Sujet [Bien débuter] Automation - Étude de cas : à moi de jouer !

Bah si on en sait rien, faut pas l'utiliser pour illustrer les automations, justement :)
Parce que là par exemple, ça veut dire qu'on part du principe qu'ils ont joué tous les instrus tout le morceau et fait le choix au mixage ?
Qu'il y avait tout le temps deux pistes de charley entre lesquels ils jonglaient avec des mute ?
Que les choeurs étaient aussi tout le morceau ?
Bref, c'est justement à base de "suppositions hasardeuses" que vous justifiez ça ;)

 En fin de refrain, l’introduction de la ligne de basse annonce la prochaine section : un pont purement instrumental qui va booster l’ambiance du morceau. Outre cette basse, plusieurs évènements viennent accentuer le contraste entre cette partie et la précédente. Le plus évident est l’arrivée de la guitare. Cette dernière se situe complètement à droite du champ stéréo et se voit doublée à l’autre extrême une autre prise quasi identique.
Côté instruments percussifs, la ride s’efface pour laisser la place au charley tout à droite et un quijada, aussi connu sous le nom de mâchoire d’âne (fait son apparition à l’extrême gauche.

 Le deuxième refrain n’a qu’une seule différence avec le premier, mais elle est de taille puisqu’il s’agit de l’intervention des chœurs. Sur le papier, cela n’a peut-être l’air de pas grand-chose, sauf que d’un point de vue strictement auditif, l’astuce fait mouche puisqu’elle octroie à cette partie une personnalité qui lui est propre et sans laquelle ce refrain ne se serait pas distingué du précédent. Mine de rien, cela contribue grandement à l’évolution « dramatique » de la narration qui apparaît comme plus « vivante », à défaut d’autre terme.

 
C'est ça qui pour moi est totalement hors sujet.
En gros je pense que l'exercice est difficile, et que le choix du morceau n'était pas forcément judicieux (qui a peut-être été basé sur ce début avec le synthé, qui du coup pour moi aurait pu être plus détaillé justement, car complètement dans le sujet). Après son apparente simplicité rend par contre l'analyse très très claire, on ne peut pas enlever ça. Mais pour moi, si on veut approfondir la question de l'automation, c'est pas pour parler de mute en plus :) ça ce sont juste des entrés d'instruments. Ça peut être une automation si voulez hein, mais dans ce cas c'en est un peu le degré zéro.

Alors qu'à l'inverse, les remarques sur le placement de la voix et du synthé principal sont assez judicieuses.

Bref, je dis pas ça pour clasher l'auteur, je suis juste quelqu'un qui trouve que le retour critique est toujours quelque chose d'intéressant sur son travail, qu'on soit d'accord ou pas. Et en l'occurence, je pense que l'analyse précise de certains passages clairement basés sur des automations aurait été plus pertinent qu'une analyse linéaire complète du titre, et que la question que je soulève n'est pas tant que ça de pinailler sur "quand ça a été fait", mais plus de l'attente qu'on peut avoir sur un tel sujet.