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Où donc est passé Fouinot ?

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Sujet de la discussion Où donc est passé Fouinot ?
Tout est dans le sujet :noidea:
Sex'aphone
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31

Citation : pourquoi toujours vouloir niveler le niveau des prestations sociales vers le bas ?



Et même au contraire, je demande pourquoi nous on n'y a pas droit, et pourquoi les "gens du spectacle" n'ont pas droit aux CDI ? je veux le niveller par le haut au contraire !! :bravo:

Comme quoi on lit bien ce que l'on veut :o:
@+
32
Oops, j'ai confondu Saxobar et saxafond :oops:

Désolé les gars :lol:

Et puis même si le ton est passionné, on s'engueule pas, hein, on discute :bise:

Citation : tu es travailleur indépendant, un libéral. Un indépendant dans les autres professions n'a pas pas le droit aux assedics.



Je sais bien, et c'est un scandale :furieux:

Comme c'est un scandale d'abuser du régime d'intermittents pour des standardistes ou manutentionnaires. Ils sont victimes d'un statut précaire, serviables et corvéables à merci.
De nombreux musiciens sont en CDI et c'est normal quand tu es titulaire dans un orchestre...etc. Et il serait scandaleux qu'ils bénéficient du régime d'intermittent alors que tous les matins, ils se lèvent pour le même boulot, au même endroit avec le même employeur et qu'ils ne doivent pas rechercher un nouveau travail tous les jours.
L'intermittence doit être réservé aux artistes et techniciens du spectacle vivant qui n'ont que des contrats de courte durée et de nombreux employeurs à l'année.

Maintenant, tout salarié peut-être "intermittent", l'informaticien aussi : ça s'appelle intérimaire et certains de mes amis s'en sortent très bien comme ça. Ils acceptent certaines missions quand ils en ont besoin ou que ça les intéresse, le reste du temps, ils touchent les Assédics.
Pourquoi pas, c'est un choix de vie.

Quant à la politique sociale d'un Sarkozy ou d'un Fabius, on verra bien...

Moi, je dis une chose les amis : préparez la vaseline
:bravo2:
Olivier
33
Je vois qu'on arrive à converger (ce n'est pas un gros mot hein ! :clin: ), sauf sur:

Citation : Ils acceptent certaines missions quand ils en ont besoin ou que ça les intéresse, le reste du temps, ils touchent les Assédics.
Pourquoi pas, c'est un choix de vie.



Peut être me trompe-je, mais je ressens ça comme ça:

Je travaille un p'tit peu quand il n'y a plus de beurre pour les épinards, puis je vis un petit moment aux crochets de la société, puis quand les crochets faiblissent un peu, je re-travaille un p'tit peu, puis je me repose... :??:

Je ne connais pas le statut exact des intérimaires, mais sachant qu'il faut travailler 14 mois pour regonfler les droits à bloc, cad 23 mois d'indemnités.

Soit on peut imaginer le cycle, 1 an 1/2 au travail, 2 ans en vacances, 1 an 1/2 au travail... qui ramenés à 40 ans de boulot représentent 17 ans (environ) au chômage.

Moi j'en suis à 18 mois pour 22 ans de travail et si je ne m'abuse Pervenche à 2 ans pour 28 ans de boulot. Et j'en connais (plein, heureusement) dont le compteur assedics est à 0 pour 20-30-40 ans de cotisation !!

Je n'appelle pas ça un choix de vie, mais un pique-assiette :non:

Citation : préparez la vaseline



Tout à fait d'accord :clin:
@+
34
Ben môa j'en suis à 8 mois sur 10 ans et ça fais super long surtout quand tu fais 8 mois d'un coup :shootme:
35
Sûr !! j'ai fait mes 18 mois aussi d'une seule traite et quand tu as 40 balais et qu'on te dit (bien franchement) dans les entretiens que tu es dépassé :??: (6 ans plus tard, je suis quand même opérationnel :furieux: )

Quand on est câblé normalement, on fait tout pour retrouver au plus vite, et après tout pour ne plus y retourner, comme la prison :??:
@+
36

Citation : Rappelles-moi comment est calculé ce seuil de pauvreté ?



