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linn134
« Hybride velu. »
Publié le 24/04/16 à 05:11
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Utilisé dans une configuration 100% hardware (cf liste sur mon profil).
En guise de fond sonore, une petite chose dans laquelle le Rocket assure la basse. Avec un chorus pour lui donner du gras. Le glitch est fait en cut lors de l'édition.
Attention les yeux, le Rocket est un module mono dont la génération sonore se fait par un oscillateur numérique (VA) et un filtre analogique. Le reste de la chaîne est aussi numérique (enveloppe, etc), ce qui le rapproche beaucoup de modules de la fin des 80's comme l'EX8000 de Korg par exemple.
L'interface est sobre et l'ergonomie plutôt horrible. En effet la partie Oscillateur relève de la torture à programmer: un switch pour le passage de Square à Saw ça c'est plutôt pratique, mais la combinaison des potars Wave et Tune donne lieu à une prise de tête assez velue.
Rien d'insurmontable heureusement mais il faut comprendre les interactions et s'y faire, tâtonner, chercher... c'est tout sauf pratique compte tenu de la sensibilité de ces deux potars.
Le reste est plutôt simple et efficace, les contrôles répondent au quart de poil et font leur job.
Voilà le copié/collé des caractéristiques pour les flemmards :
Parlons du son.
Là je ne suis pas du tout d'accord avec ceux qui disent que le Rocket est limité ou cantonné à certains types de sons. Au contraire il est tout à fait cohérent de l'utiliser pour des basses, des leads, des arpèges mais aussi pour des riffs d'orgues (merci la fonction Chord) très reggae-dub et pour pas mal d'autres sons surprenants.
Le filtre (multimode LP/HP/BP) est très réussi. Le fait qu'il soit analogique n'est pas un simple argument marketing puisque sa personnalité est réelle. C'est vraiment un bon filtre, plutôt équilibré et que l'on peut attaquer avec une source externe monophonique si besoin.
C'est donc un module bien doté et capable de beaucoup de surprise, la première étant qu'on n'est pas du tout face à un synthé qui sonne Waldorf. En l'utilisant comme un module en plus dans votre set de machines il pourra apporter une couleur intéressante et surprenante.
Ce n'est pas une machine qui sonne petit, surtout quand on chatouille un peu son filtre: il devient violent. Le Boost (un overdrive) permet de salir le son en apportant un mordant pas inintéressant, dommage que seul un switch on/off le contrôle.
L'arpégiateur n'est pas mauvais mais on a vu mieux, c'est du basique.
Petit mot au sujet de l'enveloppe : c'est une DSR, l'attaque est fixe.
On peut seulement activer le Sustain, de même pour le Release, le Decay a droit à son potar à lui. C'est réducteur mais c'est aussi le charme du Rocket, tout est dans l'éventail très étroit de ses réglages.
D'habitude j'aime bien écrire des tonnes de paragraphes sur les machines mais cette fois je fais court. Le Rocket n'est pas un module qui fait dans la pléthore de fonctionnalités, bien au contraire. Par contre ce qu'il fait est intéressant et utilisable. Typiquement une machine qui ne marquera pas l'histoire mais qui laissera son empreinte sonore dans vos compos. Il y a des choses rares, simples, efficaces, abordables. Ces choses sont des bénédictions pour les musiciens dont le manque d'espace et le portefeuille anémique sont décisifs. Une vraie bonne affaire.
[en cours d'édition]
En guise de fond sonore, une petite chose dans laquelle le Rocket assure la basse. Avec un chorus pour lui donner du gras. Le glitch est fait en cut lors de l'édition.
Attention les yeux, le Rocket est un module mono dont la génération sonore se fait par un oscillateur numérique (VA) et un filtre analogique. Le reste de la chaîne est aussi numérique (enveloppe, etc), ce qui le rapproche beaucoup de modules de la fin des 80's comme l'EX8000 de Korg par exemple.
L'interface est sobre et l'ergonomie plutôt horrible. En effet la partie Oscillateur relève de la torture à programmer: un switch pour le passage de Square à Saw ça c'est plutôt pratique, mais la combinaison des potars Wave et Tune donne lieu à une prise de tête assez velue.
Rien d'insurmontable heureusement mais il faut comprendre les interactions et s'y faire, tâtonner, chercher... c'est tout sauf pratique compte tenu de la sensibilité de ces deux potars.
Le reste est plutôt simple et efficace, les contrôles répondent au quart de poil et font leur job.
Voilà le copié/collé des caractéristiques pour les flemmards :
- Analog multimode-filter (VCF) with Low Pass / Band Pass / High Pass
- Highly flexible oscillator-section with pulse width modulation and hard sync
- Up to 8 oscillators in unison for chords or Ultra High Density Sawtooth
- Low Frequency Oscillator (LFO) for modulation
- Envelopes for VCA, VCF and Sync
- Booster circuit to generate aggressive sounds
- Arpeggiator with different rhythmic patterns
- Glide
- USB powered
- MIDI in and out
- Extensive control panel with high-end pots and switches
- Control via MIDI and USB
- MIDI clock sync
- Line output
- Loud headphone output
- Launch key for easy pre listening
Parlons du son.
Là je ne suis pas du tout d'accord avec ceux qui disent que le Rocket est limité ou cantonné à certains types de sons. Au contraire il est tout à fait cohérent de l'utiliser pour des basses, des leads, des arpèges mais aussi pour des riffs d'orgues (merci la fonction Chord) très reggae-dub et pour pas mal d'autres sons surprenants.
Le filtre (multimode LP/HP/BP) est très réussi. Le fait qu'il soit analogique n'est pas un simple argument marketing puisque sa personnalité est réelle. C'est vraiment un bon filtre, plutôt équilibré et que l'on peut attaquer avec une source externe monophonique si besoin.
C'est donc un module bien doté et capable de beaucoup de surprise, la première étant qu'on n'est pas du tout face à un synthé qui sonne Waldorf. En l'utilisant comme un module en plus dans votre set de machines il pourra apporter une couleur intéressante et surprenante.
Ce n'est pas une machine qui sonne petit, surtout quand on chatouille un peu son filtre: il devient violent. Le Boost (un overdrive) permet de salir le son en apportant un mordant pas inintéressant, dommage que seul un switch on/off le contrôle.
L'arpégiateur n'est pas mauvais mais on a vu mieux, c'est du basique.
Petit mot au sujet de l'enveloppe : c'est une DSR, l'attaque est fixe.
On peut seulement activer le Sustain, de même pour le Release, le Decay a droit à son potar à lui. C'est réducteur mais c'est aussi le charme du Rocket, tout est dans l'éventail très étroit de ses réglages.
D'habitude j'aime bien écrire des tonnes de paragraphes sur les machines mais cette fois je fais court. Le Rocket n'est pas un module qui fait dans la pléthore de fonctionnalités, bien au contraire. Par contre ce qu'il fait est intéressant et utilisable. Typiquement une machine qui ne marquera pas l'histoire mais qui laissera son empreinte sonore dans vos compos. Il y a des choses rares, simples, efficaces, abordables. Ces choses sont des bénédictions pour les musiciens dont le manque d'espace et le portefeuille anémique sont décisifs. Une vraie bonne affaire.
[en cours d'édition]