Acbx
Publié le 11/03/05 à 02:17
32 voix de polyphonie, c'est bien, sauf pour les très longs effets spéciaux, mais on en a rarement besoin.
Le DX est le champion des contrôles d'expressivité : sensibilité à la vitesse de frappe, à la pression après enfoncement des touches (faire apparaître et disparaître un vibrato par la force d'appui), les molettes et le contrôleur de souffle (impressionnant, mais aussi tuant pour le souffle qu'une plongée en apnée !).
Ses réglages d'oscillateurs en rangs d'harmonique sont une originalité géniale, qui rejoint la réalité physique de l'acoustique. Tant mieux !
UTILISATION
Principe simpe à visuliser, mais très difficile à anticiper au début. Après on s'y fait. Le choix des algorythme nécessite aussi un bon entraînement, car il faut analyser la srtucturation du son souhaité pour savoir lequel il faut prendre (exemple : un xylophone c'est une lame métalique + un bruit de maillet en bois, donc un algorythme à deux branches !).
L'édition des sons est facile si on ne veut pas chercher trop loin. Par contre le pinailleur sur les harmoniques va s'en donner pour des heures de recherches, genre "j'ai 30 possiblités différentes pour passer des filets plats au filets ronds sur ma corde de basse fretless" (si, si, j'en suis arrivé à ce niveau de prise de tête).
Le manuel est ridicule de chez ridicule. Procurez-vous un manuel indépendant de Yamaha, intitulé "Maîtrisez votre DX", vous passerez directement au niveau supérieur.
SONORITÉS
Tous les sons sont possibles sur un DX-7. Lorsque ce synthé est sorti il s'est rapidement répandu l'idée qu'il ne pouvait faire que des sons métalliques et froids. Mais c'est quand on ne sait pas s'en servir. Il est possible de faire des cuivres bien ronds quoique nerveux, des basses fretless moelleuses, et surtout il est possible de faire des nappes de violons quasi analogiques, brillantes en haut, veloutées et chaudes en bas, avec un effet symphonique très riche (on peut provoquer des chorus incroyables en créant trois LFO indépendants dans chaque voix).
En plus de cela, la désynchronisation possible des oscillateurs peut permettre un son variant légèrement de timbre à chaque enfoncement de touche, ce qui amène un réalisme dont aucun échantillonneur n'est capable.
Je déteste les sons d'usine, très moche, criards. Une règle : les retoucher. Le tout est d'avoir de la patience et de s'entraîner.
AVIS GLOBAL
Passionné de la première heure pour ce synthé, je ne m'en séparerai pas. Il offre une liberté créatrice que seule les gros analogiques de recherche peuvent offrir, et cela se combine avec des possiblité d'expression très riches.
C'est à la fois un synthé de scène et un synthé de recherche. Mais il ne se livre qu'à ceux qui sont curieux, passionnés et patients. A ceux-là le DX-7 se montrera généreux et sans limites. Et il est clair que ce synthé n'est pas fait pour ceux qui veulent "tout, tout de suite".
Le DX est le champion des contrôles d'expressivité : sensibilité à la vitesse de frappe, à la pression après enfoncement des touches (faire apparaître et disparaître un vibrato par la force d'appui), les molettes et le contrôleur de souffle (impressionnant, mais aussi tuant pour le souffle qu'une plongée en apnée !).
Ses réglages d'oscillateurs en rangs d'harmonique sont une originalité géniale, qui rejoint la réalité physique de l'acoustique. Tant mieux !
UTILISATION
Principe simpe à visuliser, mais très difficile à anticiper au début. Après on s'y fait. Le choix des algorythme nécessite aussi un bon entraînement, car il faut analyser la srtucturation du son souhaité pour savoir lequel il faut prendre (exemple : un xylophone c'est une lame métalique + un bruit de maillet en bois, donc un algorythme à deux branches !).
L'édition des sons est facile si on ne veut pas chercher trop loin. Par contre le pinailleur sur les harmoniques va s'en donner pour des heures de recherches, genre "j'ai 30 possiblités différentes pour passer des filets plats au filets ronds sur ma corde de basse fretless" (si, si, j'en suis arrivé à ce niveau de prise de tête).
Le manuel est ridicule de chez ridicule. Procurez-vous un manuel indépendant de Yamaha, intitulé "Maîtrisez votre DX", vous passerez directement au niveau supérieur.
SONORITÉS
Tous les sons sont possibles sur un DX-7. Lorsque ce synthé est sorti il s'est rapidement répandu l'idée qu'il ne pouvait faire que des sons métalliques et froids. Mais c'est quand on ne sait pas s'en servir. Il est possible de faire des cuivres bien ronds quoique nerveux, des basses fretless moelleuses, et surtout il est possible de faire des nappes de violons quasi analogiques, brillantes en haut, veloutées et chaudes en bas, avec un effet symphonique très riche (on peut provoquer des chorus incroyables en créant trois LFO indépendants dans chaque voix).
En plus de cela, la désynchronisation possible des oscillateurs peut permettre un son variant légèrement de timbre à chaque enfoncement de touche, ce qui amène un réalisme dont aucun échantillonneur n'est capable.
Je déteste les sons d'usine, très moche, criards. Une règle : les retoucher. Le tout est d'avoir de la patience et de s'entraîner.
AVIS GLOBAL
Passionné de la première heure pour ce synthé, je ne m'en séparerai pas. Il offre une liberté créatrice que seule les gros analogiques de recherche peuvent offrir, et cela se combine avec des possiblité d'expression très riches.
C'est à la fois un synthé de scène et un synthé de recherche. Mais il ne se livre qu'à ceux qui sont curieux, passionnés et patients. A ceux-là le DX-7 se montrera généreux et sans limites. Et il est clair que ce synthé n'est pas fait pour ceux qui veulent "tout, tout de suite".