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réactions au dossier [Bien débuter] Stratégie & Co

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Stratégie & Co
Stratégie & Co
Outre le fait de garantir un « headroom virtuel » et un niveau optimal afin de traiter chaque piste avec n’importe quel plug-in et/ou processeur hardware externe, la méthode de « Gain Staging » décrite dans l’épisode précédent permet également une première écoute critique « réaliste » du titre à mixer afin d’affiner votre vision de celui-ci et d’élaborer la trame d’une stratégie visant à atteindre votre but.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Je profite de cette discussion pour vous faire part de mon questionnement du moment.. Il s'agit exactement de ce qui est évoqué ici, à savoir tout virer et repartir à plat dès qu'on a arrêté le processus de création/écriture/arrangements...

Alors comme beaucoup d'amateurs je suppose, je lis depuis quelques années qu'il est important de dissocier les étapes de création/enregistrement/mix sans avoir réellement mis en pratique cette méthodologie, pressé que j'étais de faire joujou avec tout ce bordel  mrgreen ( vilain garnement que je suis !!).

Or sur mon dernier projet ( celui en court, donc), je me suis forcé à ne pas tombé dans le piège de bidouiller au fur et à mesure de l'avancement de la chose. Je me retrouve donc avec un titre "complet", quelques guitares, basse,batterie, quelques nappes d'ambiance, et des voix, le tout agrémenté quand même de reverb/delays mis là vite fait pour avoir une idée de comment ça rend, et rendre aussi les heures d'écoutes et de recherches plus agréables. Mais quasi pas d'EQ (juste viré un peu de bas par-ci, par-là), pas de Comp. par contre les groupes sont déjà en place ( les guitares, les voix ( lead, doublage, backs ), bref, la structure est là.

Et là, faut se jeter à l'eau, le titre n'est clairement pas optimisé, ( sans être inécoutable non plus), et si je suis convaincu du bien fondé d'une méthodologie et bien décidé m'y mettre ( au passage un immense merci à Nantho et à tous les intervenants de ce thread) je crains de passer ( perdre ?) du temps à refaire ce que j'ai déjà fais. 

Bref, (même si je connais déjà la réponse  facepalm ) c'est vraiment mieux de tout virer et reprendre " bien comme il faut "  ??

 

Pardon pour le pavé  icon_redface.gif

 

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x
Hors sujet :
Citation :
Voilà, j'espère que cette astuce aura été utile

Oh que oui :bravo:
Comme quoi j'ai encore des trucs à apprendre :-D
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Je dirais que si tu veux tenter cette technique, qui n'est pas une obligation de méthode, il faut sortir toutes les pistes en audio au temps de la compo chacune (j'me rappelles plus du terme).
Tu peux aussi sortir la réverb et autres sur d'autres pistes, pratique si l'on souhaite tester d'autres réglages, on coupe la piste reverb et active la nouvelle.
En gros, partir du principe, on te file les pistes de 3min20s chacune et go mix.

Après, possible aussi d'ajouter le pré-mix stéréo sur une piste pour pouvoir comparer avec le nouveau mix.

Logiquement, à moins d'avoir des prises audio pas top, ou un VST qui sonne comme un téléphone, le mix devrait se passer tranquille.
Après, il y a tellement d'astuce pour améliorer certains points, le stacking, les vst qui permettent des variations, double réverb, expandeur en sidechain sur la réverb ou écho pour la voix... le genre de truc qu'on ne fait pas avant le mix...
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Nounoutt' : pour ne pas "tout" refaire, tu peux enregistrer certains réglages comme presets. Certaines STANs permettent aussi d'enregistrer carrément un rack d'effet comme preset. Tu pourras alors les rappeler dans le nouveau projet et juste les modifier comme nécessaire (s'il y a lieu) au lieu de tout refaire.

Un truc aussi très important qu'on a peut-être tendance à ne pas assez utiliser, c'est le papier et le stylo. C'est pourtant une bonne habitude que de prendre un max de notes sur sa prod et notamment les effets utilisés et leurs réglages.
Outre que ça permet de les réutiliser plus tard sans devoir ré-ouvrir un vieux projet qui est peut-être archivé sur un disque, ça peut, dans ce cas, te permettre de reprendre des réglages déjà effectués, mais avec l'avantage, par rapport aux presets, que tu vas refaire les réglages à la main au fur et à mesure et donc probablement mieux les adapter à ton projet reparti de zéro.