Bon, je vois que ça ne t'inspire pas, donc je continue un peu mon propos:

Selon l'approche absolue, le seuil est fixé, depuis les travaux de Rowntree en 1901, en fonction d'un panier de biens alimentaires et non alimentaires nécessaires à la survie quotidienne (2400 calories par jour pour la pauvreté et 1800 pour l'extrême pauvreté). Les biens non alimentaires comprennent l'habillement, le transport, l'hygiène, l'eau et l'énergie. Les États-Unis et le Canada ont recours à la mesure absolue de la pauvreté.

Selon l'approche relative, le seuil est fixé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population, avec comme référence le revenu médian(le revenu médian est le revenu séparant la population en deux, c'est-à-dire que la moitié de la population a un revenu plus élevé, et la moitié un revenu inférieur). Eurostat fixe le seuil de pauvreté relative à 60% du niveau de vie médian européen. L'Insee, pour la France, le fixe à 50% du revenu médian français.


Qu'est ce que cela veut dire ? Ca veut déjà dire que ce calcul n'est pas uniforme, ni pour l'ensemble de la planète, ni même pour l'ensemble de l'Europe. Difficile dans ces conditions de comparer deux pourcentages de manière absolue :|

Mais quand bien même, ce seuil de pauvreté c'est donc (en France) la moitié du revenu médiant de la population, ok.

Si on extrapole aux US, je n'ai pas tous les chiffres loin de là, mais en 2000 le revenu médian de la population de la ville de New-York était d'environ $40000 (revenu annuel net), ce qui fait environ $3330 par mois, le seuil de pauvreté étant donc évalué (selon le calcul français) à $1660 net mensuel !!.

Mais cela ne veut encore rien dire, car tout dépend du coût de la vie, ça on en parle jamais.

Encore un exemple, j'avais regardé un reportage (vers les années 2000 aussi d'après mes souvenirs) où l'on montrait qu'en californie, dans la Silicon Valley, une famille avec $7000 de revenu mensuel était incapable de se loger étant donné le prix exorbitant de l'immobilier.

Etaient-ils pauvres ? Certes, ils vivaient dans une caravane (ou plutôt un mobilum), mais le prix de la bouffe, des bagnoles, bref de la vie quotidienne était normal, où à peu près.

[C'est d'ailleurs ce qui va bientôt arriver dans la région :??: ]

Donc l'utilisation de ces chiffres à torts ou à travers, n'est que propagande politicienne et désinformation. :8)
@+
37
:8)Yves : et avec une autre approche de la pauvreté que celle des prestations sociales et assedic allouées aux intermittents du spectacle, aux intérimaires,aux érémistes, au calcul hyper sophistiqué ; ça pourrait le faire, non ?
Par exemple une appréhension plus morale ou philosophique, telle que considérer le seuil de pauvreté au niveau de l'agenda. Celui qui n'a aucun nom, aucun numéro de téléphone de noté sur son agenda, qui n'a personne vers qui se tourner pour évoquer sa souffrance (en dehors de l'hôpital)qui vit isolé et muet (même avec le RMI), au réseau d'amis ou de copains disloqué, celui-là est un vrai pauvre qui n'entre pas dans des statistisques économiques ou politiques mais garde un visage humain car il est atteint ans sa dignité et pas dans son porte-monnaie.
Donc moi qui perçoit zéro euro mais qui fête, échange, fréquente et bla-bla-blate avec mes amis-amies, potes, copines-copains et camarades en tous genres, je me considère comme très riche : un vrai trésor que j'entends conserver encore longtemps. Au même titre que la musique.
:aime: :aime:
Pervenche
38
+1 Pervenche, on ne peut que s'incliner :bravo:
@+
39
Pervenche
Sex'aphone
40
Cooooomme c'eeeeeeeeeeeeeeeest bôôôôôôôôôôôôo ! :(((

:clin: