Comment ils fesaient avant ?
- 37 réponses
- 17 participants
- 1 567 vues
- 21 followers
metal-lica
Hier, en mixant un titre, je me suis posé une question conne !
En fait, j'étai en train de galerer pour mixer une grosse caisse alors je lui ai tout fait subir ! Compression, EQ, Compression multibande...
Au final, ça sonne!
Mais bon, je me suis dit : comment revenir à la simplicité lors d'un mix?
J'avais l'impression d'en faire trois caisses pour rien !!
Alors, je m'en remet a vous, qui avez surement plus de bornes et de bouteilles que moi !
Comment on fesait avant dans les studios, sans ces artifices que sont les EQ multibandes, enhancer et tous les autres truc sortant de plug-ins ?
Pensez vous que l'on peut atteindre les sonoritées actuelles en restant simple dans l'utilisation des periphériques ?
Au final, j'aimerai revenir à la simplicité d'avant !
Merci !
dogfacedgremelin
Pour moi j’en ai eue ma claque d’allez en studio pour compresser façon NRJ puis re-compresser a la Skyrock pour être finir a être compatible MP3.
Alors y 5 ans déjà j’ai pris le parti de tous faire moi-même. J’ai construit mon studio, fais une sélection de matos a et Hop me v’là lâché dans le trip. Certes, j’ai mis du temps à être au point surtout qu’il m’a fallu ingurgiter pas mal de technique, mais je suis grandement satisfait du résultat. Et Il y a six mois j’ai rencontré quelqu’un qui lui faisant que du mastering. Il a une floper de bestiole qui aurai pu appartenir à mes grands parents, On lui a confié deux morceaux du groupe et Vlan on c’est pris une claque en pleine face. Il fait un son précis et lourd à la fois, certes avec du matériel actuelle on peu approcher ce résultat mais l’analogique reste dessus. Le résultat que j’obtenais avec mon matériel était vachement bien (j’ai des morceaux qui n’ont pas pris une ride depuis 8 ans). Mais je dois avouer que le passage dans les lampes est magique :
Alors pour conclure mon groupe a la formule qui tue :
- Notre propre studio (ou on ne compte pas les heures).
- Des artistes (auteurs, compositeurs, interprètes, arrangeur etc …..)
- Des instruments qu’on maitrise plutôt bien et simple d’emploi (si sur un morceau on se prend la tête avec la technique le morceau perd sa force et meurt de lui même).
- Un mixage plus pépère (On prend notre temps quoi)
- Un mastering de grand-mère (Que de la lampe)
- Pas de managers et producteurs (Qui viennent de grandes écoles de commerce internationale et ou de Marketing).
Il nous manque juste comme tous le monde un peu de tunes alors si vous avez les chiffres du loto ca m’intéresse.
apprendre est une des choses les plus difficile à faire. Alors j'apprends chaque jours.
Phil443
Citation : - Un mixage plus pépère (On prend notre temps quoi)
- Un mastering de grand-mère (Que de la lampe)
- Pas de managers et producteurs (Qui viennent de grandes écoles de commerce internationale et ou de Marketing).
Il nous manque juste comme tous le monde un peu de tunes alors si vous avez les chiffres du loto ca m’intéresse.
Hors sujet : Ma grand'mère joue au loto
elle a gagné le gros lot
elle s'est mis grand-père su'l'dos
en planquant le magot...
Plus sérieusement, sûr que si tu as trouvé un bon équilibre, c'est une chance assez rare : profitez-en bien surtout. Quand aux machines analogiques, outre leurs qualité intrinsèques, ne pas oublier que celui qui est aux commandes les connaît sur le bout des doigts, et ça, ça fait la différence.
Le même matos avec un teckos qui a du plomb dans les doigts, et c'est bouillie à la sortie que même mon chien n'en voudrait pas.
J'en reviens à ce que disait Il Sorpasso dans son corollaire : effectivement, on a pas besoin de partoche dans tous les cas. Mais dans certains cas, rien n'empêche de travailler ET les harmonisations ET les textures au millimètre...
Citation : Mais lache-t-on le fric pour avoir de telles compétences ?
De toutes façons, les producteurs qui prennent des risques sont de plus en plus rares, pour ne pas dire qu'il n'y en a plus. Il faut dire qu'avec un truc comme la "Star'Ac", le prod organise un casting à la télé, donc "l'artiste" est élu par le public et le produit est assuré de se vendre à coup sûr... Effectivement, pourquoi se faire ch**r à prendre des risques ? A quoi bon recruter des compétences : un truc qui pète et qui plaît parce qu'il pète, même si c'est fait par des clampins, on s'en fout un petit peu, vu que ça marche...
Car sans vouloir être méchant, il y a quand même quelques boeufs dans le public, capable d'acheter n'importe quoi, et ça, certains l'ont bien compris.
Citation : C'est vrai que de savoir monter un volume au maximum c'est un peu vain comme exercice et comme compétence. Mais j'en rêve qu'on finisse par en sortir...
Hééééééééééééé ouais... Mais hélas, j'ai bien peur que ce ne soit pas fini.
Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...
dogfacedgremelin
Comme le loto ne me sourie pas , reste la solution DIY.
apprendre est une des choses les plus difficile à faire. Alors j'apprends chaque jours.
tombarrell
merci à tous ceux qui ont fait les témoignages.
Je voulais juste rajouter ma modeste contribution, en revenant à la question initiale : COMMENT ILS FAISAIENT AVANT ?
