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Sujet Comportement de l'oreille humaine

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Sujet de la discussion Comportement de l'oreille humaine
Le but de ce thread est de rassembler les connaissances établies sur le comportement de l'oreille humaine (réponse en fréquence, en dynamique...) De voir dans quelle mesure ça peut influer sur le choix du matos, des technologies (16, 24, 32 bits... 44 ou 192 kHz...)
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Citation : C'est nouveau ça: les ondes sonores (qui sont un phénomène mécanique) font maintenant partie des ondes électromagnétiques



Merci d'avoir rectifié, je me suis mal exprimé, et j'ai omis d'aller plus loin dans mon ex : que le son est la partie audible du spectre electromagnetique tout comme la lumière constitue la partie visible des ondes electromagnetique.
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Citation : le son est la partie audible du spectre electromagnetique


Oui mais non : comme écrit plus haut, le son est une onde mécanique, c'est une vibrations des particules constituant l'air. Si tu tapes avec un marteau sur un mur en béton, le béton vibre, partout où il est en contact avec l'air la vibration se propage à l'air, l'air qui vibre et qui touche nos tympans, c'est ça le son. Quand notre ventre vibre avec les basses, c'est du son aussi.

Il n'y a rien d'électromagnétique dans tout ça. Evidemment, tant qu'on est dans le domaine électrique (lecteur CD, amplis...) c'est de l'électromagnétisme. Ensuite il y a un convertisseur, le terme générique est "transducteur", qui convertit une énergie électromagnétique en énergie mécanique : le haut-parleur. C'est une bobine avec un aimant, c'est un moteur quoi.
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Je crois que NoiseStation est à la masse! :clin:
Ou alors c'est le nouveau gourou de la physique moderne :mdr:
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Concernant le rappel sur l'échantillonage et la résolution, ça donne un petit bout d'explication. Comme le supposait Dr Pouet, je connais déjà celà l'ayant en partie étudié il y a plus de 6 ans, ainsi que les filtres, leurs pentes et déphasages, bref la théorie "technique" du son, mais aussi de l'image, la video, la compression. Il s'agissait d'une filière de traitement (analogique et numérique) du signal et de l'image. J'ai ensuite choisi le coté obscur de la force et je travaille (malheureusement :P: ) aujourd'hui dans le domaine de l'informatique, non musicale, ce qui ne m'empêche pas de garder de l'intérêt pour le domaine audio. Je pense que j'aurai peut être choisi le métier d'ingénieur du son dans une autre vie :lol: (ou proxenet)

Si je fais la synthèse de tout ça, j'en déduis que les SACD et autres DVD audio sont d'avantage une question marketting sans véritable plus-value, du moins pour ce qui concerne un son 24 bits et 140db de dynamique. Les fréquences d'échantillonnage, il semble surtout s'agir d'une histoire de rotation de phase liée au filtre anti-repliement, ce qui laisse penser qu'un filtre de très bonne qualité pourrait offrir un son comparable à 44.1Khz par rapport à un filtre "moyen" sur du 88.2Khz (vu que la fréquence à partir de laquelle les déphasages se font sentir est repoussée). Pour cette histoire de déphasage, il pourrait suffir de suréchantilloner le signal d'origine avant la lecture, puis reproduire à plus haute fréquence, donc à déphasage repoussé. Mais je pense que celà a déjà été utilisé, je ne réinventerai donc pas la roue :P:

Pour en revenir aux formats haute qualité des DVD, je trouve qu'il est aussi pénible d'écouter de la musique avec une très grande dynamique, genre 80db, que d'en écouter une avec une très faible, moins de 10db. Dans un auditorium c'est surement trippant, mais dans mon salon je trouve ça fatiguant et oblige à une certaine concentration, fénéant que je suis. Je ne parle même pas des films ou il faut mettre le volume à fond pour entendre les dialogues des acteurs et se faire assourdir par une explosion. Ce genre de "réalisme", je n'en suis pas fan, bien que certains apprécient...

Encore une fois il y a ceux qui entendent, et ceux qui n'entendent pas des différences. Objectif, subjectif... Une chose certaine concerne le matériel employé, professionnel ou amateur, ainsi que les conditions d'écoute, auditorium ou salle de bain, tout celà détermine la qualité finale, aucun doute. Peut-être qu'un jour j'aurai la chance de visiter un vrai studio d'enregistrement et me rendre compte que le 24 bits 96Khz c'est vraiment mieux comme format de master finalisé, pour l'instant je n'en suis pas convaincu. (Et même si c'était le cas, je sais bien que je n'aurai jamais chez moi de conditions de studio pour profiter des détails d'une musique ou d'un film)
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Citation : Si je fais la synthèse de tout ça, j'en déduis que les SACD et autres DVD audio sont d'avantage une question marketting sans véritable plus-value, du moins pour ce qui concerne un son 24 bits et 140db de dynamique.


C'est clair. Surtout si c'est le même mixage + pré-mastering qui est mis sur le SACD / DVD audio.

