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GuardianWood
« Il me rend tellement de services... »
Publié le 01/12/18 à 12:42
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
J'ai acheté ce DSP pour de la Hifi de salon en stéréo, et non pas pour de la Sonorisation.
Si vous vous intéressez à ce produit pour la sonorisation, alors mon avis ne vous sera probablement d'aucune utilité.
J’avais envie de m’acheter du matos de la marque miniDSP, notamment leur gamme “Dirac Live”, mais c’était 2 fois plus cher.
Quand j'ai compris qu'une salle d'écoute est comme un instrument de musique (un corps de guitare acoustique par exemple), il m'a parut évident d'essayer de travailler ce domaine. Quand vous mettez votre Hifi à bas volume (70db), vous entendez votre Hifi. Quand vous commencez à pousser le Son pour donner de la vie (80dB et plus), vous entendez votre hifi ET votre salle d'écoute (chaque pièce est différente, certaines sur-chargent avant d'autres).
La mienne a plusieurs problèmes :
- mur du fond en biais, mon enceinte gauche est donc trop proche par rapport à la droite, ce qui fout en l’air l’image stéréo au point d’écoute
- beaucoup de matériaux réverbérants (carrelage, grandes fenêtres…), donc une pièce avec une réverbération un peu trop élevée (surtout dans les hauts mediums)
J'avais besoin de :
- ré-equilibrer la réponse tonale de mon système (manque de basses dans les enceintes principales, trop de hauts mediums)
- corriger certains modes de ma pièce au point d'écoute
- appliquer un retard de 80cm à mon enceinte gauche
- filtrer activement les basses fréquences pour les splitter entre mes enceintes principales et mon caisson de basses
Ce DSP a totalement transformé mon écoute musicale !! Quand des potes passent chez moi écouter de la musique, ils prennent un énorme plaisir ! Ecouter l’album “Wish You Were Here” des Pink Floyd devient une énorme claque.
Tous les objectifs que je m'étais fixés ont étaient atteints, et l'appareil est assez souple pour pouvoir s'adapter à de futurs changements (ajout d'un deuxième caisson par exemple). Rien que la correction de retard sur mon enceinte gauche a transformé ma stéréo !
Pour en tirer le meilleur parti, je conseille bien sur l'achat d'un micro de mesures. J'avais d'abord commandé un Behringer ECM8000, mais je me suis ravisé et j'ai commandé un Dayton Audio EMM-6 car il est livré avec un fichier individuel de caractérisation (le premier que j'ai reçu ne fonctionnait pas, la capsule avait peut-être pris un choc dans le transport, mais le deuxième que j'ai reçu fonctionne nickel).
Je n'ai pas essayé la fonction RT intégrée à l'appareil, j'ai préféré utiliser Room EQ Wizard. Le logiciel m'a permis de mettre précisément le doigt sur les fréquences qui me posaient problème à l'oreille, et de définir pas-à-pas une "room curve" idéale. Finalement j'ai sculpté le Son, pour obtenir un rendu ultra-naturel, tout en respectant les limitations de ma pièce et de mon matériel. C’est important d’apporter des corrections “mesurées”, je veux dire qu’il faut rester “soft”, c’est comme ça qu’on obtient un rendu naturel.
Mesurer c’est bien, écouter c’est mieux. Faut faire fonctionner ses oreilles, le logiciel n’est qu’un “oeil” qui permet de visualiser les choses. Il m’a fallu quelques jours pour faire le plus gros des corrections, et puis pendant plusieurs semaines j’ai affiné les réglages au fur et à mesure des écoutes.
Egalement, l’utilisation d’un DSP ne dispense pas de traiter la pièce acoustiquement ! Bien au contraire, plus vous traitez la pièce, plus vous élargissez le “sweet spot” et plus les corrections apportées seront softs et naturelles.
