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Paramétrage équalizer sous Cubase

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Sujet de la discussion Paramétrage équalizer sous Cubase
Salut, :8)
Je mix actuellement un groupe de Rock (2 grattes, 1 basse, 1 batterie, et 1 chanteur).
Je galère un peu pour mixer la basse, si vous avez des modèles de réglage de l'équaliser de Cubase, notament pour la basse et la batterie, voir la gratte en son distorsionné, ça serait un super coup de pouce.
Merci à vous tous.
Que la zic soit !
2
Les préréglages dispos dans Cubase ne te donnent-ils pas une bonne base de départ?

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

3

Hors sujet :

Citation : Les préréglages dispos dans Cubase


Pour mon info: il y a des préréglages livrés avec SX, c'est ça ? Parce que j'en ai pas vu dans SE.

4
Je fais pas de réglages particuliers, en fait tout dépend de ce que tu veux faire. MAis si c'est plutot rock, en général je mets une bonne compression et je rajoute une très légère satu. Avec ça, j'ai un bon gros son !
5
Ok pour la compression et les effets. Mon soucis c'st plutôt le paramétrage de l'équaliser afin que les sons ne se mélangent pas trot et que chaque instrus reste audible.
C'est plus un PB de pré-mastering.

Merci
Que la zic soit !
6
En gros, ce que tu demandes, c'est "comment fait-on pour mixer?". Le fait que ce soit du rock ou autre chose n'a pas d'impact la dedans.

De ce que j'ai pu comprendre, le principe global est de fonctionner à l'envers par rapport aux réflexes que l'on aurait:

1) Il vaut mieux baisser les autres volumes que monter celui de la piste à mettre en avant, par exemple.
2) Pour l'EQ, même chose: plutôt atténuer les fréquences qui gênent un instrument que monter une bande là où tu veux le faire apparaitre.

Déjà, avec cette logique soustractive, on avance mieux, semble-t-il.

Quand à trouver des modèles de réglages, là, je pense que tu rêves tout debout: il y a bien peu de chances qu'un mix puisse être réutilisé tel quel d'un morceau à l'autre.
7
Si tu veux vraiment savoir, achète les excellents bouquins d'Eyrolles qui t'en diront bien plus que tout ce que nous pouvons dire sur ce forum.

Par exemple, l'égalisation soustractive a ses défensseurs, parce qu'elle n'augmente pas le volume global de la piste et que tu économises en ressources (creusel les médiums ne prend qu'un potard, alors qu'il en faut deux pour monter les aigues et les basses. Mais c'est aussi une question de pratique et d'habitude, et la règle n'est pas absolue, surtout qu'il est plus logique d'aller "chercher" les fréquences manquantes que de trouver la fréquence en trop. Cela dit, essaie de t'habituer à commencer par une eq soustractive d'abord, et quand tu n'obtiens pas le résultat voulu, passe à l'eq additive. En principe, l'EQ est une question de rapport : si tu augmentes les basses, toutes les autres fréquences seront proportionnellement moindres et le volume augmentera. Tu peux aussi augmenter deux fois moins les basses et diminuer toutes les autres fréquences du même nombre de dB, et tu auras en fait fait exactement la même eq, mais sans changer (trop) le volume. En augmentant les fréquences souhaitées, on augmente le volume, DONC, l'impression psychoacoustique change (même avec des bons moniteurs) : augmenter les basses est difficile, parce qu'il faut, pour bien entendre son nouveau son, rebaisser le volume pour comparer sereinement.

Côté mix, les grandes lignes:
Chaque son a des fréquences privilégiées. Pour les déterminer, tu prends une eq que tu montes à 20dB (par exemple) pour bien identifier les fréquences qui permettent de bien distinguer l'instrument. Si deux instruments ont des fréquences "idéales" similaires, tu égaliseras l'un un petit peu plus bas, et l'autre un petit peu plus haut. Idéalement, tu feras cela d'abord avec l'instru solo (ce que certains considèrnt comme une hérésie) pour bien comprendre les fréquences de l'instrument. Ensuite, tu feras l'affinage en écoutant l'ensemble.

Une autre façon essentielle de bien différencier 2 instrus (ou deux voix), c'est le panormique. En plaçant par exemple une guitare à 9 heures et une autre à 15 heures, tu auras déjà une sérieuse différence. Pour bien paner, il faut à mon sens faire un plan de la pièce où "joueraient" tous ces musiciens. Si tu veux que le guitariste solo ait un combo au fond de la scène et qu'une guitare sèche soit tout près de l'auditeur, sur sa droite, tu règleras la reverb du premier assez fort, et l'autre aura une reverb plus douce ou presque inexistante.

Vraiment, l'idée de visualiser le groupe qui joue est essentielle : tiens, celui-là est tout au fond, donc, on entends moins ses aigues et plus ses médiums bas ; ah! les choristes sont ensemble à gauche du chanteur, mais comme le mur de droite est plus proche que celui de gauche, ils réverbèrent beaucoup plus à droite, etc.

Ainsi, en fonction de la musique, tu imagineras un set très "scène" classique (drums au milieu, basse toujours au milieu, chanteur au centre, un guitariste de chaque côté, le clavier plutôt à gauche, les percus plutôt à droite, ou alors, pour quelque chose de plus intimiste, un set de fou furieux (genre guitare full droite, chant full gauche, percus pile au centre - bonne chance pour faire sonner ça :-) ) La pièce que tu imagineras déterminera l'organisation de tes reverbs.