Tout d'abord, j'abonde dans le sens de ce qui a été dit précédemment sur l'importance de chaque maillon de la chaîne. Les gros albums dans les 70's (et aujourd'hui c'est encore largement le cas !) n'étaient évidemment pas faits par un seul mec qui bidouillait derrière un ordinateur ! On est d'accord qu'il y avait les meilleurs musiciens, qui jouaient ENSEMBLE, et en tenant compte de ce que faisaient les autres (ce qui facilitait l'intégration de tous les éléments dans le mix, au lieu d'empiler les couches aujourd'hui, puis de dire "on verra au mix" ). Tu y rajoutais un bon environnement pour la prise de son, de bons micros, un bon ingénieur du son, un bon réalisateur musical et avant même de parler de mix, tu avais un résultat excellent musicalement parlant.
"Comment on fesait avant dans les studios, sans ces artifices que sont les EQ multibandes, enhancer et tous les autres truc sortant de plug-ins ?"
Le résultat d'une bonne prise bien faite, comme expliqué plus haut, évitant pas mal de déboires pour la suite des événements (mix et mastering), c'est clair qu'on n'avait donc PAS FORCEMENT besoin de tous les "artifices" (traîtements !) que tu évoques dans cette question, ou tout du moins un besoin moins important.
Tu disais également "Au final, j'aimerai revenir à la simplicité d'avant !"
Ne nous voilons pas la face, et ne soyons pas non plus naïf, la simplicité d'avant, cela ne veut pas dire grand chose, et c'est pas parce qu'on bénéficie aujourd'hui du numérique que les choses n'étaient pas "complexes ou élaborées" avant, à l'époque de l'analogique. Et c'est même le contraire !!! L'entretien d'un studio analogique auparavant, c'était pas simple. Rien que l'alignement des multipistes à bande et leur entretien, avec le changement des pièces genre têtes de lecture/enregistrement et autres galets/cabestans hyper honéreux, c'était vraiment des métiers de spécialistes ! J'estime aujourd'hui que bosser en multipiste sur un PC ou un Mac avec Cubase ou même Protools (je sais, le comparatif peut paraître osé, mais moi je bosse avec les 2 !) est beaucoup plus aisé, simple, moins cher, accessible à tous, etc, etc...
Sinon, cela fait très longtemps que des traîtements audio TRES EFFICACES existent (plusieurs dizaines d'années), et ne crois pas que le numérique et les plug-ins soient forcément une révolution dans l'efficacité de ces traîtements (Il s'agit certes d'une révolution technologique et économique, puisque aujourd'hui tout le monde peux bénéficier de ces outils, mais musicalement parlant, je ne suis pas sûr qu'on puisse de révolution, mais plus d'évolution, et ceux qui veulent y trouveront leur compte).
Les EQ et Compresseurs à lampe d'époque étaient rudement efficaces, au point qu'un des défis actuels de l'audio numérique soit de les émuler le plus fidèlement possible !!!! Si c'est pas l'ironie du sort, ça !!!
Et en plus, l'enregistrement analogique sur bande, avec la compression naturelle qui est la sienne ("absorption" en douceur des transitoires les plus violents notamment) permettait de mieux gérer la dynamique de façon très simple et efficace, ce qu'on fait aujourd'hui de façon plus laborieuse avec des plug-ins.
Idem pour l'utilisation des lampes à l'époque (préamplis, compresseurs et même consoles entières), qui influaient sur le son fortement en terme de couleur et de dynamique. C'était hyper efficace, mais tout le monde n'en avait pas à la maison !
"Pensez vous que l'on peut atteindre les sonoritées actuelles en restant simple dans l'utilisation des periphériques ?"
Si par l'expression "sonorités actuelles", tu signifies ce son hypercompressé et très dense à toutes les fréquences (effectivement typique de notre époque), alors la réponse est NON, car ce son QUI N'EST PAS NATUREL nécessite justement l'application d'un traîtement de cheval !!!
A bon entendeur...
metal-lica
Il Sorpasso
Citation : Les EQ et Compresseurs à lampe d'époque étaient rudement efficaces, au point qu'un des défis actuels de l'audio numérique soit de les émuler le plus fidèlement possible !!!!
J'ose croire que ça ne va pas durer éternellement cette course à l'émulation. Le numérique a sans doute bien mieux à proposer que de courir après le passé. Wait and see...
Phil443
Citation : J'ose croire que ça ne va pas durer éternellement cette course à l'émulation. Le numérique a sans doute bien mieux à proposer que de courir après le passé. Wait and see...
En fait, je pense que c'est déjà fait en partie, du moins pour ceux qui se donnent la peine de réfléchir à l'adaptation des outils en fonction des besoins. Il ne faut pas oublier que rien que le temps de charger les bandes et encoder une piste de synchro pour faire tourner deux multi-pistes analos ensemble n'est pas négligeable... Donc quand on est dans l'urgence, le numérique est un plus.
Côté son, en accord avec ce qui a été dit un peu plus haut, on dira que le numérique sonne plus "froid". Mais certains styles de musique s'accomodent très bien de ce type de son.
Donc, ce que font déjà certains : enregistrer en digital et traîter avec du hardware à lampes selon les besoins peut être un solide compromis.
Quant aux émulations, il est quand même vrai que les imitations égalent rarement l'original, non ?
Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...
Anonyme
on est loin d'avoir encore tout inventé en numérique et peut être même en analogique...
personellement je n'ai pas de penchant. C'est en fonction du style comme le dit Phil...
Pouvoir allier les deux c'est sans doute le plus intéressant mais ensuite c'est une question de budget...satané budget...
- < Liste des sujets
- Charte