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Sujet Mastering - Analogique vs Numerique

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1 Mastering - Analogique vs Numerique
Bonjour,

Comme cela a vraisemblablement souvent été abordé concernant le mixage, j'aimerais avoir vos avis concernant le mastering !
Non pas de savoir si oui ou non, pour faire un bon mastering il faut tel ou tel matos (je pense à une bonne acoustique, de bonnes enceintes etc !)
Non je pense à faire un différenciation qualitative entre un mastering numérique et uniquement numérique à base de plugin's et un mastering analogique à base de Vari-mu et autre compresseurs limiteurs ...

Je ne vous demande pas de comparer un limiteur, car bien souvent les brickwall sont numériques ...

Non ce que je cherche à apprendre de vos expériences, c'est la différence entre un Eq analogique et un compresseur analogique, je parle de haut de gamme (comme cela doit être sur de l'analo) comme de l'avalon AD, du Manley etc , avec les différentes émulations plugin's et autre soft n'émulant pas forcément !

Un peu comme cela se dit au mixage, y a t'il selon vous très peu de différence entre un mastering analogique et un fait tout au plugin's ? Cela n'est il au final qu'une question de technique, de pratique, d'ergonomie etc ... Pour un résultat sensiblement équivalent d'un point de vue qualité ou y a t'il une grosse différence ?
Merci de vos avis éclairés ...

[ Dernière édition du message le 22/03/2016 à 14:28:40 ]

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Citation de cocolapin :
Et donc tu explique que le code importe peu et que seule la réponse indicielle à de l'intérêt .
Hors il y a des bons plugins et des mauvais du fait d'un code plus ou moins réussi, d'un algorithme efficace ou pas ....
Donc avoir accès pour un développeur au code source du weiss donnerait une bonne indication de la qualité de ce dernier.
Si tu ne comprends pas ça c'est que tu le fais un peu exprès !
Non, désolé, je ne comprends pas le lien que vous faites. Ça fait des années que je pratique le traitement du signal et il m'arrive de ne pas toujours comprendre ou me rappeler les points de difficultés, ce qui peut paraître évident ou non, etc.


Nous ne sommes pas en train de discuter d'un algorithme complexe réalisant, par exemple, une correction de justesse, ou un algo de débruitage ou de restauration de vieux enregistrement.

Nous parlons d'un filtrage fréquentiel.

Quelques soient les lignes de codes (ou autres solution numérique) tout le filtre se résume à une chose : son équation aux différences.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_aux_diff%C3%A9rences

Toutes les caractéristiques fréquentielles (courbe de gain et de phase) dépendent uniquement de cette équation qui lie la sortie et l'entrée du filtre de façon unique : Si deux filtres ont la même équation aux différences alors ils auront les mêmes courbes de réponse.

Alors, oui, il y a différentes manière d'implémenter cette équation ; certaines méthodes vont permettre de propager moins d'erreur de calcul du à la précision finie, d'autres de réduire la consommation du CPU.

Par exemple, tu peux calculer :
a*x^2 + b*x + c = c + ( b + a*x )*x

L'expression à gauche du signe égal est calculée avec 3 multiplications (si tu considères x^2=x*x) alors que celle de droite en nécessite 2. Pourtant c'est bien le même résultat à chaque fois (il suffit de développer pour s'en assurer).

D'un point de vue mathématique ce sont exactement les mêmes équations et si tu cherches les racines de ces deux expressions tu trouveras les mêmes solutions.

Il y en a simplement une qui contient 1 multiplication de moins, ce qui a bien sur de l'intérêt pour l'implémentation.
Ce que l'on peut montrer aussi c'est que pour les grandes valeurs de x il y a moins de risque d'atteindre une saturation numérique dans une étape de calcul intermédiaire, etc.

Bref donc c'est mieux... Mais ça reste la même équation.


Il en va de même pour les filtres fréquentiels : Il a des implémentations qui demandent moins d'étapes de calcul et/ou moins de mémoire, plus robustes aux cas extrêmes, etc.
Mais fondamentalement ce qui compte pour caractériser les réponses en gain et en phase du filtre c'est son équation aux différences.

Et l'une des manières de récupérer cette équation aux différences c'est de mesurer la réponse impulsionnelle : On se fout totalement de la manière dont le code procède.
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Ah, et sortie des cas qui peuvent faire planter un plugin (parce que mal codé), des soucis de puissance de calcul, etc.
La "qualité du code" n'a pas d'impact direct sur la qualité du traitement.

Si les équations aux différences de deux filtres sont les mêmes alors ils sonnent exactement pareil et ils ont les mêmes courbes de réponse ; c'est l'un des intérêts du numérique sur l'analogique : la répétabilité.