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réactions au dossier [Bien débuter] Le mariage micro / préampli (2e partie)

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Le mariage micro / préampli (2e partie)
le-mariage-micro-preampli-2e-partie-2879.jpg
Après l’approche conceptuelle vue la semaine dernière, penchons-nous aujourd’hui sur quelques notions concrètes qu’il convient de prendre en compte pour un accouplement micro/préampli sans anicroche.


Lire l'article




Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2
Je préfère largement ce type d'article au précédent qui était du style "conceptuel".

Même si pour la plupart d'entre-nous, petits home-studistes amateurs, le concept de "parc de micros" et de "quel préampli choisir" relève plus du phantasme que de la réalité.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

3
Je te suis dans ton raisonnement, mais toutes nos cartes sons de Home studio sont équipées de préampli. Et tout ce qui ce dit dans les articles s'applique à nos cartes. Qu'on ait un preamp séparé ou incorporé, c'est la même chose. De plus cela permet aussi de comprendre les test qui sont fait sur audiofanzine et notement sur la qualité des preamp des cartes sons. Toutes ces données sur le rapport signal bruit y apparaissent. Cela permet aux débutants de mieux comprendrent et de s'y retrouver. Ces articles sont fait pour eux pas pour tous les énormes mixeurs, enregistreurs et masteuriseurs qui se promènent sur audiofanzine. Ce sont les bases pour mieux acheter et mieux utiliser son matos quand on débute et même quand on croit déjà être un confirmé. Bon dimanche, Fab
4
Citation :
les micros électrostatiques ont besoin d’une alimentation fantôme alors que son usage est proscrit pour les dynamiques, [...]


Le seul cas où un dynamique peut être endommagé par une alimentation fantôme c'est si il n'est pas muni d'un transfo de sortie / pas correctement symétrisé en sortie. C'est un cas virtuellement inexistant en (home) studio, sauf à utiliser des micros extrêmement cheap (genre ça) ou du très vintage.

https://www.soundonsound.com/sound-advice/q-phantom-power-on-dynamics
5
Citation de kosmix :

Même si pour la plupart d'entre-nous, petits home-studistes amateurs, le concept de "parc de micros" et de "quel préampli choisir" relève plus du phantasme que de la réalité.


C'est sur que le home studiste n'aura jamais le parc micro/preamp d'un gros studio mais ce n'est pas pour autant un fantasme. Si tu débute d'accord mais après quelques années on peut avoir plusieurs micros et préamplis sans être fortuné.

Spécialiste de la Ouiche Lorraine

6
Citation :
Deuxième notion qui va sans dire, mais ça va mieux en le disant : faites attention à l’alimentation fantôme.

C'est d'ailleurs un scandale que sur certains produits d'entrée de gamme, il n'y ait carrément pas de témoin d'enclenchement de la fantôme, seule la position du bouton (enfoncé ou non) ou du switch indiquant son enclenchement.
A nuancer avec le fait que des utilisateurs de tels produits ont peu de chance d'avoir des micros à ruban dans leur parc, mais quand même, l'économie d'une LED peut coûter cher à l'utilisateur.
7
La majorité des micro rubans modernes (si ce n'est tous) sont conçus pour supporter sans problème une alimentation fantôme, comme les dynamiques. Sauf cas qui font plus figure d'exception que de règle, ce n'est un problème qu'avec des micros à ruban anciens.
8
Merci pour cet article qui nous replonge avec bonheur
dans les manuels et autres spécifications de notre matos.

Par contre je n’ai pas trouvé le SNR mes bestioles:
SM57 et M88TG.
Y’a que sur le ART pro MPA II où j’ai trouvé le CMRR
(Taux de rejection du mode commun)
mais je ne suis pas sûr que ce soit la même chose. :???:
9
Parler de SNR n'a de sens que lorsqu'il y a de l'électronique active dans le chemin du signal. Les microphones dynamiques en étant dépourvu, il est normal que les fabricants n'indiquent pas de SNR sur leurs docs. Dans ce cas là c'est seulement le SNR de ton préampli qui est à prendre en compte.

https://www.dpamicrophones.com/mic-university/the-basics-about-noise-in-mics

Citation de DPA :
The self-noise of dynamic microphones is seldom specified because the preamp usually determines the noise level.


Le Common Mode Rejection Ratio n'est effectivement pas du tout la même chose que le Signal-to-Noise Ratio.