Le coup des notes de session, c'est vraiment un truc que j'essaye de faire de plus en plus. J'ai déjà été piégé par quelqu'un me demandant comment j'avais fait tel son dans une vieille prod et je n'étais plus capable de lui répondre précisément. Autre gag : rouvrir une vieille prod dans laquelle il y avait des plug-ins depuis disparus de mon système (parce qu'obsolètes) et devoir retrouver les réglages avec d'autres plug-ins. Quand c'est un délai ou un chorus, c'est facile, mais quand c'est toute une chaîne comportant notamment délai + réverbe à convolution... c'est plus délicat.
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Tout à fait, c'est hyper important de noter ce qu'on fait. Ca permet même pour certains de clarifier son esprit, en sortant de l'écran et en posant sur le papier des idées qui n'obstruent plus l'esprit.
Perso j'utilise en permanence la fonction "Notes" sous Logic : je me note ce que je devrais faire et que j'ai peur d'oublier ou les idées importantes de mix qui me viennent (quand il est encore trop tôt pour mixer).
A la fin d'un projet, je note sur un fichier word les réglages un peu spéciaux que j'ai fait pour ce projet (tel ou tel instru) et je glisse le doc word dans le dossier du projet. Je trouve ça plus pratique qu'un papier/cahier qu'on risque de perdre.
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Perso, depuis quelques temps, j'ai un beau grand cahier appelé "notes de sessions" qui trône dans le studio. Je me fais même ch*** à faire un index sur la première page.
Et quand je l'ouvre dans l'autre sens, ce sont les notes de bidouilles sonores intéressantes que j'ai trouvées ou dont j'ai eu l'idée, mais pas encore l'occasion de les mettre en oeuvre.
Je ne risque pas de perdre ce cahier qui ne quitte pas le studio. L'avantage par rapport à un fichier mis dans le projet, c'est qu'une fois que tu as archivé le projet, tu n'as plus le fichier sous la main.

Pour certains trucs comme des positionnements de micros, je prends carrément des photos viteuf avec mon smartphone, en essayant toujours d'avoir en arrière plan des repères clairs et inamovibles. Il faudra que je pense à les imprimer pour les rajouter dans le cahier, mais elles m'ont d'ores et déjà permis de réenregistrer des trucs pour des morceaux en cours en retrouvant exactement le même son, par exemple quand j'ai (ré)enregistré des vents dans la cage d'escalier qui a une reverbe naturelle bien sympa.

[ Dernière édition du message le 10/04/2015 à 16:23:55 ]

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merci pour les réponses... bien sûr les presets, je m'en sers déjà pas mal quand j'ai un instru qui me plait... il est répertorié ... les notes...  bon... faut surtout que j'ose tenter le truc, d'autant que je suis convaincu du bien fondé du truc, mais souvent aussi il m'est arrivé de pas arriver à reproduire un son, une ambiance, un riff de gratte, jeté comme ça vite fait, en se disant c'est juste pour s'en rappeler, je referais "bien propre" le moment venu... ben... le moment venu.. macache !  mrgreen

 

bon allez.. plouf !!!

 

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hello, je me lance, tout mis à zéro, ajusté le trim pour chaque pistes, ( -12 dB peak et 0/-18 RMS )  et j'ai un niveau global bien au delà des -6 dB attendus.... je suis plutôt lors de peaks à +1, + 2, la faute notamment à des guitares saturées doublées voir quadruplées sur certains passages ) qui, si elles sont bien dans les clous à elles seules, une fois additionnées, je flirte avec le zéro.  icon_facepalm.gif

Même chose avec un passage ou j'ai une dizaine de voix qui braillent toutes ensembles, leurs niveaux individuels sont ok, mais dès que j'additionne tout c'est le drame  !  mrgreen

Ma question: faut-il ajuster tenir compte du niveau du bus qui réceptionne les guitares, et l'ajuster à -12dB, puisque ces pistes de guitares sont censées n'en faire qu'une ? idem pour mes groupes de voix ? ( au final c'est UN ensemble de braillards au fond d'une salle de bistrot) que je considère comme UN SEUL élément ...?

...ou y-a-t-il un truc qui m'aurait échappé ?? ( on m'aurais menti...?  headscratch.gif )

(Je ne parle pas du bus qui réceptionne toutes les gtr ou de celui de toutes les voix backs, mais du bus "intermédiaire".. sais pas si je suis clair...  icon_lol.gif)

 

Merci.. 

