur une feuille de papier, mouhaif.
Perso, je vais tenter une capture micro pour me noter en temps réel les idées à la seconde prét sur une titre. C'est peut être une méthode nul, je verrais![]()
Pour la partie mémo en cours de travail.
Bloc note virtuel, doc texte, etc.... + capture d'écran du mix et texte + photo + export son d'une partie (notée dans le texte, et pourquoi pas enregistrer des commentaires..) + sauvegarde sous un autre nom...
Pour la partie préparation, idée avant de bosser, objectif, obligation ...
Traitement de texte, dictaphone/micro portable/ téléphone/ photo, clef USB, bout de papier ... récolte de différents médias/infos.
Déjà vu des personnes qui filment de A à Z...
Après chacun prend ce qu'il veut...
[ Dernière édition du message le 20/11/2014 à 21:37:51 ]
Gros Corps Maladroit
Avez-vous directement commencé par un gigantesque puzzle de 20 000 pièces ?
heu.... ben oui pourquoi ?

Vous viendrait-il à l’idée d’attaquer un puzzle sans avoir la moindre idée de l’image à reconstituer ?
rhaaaa

Mon premier est une comparaison avec la cuisine gastronomique
Mon second est une allusion à des volatiles nidifiant
Et mon tout fait cui-cuit !

Qui osera me dire que je suis Hors sujet?
mieux que mister bean, j'attends avec impatience le prochain numero
[ Dernière édition du message le 20/11/2014 à 22:54:53 ]
delchambre
Imaginer le positionnement dans l'espace de chaque piste et qui va primer sur quoi à quel moment c'est déjà un grand pas et une bonne base à établir selon mon humble expérience ... après le reste c'est de la technique/théorie pure et dure.
Par positionnement j'entends par là le gauche/droite (pan) ; haut/bas (fréquence) ; distance (reverb) -> j'ai essayé des plugins dédiés à cela mais j'en suis revenu et j'utilise les outils de base.
Petit exemple de ce soir (un morceau qui n'est pas du tout dans mes goûts et dont les prises étaient très bof bof, juste fait pour l'exercice), mon idée était de supprimer au mieux tout le bleed (on dit quoi en français la repisse ?!) pour contrôler moi-même la réverbe, rester dans un morceau très haut perché (j'ai tendance à aller dans le sombre ;)) et garder la caisse claire bien en avant pour marquer le groove car par moment je trouve que le morceau devient confus. J'ai commencer le mixage en pannant les différents intrus dont les 3 pistes de cuivres (assez marrant ça).
bref le morceau original : https://www.dropbox.com/s/h694dgzrk3xaw0c/TipToe_Original.mp3
ma version : https://www.dropbox.com/s/p6dw3h42kopta0r/TipToe_20141120.mp3
Tout ça pour dire qu'effectivement ça aide beaucoup de savoir où on veut aller (faut pas rester psychorigide non plus).
Alors oui tous ces articles c'est plus des idées/de la réflexion, apprendre à réfléchir et à appréhender différemment sans rester cloisonner dans ces petites habitudes de geek audio et perso ça me va très bien (sans doute que c'est le genre de truc qui passe mieux avec l'âge ;)).
Sur ce merci Nantho.
Khohd (Post Metal / Post Rock)
Vieux machins et autres trucs persos: remix&versions persos - Compos et Compotines AF - Mixages "blues/jazz/rock" - Vidéos kitch
jeff 7 adore.
Autant j'étais dubitatif sur l'intérêt de parler des sauvegardes ou des avantages à faire mixer ses titres par quelqu'un d'autre avant d'entrer dans le vif du sujet, autant les deux conseils de cet article sont la véritable clef du mixage.
