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kosmix
« Fantastic, dark, unique »
Publié le 30/04/17 à 16:31
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Tout d’abord je dois vous avertir que j’ai reçu le synthé hier et que j’ai passé une partie de la nuit dessus. Il s’agit donc de premières impressions, d’un avis à chaud. Je compléterai celui-ci ultérieurement si j’ai des choses à ajouter ou rectifier.
Avant de répondre aux questions habituelles je tiens à signaler quelques petits détails comme l’absence de manuel (obligé de le télécharger sur le site et uniquement en anglais) alors que ce dernier est indispensable pour comprendre le fonctionnement de cette machine à l’architecture si atypique, ainsi que le fait que l’appareil (le mien du moins) était sévèrement bancal avant que je ne lui règle ses caoutchoucs... Rien de bien méchant mais ça agace un peu pour un produit pour lequel on insiste sur sa fabrication entièrement réalisée à la main. Enfin sachez que la machine ne dispose pas d’interrupteur on/off (chose de plus en plus courante que je ne m’explique pas) et qu’une fois sous tension aucun voyant ne vous indiquera qu’il est effectivement allumé (les deux curseurs à led ne s’allume que lors de la réception de notes). Dernière chose et pas des moindres : certains réglages du Nyx (et des réglages importants : canal MIDI et mode) ne peuvent se faire qu’en démontant l’appareil !
Passé cette petite mise au point passons aux réjouissances :
Pour quels styles de musique et dans quel contexte (studio, concert, etc.) utilisez-vous ce synthétiseur ?
Utilisation en studio pour de la musique principalement électronique quoi que je n’exclue pas d’utiliser aussi le Nyx dans des morceaux coldwave. Il est entouré d’un nombre important de machines principalement analogiques mais je ne doute pas un seul instant qu’il y trouve sa place sans faire doublon.
Vous semble-t-il solide et bien fini ? Sa prise en main et son ergonomie sont-elles simples ?
Solide et bien fini oui : coque en métal, flancs en bois incontournables pour avoir la chaleur analogique et potentiomètres bien vissés au châssis. A l’intérieur (puisqu’il faut le démonter pour le régler) on peut admirer le superbe PCB garni de ses composants traversants (voir la photo). De la qualité donc, d’autant plus qu’en cas de panne (mais pourquoi donc tomberait-il en panne me direz-vous ?) je me dis que j’ai une chance de le réparer moi-même, au contraire de toutes les machines en CMS produites actuellement.
En ce qui concerne l’ergonomie, oui et non.
Oui parce que tout est sous la main, directement accessible depuis le panneau de contrôle par des potards, switches et curseurs, à l'exception des réglages du canal MIDI et du mode de jeu. Ces derniers se paramètrent dans les entrailles de la bête par un DIP switche à 4 interrupteurs. On peut spécifier le mode polyphonique (paraphonique) ou unisson (monophonique) qui ne me semble pas franchement pertinent sur une telle machine mais bon, le mode MIDI omni (par défaut) ou le canal de réception 2, 3, 4, 5, 6, ou 7 ! Et oui c’est tout ce que vous aurez, donc dans le cas d’un setup bien fourni comme le mien il faudra peut-être que vos autres machines s’adaptent au Nyx ! Étrange, mais bon on fait avec.
Ensuite non car le Nyx propose une structure vraiment originale : on a donc une synthé analogique (sauf la réverbe qui est numérique) paraphonique de 2 voix composé de deux oscillateurs (VCO), deux filtres multimodes (VCF), un seul ampli (VCA) et trois modulateurs (dont l’un dédié au VCA) chacun d’entre-eux pouvant fonctionner comme une enveloppe ou comme un LFO. Ajoutez à cela une réverbe (Splash Mk 3 de Crazy Tube Circuit) et une matrice de patch assez bien fournie car n’oublions pas que Dreadbox est également spécialiste dans le monde du modulaire. La structure de la machine n’est donc bien évidemment pas figée et les VCO, les filtres et les modulateurs peuvent chacun fonctionner selon différents modes offrant des possibilités sonores très étendues. Donc la prise en main, bien qu’elle ne soit pas difficile pour qui connaît la synthèse soustractive, est loin d’être immédiate en ce qui concerne ces différents modes de fonctionnement que je vais tenter de vous expliquer rapidement sans entrer dans les détails (quand je vous dis que le manuel est indispensable ce n’est pas pour rien. Heureusement ce dernier est clair et concis) :
- Tout d’abord sachez que si l’on ne joue qu’une seule note, les 2 oscillateurs sont joués (d’où l’intérêt limité du mode unisson). Si l’on joue 2 notes, la première va au premier oscillo et la deuxième au second. Toutes notes supplémentaires sont ignorées.
