L' ARP Odyssey dans des albums ?

L'Arp Odyssey apparaît dans une foule de disque de jazz-fusion dans les années 70, liste trop longue, parmi d'autres, le fabuleux 'The Leprechaun' de Chick Corea (Return For Ever) où l'Odyssey côtoie les Micromoog et Model15. A (ré)écouter absolument.

Je ne me lasse jamais de ce genre de disques bien Kitsch de la variéte teintée d'electro de la période 1976-1987

Encore une Kitscherie de Roland Bocquet en solo, ex claviériste de Catharsis quand même qui visiblement était un grand fan des ARP,

J'aimerais bien savoir par contre la boite a rythme bien cheap qu'il a utilisé pour le premier morceau

L'Arp Odyssey apparaît dans une foule de disque de jazz-fusion dans les années 70, liste trop longue, parmi d'autres, le fabuleux 'The Leprechaun' de Chick Corea (Return For Ever) où l'Odyssey côtoie les Micromoog et Model15. A (ré)écouter absolument.

Manuel Göttsching, sous le pseduo ASHRA, "New Age of Earth", 1976

En 1976, Manuel Göttsching, l'âme électronique d'ASH RA TEMPLE, débute sa carrière solo avec le premier d'une série de quatre splendides albums.

S'éloignant des précédentes bases du psychédélismes, le soliste Göttsching radicalise les intuitions d'A.R.T et s'oriente vers un son résolument plus électronique, dans le sillage de Schulze et Tangerine Dream. NEW AGE OF EARTH est le premier de quatre albums peu connus du grand public, et est notoirement considéré comme son œuvre la plus précieuse.

L'album comporte quatre compositions pour un total de 47 minutes, pour créer un produit très homogène malgré que chacune d'elles ait - pour une oreille plus attentive - une personnalité spécifique :
- "Sunrain" léger et gai avec une boucle de piano de base presque naïve ;
-« Ocean of Tenderness », un coup de pinceau d'espaces délimités et sereins, sans battement rythmique pour onduler le paysage ;
-"Deep Distance", composition moitié Kraftwerk (plus) moitié Tangerine dream (moins), appuyant doucement grâce à un rythme électronique discret et des hauts et des bas de clavier (tout aussi discrets);
-Enfin, "Nightdust", une longue suite électronique de 20 minutes aux ambiances soudain raréfiées et sombres, avec une série de pépiements sonores isolés en arrière-plan qui ne relâchent pas la tension ; nous semblons nous retrouver soudain devant un crépuscule inexorable qui enveloppe oiseaux et insectes et les réduit peu à peu au silence. Dans les dernières minutes l'entrée de la guitare électrique aux échos floydiens (mais, pour une curieuse rétroversion historique, plus proche du Pink Floyd qui sera - c'est-à-dire après '76 - que ceux qui l'avaient été jusque-là).

La musique électronique des années 70 (surtout d'origine allemande) aurait en quelques années offert un point de départ au tristement célèbre genre "New Age", qui au-delà de très rares exceptions aurait offert (et offre encore) une masse énorme de réinterprétations banales à la sauce pseudo-ésotérique des chefs-d'œuvre qui furent sa phase épigonale ; réduire l'original à un standard, et transformer l'impulsion créatrice en une répétition maniériste.

NEW AGE OF EARTH est un album splendide, qui met Manuel Göttsching au même niveau que les grands "solistes" du Krautrock électronique, Froese et Schulze.

Le Matériel :
ARP Odyssey
Farfisa Compact organ
Farfisa Syntorchestra
EMS Synthi A
EKO Computerhythm
Gibson SG Guitar
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