l’examen d’entrée à la sae ?
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GIANNI94600
bonjour , est ce que quelqu'un peut m'en dire plus sur le concours d'entrée à la sae institute paris quelle genre de question nous pose t'il , sur quoi , se qu'il faut savoir etc ... ? merci
Astone John
zyboume
Bonne année, ça me fait penser aux boites à BAC des années 90, il est là question de sérieux et de compétences en musique, en son, en séquences, en organisation, etc. dans une régie que ce soit dans un concert en studio, en publique, dans tous les cas où que ce soit il faut faire son trou...
Pour entrer dans ce genre d'école il faudrait qu'il soit exigé au minimum le BAC voir plus pour être sérieux, et un concours du même niveau, et pas une question de fric !!!
Les écoles qui ne permettent l'entrée qu'à BAC+1 mini ont bien raison, ils valorisent leurs écoles.
A bientôt et bonne année...
zyboume
Pour cette raison, toute une panoplie d'expressions y sont utilisées en remplacement : « technicien du son, preneur de son, sonorisateur », etc.
Il faudrait être sérieux et ne pas faire n’importe quoi, le titre d’ingénieur du son en France ce n’est qu’un titre BIDON…
Bonne réflexion à tous.
Anonyme
En France, si le titre d'ingénieur est librement utilisable, celui d'ingénieur diplômé est réglementé par la commission des titres d'ingénieur.
Sinon je vois pas trop le rapport entre ton message et la SAE en fait.
EraTom
Il faudrait être sérieux et ne pas faire n’importe quoi, le titre d’ingénieur du son en France ce n’est qu’un titre BIDON…
Bonne réflexion à tous.
Le titre officiel d'ingénieur est rigoureusement réglementé et tu ne verras jamais écrit "Ingénieur" sur un diplôme qui n'est pas reconnu par la commission des titres.
https://www.cti-commission.fr/
En France toujours, il existe des formations diplômantes en ingénierie du son niveau "bac+5" qui correspondent à un Master II (La SAE n'en fait pas parti).
Et si tu as un doute sur le niveau d'une formation, et bien il suffit de consulter le registre de la commission des titres...
Mais dans la vie de tous les jours, en dehors des documents officiels, tu peux faire ce que tu veux.
En France je rigole, nous sommes entourés d’une bande de nuls
(oula, je crois que je vais me faire modérer, mais c'était tellement difficile de se retenir...).
[ Dernière édition du message le 05/01/2014 à 19:34:13 ]
Anonyme
Eh oui, parfois c'est pas facile.
Danguit
En France, quand on embauche quelqu'un, on lui demande son diplôme
[ Dernière édition du message le 05/01/2014 à 19:43:45 ]
Anonyme
Anonyme
Citation :
En France, quand on embauche quelqu'un, on lui demande son diplôme
perso je trouve pas, au contraire même : le fait d'avoir suivi un cursus "scolaire" est souvent mal perçu, et en fait les embauches se font souvent par réseaux et/ou co-optage, appellation bien pensante du bon vieux coup de piston.
EraTom
Je ne suis pas du genre à jouer avec ce genre d'élitisme un peu débile et parfois contre-productif, et sans vouloir jeter le bébé avec l'eau du bain, une expérience significative et une période d'essais de quelques mois forment un critère bien plus pertinent.
Je n'aime pas faire l'étalage mais je parle d'expérience. Perso je suis passé par Math Sup / Spé, une grande école publique en élec sur concours. En parallèle j'ai fait un DEA en math appliquées au traitement du signal (ancien master II en recherche) puis j'ai enchainé avec un thèse de physique où j'ai bossé dans un labo spécialisé dans le traitement audio et de la parole (qui ont chacun leur spécificités).
Je n'en tire pas une fierté particulière et je conchie ceux qui se servent de leurs cursus pour "écraser" les autres. Ceci dit je ne vais pas le cacher non plus même si je sais que ça colporte des préjugés... (sinon à quoi bon s'être cassé le cul ? Ça n'a pas été une partie de plaisir, surtout les deux ans de prépa).
Le fait est que ça m'a donné des bases plus que solides et que ça ouvre des portes, mais c'est surtout sur mes réalisations que j'attends d'être jugé et je suis plutôt serein avec cette idée.
Enfin je réagissais surtout aux propos de zyboume qui suggèrent que le titre d'ingénieur, en France, est donné à la légère alors qu'il est tout à fait réglementé.
[ Dernière édition du message le 06/01/2014 à 01:44:28 ]
cosmo'sfactory
Et bien sûr les chèques.