- Les 2 oscillateurs peuvent être envoyés tous deux au premier VCF (mode normal) , chaque oscillo peut avoir son propre filtre indépendant (mode split), les deux peuvent être envoyés au 2ème filtre (mode half) ou directement au VCA (mode VCA).
- Les filtres, eux, peuvent être "câblés" en série en mode LPF ou HPF, en parallèle en LPF (mode even) ou en parallèle LPF + HPF (mode odd).
- Les modulateurs, qu’ils soient en mode enveloppe ou en mode LFO peuvent fonctionner comme suit : le modulateur 1 module les 2 filtres (mode normal) , les 2 modulateurs modulent simultanément les 2 filtres (mode dual), chaque modulateur module son propre filtre (mode split) et enfin le modulateur 1 pour les deux filtres et le le 2 pour le 2ème (mode odd).
A noter que les 3 modulateurs ont des plages de vitesse différentes (la plus lente pour le VCA, la plus rapide pour le modulateur 2) et peuvent fonctionner soit en attack/decay, soit en attack/relase (avec maintient de la note tant qu’elle n’est pas relâchée) quand HOLD est activé.
Le manuel indique quelques réglages en exemples, comme la possibilité de combiner les deux VCF (2-pole 12 dB/oct) comme un seul de 24 dB/oct, d’affecter chaque VCF à son VCO ou encore de générer 4 sources sonores en utilisant l’auto-oscillation des filtres. Bref que de perspectives !
Quel est votre avis sur le son de manière globale ? Que pensez-vous des sons d’usine ?
Pas de mémoire donc pas de sons d’usine.
Le son est vraiment très bon. Les oscillos sont "pleins" et les filtres très puissants. Je ne suis pas un maniaque en ce qui concerne la vitesse des enveloppes mais elles me semblent bien rapides. Les LFO ne montent pas jusque dans les fréquences audio, certains trouveront ça dommage, de-même que les oscillos ne saturent pas quand on les pousse à fond. En revanche le niveau de sortie est bien pêchu.
La réverbe est magnifique et envoûtante, typée dark, elle n’est pas du tout métallique et apporte une indéniable noirceur au son. A doser avec parcimonie car elle peut noyer complètement le Nyx (le potard de mix permet d’avoir l’effet en 100% wet).
Après avoir essayé le Nyx quelques heures je me suis rendu compte qu’il excellait à faire des nappes planantes, ambiantes à tendance sombre/indus, dérangeantes ou cauchemardesques. La paraphonie est vraiment un atout incontestable pour ce type d’utilisation. On peut détuner, ajouter du vibrato, utiliser des formes d’ondes différentes pour les deux VCO (saw ou square avec PW pour l’un, saw ou triangle pour l’autre), des réglages de filtres et des modulations différentes pour les notes jouées. Et sans compter tous les patchages possibles, Nyx seul ou avec d’autres machines.
Bien-sûr le Nyx saura faire d’autres types de sons, notamment des basses bien puissantes (à noter que les 2 VCO peuvent être synchronisés et le deuxième detuné) ou des leads ravageurs mais personnellement j’ai plus trippé sur les nappes envoûtantes et profondes qui tirent pleinement avantage de la paraphonie et de la structure originale de la machine.
Que pensez-vous des possibilités d’édition et de traitement ?
Comme dit précédemment la machine offre de très larges possibilités de par son architecture. Personnellement j’aurais apprécié un effet de modulation (chorus/flanger/phaser) en plus de la réverbe mais on ne peut pas tout avoir.
Je n’ai pas testé l’entrée audio qui, malheureusement, ne passe pas par les filtres et le VCA mais entre directement dans la réverbe.
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins ?