De mon côté j’ai mis des panneaux absorbeurs professionnels que j’ai récupéré dans un studio (laine de verre haute densité de 8cm d’épaisseur, surface totale de 3 mètres carrés). Je les ai “habillés” pour la déco car il s’agit quand même de mon salon. Ces panneaux m’ont permis de contrôler la RT60 dans les hauts-médiums, bien sur ils sont inefficaces pour les fréquences basses. Ce traitement n’a pas amélioré que ma Hifi, ça rend aussi la pièce plus agréable quand j’ai des invités et que tout le monde tchatche au salon (vous avez remarqué comme on parle fort quand on a bu quelques verres ? . Il me reste à compléter cette absorption par de la diffusion, dans le futur je fabriquerai des diffuseurs quadratiques profonds que j’installerai sur le mur du fond.
L'appareil peut-être piloté directement en façade, ou bien avec une appli "nomade". Personnellement, quand j'ai eu besoin de modifier mes réglages, je tirais un câble ethernet vers ma freebox et je pilotais l'appareil avec un iPad, ça marche super, l'appli est très bien. Cette fonction est un vrai plus car elle permet de corriger les problèmes depuis la zone d’écoute).
Le truc qu’on peut reprocher à ce DSP, ce sont ses convertisseurs A/N en 48kHz (la conversion se fait en 24 bits mais les calculs s’opèrent sur 32 bits flottants). Le Behringer DCX 2496 a lui des convertisseurs 96kHz.
Alors bien sur, de nombreux puristes de la Hifi diront "Mettre un DSP dans une installation Hifi ?! Faut être dingue, c'est n'importe quoi !". Je répondrais de manière pragmatique que l'important c'est le résultat, faut pas rester bloqué dans des assertions théoriques et les “on dit” des forumeurs. En partant de rien, et avec un budget raisonnable, j’ai mis seulement 1 an à obtenir un Son très bon dans mon salon, un Son vivant et très naturel sur les instruments acoustiques.
Je connais des gars passionnés de Hifi, qui achètent et revendent du matos depuis 20 ans, et qui ne sont toujours pas arrivés à des résultats satisfaisants. Y’a des gars qui ne pensent qu’au “droit fil” et négligent le reste. Ils dépensent des fortunes en câbles ésotériques, ce qui n’apporte que des micro-réglages, et la plupart de ces personnes n’apportent aucun traitement acoustique à leur pièce. Moi je crois au traitement acoustique et au DSP qui apportent des macro-améliorations quand il sont bien utilisés, avec gain de temps et d’argent.
Peut-être que le mot “croire” n’est pas bien choisi d’ailleurs, car j’ai simplement forgé ma propre expérience en toute indépendance.
Bien sur, il y a des gars qui ont un meilleur Son que chez moi, et sans DSP, et je serai très content le jour où je n’aurai plus besoin de ce genre d’appareil.
Mais ce qui marche chez l'un ne marche pas forcément chez l'autre (différences de budget, de pièce d’écoute…).
Si vous êtes intéressé par ce type de DSP et que vous en avez les moyens financiers, je vous oriente plutôt vers la gamme Dirac Live de miniDSP (environ 800€). Mais pour 400€ je suis très content de ce Driverack. J'attends avec impatience le jour où je pourrai avoir une correction numérique AVANT la conversion N/A du Dac.
Voici ma config :
- toutes mes sources entrent dans mon DAC Oppo Sonica (qui me sert de sélecteur de source, DAC et contrôle du volume). La plupart de ces sources sont numériques.
- je sors en symétrique vers le DSP
- je ressors en asymétrique vers mon ampli Musical Fidelity m3i et mon caisson de basse
- mon ampli envoie le Son à mes Cabasse Clipper 312 (enceintes closes de très grande qualité, mais un peu dures à associer).
Dans ce genre de configuration, il faut gérer le gain comme en sonorisation : définir d’abord le volume maximal avec l’ampli, pour pouvoir faire ensuite travailler le préamp à la plus faible atténuation (ce qui améliore grandement la numérisation A/N du DSP).
