Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?
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globule_655
Voici un article que j'ai écris où je pose la question de l'efficacité du DAW (= votre cher Protools, Cubase etc...) dans le processus créatif.
Il y a plein de choses dont j'aurais pu parler ici mais je pense qu'il y a déjà une bonne base de départ à la discussion et rien n'empêche de développer ces points ici plus tard.
L'article : https://www.blog.guillaumedebros.com/DAW_contre_productif.html
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
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Gros Corps Maladroit
l'intention c'est d'ouvrir le champ des possibles.
Isopropanol
Citation :oui oui ... bien d'accord!! c'est justement pour cela que selon moi cela peut s'opposer au processus créatif (qui choisit parmi les possibles pour aboutir à UNE oeuvre ......dernier mot bien pompeux!l'intention c'est d'ouvrir le champ des possibles.)
une oeuvre ou un format?
quelles sont les limites des limites?
globule_655
l'intention c'est d'ouvrir le champ des possibles.
il y a tellement de façons de bosser avec les ordinateurs, tellement de logiciels...
ça permet à chacun de trouver "sa" façon si il le désire.
Il y a une différence entre ouvrir le champ des possibles et multiplier les possibilités. Dans un cas on crée de nouvelles choses, dans l'autres on multiplie les manières de créer.
Le 2ème cas étant celui qui fait débat, car comme Gros Corps Maladroit l'a souligné (et comme je l'ai écrit dans l'article) on est moins disponible pour la musique quand on est occupé à trier ces possibilités.
Ah et il y a aussi une différence entre raisonner à partir d'une observation (l'article) et "venir se plaindre" comme tu l'as dit. Jusqu'à maintenant, je n'ai fait qu'exposer mon raisonnement en posant la question : "et vous qu'en pensez vous?" tout en argumentant précisément sur mon point de vue et répondant aux différents posteur. Ce que tu fais, c'est répéter sans cesse : "l'outil n'est pas fautif" alors que ce n'est absolument pas le fond du problème et ton seul argument qui sort de ce cercle sans fin c'est de me dire que le problème ne concerne que moi car je viens me plaindre ici. En quoi cela aide-t-il à la discussion ?
Le fond du problème n'est pas l'outil en lui même mais les comportements qu'il génère par les possibilités quasi-infinies qu'il offre. Pour ne pas tomber dans ces travers, il faut s'imposer des limites. C'est l'énergie qu'on doit attribuer à cette auto-discipline qui est contre-productive. Tous ces choix ralentissent également le process. Par exemple, dans le cas d'un magnéto et d'une console analogique en mix, j'ai juste à patcher mes effets (souvent déjà normalisés), appuyer sur play et mixer. Dans un DAW, je dois assigner les bonnes entrées/sorties, faire tout le routing interne de la session (bus), choisir parmis une liste de plugins souvent longue et assigner mes inserts hardware avant de commencer à bouger le moindre fader. Ça fait beaucoup de choses qui se mettent en travers de la créativités... Un exemple parmis tant d'autres.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
[ Dernière édition du message le 28/04/2013 à 23:19:50 ]
Gros Corps Maladroit
Le fond du problème n'est pas l'outil en lui même mais les comportements qu'il génère par les possibilités quasi-infinies qu'il offre. Pour ne pas tomber dans ces travers, il faut s'imposer des limites. C'est l'énergie qu'on doit attribuer à cette auto-discipline qui est contre-productive.
bien dit! et bien d'accord !
jmabate
mais il y a toujours à critiquer, et c'est un point de vue personnel...les goûts et les couleurs sont dans la "nature"...
il y aura toujours des personnes musiciens ou non qui on un esprit créatif, plagieur, original, conventionnel ect.
l'utilisation "numérique" nous permet un travail de création, production beaucoup plus rapide, même pour les non initiés (plug in à réglages dans un menu déroulant), les banques sons permettent un gain financier !
bref du bon pour nous simples mortels...il y a beaucoup d'acteurs dans cette univers musical mais peu d'élus !
mais l'essentiel est que la personne puisse s'exprimer et diffuser sa création ! avec ou sans "talents" !
my bands : Your Shapeless Beauty & Swodd
my HS : Pandora Box
AF Forum : Le Son de Votre RIG Guitare / de Votre Home Studio / de votre guitare électrique / de votre Orchestre Symphonique virtuel
Isopropanol
Il y a une différence entre ouvrir le champ des possibles et multiplier les possibilités. Dans un cas on crée de nouvelles choses, dans l'autres on multiplie les manières de créer.