C'est quelque chose qu'on comprend souvent très tard car on croit que la capacité d'avoir une vision est réservée aux ingénieurs aguerris et que ça viendra naturellement avec le temps. Alors qu'au contraire, c'est la première chose à laquelle tout débutant devrait s'atteler, il n'y a rien de magique, juste une vision, bonne ou mauvaise, facilement réalisable ou pas. La technique, c'est du détail pour moi, ça s'apprend vite quand on sait ce qu'on veut. Et si on sait pas faire, on sait où chercher. Je félicite l'auteur d'insister lourdement sur ce point, je suis certain que les débutants qui attendent impatiemment d'apprendre à quoi correspond le seuil d'un compresseur le remercieront plus tard de ne pas avoir commencé par ça
EX-AC-TE-MENT !!!... C'est tout à fait ça Mousin,cent fois d'accord avec ça!!!
Los Teignos
Le seul problème dans tout cela, et ce qui peut être frustrant de prime abord, c'est que c'est similaire à la problématique du dessin : mentalement, tout le monde peut imaginer un cheval ou la Joconde dans ses plus fins détails, dans toute sa complexité, au point qu'il semblerait qu'une imprimante reliée à notre cerveau pourrait restituer une image qui soit très très proche de l'original. Pourtant, ça n'empêche pas qu'une fois qu'il faut dessiner, seuls ceux qui savent le mieux dessiner parviennent à transformer l'image mentale en traits qui font sens. Et c'est un peu pareil avec une chanson et un mix : j'ai souvent des idées assez précises de ce que je veux obtenir, l'image du puzzle dont parle Nantho, et si seulement je pouvais connecter ma STAN à mon cerveau, j'accoucherais de choses absolument géniales (enfin, ma mère le penserait tout du moins), le problème étant que je ne parviens pas pour autant à le 'dessiner', ou alors à n'en faire qu'une très grossière ébauche : ce n'est pas qu'une question de trouver, comme avec le puzzle, l'ordre dans lequel agencer les pièces car à la base, elles ne sont pas faites pour s'imbriquer parfaitement, et c'est à coup de volume, pan, eq, compresseur, reverb et delay que l'on polit le bord des pièces et qu'on s'assure que les jointures soient parfaites, ou plutôt qu'on les floute suffisamment pour que l'auditeur ne les remarque plus. Question d'oreille et d'expérience évidemment : je me rends compte que plus je me colle à la tache et plus ce que j'obtiens colle à mon envie première, mais il y a encore un sacré delta entre la vision et le résultat.
L'autre problème avec l'image mentale qu'on se fait parfois d'une prod ou d'un mix, c'est que ça peut aboutir à une chimère : l'exemple le plus parlant serait celui d'un morceau où l'on voudrait que tout sonne énorme : guitare, basse, batterie, chant, claviers. Avec ce problème que, pour qu'une chose sonne énorme, il faut forcément que des choses sonnent plus petit (ça renvoie aussi à la problématique de l'arrangement d'ailleurs, tout ne peut pas sonner énorme en même temps tout le temps, il faut savoir faire Mute). Du coup, en dépit de désirs légitimes qu'on peut avoir de prime abord, la confrontation de ces désirs peut mener à des choses qui ne fonctionnent pas, ou qu'on arrive pas à faire fonctionner : la guitare de pink floyd avec des cordes mottown et un chant à la Slayer, ça peut sonner comme une cravate rouge sur un pull vert avec un pantalon jaune. J'abuse dans mon exemple, mais je me rends compte souvent (et c'est encore probablement un manque de technique et d'expérience) qu'il faut renoncer à certaines visions que j'avais pour en préserver d'autres et garder le résultat cohérent.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 21/11/2014 à 09:05:12 ]
hhub17
Au risque de me répéter tout au long de la série, les articles sont pas mal déjà bien même si trop courts au goût de certains, mais les commentaires en apprennent bien plus long, et les échanges aussi.
Merci Nantho pour te pédagogie, ta persévérance et à tous les autres pour les enrichissements.