Si vous vous intéressez à ce produit pour la sonorisation, alors mon avis ne vous sera probablement d'aucune utilité.
J’avais envie de m’acheter du matos de la marque miniDSP, notamment leur gamme “Dirac Live”, mais c’était 2 fois plus cher.
Quand j'ai compris qu'une salle d'écoute est comme un instrument de musique (un corps de guitare acoustique par exemple), il m'a parut évident d'essayer de travailler ce domaine. Quand vous mettez votre Hifi à bas volume (70db), vous entendez votre Hifi. Quand vous commencez à pousser le Son pour donner de la vie (80dB et plus), vous entendez votre hifi ET votre salle d'écoute (chaque pièce est différente, certaines sur-chargent avant d'autres).
La mienne a plusieurs problèmes :
- mur du fond en biais, mon enceinte gauche est donc trop proche par rapport à la droite, ce qui fout en l’air l’image stéréo au point d’écoute
- beaucoup de matériaux réverbérants (carrelage, grandes fenêtres…), donc une pièce avec une réverbération un peu trop élevée (surtout dans les hauts mediums)
J'avais besoin de :
- ré-equilibrer la réponse tonale de mon système (manque de basses dans les enceintes principales, trop de hauts mediums)
- corriger certains modes de ma pièce au point d'écoute
- appliquer un retard de 80cm à mon enceinte gauche
- filtrer activement les basses fréquences pour les splitter entre mes enceintes principales et mon caisson de basses
Ce DSP a totalement transformé mon écoute musicale !! Quand des potes passent chez moi écouter de la musique, ils prennent un énorme plaisir ! Ecouter l’album “Wish You Were Here” des Pink Floyd devient une énorme claque.
Tous les objectifs que je m'étais fixés ont étaient atteints, et l'appareil est assez souple pour pouvoir s'adapter à de futurs changements (ajout d'un deuxième caisson par exemple). Rien que la correction de retard sur mon enceinte gauche a transformé ma stéréo !
Pour en tirer le meilleur parti, je conseille bien sur l'achat d'un micro de mesures. J'avais d'abord commandé un Behringer ECM8000, mais je me suis ravisé et j'ai commandé un Dayton Audio EMM-6 car il est livré avec un fichier individuel de caractérisation (le premier que j'ai reçu ne fonctionnait pas, la capsule avait peut-être pris un choc dans le transport, mais le deuxième que j'ai reçu fonctionne nickel).
Je n'ai pas essayé la fonction RT intégrée à l'appareil, j'ai préféré utiliser Room EQ Wizard. Le logiciel m'a permis de mettre précisément le doigt sur les fréquences qui me posaient problème à l'oreille, et de définir pas-à-pas une "room curve" idéale. Finalement j'ai sculpté le Son, pour obtenir un rendu ultra-naturel, tout en respectant les limitations de ma pièce et de mon matériel. C’est important d’apporter des corrections “mesurées”, je veux dire qu’il faut rester “soft”, c’est comme ça qu’on obtient un rendu naturel.
Mesurer c’est bien, écouter c’est mieux. Faut faire fonctionner ses oreilles, le logiciel n’est qu’un “oeil” qui permet de visualiser les choses. Il m’a fallu quelques jours pour faire le plus gros des corrections, et puis pendant plusieurs semaines j’ai affiné les réglages au fur et à mesure des écoutes.
Egalement, l’utilisation d’un DSP ne dispense pas de traiter la pièce acoustiquement ! Bien au contraire, plus vous traitez la pièce, plus vous élargissez le “sweet spot” et plus les corrections apportées seront softs et naturelles.