Finalement pas besoin du CV ni de la lettre, les chèques ont suffit à me faire inscrire de suite ...
Dr Pouet
Au Québec, la « Loi sur les ingénieurs » (spécifiquement Section 5 / Paragraphe 22-2 « Dispositions pénales ») empêche quiconque d'utiliser le terme « ingénieur » si cette personne n'est pas un membre en bonne et due forme de « L'Ordre des ingénieurs du Québec ». En France je rigole, nous sommes entourés d’une bande de nuls alors je ne parle pas des étrangers qui viennent en France faire leurs études !!! LOL, très drôle, j’ai rencontré un jeune soit disant étudiant ingénieur du son à la SAE, j’étais très étonné il parle à peine le français il n’a aucun diplôme donc j’en conclue que ce n’est qu’une question de fric…
Pour cette raison, toute une panoplie d'expressions y sont utilisées en remplacement : « technicien du son, preneur de son, sonorisateur », etc.
Il faudrait être sérieux et ne pas faire n’importe quoi, le titre d’ingénieur du son en France ce n’est qu’un titre BIDON…
Bonne réflexion à tous.
Pas mal ce troll.
Mention particulière pour le "Bonne réflexion à tous".
Il faut quand même reconnaître que zyboume a raison sur un point : « L'Ordre des ingénieurs du Québec » n'empêche personne de se qualifier d'ingénieur en France.
Plus sérieusement : "sound engineer" a incorrectement été traduit en France par "ingénieur du son". Au Québec sur les panneaux routiers octogonaux il est écrit "Arrêt", alors qu'en France c'est "Stop". Autre exemple de mauvaise traduction encore plus confusionnant : en français correct, on utilise le mot "sécurité" lorsque l'on cherche à prévenir les risque d'accidents (exemples : glace "sécurit", "pour votre sécurité, ne traversez pas les voies de chemin de fer"...) et "sûreté" contre les menaces malveillantes pas du tout accidentelles (ex: Direction de la Sûreté du Territoire). Mais en informatique, on a longtemps parlé "d'analyse de sûreté de fonctionnement" (mauvaise traduction de "safety analysis" ) alors que l'on traitait des cas de pannes (et non pas d'intrusion, virus...). Aujourd'hui on reprend la terminologie correcte, mais après 20 ans de confusion, on ne sait plus ce que veut dire celui qui s'exprime...
Et puis tient, un truc qui est en train de se répandre (notamment sur AF) :
- le mot anglais "versatile" se traduit en français correct par "polyvalent"
- en français le mot "versatile" veut dire : "change facilement d'avis, dit tout et son contraire, sans cohérence ou explication notoire". On n'a jamais vu un clavier de scène voter PS, puis UMP, puis PS, puis FN, puis Verts, puis Bayrou...
Enfin bon, c'est pas hyper grave, ça ne nous empêchera pas de dormir !
[ Dernière édition du message le 03/02/2014 à 20:51:41 ]
EraTom
Je me suis inscrit à la prépa, je me rends à l'école avec mon dossier en main, la lettre de motiv + le CV.
Et bien sûr les chèques.
Finalement pas besoin du CV ni de la lettre, les chèques ont suffit à me faire inscrire de suite ...
cosmo'sfactory
D'ailleurs quand on la fait, pas besoin de passer l'exam pour commencer le vrai cursus.
EraTom
Et là il n'y a ni l'un ni l'autre... Ah ouais...
[ Dernière édition du message le 04/02/2014 à 20:00:51 ]
Spacionot (ex Cola Verde)
Le terme "prépa" désigne plutôt les "préparations aux concours", qui n'ont rien à voir avec une évaluation du niveau de connaissances (contrairement à un examen pour un diplôme).
Et là il n'y a ni l'un ni l'autre... Ah ouais...
Prépa-re le chèque....
pyRRa
J'ai été étudiant à la SAE et avant de la choisir je suis allé voir d'autres écoles et franchement..
de 1 : c'est loin d'être la plus chère
de 2 : le matériel est récent et de très bonne qualité (plus que certaines écoles qui sont bien plus chères)
de 3 : il me semble qu'on t'offre un macbook pour un cursus audio engineer (vous allez me dire c'est normal vu le tarif mais dans les autres écoles vous avez même pas le droit à un crayon)
de 4 : je suis arrivé à la SAE sans rien y connaître en audio ou en midi à part des bidouilles de home-studistes sur FLstudio (en gros j'adorais mettre des compresseurs/limiteur partout) et cours de ma formation j'ai été agréablement surpris de la qualité des cours et des intervenants, j'entends par là que j'ai appris énormément de choses, et quand je compare mes mixages avant et après, ya pas photos.