 

 

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Normalement, une STAN tient compte du nombre de canaux pour le master donc tu ne devrais pas avoir ce genre de problème sur le master.

Par contre, si tu as 36 guitares pour la même partie de guitare, sur 36 canaux et que tu les additionne dans le master, elles vont sonner plus fort qu'une seule partie de guitare, par rapport au reste de l'instrumentarium. (5 canaux guitares contre un canal batterie => avantage guitares). J'avais fait la même choses sur un de mes premiers enregistrements, où j'avais multiplié les parties (=canaux) de guitares parce que je pensais avoir enregistré trop faible, et j'avais dû baisser le bus guitares ensuite. Le tout est de savoir ce que tu veux, en fait.

Bref, pour répondre à ta question : oui. Et non.

Si tu veux que tes guitares ou voix sonnent comme un groupe de voix ou guitares "au réel", tu laisses comme c'est, et cela fait très fort quand elles sont ensemble, au point peut-être de devoir baisser le niveau global, ou de compresser. Si tu veux les intégrer comme UN élément , alors tu baisses les canaux concernés ou les bus concernés, pour éviter que cela sonne trop fort.

Bref, il faut faire avec les oreilles.

 

PS : tu n'es pas très clair sur ton histoire de bus intermédiaire...

 

Be bop a loulou !

[ Dernière édition du message le 12/04/2015 à 18:14:52 ]

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Normalement ? J'espère que normalement non...
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@hhub54  merci pour la réponse rapide, ça conforte ce que je pensais..

mon histoire de "bus intermédiaire" c'est juste un terme inapproprié pour dire que j'ai une guitare saturée sur certains passages et que j'ai quadruplé les prises pour épaissir le son, elles sont routées dans un bus ( le mal-nommé "intermédiaire" qui ira rejoindre ses petits camarades  (acoustiques, cocottes) dans le bus "principal" de gtr...

 

Mais une phrase m'intrigue... Citation de hhub54 :

 Normalement, une STAN tient compte du nombre de canaux pour le master 

 c'est à dire...? tu peux préciser...?  ça me parait normal qu'un projet avec, mettons 80 pistes ( toutes à -12dB peak par ex) sonne plus fort au final qu'un autre avec 10 pistes ... C'est pourquoi je n'étais pas plus surpris que ça d'être dans la rouge avec environ 60, 70 pistes pourtant toutes individuellement correctes.  

 

A suivre... icon_razz.gif

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Ben non, une STAN devrait faire sonner pareil un projet à 200 pistes qu'un autre à 2 pistes, tous volumes de départ (canaux) égaux par ailleurs. Sinon tu imagine bien qu'on exploserait un certain nombre de choses en multipliant les pistes. (j'espère pas me gourer, mais il me semble avoir lu quelque chose là-dessus sur AF, peut-être rubrique Reaper)

C'est comme sur le produit final, par exemple le CD : on met un CD dans le lecteur, on règle le volume, et on a le Messie de Haendel à 500 choristes + grand orchestre. Mais pour autant on n'explose pas ses enceintes comme si on était dans la salle au premier rang, et un CD guitare + voix peut sonner aussi fort que celui du Messie sur le lecteur.

J'espère que mes exemples sont plus clairs que moi... facepalm

Be bop a loulou !

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Maimaimais j'y pense, de bus en bus, c'est très facile de monter insensiblement les volumes en cascade, tu as ta prise guitare, vers ton bus regroupant tes guitares saturées, qui lui-même entre dans ton bus "toutes guitares", qui ensuite va au master. C'est peut-être là le truc ? Une sorte de différence série/parallèle, comme en électricité.

Be bop a loulou !

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Mouais... chui  pas convaincu... et pour le cd final, là, pas d'accord, jutement, lui il a été mixé/masterisé  entre le temps des prises gtr/voix ou des 500 choristes mais ça,c'est un autre débat qui n'a pas lieu d'être ici...  icon_wink.gif

 

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Je pense que tu fais référence au fait que les gains ne se multiplient pas, ils sont une progression logarithmique. Donc pour ajouter 6dB, il faut multiplier le nombre de pistes par 2 à chaque fois. Et en plus, elles doivent jouer en même temps avec un même volume, ce qui n'arrive en pratique jamais. Donc c'est sans doute cet effet auquel tu fais référence, mais il s'agit d'une sommation normale.
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oui, oui.. pour ça pas de pb...