Citation : Pour cette histoire de déphasage, il pourrait suffir de suréchantilloner le signal d'origine avant la lecture, puis reproduire à plus haute fréquence, donc à déphasage repoussé. Mais je pense que celà a déjà été utilisé, je ne réinventerai donc pas la roue


C'est effectivement courant dans les lecteurs CD hi-fi.


Concernant le débat hifi-esque sur le support :
ce qui serait intéressant ce serait d'avoir pour chaque CD 2 mixages :
- un destiné aux micro-chaines avec leurs haut-parleurs minuscules (beaucoup de disques, voire la majorité, sont mixé + pré masterisés dans ce but)
- et un sans compromis, où le but est d'obtenir le meilleur son qui soit. Typiquement ce serait les grandes écoutes de studio qui seraient utilisées, et plus du tout les Yamaha NS10 et autres boites à chaussures. Notamment ce serait sans contraintes sur le grave.

Ca ce serait un progrès énorme.

Ca serait possible avec des CD double faces comme le SACD, ou bien sur un DVD il y a largement la place de mettre 2 CDs. Mais ça a très peu de chances de voir le jour : combien de personnes seront intéressées par cette fonctionnalité ? 5% ? 1% ? Ca peut pas être rentable...
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Rappellons tout de même qu'il y a toujours un maillon analogique dans toute chaine de traitement audio (étage d'entrée d'un convertisseur par exemple) et que la dynamique maximale dépend du bruit à l'entrée (bruit brownien des résistances). Les meilleurs étages audio se limitent à 120 dB de dynamique environ.
Je répète donc ce que j'ai dit plus haut:
L'utilisation de 24 bits est plus destinée à la finesse et la qualité des traitements utilisés en cours de mixage qu'à l'obtention d'une dynamique élevée au final.
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Dis-moi Phil29, puisque les masterings sont faits à 85db, est ce qu'on peut considérer qu'il s'agit-là de la dynamique maximale qui puisse être donnée à un album ? En effet, si elle était dépassée, les techniciens et ingénieurs son ne pourraient pas entendre les détails qui y sont liés. D'ailleurs, dans le cas d'un master final à 96Khz 24bits, le volume de travail devrait logiquement être plus important...
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Lis mon post précédent.
Le 24 bits permet simplement de limiter les effets cumulatifs des artefacts numériques de tout traitement digital, et il y en a un paquet lors d'un mixage.Et cela s'entend même à volume modéré.
Je rappelle que, contrairement au monde analogique, c'est dans les faibles niveaux que le numérique est désastreux.Les micro-informations se retrouvent codées sur quelques bits seulement ce qui est préjudiciable à la qualité.
En analogique il n'y a pas de détérioration des micro-informations, au pire un effet de masquage par le bruit de fond, mais l'oreille s'en accomode facilement.
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Citation : Dis-moi Phil29, puisque les masterings sont faits à 85db, est ce qu'on peut considérer qu'il s'agit-là de la dynamique maximale qui puisse être donnée à un album ?


85dB doit être le "volume moyen", non ? De sorte que si le mix est équilibré (en fréquences) à ce volume, il devrait l'être un peu partout au même volume. Evidemment si tu montes le volume il va sembler y avoir trop de graves et d'aigüs, et l'inverse si tu es en-dessous de 85dB.

Resterait à savoir comment est mesuré ce "volume moyen". Ca n'est pas forcément simple...
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Citation : Lis mon post précédent.
Le 24 bits permet simplement de limiter les effets cumulatifs des artefacts numériques de tout traitement digital, et il y en a un paquet lors d'un mixage.Et cela s'entend même à volume modéré.
Je rappelle que, contrairement au monde analogique, c'est dans les faibles niveaux que le numérique est désastreux.Les micro-informations se retrouvent codées sur quelques bits seulement ce qui est préjudiciable à la qualité.
En analogique il n'y a pas de détérioration des micro-informations, au pire un effet de masquage par le bruit de fond, mais l'oreille s'en accomode facilement.



Oui, j'ai bien compris ce que tu as écris, mais ça s'applique particulièrement aux CD en 16 bits. Il existe aussi des supports 24bits et dans ce cas, si on applique le même traitement qu'en 16bits, ça a effectivement un intéret plus que limité d'en utiliser 24 pour le son finalisé. J'ai très bien compris l'intêret du 24 bits pour les traitements, et du coup la non nécessité d'avoir du 24 bits au master final dans de pareilles conditions, si similaires au mastering pour faire du 16bits...

Un vrai mixage / mastering final 24 bits devrait donc être fait à part, et probablement avec un niveau d'écoute supérieur à 85dba pour entendre les subtilités... (en supposant que nos oreilles puissent profiter de ce gain de dynamique, ce qui n'est pas forcément évident. Au passage, 120db de rapport signal/bruit ca correspondrait donc à une limite matérielle de 20 bits de résolution pour la restitution sonore, pour les meilleurs étages audio).