Pourtant à cette époque j'habitais en Bretagne et il y avait l'ESRA à côté de chez moi, donc aller sur Paris était un choix bien réfléchi.
Au final je suis très heureux de ne pas avoir passé de test (un seul audiogramme suffit) car du coup le gros débutant que j'étais a pu recevoir un tas d'informations utiles pour mes connaissances en audio.
L'élitisme et les tests d'entrée c'est le mal
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Loud and Clear.
[ Dernière édition du message le 05/02/2014 à 12:00:22 ]
Anonyme
Citation :L'élitisme et les tests d'entrée c'est le mal
Ca depend du but de l'institution. Si le but c'est de pousser l'enveloppe dans un domaine specifique, un minimum de selection et d'"elitisme" est malheureusement necessaire afin d'assurer un niveau de base relativement eleve... Ou bien on passerait sa vie a reformer sur le tas les nouveaux entrants pour des choses qu'ils auraient du acquerir bien plus tot dans leur parcours.
pyRRa
Là on parle bien d'une formation visiblement post-bac donc il serait aberrant de faire des tests d'entrée. Si le niveau d'entrée était à bac+2 ou maitrise cela serait différent.
Donc je répète je comprend pas qu'on s'étonne que le principal soucis de l'école soit de vérifier votre capacité de financement. Un centre de formation reste une entreprise qui a pour but une pérénité financière. Et il faut bien payer les formateurs et le matos (et surtout la maintenance du dit matos)
Faut arrêter de penser comme des communistes des fois, l'argent tombe pas du ciel et quand on c'est l'Etat qui finance par le biais des subventions, c'est encore les mêmes qui gueulent en disant que c'est pas normal.
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Loud and Clear.
Will Zégal
Les communistes ne pensent pas que l'argent tombe du ciel
Je suis assez d'accord sur la question soulevée par un examen ou pas d'entrée pour une école de son. Les formations publiques, par exemple, exigent un très bon niveau notamment en math et je crois en physique, ainsi que dans d'autres domaines.
Moralité, je connais des gens, très bons musiciens, avec de bonnes bases en son, une expérience de home-studistes ayant produit des démos et une expérience de sonorisation de concerts qui n'ont pas pu y entrer. Y compris dans des BTS audiovisuels.
J'ai du mal à penser qu'un péquin lambda fera un meilleur ingé son qu'eux au prétexte qu'il a passé un bac S.
Après, qu'une école publique, donc sensément gratuite, aie plus de demandes que de places et qu'inversement, une école privée et coûteuse aie plus de places que de demandes et donc que la première sélectionne sévèrement tandis que la seconde se contente plus du chèque, ça n'a rien de surprenant. Ça ne présage pourtant pas ni de la qualité de la formation, ni du niveau de compétences des gens à la sortie des études. Faut pas confondre le niveau à l'entrée et celui à la sortie.
En ce qui me concerne, j'ai commencé mes études par une prépa littéraire (hypokhagne). Sélection rigoureuse à l'entrée... sur dossiers. Ben j'ai été effaré par le faible niveau intellectuel et culturel de beaucoup de mes congénères qui n'étaient que des bêtes scolaires à concours.
pyRRa
Et comme tu dis c'est pas l'argent que tu y mets qui fera de toi un bon ingé son. Déjà le travail personnel y fait beaucoup et ensuite comme j'ai dis précédemment j'ai eu des retours d'écoles bien plus chères où le niveau des cours était juste "lolesque"
Après il suffit simplement d'aller faire un tour dans les écoles privées que ce soit dans l'informatique, le commerce, l'ingénierie etc ... de regarder les tarifs et au final vous la trouverez pas si chère que ça votre formation audiovisuelle ... à ceci prêt que les débouchés sont vraiment vilains comparé à une formation dans un secteur qui embauche ^^
... mais bon l'audio c'est une passion avant-tout, pas vrai hein ?
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Loud and Clear.
[ Dernière édition du message le 05/02/2014 à 16:39:37 ]
Will Zégal
J'ai une copine dont la fille, douée, fait un bac pro en couture et veut ensuite veut faire une école de styliste. Frais de scolarité : 18 000 € / an.
Evidemment, juste l'école.
Spacionot (ex Cola Verde)
c'était pour généraliser un type de population qui crache sur le fait qu'une entreprise doit faire des bénéfices et qu'elle n'a pas le droit d'être aidée par l'argent du contribuable.