Les plus [+] :
- Le son, analogique et puissant, des VCO bien charpentés, des filtres de caractère
- L’architecture originale et les différents modes permettant de nombreuses choses et donnant tout son sens à la paraphonie
- Les 3 modulateurs
- Le vibrato, les 2 glides indépendants, la synchro des VCO et le PW
- La réverbe, magnifiquement sombre
- Les patches pour le monde modulaire
- Le look
- La construction robuste, les composants traversants
Les moins [-] :
- Mode d’emploi (indispensable) à télécharger et en anglais
- Réglage du canal MIDI nécessitant le démontage de l’appareil
- Canaux MIDI réglables uniquement de 2 à 7 !
- Pas de bouton on/off
- Pas de led power on
- PWM uniquement sur l’oscillateur 1
- L’entrée audio ne passe pas par les filtres
- Un peu cher quand-même...
- J’aurais aimé qu’il soit incliné (ce que l’on peut faire soit même en fabricant des flancs appropriés)
- Le mien était bancal :-[
Note additionnelle : on pourrait ajouter au chapitre des critiques que le NYX n’a pas de mémoires, ne fonctionne que sur 5 octaves et ne répond pas à la vélocité et AT (mais il prend bien le pitchbend). Ce serait faire preuve de mauvaise foi pour un synthétiseur 100% analogique à la philosophie modulaire.
Conclusion :
Je suis conquis par cette machine dotée d’un caractère vraiment particulier, à l’image de son architecture originale et vraiment pensée intelligemment, parfaite pour la paraphonie.
Les possibilités sont nombreuses et le Nyx peut explorer de nombreux territoires où il brillera par un son analogique sans compromis et une personnalité bien trempée. Mais là où il excellera sans doute le mieux c’est dans les ambiances sombres et torturées, chose pour laquelle je le destine.
Edit (01/05/17) :
En fait à l'allumage la led LEVEL du MODULATOR II s'allume brièvement. Les leds clignotent en mode LFO mais pas en mode enveloppe où elles ne s'allument qu'à la réception de notes. Impossible donc de savoir si le Nyx est sous tension hors modes LFO.
Mes collègues propriétaires de versions plus anciennes de la machine me font remarquer que la led LEVEL du VIBRATO clignote selon le rate et permet donc de savoir si la machine est allumée. Il semble que cette led ait été supprimée dans les versions plus récentes (le mien porte le numéro 316).
Avant de répondre aux questions habituelles je tiens à signaler quelques petits détails comme l’absence de manuel (obligé de le télécharger sur le site et uniquement en anglais) alors que ce dernier est indispensable pour comprendre le fonctionnement de cette machine à l’architecture si atypique, ainsi que le fait que l’appareil (le mien du moins) était sévèrement bancal avant que je ne lui règle ses caoutchoucs... Rien de bien méchant mais ça agace un peu pour un produit pour lequel on insiste sur sa fabrication entièrement réalisée à la main. Enfin sachez que la machine ne dispose pas d’interrupteur on/off (chose de plus en plus courante que je ne m’explique pas) et qu’une fois sous tension aucun voyant ne vous indiquera qu’il est effectivement allumé (les deux curseurs à led ne s’allume que lors de la réception de notes). Dernière chose et pas des moindres : certains réglages du Nyx (et des réglages importants : canal MIDI et mode) ne peuvent se faire qu’en démontant l’appareil !
Passé cette petite mise au point passons aux réjouissances :
Pour quels styles de musique et dans quel contexte (studio, concert, etc.) utilisez-vous ce synthétiseur ?
Utilisation en studio pour de la musique principalement électronique quoi que je n’exclue pas d’utiliser aussi le Nyx dans des morceaux coldwave. Il est entouré d’un nombre important de machines principalement analogiques mais je ne doute pas un seul instant qu’il y trouve sa place sans faire doublon.
Vous semble-t-il solide et bien fini ? Sa prise en main et son ergonomie sont-elles simples ?
Solide et bien fini oui : coque en métal, flancs en bois incontournables pour avoir la chaleur analogique et potentiomètres bien vissés au châssis. A l’intérieur (puisqu’il faut le démonter pour le régler) on peut admirer le superbe PCB garni de ses composants traversants (voir la photo). De la qualité donc, d’autant plus qu’en cas de panne (mais pourquoi donc tomberait-il en panne me direz-vous ?) je me dis que j’ai une chance de le réparer moi-même, au contraire de toutes les machines en CMS produites actuellement.