 

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Citation :

 Normalement, une STAN tient compte du nombre de canaux pour le master donc tu ne devrais pas avoir ce genre de problème sur le master

Citation :

 Une STAN devrait faire sonner pareil un projet à 200 pistes qu'un autre à 2 pistes, tous volumes de départ (canaux) égaux par ailleurs.

 J'ai pas trop compris ton histoire.Moi, je serais plutôt d'accord avec Nounoutt' pour dire que s'il y a 200 pistes et qu'elles jouent simultanément, on augmente le volume général et donc le risque de saturer, par rapport à un projet où on ne prendrait que 10 de ces mêmes pistes avec les mêmes réglages.

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Citation de Nounoutt' :
oui, oui.. pour ça pas de pb...

Pardon, je m'adressais à hhub ;)
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Citation :

je lis depuis quelques années qu'il est important de dissocier les étapes de création/enregistrement/mix 

 Pour moi la différence essentielle entre le monde amateur et le monde pro, c'est la présence de l'étape de pré-production, qui est totalement absente du monde amateur.

Et quand elle est y est présente, c'est souvent qu'on a affaire à un futur artiste pro. bravo

 

Attention, je parle pas de la préprod faite à l'arrache en salle de répet' avec un zoom H2, mais d'un enregistrement en bonne et due forme, pas nécessairement non plus avec une console SSL non plus. Le but est de confronter les morceaux quasi aboutis avec un vrai enregistrement et un vrai mixage, pour voir ce qu'ils on t dans la bidoche.

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Citation :
Attention, je parle pas de la préprod faite à l'arrache en salle de répet' avec un zoom H2, mais d'un enregistrement en bonne et due forme, pas nécessairement non plus avec une console SSL non plus. Le but est de confronter les morceaux quasi aboutis avec un vrai enregistrement et un vrai mixage, pour voir ce qu'ils on t dans la bidoche.



Je crois que ça commence avant même d'avoir écrit la première note et que ça continue tout le long du processus de création, quasi abouti c'est déjà trop tard.
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Citation de youtou :
Attention, je parle pas de la préprod faite à l'arrache en salle de répet' avec un zoom H2, mais d'un enregistrement en bonne et due forme, pas nécessairement non plus avec une console SSL

Ca me rassure, c'est ce qu'on a fait avec mon groupe (amateur et assumé comme tel) !
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Enfin, les répètes on les enregistre au H2, mais on fait du maquettage assez intensif (et assez précoce dans le processus de composition) en home-studio pour tester les arrangements, et se forcer à finaliser les différentes parties. Ensuite on s'en sert comme play-back pour travailler individuellement, et si besoin comme piste guide pour le vrai enregistrement.

Là on a eu l'occasion d'aller dans un vrai studio, comme cobayes pour élèves ingé son. C'était l'occasion de tester une config d'enregistrement live, tous ensemble dans la même pièce (avec tous les soucis de repisse qui vont avec).
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Citation :
Je crois que ça commence avant même d'avoir écrit la première note et que ça continue tout le long du processus de création, quasi abouti c'est déjà trop tard.

Que veux-tu dire par là ?
Parce que chez moi, c'est bien le cas.

Je fais de la musique mélangeant électro et instruments traditionnels (deux plutôt lead plus une voix, l'autre principalement accompagnement). Il y a deux points de départ pour un morceau :
- soit un thème fourni par les instruments : dans ce cas, je les enregistre proprement sur un clic ou une rythmique basique
- soit un riff ou un groove électro que je réalise
Dans les deux cas, il y un travail de préprod dès le début. C'est lui qui va en partie donner la couleur sonore du morceau.
Dans le premier cas, je construit ma partie électro sur les enregistrements acoustiques. On les reprend ensuite en fonction de ce qui aura été trouvé, notamment dans le travail sur la structure, les ponts, breaks, relances...
Dans le second cas, mes collègues cherchent leurs parties et on fait évoluer tout ça.

Au bout d'un moment, on a un morceau à peu près terminé pour le live (il peut encore bouger un peu, mais en gros, il est structuré, tient la route et sonne).