Si tu penses à moi et mon jeu de mot "prépa-re le chéque" c'était un raccourci pour dire que : prépa + (entrée sans examen) = école ouverte à tous moyennant finance.
Aucun jugement de valeur ni politique mais une simple constatation.
Le thème de ce sujet étant "l'examen d'entrée à la SAE", ça reste pertinent...
EraTom
Une passion, certes, mais technicien du son demande de maîtriser... la technique.
Le matériel est neuf (argument ressassé en permanence) mais la mode est au vintage !
Les "vraies conditions studio" (l'autre argument mantra) : Les BTS audiovisuels en alternance exigent de leurs élèves qu'ils passent la plus grande partie de leur temps DANS un vrai studio (en tout cas, en milieu pro) où ils sont rémunérés.
Sans tomber dans l'élitisme débile je constate tout de même que n'importe quelle formation reconnue unanimement comme sérieuse filtre un minimum :
- Le "modèle universitaire" écrème au fur et à mesure que l'on avance dans le cursus en mettant la barre de plus en plus élevée.
- Le "modèle école" filtre en imposant un (très/trop) bon niveau à l'entrée par un concours. Une fois qu'un élève rentre on sait déjà, sauf accident, qu'il a les capacités pour aller jusqu'au bout.
- L'entrée en BTS est conditionnée : un dossier de candidature, un entretien. Le passage en 2nd année n'est pas automatique.
- etc.
Le but n'est pas de fermer des portes mais plutôt d'éviter de conduire des étudiants dans une impasse (et même comme ça il y a des loupés).
Je suis sûr qu'il passe des gens sérieux, motivés et de talent chez SAE (je ne cherche pas à dénigrer les personnes) mais je trouve tout de même que "l'institute" entretien un certain flou en utilisant un vocable quelque peu galvaudé :
- La "prépa" qui n'a rien à voir avec ce que les gens entendent par "prépa aux concours",
- Le "diploma" qui n'est pas un diplome (il faut aller jusqu'au Bachelor).
Expliquer clairement la durée de la formation et le niveau du diplome obtenu n'est pas compliqué :
http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Formation/Formations/Post-bac/BTS-Metiers-de-l-audiovisuel-option-metiers-du-son
https://www.univ-bpclermont.fr/formation/formation/UBP-PROG19887.html
Honnêtement, là c'est le bordel :
https://paris.sae.edu/fr/course/3014/Audio_Engineer_Program
Dans le genre "procédé douteux", je me suis déjà retrouvé à échanger sur un forum face à 3 comptes créés le jour même pour vanter les mérites de SAE, avec les mêmes tournures de phrases, les mêmes fautes d'orthographe et de grammaire... Ça ressemble à un service marketing.
Ajouté au fait qu'il n'y a pas de sélection à l'entrée et des témoignages d'anciens élèves qui nous expliquent que le contrôle continue est une farce ça laisse planer un doute, en tout cas en ce qui me concerne, sur le sérieux de la formation.
Un travail personnel, une réelle implication, etc. sont une nécessité évidente quelque soit le cursus choisi, payant ou non.
La version "le verre d'eau est à moitié plein" : Moyennant finance, n'importe qui peut avoir sa chance.
(à noter qu'à la fac, tout le monde peut s'inscrire en premier cycle).
La version "le verre d'eau est à moitié vide" : Des personnes paient des sommes importantes sur plusieurs années sans avoir les capacités (et donc une réelle chance) d'obtenir un diplôme reconnu au bout.
Mon problème n'est pas que la formation de SAE soit payante mais tout le reste. L'intérêt pour l'élève est discutable, celui pour SAE beaucoup moins.
Quant au discours qui tend à dénigrer les formations supérieures publiques... C'est au minimum de la mauvaise foi caractérisée.
[ Dernière édition du message le 05/02/2014 à 21:32:18 ]
cosmo'sfactory
Moi j'ai pas le bac S à papa, juste un bac L plus ou moins inutile. Et j'ai pas forcément envie de passer 15 ans de mon home studio quand je peux avoir une formation accélérée avec SAE quitte à débourser les thunes.
De plus, les locaux sont super (mais petit pour 20 par classe, comme dit plus haut, il faut compter sur de potentiels branleurs), y'a du matos (plus ou moins intéressant selon les studios), et l'équipe et sympa. Notamment un dénommé Richie qui a l'air de valoir le détour à lui tout seul.
Bref, moi j'y rentre le 20, je ferai un petit bilan à l'occaz si y'a des intéressés
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