En ce qui concerne l’ergonomie, oui et non.
Oui parce que tout est sous la main, directement accessible depuis le panneau de contrôle par des potards, switches et curseurs, à l'exception des réglages du canal MIDI et du mode de jeu. Ces derniers se paramètrent dans les entrailles de la bête par un DIP switche à 4 interrupteurs. On peut spécifier le mode polyphonique (paraphonique) ou unisson (monophonique) qui ne me semble pas franchement pertinent sur une telle machine mais bon, le mode MIDI omni (par défaut) ou le canal de réception 2, 3, 4, 5, 6, ou 7 ! Et oui c’est tout ce que vous aurez, donc dans le cas d’un setup bien fourni comme le mien il faudra peut-être que vos autres machines s’adaptent au Nyx ! Étrange, mais bon on fait avec.
Ensuite non car le Nyx propose une structure vraiment originale : on a donc une synthé analogique (sauf la réverbe qui est numérique) paraphonique de 2 voix composé de deux oscillateurs (VCO), deux filtres multimodes (VCF), un seul ampli (VCA) et trois modulateurs (dont l’un dédié au VCA) chacun d’entre-eux pouvant fonctionner comme une enveloppe ou comme un LFO. Ajoutez à cela une réverbe (Splash Mk 3 de Crazy Tube Circuit) et une matrice de patch assez bien fournie car n’oublions pas que Dreadbox est également spécialiste dans le monde du modulaire. La structure de la machine n’est donc bien évidemment pas figée et les VCO, les filtres et les modulateurs peuvent chacun fonctionner selon différents modes offrant des possibilités sonores très étendues. Donc la prise en main, bien qu’elle ne soit pas difficile pour qui connaît la synthèse soustractive, est loin d’être immédiate en ce qui concerne ces différents modes de fonctionnement que je vais tenter de vous expliquer rapidement sans entrer dans les détails (quand je vous dis que le manuel est indispensable ce n’est pas pour rien. Heureusement ce dernier est clair et concis) :
- Tout d’abord sachez que si l’on ne joue qu’une seule note, les 2 oscillateurs sont joués (d’où l’intérêt limité du mode unisson). Si l’on joue 2 notes, la première va au premier oscillo et la deuxième au second. Toutes notes supplémentaires sont ignorées.
- Les 2 oscillateurs peuvent être envoyés tous deux au premier VCF (mode normal) , chaque oscillo peut avoir son propre filtre indépendant (mode split), les deux peuvent être envoyés au 2ème filtre (mode half) ou directement au VCA (mode VCA).
- Les filtres, eux, peuvent être "câblés" en série en mode LPF ou HPF, en parallèle en LPF (mode even) ou en parallèle LPF + HPF (mode odd).
- Les modulateurs, qu’ils soient en mode enveloppe ou en mode LFO peuvent fonctionner comme suit : le modulateur 1 module les 2 filtres (mode normal) , les 2 modulateurs modulent simultanément les 2 filtres (mode dual), chaque modulateur module son propre filtre (mode split) et enfin le modulateur 1 pour les deux filtres et le le 2 pour le 2ème (mode odd).
A noter que les 3 modulateurs ont des plages de vitesse différentes (la plus lente pour le VCA, la plus rapide pour le modulateur 2) et peuvent fonctionner soit en attack/decay, soit en attack/relase (avec maintient de la note tant qu’elle n’est pas relâchée) quand HOLD est activé.
Le manuel indique quelques réglages en exemples, comme la possibilité de combiner les deux VCF (2-pole 12 dB/oct) comme un seul de 24 dB/oct, d’affecter chaque VCF à son VCO ou encore de générer 4 sources sonores en utilisant l’auto-oscillation des filtres. Bref que de perspectives !
Quel est votre avis sur le son de manière globale ? Que pensez-vous des sons d’usine ?
Pas de mémoire donc pas de sons d’usine.
Le son est vraiment très bon. Les oscillos sont "pleins" et les filtres très puissants. Je ne suis pas un maniaque en ce qui concerne la vitesse des enveloppes mais elles me semblent bien rapides. Les LFO ne montent pas jusque dans les fréquences audio, certains trouveront ça dommage, de-même que les oscillos ne saturent pas quand on les pousse à fond. En revanche le niveau de sortie est bien pêchu.
