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sechouille
« une belle curiosité des 80's »
Publié le 30/10/18 à 21:00
Rapport qualité/prix :
Mauvais
Cible :
Les utilisateurs avertis
Ca faisait longtemps que je voulais un DW6000, non pas pour ses performances, mais tout simplement pour sa simplicité : ses 34 paramètres assignables, son filtre NJM 2069 (filtre passe bas raisonnant à 4 pôles), et ses enveloppes de type ADBSSR, qui en font une machine d’entrée de gamme sympa, mais limitée et accessible.
Le KORG DW6000, est un synthétiseur à synthèse soustractive. Sa spécificité réside dans ses formes d’onde, qui ne sont pas des formes d’ondes classiques (carré / pulse / dent de scie / triangle), mais des formes d’ondes digitales (Digital Wave). Nous sommes donc en présence d’un synthétiseur HYBRIDE, à Oscillateurs 100% Numérique, mais à filtre et amplificateur 100% analogique, qui n’offrira pas du tout les mêmes sonorité qu'un bon veil analo à VCO.
La technologie HYBRIDE (Analogique / Numérique) arrivant entre la fin de l'aire 100% analogique et le début de l'aire 100% Numérique, ayant pour but d’apporter de la stabilité aux oscillateurs, ainsi qu’une plus grande richesse Harmonique.
A l’époque, seuls PPG avec les Wave, SIEL avec le Keytek CTS-2000, KAWAI avec le K3, KORG avec le DW8000 et ENSONIQ avec son ESQ1, et bien sûr SEQUENTIAL avec le PROPHET VS s’étaient lancés dans ce type d'architecture.
récemment, ce type d'architecture a été remise au gout du jour par DSI / SEQUENTIAL avec ses EVOLVER, PROPHET-12 et PROPHET-X, et par Roland avec le JD-XA.
La configuration architecturale du DW6000 est simplissime :
- 2 oscillateurs proposant seulement 8 formes d’ondes digital (table d'onde), c’est peu, c'est le principal talon d'Achille du DW6000, mais il faut faire avec. Un réglage de la hauteur sur 3 niveaux (de 4 à 16 pieds), un réglage du niveau sonore et une gestion de l’intervalle entre les 2 oscillateurs.
Bien sure, il n’y a pas de synchronisation entre les 2 oscillateurs, ni d’enveloppe. C’est sommaire !
A noter qu’il existe également un Noise (bruit blanc).
- 1 filtre NJM 2069 passe bas résonnant, à 4 pôles, équipant notamment les POLY 800 et CASIO HT3000 et HT6000.
La fréquence de coupure est réglage sur 64 pas, d’où un effet d’escalier assez audible, qui a son charme dans certains cas. La résonnance est quant à elle réglable uniquement que 32 pas.
Le filtre peut être modulé par une enveloppe ADBSSR avec gestion de la polarité, ainsi qu’un niveau de profondeur d’enveloppe, réglables sur 32 pas.
- 1 chorus, non réglable (enclenché ou pas).
- 1 enveloppe de type ADBSSR pour l’amplificateur.
- 1 seul LFO proposant uniquement une forme d'onde triangulaire, assignable sur le filtre et l’amplificateur, avec un delay possible au démarrage. Là aussi, la vitesse du LFO, la profondeur assignable au filtre et à l’amplificateur, sont réglables sur 32 pas.
la polyphonie est de 6 voies, et le clavier n’est ni sensible à la vélocité, ni à l’aftertouch.
la résolution de la plupart des paramètres est de 32 ou de 64 pas, ce qui est dans la moyenne de l’époque,
L’édition des sons est un peu fastidieuse, mais pas impossible non plus, car il n’y a que 34 paramètres. Pour changer la valeur du paramètre choisi, il suffit d'appuyer sur les boutons UP/DOWN ou sur le slidder, pour faire varier la valeur du paramètre en question.
Pour connaitre les paramètres, il suffit de porter les yeux sur la partie droite du synthé.
A titre informatif, l'édition par contrôleur peut être réalisée avec le PATCH EDITOR de KIWI TECHNICS....un peu cher, mais il a le mérite d'exister.
Sinon, coté qualité de construction, c’est moyen. En tout cas c’est moins bien que la concurrence de l’époque, sur une gamme équivalente. Bien que le fond du synthé soit en métal, et que l’alimentation soit interne, la coque est en plastique, fragile aux chocs.
Pas de stockage des sons sur une carte mémoire, le stockage des sons peut se faire sur un MEX-8000.
D’un point de vue ressenti, je positionne le DW6000 entre mon KS61 et mon KAWAI K3. En effet, je considère que le DW6000 est largement mieux que le KS61 mais largement en dessous du K3.
Pour finir, après avoir tripoté un bon moment mon DW6000, j’en ai tiré des sons acceptables, sans être complètement satisfait, jusqu'à ce que je branche sur mon EHX POLYPHASE et ma NOVA NR-1…… et là c’était l’extase !!!