Avec un flag spécial au commentaire de Los Teignos, très parlant et qui aborde la chose de façon encore plus philosophique, tant le mix que la musique. En particulier sur le décalage entre l'image mentale et le résultat. Perso, je fais de la musique dans ma tête plein de fois par jour, en particulier quand je sors mon chien (??) : dix minutes de compo/arrangement etc. qui sont du pur plaisir. J'ai jamais pris de dictaphone, jamais rien mis sur le papier, et tous ces supers morceaux ont pour la plupart disparu, les mélodies envolées... Je ne regrette pas, mon boulot actuel me laisse quasiment pas le temps de faire de la musique sérieusement, mais je vois bien le processus si on veut aboutir à quelque chose de concret.
Un gus qui a essayé de dessiner une fois
( désastre ).
Be bop a loulou !
hhub17
Delchambre : ton exemple est très parlant, je pensais notamment à l'écoute du morceau brut que la voix principale allait se trouver très mise en avant dans ton mix... Eh bien pas tant que cela. Comme quoi les idées ne sont pas toujours les mêmes.
Be bop a loulou !
M0LI
Cadeau : http://dessinenligne.com/
Phil5150
La Flemme est l'avenir de l'Homme
Linn Sondek
Trop bien!
Supper's ready!
kosmix
une compo à 17 guitares, une basse, une batterie, deux rappeurs, une chanteuse, des chœurs et un orchestre symphonique derrière
17 guitares... voilà bien un délire de gratteux ! Même pas 2 basses ou 3 batteries voire Ali Baba et les 40 rappeurs, non, 17 guitares ! A croire qu'il n'y a pas de musique sans guitare. Ah, le complexe du guitariste a encore de beaux jours devant lui
Bon pour en revenir au sujet très intéressant de la vision du mix (et du projet en général) cela est effectivement une approche sûre, "adulte" (dans le sens mature) pour ne pas dire professionnelle et strictement technique à mon sens. Ce n'est pas péjoratif du tout, mais moi personnellement j'ai toujours été (et encore aujourd'hui après plus de 20 ans de zique en pur amateurisme derrière moi) en "errance" artistique. Ce que je veux dire c'est que, me semble-t-il, en matière d'art (et de musique donc) une part d'inspiration est spontanée, et l'émotion participe au processus. Ce qui pour moi signifie que si l'on a forcément (en tout cas effectivement c'est fortement conseillé) un fil conducteur et des repères concrets pour savoir un minimum dans quelle direction on avance, cela n'empêche en rien qu'une plus ou moins grande partie de feeling, d'improvisation et d'essais hasardeux (tentatives plus ou moins fructueuses) voire de processus inconscients se mettent obligatoirement en marche qu'on le veuille ou non, sauf peut-être pour les professionnels purs et durs qui ne travaillent que de manière 100% rationnelle et scientifique pourrait-on dire, mais y-en a t-il vraiment ? Il me semble que non, il y a toujours une part d'incertitude qui découle d'un tas de choses : expériences, ressenti mais aussi automatismes ou réflexes conditionnés, bref la part simplement "humaine" qui n'est pas forcément organisée logiquement dans un processus entièrement "balisé". Ce que j'essaie de dire (de manière compliquée et peu intelligible j'en conviens) c'est que finalement on a beau avoir des techniques et des règles/méthodes de travail dans le cadre d'une vision précise (et donc que l'on pense savoir où l'on veut aller, connaître le chemin à suivre et les moyens/techniques à mettre en œuvre pour attendre son objectif) et bien malgré tout cela (qui est très cartésien à mon sens et fait abstraction du facteur émotionnel et spontané qui se trouve en chacun de nous) il y a je pense une part incontrôlable, le hasard, le destin, l'imprévisible qui dépend entre-autres des personnes elles-mêmes.