La réverbe est magnifique et envoûtante, typée dark, elle n’est pas du tout métallique et apporte une indéniable noirceur au son. A doser avec parcimonie car elle peut noyer complètement le Nyx (le potard de mix permet d’avoir l’effet en 100% wet).
Après avoir essayé le Nyx quelques heures je me suis rendu compte qu’il excellait à faire des nappes planantes, ambiantes à tendance sombre/indus, dérangeantes ou cauchemardesques. La paraphonie est vraiment un atout incontestable pour ce type d’utilisation. On peut détuner, ajouter du vibrato, utiliser des formes d’ondes différentes pour les deux VCO (saw ou square avec PW pour l’un, saw ou triangle pour l’autre), des réglages de filtres et des modulations différentes pour les notes jouées. Et sans compter tous les patchages possibles, Nyx seul ou avec d’autres machines.
Bien-sûr le Nyx saura faire d’autres types de sons, notamment des basses bien puissantes (à noter que les 2 VCO peuvent être synchronisés et le deuxième detuné) ou des leads ravageurs mais personnellement j’ai plus trippé sur les nappes envoûtantes et profondes qui tirent pleinement avantage de la paraphonie et de la structure originale de la machine.
Que pensez-vous des possibilités d’édition et de traitement ?
Comme dit précédemment la machine offre de très larges possibilités de par son architecture. Personnellement j’aurais apprécié un effet de modulation (chorus/flanger/phaser) en plus de la réverbe mais on ne peut pas tout avoir.
Je n’ai pas testé l’entrée audio qui, malheureusement, ne passe pas par les filtres et le VCA mais entre directement dans la réverbe.
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins ?
Les plus [+] :
- Le son, analogique et puissant, des VCO bien charpentés, des filtres de caractère
- L’architecture originale et les différents modes permettant de nombreuses choses et donnant tout son sens à la paraphonie
- Les 3 modulateurs
- Le vibrato, les 2 glides indépendants, la synchro des VCO et le PW
- La réverbe, magnifiquement sombre
- Les patches pour le monde modulaire
- Le look
- La construction robuste, les composants traversants
Les moins [-] :
- Mode d’emploi (indispensable) à télécharger et en anglais
- Réglage du canal MIDI nécessitant le démontage de l’appareil
- Canaux MIDI réglables uniquement de 2 à 7 !
- Pas de bouton on/off
- Pas de led power on
- PWM uniquement sur l’oscillateur 1
- L’entrée audio ne passe pas par les filtres
- Un peu cher quand-même...
- J’aurais aimé qu’il soit incliné (ce que l’on peut faire soit même en fabricant des flancs appropriés)
- Le mien était bancal :-[
Note additionnelle : on pourrait ajouter au chapitre des critiques que le NYX n’a pas de mémoires, ne fonctionne que sur 5 octaves et ne répond pas à la vélocité et AT (mais il prend bien le pitchbend). Ce serait faire preuve de mauvaise foi pour un synthétiseur 100% analogique à la philosophie modulaire.
Conclusion :
Je suis conquis par cette machine dotée d’un caractère vraiment particulier, à l’image de son architecture originale et vraiment pensée intelligemment, parfaite pour la paraphonie.
Les possibilités sont nombreuses et le Nyx peut explorer de nombreux territoires où il brillera par un son analogique sans compromis et une personnalité bien trempée. Mais là où il excellera sans doute le mieux c’est dans les ambiances sombres et torturées, chose pour laquelle je le destine.
Edit (01/05/17) :
En fait à l'allumage la led LEVEL du MODULATOR II s'allume brièvement. Les leds clignotent en mode LFO mais pas en mode enveloppe où elles ne s'allument qu'à la réception de notes. Impossible donc de savoir si le Nyx est sous tension hors modes LFO.
Mes collègues propriétaires de versions plus anciennes de la machine me font remarquer que la led LEVEL du VIBRATO clignote selon le rate et permet donc de savoir si la machine est allumée. Il semble que cette led ait été supprimée dans les versions plus récentes (le mien porte le numéro 316).