Ensuite, on en enregistre certains pour en sortir des démos publiques. Le travail est le même qu'un enregistrement d'album. Sauf que c'est juste fait avec mes modestes moyens et connaissances et qu'on passe moins de temps sur l'expérimentation d'enregistrement.

Et là, la prod va encore bouger jusqu'à la phase de mixage comprise. Par exemple, les instruments acoustiques vont avoir des effets, des empilements et autres triturages impossibles à faire en live.
Ce qui sera trouvé dans cette phase ira quand même souvent alimenter le live. Mais le but n'est pas que le live soit une copie de l'enregistrement et vice versa.

Bref, la création sonore se déroule de la création / composition du morceau jusqu'à la phase de mixage. Même en dissociant la pré-prod du mixage, il y a des trucs qui viennent encore parfois en phase de mixage, soit de nouvelles idées, soit des trouvailles sonores (j'aime le laisser aller à la sérendipité), soit des besoins qui surgissent qui ne peuvent pas être satisfaits par le "simple" travail de mixage (surtout pour les fins de breaks ou les relances).

J'ai pas le sentiment que ça soit bien grave. A partir du moment où la vision globale du morceau est fixée avant la phase de mixage.
74

@youtou  : tu pourrais préciser stp cette notion de "pré-prod"?  (je n'ai aucune prétention pro, j'essaye juste de faire du mieux possible, en progressant (je le crois) à chaque projet, en m'inspirant et en essayant d'appliquer au mieux toute méthodologie qui ne me semble pas trop folklorique..).

je suis actuellement en phase de mix d'un titre, qui a commencé avec deux accord à la gratte, un fil conducteur, pour se poursuivre avec structure enregistrée ( bouts par bouts selon les tests, les idées, tel passage plus long, plus court, un break, etc...). tel son pour soutenir à tel moment à gauche à droite, etc... des voix des choeurs, des réponses... déjà ds tests d'automation ( fade in a tel moment, delay ponctuel, etc...) pour finalement une fois les décisions arrêtées, réenregistrer ce qui le nécessitait, notamment les voix, guitares. Mais refaites à lidentique, en plus "propre" techniquement.

et me voilà rendu au mix proprement dit. j'ai toutes mes pistes et à priori sauf idée de génie de dernière minute, ( facepalm ) je ne devrait rien rajouter ou modifier..

Est-ce cette phase de recherche (de la nappe de clavier qui vient soutenir, de l'intervention de tel ou tel tel élément secondaire, du break, qui sera dans le silence total ou juste le charley qui continue.. et j'en passe et des meilleures.. ) que tu appelle "pré-prod"  ? dans mon esprit c'est dans la phase de compo/écriture carc 'est aussi ce qui va me faire modifier un couplet parce que trop long ou doubler un refrain, ou.. bref....

Quid ??

 

merci  et... désolé pour le pavé encore...  mrgreen

 

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Citation de Will :
Que veux-tu dire par là ?


Je veux dire par là que la confrontation est perpétuel à toutes les étapes, aussi le constat d'un morceau presque abouti qui ne fonctionne pas a ses raisons de déconner en fonction du travaille fait en amont. Pour moi le travaille commence avec des éléments de comparaisons ; média, concert, enregistrement, voyages, divers... récoltés dans le but de m'inspirer d'une œuvre, trouver un support à travers l’ambiance, les techniques instrumentales, techniques du son, les sonorités, choix des instruments, etc... Sans rentrer dans un contexte de photo-copiage, il y a sans aucun doute ma patte que je confronte avec des matériaux existants, les matériaux de comparaison existent dès le début et peuvent devenir de plus en plus nombreux au fil de la création.
En disant que ça commence avant même la première note, oui parce-qu’il y a les expériences précédentes qui rentre en compte et aussi des objectifs réalistes à placer avant de commencer, qui eux aussi peuvent se confronter aux moyens élaborés d'une œuvre déjà existante.
Je ne pense pas qu'il faille attendre d'avoir un morceau quasi abouti pour savoir si c'est de la merde, on peut le jeter à la poubelle bien avant. Finalement un morceau quasi abouti n'apporte pas beaucoup de réponse directement aux créateurs, d'après moi c'est plutôt le retour de personnes extérieurs qui apporte le plus mais là c'est encore un autre chapitre... et ils n'apportent pas que du bon. (Concours de quéquette  ? Bon ou mauvais public ?...)

[ Dernière édition du message le 13/04/2015 à 22:58:43 ]