Je pense par-exemple à Pink Floyd (cité par Los Teignos) qui pour certains albums passaient des mois en studio (parfois sur plus d'une année) à "errer" artistiquement (ce terme n'a rien de péjoratif, on pourrait dire "explorer") tout en travaillant dur à la fois musicalement et techniquement, essayant, expérimentant, recommençant, jusqu'à trouver LE truc qui marche, qui sonne et qui procure l'émotion. Savaient-ils vraiment ce qui allait en ressortir au début, avaient-ils vraiment une vision précise dès le départ ? Bien-sûr là je parle du projet dans son ensemble (composition/enregistrement et mixage) mais je pense que pour le simple mixage (et pour tout processus créatif car pour moi le mixage c'est un processus créatif) on est dans un fonctionnement similaire.
Me trompé-je ?
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 21/11/2014 à 15:01:42 ]
Gros Corps Maladroit
Me trompé-je ?
a mon sens non, tu ne te trompes pas.
j'ai meme pour idée que la terminologie employée ou sous-entendu dans la "vision préalable" du mix, est plus symptomatique d'une idéologie actuelle que d'une vision "artistique en errance".
des termes tel que: anticipation, gestion, vision préalable,reflexion sur le projet, definition préalable d'objectifs, mise en place des moyens au service des dit objectifs...... etc etc.... ne sont quand meme pas neutre

c'est ce que pour moi tu resumais en
une approche sûre, "adulte" (dans le sens mature) pour ne pas dire professionnelle et strictement technique
un projet à la hauteur de vos ambitions,
des objectifs concrétisant le projet,
des moyens au service des objectifs,
des techniques de pointes en guise de moyens
du software au titre de techniques
hummmmm c'est beau non?
epic3000
Los Teignos
Dans la partie 180 ils commenceront à parler des panoramiques peut être..
Rhooo
Sinon, toujours à propos de la comparaison avec le puzzle et sans spoiler la suite, j'en profite pour souligner à l'attention des débutants un truc simple que j'ai découvert comme tout le monde sur le tas : si comme le souligne Nantho, c'est au mixeur de découper les pièces pour qu'elles s'ajustent parfaitement, il est plus facile de le faire lorsque les pièces sont en bon carton bien rigide, qu'on a un cutter bien aiguisé et qu'on travaille sur une table spacieuse et bien éclairée...
Ce que je veux dire, c'est que j'ai commencé comme beaucoup avec un petit statique de Behringer parce que c'était pas cher, avec des enceintes multimedia Edirol parce que c'était pas cher non plus, et avec pour seuls traitements les plug-ins fournis avec ma STAN, Cubase : ne connaissant rien d'autre, j'en étais très content. Mais le jour où j'ai pu m'acheter une paire d'enceintes d'une gamme supérieure (rien de fou non plus, hein, des Adam A5), je me suis mis à entendre des choses que je ne parvenais pas à entendre jusque là et donc à pouvoir interagir avec elles (ça, c'est pour ma comparaison avec la table bien illuminée sur laquelle on fait le puzzle). Et le jour où j'ai pu faire ensuite mes prises avec un micro à peine plus cher, mais bien meilleur à mes oreilles, je me suis aussi beaucoup simplifié la vie : les aigus étaient beaucoup plus gérables sur les voix par exemple, et je n'avais plus à passer des heures à faire du de-essing et à devoir charcuter dans tous les sens avec les EQ. Pareil pour les réverbs : au début j'utilisais celle bien pourrie qu'on trouvait dans Cubase (Reverb A, Reverb B), et c'était moche, et puis j'ai pu investir quelques dizaines d'euros dans un truc plus qualitatif et non seulement c'était plus beau, mais c'était surtout plus simple aussi d'obtenir quelque chose de beau. Ca, c'est pour le cutter bien aiguisé.
Et du coup, avec moins d'efforts, j'obtenais de meilleures pistes, plus simples à mixer : ça c'est pour le carton de bonne qualité dans lequel on peut tailler des pièces du puzzle sans craindre que tout ne se déchire.