Cette machine est assez rare sur le marcher de l'occasion, en tout cas moins fréquente que le DW8000. Il faut choisir le DW6000 pour ses sonorités inédites et différentes de la concurrence (a cause de ses Digital Wave). Il est préférable de lui adjoindre de bons effets pour en tirer des sonorités puissantes. Si cette couleur sonore vous intéresse, n’hésitez pas à l'acheter si vous en avez l'opportunité, vous ne serez pas déçu
Le KORG DW6000, est un synthétiseur à synthèse soustractive. Sa spécificité réside dans ses formes d’onde, qui ne sont pas des formes d’ondes classiques (carré / pulse / dent de scie / triangle), mais des formes d’ondes digitales (Digital Wave). Nous sommes donc en présence d’un synthétiseur HYBRIDE, à Oscillateurs 100% Numérique, mais à filtre et amplificateur 100% analogique, qui n’offrira pas du tout les mêmes sonorité qu'un bon veil analo à VCO.
La technologie HYBRIDE (Analogique / Numérique) arrivant entre la fin de l'aire 100% analogique et le début de l'aire 100% Numérique, ayant pour but d’apporter de la stabilité aux oscillateurs, ainsi qu’une plus grande richesse Harmonique.
A l’époque, seuls PPG avec les Wave, SIEL avec le Keytek CTS-2000, KAWAI avec le K3, KORG avec le DW8000 et ENSONIQ avec son ESQ1, et bien sûr SEQUENTIAL avec le PROPHET VS s’étaient lancés dans ce type d'architecture.
récemment, ce type d'architecture a été remise au gout du jour par DSI / SEQUENTIAL avec ses EVOLVER, PROPHET-12 et PROPHET-X, et par Roland avec le JD-XA.
La configuration architecturale du DW6000 est simplissime :
- 2 oscillateurs proposant seulement 8 formes d’ondes digital (table d'onde), c’est peu, c'est le principal talon d'Achille du DW6000, mais il faut faire avec. Un réglage de la hauteur sur 3 niveaux (de 4 à 16 pieds), un réglage du niveau sonore et une gestion de l’intervalle entre les 2 oscillateurs.
Bien sure, il n’y a pas de synchronisation entre les 2 oscillateurs, ni d’enveloppe. C’est sommaire !
A noter qu’il existe également un Noise (bruit blanc).
- 1 filtre NJM 2069 passe bas résonnant, à 4 pôles, équipant notamment les POLY 800 et CASIO HT3000 et HT6000.
La fréquence de coupure est réglage sur 64 pas, d’où un effet d’escalier assez audible, qui a son charme dans certains cas. La résonnance est quant à elle réglable uniquement que 32 pas.
Le filtre peut être modulé par une enveloppe ADBSSR avec gestion de la polarité, ainsi qu’un niveau de profondeur d’enveloppe, réglables sur 32 pas.
- 1 chorus, non réglable (enclenché ou pas).
- 1 enveloppe de type ADBSSR pour l’amplificateur.
- 1 seul LFO proposant uniquement une forme d'onde triangulaire, assignable sur le filtre et l’amplificateur, avec un delay possible au démarrage. Là aussi, la vitesse du LFO, la profondeur assignable au filtre et à l’amplificateur, sont réglables sur 32 pas.
la polyphonie est de 6 voies, et le clavier n’est ni sensible à la vélocité, ni à l’aftertouch.
la résolution de la plupart des paramètres est de 32 ou de 64 pas, ce qui est dans la moyenne de l’époque,
L’édition des sons est un peu fastidieuse, mais pas impossible non plus, car il n’y a que 34 paramètres. Pour changer la valeur du paramètre choisi, il suffit d'appuyer sur les boutons UP/DOWN ou sur le slidder, pour faire varier la valeur du paramètre en question.
Pour connaitre les paramètres, il suffit de porter les yeux sur la partie droite du synthé.
A titre informatif, l'édition par contrôleur peut être réalisée avec le PATCH EDITOR de KIWI TECHNICS....un peu cher, mais il a le mérite d'exister.
Sinon, coté qualité de construction, c’est moyen. En tout cas c’est moins bien que la concurrence de l’époque, sur une gamme équivalente. Bien que le fond du synthé soit en métal, et que l’alimentation soit interne, la coque est en plastique, fragile aux chocs.
Pas de stockage des sons sur une carte mémoire, le stockage des sons peut se faire sur un MEX-8000.
D’un point de vue ressenti, je positionne le DW6000 entre mon KS61 et mon KAWAI K3. En effet, je considère que le DW6000 est largement mieux que le KS61 mais largement en dessous du K3.
Pour finir, après avoir tripoté un bon moment mon DW6000, j’en ai tiré des sons acceptables, sans être complètement satisfait, jusqu'à ce que je branche sur mon EHX POLYPHASE et ma NOVA NR-1…… et là c’était l’extase !!!
Cette machine est assez rare sur le marcher de l'occasion, en tout cas moins fréquente que le DW8000. Il faut choisir le DW6000 pour ses sonorités inédites et différentes de la concurrence (a cause de ses Digital Wave). Il est préférable de lui adjoindre de bons effets pour en tirer des sonorités puissantes. Si cette couleur sonore vous intéresse, n’hésitez pas à l'acheter si vous en avez l'opportunité, vous ne serez pas déçu