[ Dernière édition du message le 28/07/2019 à 13:06:47 ]

10
Il est essentiel d'insister sur l'impédance d'entrée.

Les micros à ruban (les passifs) sortent une impédance souvent bien plus élevée que les micros statiques. Du coup, il faut prévoir une impédance adaptée pour le préampli sous peine d'être cruellement déçu.
Certains achètent un micro à ruban sans connaitre cette caractéristique et le revendent après peu de temps, parce qu'il sonne mou et amorti. Alors que le problème vient de l'impédance du préampli, pas du micro.

Certains préamplis sont plus adaptés, comme les AEA qui disposent d'une impédance d'entrée de 10K Ohms (et qui sont de plus très silencieux).

[ Dernière édition du message le 28/07/2019 à 23:18:49 ]

11
Citation de rroland :
Certains préamplis sont plus adaptés, comme les AEA qui disposent d'une impédance d'entrée de 10K Ohms (et qui sont de plus très silencieux).


(et qui de plus ne coûtent pas cher)

:-D

Désolé je taquine mais je suis allé voir et les prix m'ont fait sourire ;)

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

12
Citation de rroland :
Il est essentiel d'insister sur l'impédance d'entrée.

Les micros à ruban (les passifs) sortent une impédance souvent bien plu élevée que les micros statiques. Du coup, il faut prévoir une impédance adaptée pour le préampli sous peine d'être cruellement déçu.
Certains achètent un micro à ruban sans connaitre cette caractéristique et le revendent après peu de temps, parce qu'il sonne mou et amorti. Alors que le problème vient de l'impédance du préampli, pas du micro.

Certains préamplis sont plus adaptés, comme les AEA qui disposent d'une impédance d'entrée de 10K Ohms (et qui sont de plus très silencieux).


Et pour les dynamiques ?

[ Dernière édition du message le 28/07/2019 à 22:45:36 ]

13
Citation :
(et qui de plus ne coûtent pas cher)

Il me semble voir régulièrement passer des promos pour le modèle "500" aux environ de 600 €, ce qui reste honnête (même si dans un home studio, l’investissement n'est pas toujours justifié).

Citation :
Et pour les dynamiques ?

Ce sera moins problématique, mais souvent un micro dynamique sonnera mieux avec un préampli de plus haute impédance. Les préamplis disposant de plusieurs choix d'impédance sont assez chouettes sur ce plan : on teste et on écoute.
14
Pour les bricolos, il est facile de mettre une résistance bien calculée dans le circuit, afin d'adapter l'impédance quand c'est possible dans le bon sens. Et dans certains cas, le préampli adapté peut se réduire à sa plus simple expression, dans mon cas un Behringer MIC200. Le résultat d'un préamp aussi basique est parfois meilleur avec certains micros que celui d'un autre objectivement meilleur (et ils sont nombreux), mais à l'impédance inadaptée.
Mais cela ne peut se vérifier qu'à l'expérience. Ne me faites pas écrire qu'un MIC200 serait meilleur qu'un autre préampli, sauf à au moins changer la lampe !:-D:facepalm:

Be bop a loulou !

15
Bonjour,
Nous avons vue dans cet article les risques dans certaines plages de fréquences si le préampli a une impédance trop faible par rapport au micro. Mais quel est le risque dans le cas contraire: impédance trop élevée?
J’ai un MPAII, en montant le potard d’impédance, je sens très bien le moment ou le signal se boost, mais si je continue à augmenter, je n’entends pas de changement. Naivement on pourrait se dire: pourquoi ne pas le mettre toujours à fond?
Mes oreilles manquent certainement encore d’éducation... une piste de ce sur quoi me concentrer?
Merci
16
Bonjour à tous et à chacun ;
l'impédance d'entrée d'un pré-ampli digne de ce nom sera bien sur d'au moins 10 fois l'impédance source ! Le rapport signal sur bruit le fameux S/R ratio ne doit pas être LE critère de sélection prioritaire ; un pré-ampli en classe A " ordinaire " à de fortes chances d'être plus " noisy" " qu'un pré-ampli push/pull avec un fort taux de contre réaction ..... Les lampes de certains pré-ampli ont un bruit ...thermique important , d'autant plus si le gain est fort comme avec une pentode EF86 par exemple ; un schéma et des composants non triés et c'est la catastrophe mais à l'inverse le son produit peut-être excellent voire fabuleux ! Le célèbre Aphex Aural Exciter est né d'un circuit a tube ayant une distorsion harmonique sans commune mesure avec les montages à transistors dit " discret " ou les C.I AmpOp style 741 . N'oublions pas que le rôle d'un transformateur en entrée et sortie n'est pas seulement pour faire joli ! Un Jensen ou un Lundahl par exemple sont des éléments apportant un plus audio . Le prix s'en ressent . N'oulions pas ce que dit Rupert Neve : " less is more " , et c'est ainsi qu'est né la série Portico , magnifique ! Bel été à tous

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............