De mon côté j’ai mis des panneaux absorbeurs professionnels que j’ai récupéré dans un studio (laine de verre haute densité de 8cm d’épaisseur, surface totale de 3 mètres carrés). Je les ai “habillés” pour la déco car il s’agit quand même de mon salon. Ces panneaux m’ont permis de contrôler la RT60 dans les hauts-médiums, bien sur ils sont inefficaces pour les fréquences basses. Ce traitement n’a pas amélioré que ma Hifi, ça rend aussi la pièce plus agréable quand j’ai des invités et que tout le monde tchatche au salon (vous avez remarqué comme on parle fort quand on a bu quelques verres ? . Il me reste à compléter cette absorption par de la diffusion, dans le futur je fabriquerai des diffuseurs quadratiques profonds que j’installerai sur le mur du fond.
L'appareil peut-être piloté directement en façade, ou bien avec une appli "nomade". Personnellement, quand j'ai eu besoin de modifier mes réglages, je tirais un câble ethernet vers ma freebox et je pilotais l'appareil avec un iPad, ça marche super, l'appli est très bien. Cette fonction est un vrai plus car elle permet de corriger les problèmes depuis la zone d’écoute).
Le truc qu’on peut reprocher à ce DSP, ce sont ses convertisseurs A/N en 48kHz (la conversion se fait en 24 bits mais les calculs s’opèrent sur 32 bits flottants). Le Behringer DCX 2496 a lui des convertisseurs 96kHz.
Alors bien sur, de nombreux puristes de la Hifi diront "Mettre un DSP dans une installation Hifi ?! Faut être dingue, c'est n'importe quoi !". Je répondrais de manière pragmatique que l'important c'est le résultat, faut pas rester bloqué dans des assertions théoriques et les “on dit” des forumeurs. En partant de rien, et avec un budget raisonnable, j’ai mis seulement 1 an à obtenir un Son très bon dans mon salon, un Son vivant et très naturel sur les instruments acoustiques.
Je connais des gars passionnés de Hifi, qui achètent et revendent du matos depuis 20 ans, et qui ne sont toujours pas arrivés à des résultats satisfaisants. Y’a des gars qui ne pensent qu’au “droit fil” et négligent le reste. Ils dépensent des fortunes en câbles ésotériques, ce qui n’apporte que des micro-réglages, et la plupart de ces personnes n’apportent aucun traitement acoustique à leur pièce. Moi je crois au traitement acoustique et au DSP qui apportent des macro-améliorations quand il sont bien utilisés, avec gain de temps et d’argent.
Peut-être que le mot “croire” n’est pas bien choisi d’ailleurs, car j’ai simplement forgé ma propre expérience en toute indépendance.
Bien sur, il y a des gars qui ont un meilleur Son que chez moi, et sans DSP, et je serai très content le jour où je n’aurai plus besoin de ce genre d’appareil.
Mais ce qui marche chez l'un ne marche pas forcément chez l'autre (différences de budget, de pièce d’écoute…).
Si vous êtes intéressé par ce type de DSP et que vous en avez les moyens financiers, je vous oriente plutôt vers la gamme Dirac Live de miniDSP (environ 800€). Mais pour 400€ je suis très content de ce Driverack. J'attends avec impatience le jour où je pourrai avoir une correction numérique AVANT la conversion N/A du Dac.
Voici ma config :
- toutes mes sources entrent dans mon DAC Oppo Sonica (qui me sert de sélecteur de source, DAC et contrôle du volume). La plupart de ces sources sont numériques.
- je sors en symétrique vers le DSP
- je ressors en asymétrique vers mon ampli Musical Fidelity m3i et mon caisson de basse
- mon ampli envoie le Son à mes Cabasse Clipper 312 (enceintes closes de très grande qualité, mais un peu dures à associer).
Dans ce genre de configuration, il faut gérer le gain comme en sonorisation : définir d’abord le volume maximal avec l’ampli, pour pouvoir faire ensuite travailler le préamp à la plus faible atténuation (ce qui améliore grandement la numérisation A/N du DSP).