Sujet de la discussionPosté le 27/07/2019 à 21:07:57[Bien débuter] Le mariage micro / préampli (2e partie)
Après l’approche conceptuelle vue la semaine dernière, penchons-nous aujourd’hui sur quelques notions concrètes qu’il convient de prendre en compte pour un accouplement micro/préampli sans anicroche.
Il y a l'adaptation d'impédance en puissance, où il faut avoir des impédances comparables en entrée et sortie. Il y a l'adaptation d'impédance en tension, où il faut une grande impédance d'entrée et petite impédance de sortie.
C'est exactement ce que je viens de dire ....
J'ai écrit : " Le passage à l'électronique active dans les étages entrées / sorties a permis de s'affranchir du soucis de " transmission de puissance ". "
Citation :
On ne cherche pas à optimiser le transfert de puissance entre un micro et son pré-ampli : dans le cas idéal, on a même une tension pure et zéro courant.
Faux ! Les micros sans électronique interne ( la plupart des dynamiques ) sont prévus pour fonctionner sur une plage d'impédance limitée sinon la réponse en fréquence et l'amortissement sont modifiés.
( surtout pour les micros équipés d'un transformateur dont la réponse est très dépendante de la charge )
Ce qui explique l'intérêt des pré-amp à impédance d'entrée variable pour dénaturer le son "nominal" d'un microphone.
Pour les microphones à électronique intégrée, le changement d'impédance d'entrée est surtout sensible pour les faibles valeurs qui réduisent la réponse dans le grave et peuvent surcharger légèrement l'étage de sortie pour certains modèles, donc avec un peu de distorsion supplémentaire. A doser en fonction de la couleur recherchée.