J'ai ainsi imaginé une chanson avec orchestre symphonique et toute la reverb qui va avec, avec un chant presque sans reverb, comme si le chanteur était juste en face de l'auditeur, sur le derier rang de la salle de concert, et l'orchestre en arrière-plan. Tu peux même mettre tout l'orchestre dans la pièce d'à-côté et le chanteur au fond de la salle. Rien n'est interdit, tout est possible, le reste est surtout une question d'imagination, de goût et de... pratique.
"Ne rien faire, c'est tout dire" - viendez voir mon MySpace : http://www.myspace.com/marcelsel
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Eh bien cela fait plaisir de trouver de temps en temps sur ce forum des interventions aussi intéressantes que la tienne, Celophane...
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Je suis bien d'accord.
It's time to play now!
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Je me suis encore fait prendre en flag ou quoi?
"Ne rien faire, c'est tout dire" - viendez voir mon MySpace : http://www.myspace.com/marcelsel
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Le mieux, c'est de tout faire à l'oreille...

C'est pas avec des préréglages que ca va etre bon... :((

Chaque grain de synthé ou guitare ou n'importe quel instrument sera equalizé et mixé differament. Donc si tu prend des préréglages, tes propres sons ne seront pas en adéquation avec ces derniers... :???:

L'OREILLE, ya que ca de vrai pour le mixage et le mastering! Quite à comparer en permanence avec des titres que tu aimes.... :bravo:
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Magnifique ! je viens de découvrir l'équalisation ! jusuq'à présent, j'avais jamais pensé à fonctionner "à l'envers" : je faisais toujours de l'EQ additive !
J'm'en vais tester ça ! :fete:

Merci ! :bravo2:
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En fait, c'est parce que logiquement, on a plus facile à imaginer ajouter ce qui manque que retirer ce qu'il y a en trop. La première solution augmente le volume; Autrefois, c'était un problème (en analogique). D'autant que les eq analogiques pouvaient colorer le son, ce qu'on évitait en diminuant une fréquence (ou du moins qu'on limitait). Mais aujourd'hui, en numérique, les deux solutions sont bonnes. La seconde est surtout intéressante pour moi quand la première a émené un gros bordel.

Ah oui, la règle d'or : monte ou baisse la fréquence jusqu'à ce que cela te semble bien, puis réduit ta modification de moitié ou des deux tiers. Ça corrige la séduction auditive d'un ajour ou d'une soustractioon de fréquence.
"Ne rien faire, c'est tout dire" - viendez voir mon MySpace : http://www.myspace.com/marcelsel
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Citation : D'autant que les eq analogiques pouvaient colorer le son


C'est clair.. mais, cela dit, la plupart des EQ numériques provoquent des rotations de phase alors c'est guère mieux... :clin:
16

Citation : la plupart des EQ numériques provoquent des rotations de phase



Tout comme les analogiques. Il est mathématiquement impossible de traiter l'amplitude d'un signal sur une plage de fréquence donnée sans interférer avec les phases. Tout l'art de la conception revient à faire ça le plus proprement possible, mais il y a par définition altération des phases. Il faut plonger dans les notions de fonction de transfert pour s'en convaincre, un système linéaire est défini à la fois par sa réponse en amplitude et sa réponse en phase. C'est indépendant de la technologie employée.
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Pardon, je me suis mal exprimé, ce n'est pas la rotation de phase qui posait le plus gros problème en analogique, mais le fait qu'en augmentant une bande EQ, on augmentait aussi le bruit (je ne parle pas du "fond sonore", qui augmente videmment avec les bandes que l'on monte mais bien du bruit inhérent aux composants des égaliseurs), ce qui semblait moins grave lorsqu'on diminuait une fréquence plutôt que d'en augmenter deux ou trois. En numérique, ce problème a disparu, puisqu'il n'y a plus de composants, mais bien des algorithmes. Toujours est-il que dans un mixage, si 'lon monte une fréquence sans corriger le volume de sortie, on risque de se retrouver avec une guitare trop présente, alors qu'elle était bien dans le mix précédemment.

Pour les rotations de phase, il existe aujourd'hui des algorithmes qui n'en produisent pas (en numérique) mais je ne pense pas qu'on en trouve déjà en VST abordables...

A part ça, je sais, c'est hors sujet, mais je suis en train de tester Ozone sur un concert classique (orchestre symphonique + 90 choristes), et j'avoue que j'ai faille verser une larme de bonheur. Il apporte une véritable révolution : tu prends un morceau, tu enregistres son spectre, tu prends ton morceau, et tu demandes au logiciel de faire correspondre son égalisation au spectre du premier. Autrement dit, tu ne dois même plus égaliser, le logiciel le fait pour toi. Il faut bien corriger après (notamment en remplaçant le gonflage des basses par un boost en multibandes), mais c'est assez spectaculaire comme truc!

Et pour ceux qui auraient peur du "poids cpu", j'ai ouvert 3 sessions de Ozone sur mon G5 sans problèmes (si ce n'est un léger délai plutôt gênant quand j'ai testé le "compresseur parallèle" décrit par Bob Katz dans "Mastering audio".

Allez, puisque vous allez me demander ce que c'est, je prends les devant : plutôt que de mettre un compresseur multibande + limiteur etc. dans le master, essayez de le mettre en FX, en insert sur une piste groupe reprenant tout le morceau, et envoyez au master les deux sons : celui du morceau sans compression, ajouté au même compressé. C'est assez étonnant, et c'est top pour le travail en finesse.
"Ne rien faire, c'est tout dire" - viendez voir mon MySpace : http://www.myspace.com/marcelsel
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Whoua !!!
Je sens qu'il me reste du boulot !
Merci pour tous ces conseilles, notamment pour l'eq soustractive.
Que la zic soit !