Loin de moi l'idée de dire que le matos est la clé, ni même qu'il faut systématiquement acheter ce qu'il y a de plus cher (il y a même des freewares juste flippant dans certains domaines) mais c'est finalement important de le savoir : si le matos que vous utilisez à l'enregistrement ou au mixage ne fait pas tout, il peut simplifier énormément les choses. Et c'est vrai pour les instruments aussi : une guitare qui sonne bien sera toujours plus simple à mixer qu'une mauvaise guitare. Je sais que ca semble être une évidence, mais si j'avais dû en rester à l'argumentaire commercial du Behringer B2 Pro (parce que c'est souvent le jeu des fabriquants de vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes aux débutants), je serais encore à me battre avec mes EQ sur chaque piste pour adoucir les aigus ici ou rajouter du grave là.
C'est d'ailleurs le plus frappant quand un bon ingé son vous fait écouter les pistes à la mise à plat : c'est souvent déjà impressionnant en terme de qualité. Ainsi, la mise à plat que Massenburg m'avait fait écouter sur une prise live sonnait mieux que le plus abouti de mes mixes : pas seulement à cause du matos dont il disposait, mais parce que c'était un super groupe avec de bon instruments dans une bonne pièce et qu'il avait placé les bons micros aux bons endroits. Du coup, à peine avait-il remonté les faders de toutes les pistes que le morceau était là, qu'on entendait tout, équilibré et que la chanson vivait : lui, il appelait ça une mise à plat, et moi je me disais qu'en définitif, ça m'aurait tout à fait convenu.
De ça, et de quelques heures passés à me battre avec mes pistes, j'en ai tiré trois conclusions qu'il me semble utiles de rappeler aux débutants avant que Nantho n'entre dans le vif de son sujet, même si elles sont des lieux communs :
1. Il est plus facile de mixer et d'obtenir un bon mixage si on dispose de pistes bien enregistrées.
2. Il est plus simple d'obtenir de bonnes pistes bien enregistrées comme de les mixer avec de bons outils (et de bons outils ne sont pas forcément des outils chers : ça peut même être des outils gratuits). On peut vite fait pourrir un mix par exemple avec une réverb de merde comme celles qui étaient fournies dans Cubase autrefois.
3. De fait, du matos 'pro' ce n'est pas forcément du matos plus complexe en terme de fonctionnalités, mais c'est souvent du matos qui au contraire simplifie les choses : il ne se passe rien d'extraordinaire avec un Neumann U87, c'est juste qu'il ne sonne pas mal et que c'est moins compliqué à mixer ensuite qu'un Berhinger B2 Pro parce que ça fait pas 'krshhh' à chaque consonne. Et il y a plein d'intermédiaire entre ces deux bornes...
Voilà, désolé pour l'enfonçage de portes ouvertes un peu HS mais en tant que débutant, j'ai mis tellement de temps à comprendre ça que je voulais que tout le monde le lise avant de commencer son puzzle.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 21/11/2014 à 18:41:51 ]
hhub17
+1 pour Los Teignos II : l'interface-table de mixage (mic200 Behringer) qui souffle comme un phoque ne m'a pas beaucoup aidé non plus, et la découverte des enceintes, de l'interface une gamme au-dessus etc., cela change la vie... zion du mix.
Et le piézo à la mauvaise impédance qui sature alors que l'électrique est enregistrée trop bas, c'est pareil : une mauvaise prise ne se rattrape pas.
Be bop a loulou !
jeff 7 adore.
Thee-Wilds
C'est un de mes premiers post sur AF, mais ça fait un moment que je suis les dossiers et les fofos,
à côté, je travaille avec des gugus sur le son de 4 groupes différents, et on monte des EP dans tout les sens en ce moment, et c'est vrai que là, on est déjà au coeur du mix, et ce depuis un bon moment.
D'ailleurs, rebondissant sur cette histoire d'image mentale, ce qui est sous-entendu dans ce dossier, c'est qu'il vaut mieux se construire des images mentales à la hauteur de notre niveau de mix plutôt que de laisser libre cours à notre imagination.
