Voir les autres avis sur ce produit :
DoBasp
« Superbe mais complexe »
Publié le 12/11/22 à 14:38
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Bonjour,
Pour situer un peu l’acquisition de ce synthé dans mon parcours musical, je dois d’abord préciser que mon premier instrument était un DX7. J’ai par la suite possédé plusieurs workstations, toutes numériques, et le Prophet 12 constitue le premier pas dans un virage vers du son plus analogique pour moi. J’ai par la suite acheté aussi un Moog Sub37.
Je ne parlerai volontairement pas de style de musique particulier pour l’utilisation de cette machine, considérant chaque instrument comme adaptable à ce que l’on fait et pas l’inverse.
Je l’utilise aussi bien en studio que sur scène. Je dois noter des difficultés dues à son exposition au soleil lors d’un concert estival où il s’est mis à perdre plus ou moins les pédales au niveaux des oscillateurs. En dehors de ce contexte particulier, révélant peut-être une sorte de fragilité des oscillos « hybrides » de l’engin, je n’ai pas eu à me plaindre de grosses défaillances.
La conception du boîtier et les finitions sont simplement superbes, il plaît beaucoup et est très solide. Côté toucher, je ne peux pas dire que ce soit un très bon clavier, mais c’est sûrement pas le pire non plus. Par contre la prise en main, au niveau édition des sons, est carrément complexe, mais c’est plutôt normal vue la structure du système de synthèse et de sa matrice de modulation hyper sophistiquée.
Disons que la complexité de programmation ne m’a pas rebuté de prime abord grâce à mes débuts avec la synthèse FM du DX7. Mais les sons internes étant assez exploitables directement, je n’en ai pas fabriqué beaucoup moi-même. Certainement par fainéantise.
Les sons hybrides sont très typés et intéressants en tant que textures et c’est ce qui est vraiment appréciable avec le Prophet 12. À mi-chemin entre l’analogique très typique des Prophets et des sons FM de chez Yamaha. J’aime ce mélange. Il complète bien mon set avec une filiation audible avec mon Wavestation de Korg, conçu par Dave SMITH a l’époque. Beaucoup de sons évolutifs se ressemblent dans ces 2 machines. Certains peuvent a juste titre le trouver un peu « froid » mais je l’ai surpris a sortit de vrais gros sons analogues comme un de ses ancêtres ou les plus récents Prophet 6.
Le truc dommage est peut-être du côté de l’éditeur-bibliothécaire de sons qui n’est pas proposé par Séquential et donc pas gratuit, contrairement à d’autres marques pour qui ce service est compris d’office.
Après il y aurait beaucoup à dire sur la programmation mais c’est un domaine aussi complexe que la machine elle-même et sûrement trop long pour ce simple article.
En tout cas c’est une belle et bonne machine unique en son genre, à mon avis.
Pour situer un peu l’acquisition de ce synthé dans mon parcours musical, je dois d’abord préciser que mon premier instrument était un DX7. J’ai par la suite possédé plusieurs workstations, toutes numériques, et le Prophet 12 constitue le premier pas dans un virage vers du son plus analogique pour moi. J’ai par la suite acheté aussi un Moog Sub37.
Je ne parlerai volontairement pas de style de musique particulier pour l’utilisation de cette machine, considérant chaque instrument comme adaptable à ce que l’on fait et pas l’inverse.
Je l’utilise aussi bien en studio que sur scène. Je dois noter des difficultés dues à son exposition au soleil lors d’un concert estival où il s’est mis à perdre plus ou moins les pédales au niveaux des oscillateurs. En dehors de ce contexte particulier, révélant peut-être une sorte de fragilité des oscillos « hybrides » de l’engin, je n’ai pas eu à me plaindre de grosses défaillances.
La conception du boîtier et les finitions sont simplement superbes, il plaît beaucoup et est très solide. Côté toucher, je ne peux pas dire que ce soit un très bon clavier, mais c’est sûrement pas le pire non plus. Par contre la prise en main, au niveau édition des sons, est carrément complexe, mais c’est plutôt normal vue la structure du système de synthèse et de sa matrice de modulation hyper sophistiquée.
Disons que la complexité de programmation ne m’a pas rebuté de prime abord grâce à mes débuts avec la synthèse FM du DX7. Mais les sons internes étant assez exploitables directement, je n’en ai pas fabriqué beaucoup moi-même. Certainement par fainéantise.
Les sons hybrides sont très typés et intéressants en tant que textures et c’est ce qui est vraiment appréciable avec le Prophet 12. À mi-chemin entre l’analogique très typique des Prophets et des sons FM de chez Yamaha. J’aime ce mélange. Il complète bien mon set avec une filiation audible avec mon Wavestation de Korg, conçu par Dave SMITH a l’époque. Beaucoup de sons évolutifs se ressemblent dans ces 2 machines. Certains peuvent a juste titre le trouver un peu « froid » mais je l’ai surpris a sortit de vrais gros sons analogues comme un de ses ancêtres ou les plus récents Prophet 6.
Le truc dommage est peut-être du côté de l’éditeur-bibliothécaire de sons qui n’est pas proposé par Séquential et donc pas gratuit, contrairement à d’autres marques pour qui ce service est compris d’office.
Après il y aurait beaucoup à dire sur la programmation mais c’est un domaine aussi complexe que la machine elle-même et sûrement trop long pour ce simple article.
En tout cas c’est une belle et bonne machine unique en son genre, à mon avis.