There's also a negative side."

17
L'impédance, c'est la résistance du micro dans le circuit électrique du préampli. Je pense que le mieux est donc d'être exact pour éviter de griller l'un ou l'autre, ou au minimum de se retrouver avec trop de bruit dans un sens (et un signal trop faible), ou de la distorsion dans l'autre (et un signal trop fort).

Be bop a loulou !

18
Citation :
Bonjour,
Nous avons vue dans cet article les risques dans certaines plages de fréquences si le préampli a une impédance trop faible par rapport au micro. Mais quel est le risque dans le cas contraire: impédance trop élevée?
J’ai un MPAII, en montant le potard d’impédance, je sens très bien le moment ou le signal se boost, mais si je continue à augmenter, je n’entends pas de changement. Naivement on pourrait se dire: pourquoi ne pas le mettre toujours à fond?
Mes oreilles manquent certainement encore d’éducation... une piste de ce sur quoi me concentrer?
Merci


Du point de vue électronique l'impédance d'entrée idéal est infini. Plus l'impédance d'entrée est grande moins le signal est altéré.
En général on considère qu'une impédance d'entrée est suffisante quand elle est 10 fois supérieur à l’impédance de sortie, des fois on se contente d'un facteur 5.
Du point de vu artistique on recherche parfois l’altération du signal provoqué par une impédance d'entrée faible, donc on ne respecte volontairement pas les préconisations électroniques.

Il y a risque de casse quand l'impédance d'entrée est très faible, proche du court circuit. Aucun préampli fonctionnant correctement ne devrais proposer d’impédance aussi faible.

[ Dernière édition du message le 05/08/2019 à 12:05:02 ]

19
Bonjour,
Citation :
Du point de vue électronique l'impédance d'entrée idéal est infini. Plus l'impédance d'entrée est grande moins le signal est altéré.

Cette affirmation est, pour le moins, discutable !
La notion d'impédance entrée/sortie est techniquement liée à la meilleure transmission de puissance.
Et celle-ci est parfaite quand l'impédance d'entrée est égale à celle de sortie.
D'où les fameux " 600 ohms " largement utilisés en audio ( avec transformateurs ) et provenant directement du monde des télécommunications. Le passage à l'électronique active dans les étages entrées / sorties a permis de s'affranchir du soucis de " transmission de puissance ".
20
Citation de Phil29 :
Bonjour,
Citation :
Du point de vue électronique l'impédance d'entrée idéal est infini. Plus l'impédance d'entrée est grande moins le signal est altéré.

Cette affirmation est, pour le moins, discutable !
La notion d'impédance entrée/sortie est techniquement liée à la meilleure transmission de puissance.


Pas tout-à-fait. Il y a l'adaptation d'impédance en puissance, où il faut avoir des impédances comparables en entrée et sortie. Il y a l'adaptation d'impédance en tension, où il faut une grande impédance d'entrée et petite impédance de sortie.

Le signal que l'on cherche à transmettre étant une tension, il s'agit donc de préserver la tension : on fait donc une adaptation d'impédance en tension. On ne cherche pas à optimiser le transfert de puissance entre un micro et son pré-ampli : dans le cas idéal, on a même une tension pure et zéro courant.
21
Citation :
Il y a l'adaptation d'impédance en puissance, où il faut avoir des impédances comparables en entrée et sortie. Il y a l'adaptation d'impédance en tension, où il faut une grande impédance d'entrée et petite impédance de sortie.

C'est exactement ce que je viens de dire ....
J'ai écrit : " Le passage à l'électronique active dans les étages entrées / sorties a permis de s'affranchir du soucis de " transmission de puissance ". "

Citation :
On ne cherche pas à optimiser le transfert de puissance entre un micro et son pré-ampli : dans le cas idéal, on a même une tension pure et zéro courant.

Faux ! Les micros sans électronique interne ( la plupart des dynamiques ) sont prévus pour fonctionner sur une plage d'impédance limitée sinon la réponse en fréquence et l'amortissement sont modifiés.
( surtout pour les micros équipés d'un transformateur dont la réponse est très dépendante de la charge )
Ce qui explique l'intérêt des pré-amp à impédance d'entrée variable pour dénaturer le son "nominal" d'un microphone.
Pour les microphones à électronique intégrée, le changement d'impédance d'entrée est surtout sensible pour les faibles valeurs qui réduisent la réponse dans le grave et peuvent surcharger légèrement l'étage de sortie pour certains modèles, donc avec un peu de distorsion supplémentaire. A doser en fonction de la couleur recherchée.

[ Dernière édition du message le 05/08/2019 à 17:17:30 ]