Notamment, le renvoi sur le dossier concernant l'analyse de mix est extrêmement judicieux. En effet, pour se construire une image mentale raisonnable, il faut comprendre ce qui l'est et ce qui ne l'est pas pour nos critères.
Critères qui se répartissent selon (no exhaustif):
capacité de créativité (jusqu'où va notre créativité ?)
Capacité de composition (que sommes nous capable de composer ?)
technique musicale (avec quels outils nous pouvons composer ? hasard ? règles musicales ? )
moyens financiers (quels matériels pour jouer, quels matériel pour enregistrer ? quel temps à disposition ?)
Moyens humain (Sommes nous seuls ? accompagné ? fiabilité des accompagnant ?)
expérience et savoir (sur le mix, que savons nous de ce qui marche ou pas ? sommes nous efficaces ? rapide ? lent ? errons nous beaucoup ou pas ?)
(on peut discuter de la répartition des critères...)
Et ces critères vont définir ensuite ce que nous sommes capable de faire.
Pink Floyd peut se permettre de passer des moi en studio avec tout les moyens du monde, et avec les meilleurs ingénieurs sons du monde qui s'occupent de tout, les laissant faire leur boulot de composition et pré-prod. (quoi qu'ils disposent aussi de producteur, manageur, accompagnant... etc) Un Home-Studiste n'a que lui, et ses potes. Et pas de moyen. et s'il veut utiliser un préampli de 10 000e, il l'aura pas pour des mois, mais plutôt pour une journée ou quelques heures dans un studio hors de prix.
à partir de là, pour un débutant dans ce domaine, la préparation du mix, et surtout, l'humilité du projet est indispensable ! à moins d'être super génial.
Je pense qu'il faut aller regarder des artistes qui ont mixé eux même sans grand moyen (Lana del rey, Black Keys, etc) pour se rendre compte de combien ils sont géniaux et/ou combien ils sont humble, et où nous-même nous situons vis-à-vis de ces critères.
Effectivement tout le travail des pluggin and co, c'est plus tard. Tout le reste peut être remis à plus tard
profx
Une image du rendu doit aussi prendre en concidération les petits problèmes de certaines pistes enregistrées.
Exemple sur une piste de coeur où le son pique à 2Kh vraiement moche, sera peut être mis du coup en arrière.
(je sais, on peut refaire la prise dans un monde parfait ^^ )
C'est une vision que j'ai.
J'utilise des Hercules (hp en papier) à 25€ la paire, donc pas un truc de ouf, et ça m'aide pour comparer avec les moniteurs studio.
Le Garage Studio
Mieux vaut une seule bonne paire d'enceintes plutôt que deux moyennes, voire nulles. Si tu veux écouter tes médiums, il vaut mieux le faire sur des mixcubes.
Pour revenir au sujet, il est effectivement important de se fixer un objectif quand on prépare un mixage. Après de là à se percher à anticiper la totalité du mixage, non. Mais avoir un fil conducteur est essentiel.
[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 07:45:41 ]
profx
Avec des enceintes nulles se sera moins bien que des enceintes mieux. Je suis tout à fait d’accord.
Et acheter des Avantone c’est sûr que c’est mieux que mes Hercules XPS 2 comme seconde paires.
Pour moi ça fonctionne plus tôt bien sachant que je n’ai pas indiqué ma 1er paire d’enceintes.
Pour la tonalité, je pense qu’elle vient même si on y pense pas. On sait déjà comment doit ressortir la caisse claire sur du rock par exemple ( d’un point de vue mix et pas créa évidement) ou l’importance d’une ligne de basse pour l’électro. Si on doit grossir un peu la voix Lead par exemple…
En tout cas, c'est ce qui me vient à l'esprit quand j'écoute une musique d'un ami pour la mixer.
[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 17:24:27 ]
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