Le 2ème cas étant celui qui fait débat, car comme Gros Corps Maladroit l'a souligné (et comme je l'ai écrit dans l'article) on est moins disponible pour la musique quand on est occupé à trier ces possibilités.
justement je ne parle pas de multiplier les possibilité mais bien d'ouvrir le champ des possibles.
c'est là un point intéressant des DAW.
pour ce qui est de multiplier les possibilités, personne ne t'oblige à faire des dizaines de fois la prise d'une guitare par exemple.
c'est une lourdeur dans la démarche qui n'engage que celui qui décide de le faire.
on croirait à te lire qu'il n'existe qu'une façons de bosser avec un DAW et qui serait de faire dans la multiplicité des prises.
c'est faux.
Ah et il y a aussi une différence entre raisonner à partir d'une observation (l'article) et "venir se plaindre" comme tu l'as dit. Jusqu'à maintenant, je n'ai fait qu'exposer mon raisonnement en posant la question : "et vous qu'en pensez vous?" tout en argumentant précisément sur mon point de vue et répondant aux différents posteur. Ce que tu fais, c'est répéter sans cesse : "l'outil n'est pas fautif" alors que ce n'est absolument pas le fond du problème et ton seul argument qui sort de ce cercle sans fin c'est de me dire que le problème ne concerne que moi car je viens me plaindre ici. En quoi cela aide-t-il à la discussion ?
le titre de ton sujet est : "Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?"
alors peut-être que tu as mal choisi le titre mais en lisant la suite, tu développe la pensée qu'un DAW serait à l'origine d'une façon de bosser moins efficace.
en réalité ce qui est contre productif c'est de ne pas connaitre son matériel ou de ne pas savoir précisément ce qu'on veut.
(perte de temps, éparpillement etc)
ne pas avoir de méthode c'est ça qui est contre productif et ce quel que soit le matériel utilisé.
Le fond du problème n'est pas l'outil en lui même mais les comportements qu'il génère par les possibilités quasi-infinies qu'il offre. Pour ne pas tomber dans ces travers, il faut s'imposer des limites. C'est l'énergie qu'on doit attribuer à cette auto-discipline qui est contre-productive. Tous ces choix ralentissent également le process. Par exemple, dans le cas d'un magnéto et d'une console analogique en mix, j'ai juste à patcher mes effets (souvent déjà normalisés), appuyer sur play et mixer. Dans un DAW, je dois assigner les bonnes entrées/sorties, faire tout le routing interne de la session (bus), choisir parmis une liste de plugins souvent longue et assigner mes inserts hardware avant de commencer à bouger le moindre fader. Ça fait beaucoup de choses qui se mettent en travers de la créativités... Un exemple parmis tant d'autres.
ce que tu appelle "s'imposer des limites" moi j'appelle ça définir un cadre.
c'est déterminer le contour global (moyens, méthodes utilisées) dans lequel on va réaliser le projet.
quand on sait ce qu'on veut faire on sait quels outils utiliser, on sait quels pièges éviter.
passer du temps à régler le matos, dans l'idée d'avoir un chainage dédié au projet, permet d'avoir un son davantage unique.
cela permet de coller différemment à l'aspect artistique recherché.
personne ne t'oblige non plus à avoir 500 plugins installés, ni de vouloir tous les tester.
moi je ne dis pas qu'un DAW est mieux ou moins bien qu'un magnéto et console analogique.
si il y avait l'un des deux clairement meilleur que l'autre son concurrent aurait disparu : ce n'est pas le cas.
le fond du problème contrairement à ce que tu affirme c'est le mec sur la chaise (ça reste un avis, chacun donne le sien)
kapam-
Je vois mon modèle comme ma source d'inspiration, mon but à atteindre, plus celui-ci sera précis et plus je serais en mesure de faire les bons choix d'outils.
Cependant il existe des modèles contre-productif, mais cela ne m'engage pas, on est libre de ses choix.
bmtl
Tout est dit dans ta conclusion. Je pense tout comme toi que le problème n'est pas la technologie mais ce qu'on en fait. Quand avant on enregistrait en gravant directement dans la cire, ces questions là ne se posaient pas!
En tant que musicien pro, je suis souvent devant les micros, et on le fait toujours à l'ancienne; une prise une autre de sécurité et quelques "rustines" si c'est nécessaire. En faisant comme ça on garantit deux choses; on ne coupe pas la phrase et on évite les décalages de tempo (même si le time streching aide pas mal...)
L
SampleHunter
1- En l'absence de limites, beaucoup se perdent, à la manière de celui qui découvre son forfait SMS illimité et qui se noie dans des échanges aussi multiples qu’inconsistants, de celui qui après une heure de recherche dans Google, ne se souvient plus de ce qu'il était venu trouver.
2- Le syndrome de la page blanche guette dès que l'outils ou la matière n'est plus un facteur limitant. Le créateur se retrouve seul devant l'infinité des possibles et seul responsable du résultat. De quoi, parfois, foutre le vertige et bloquer le processus créatif.
Avec les DAW, comme avec beaucoup d'objets caractéristiques de notre époque, il faut apprendre à dompter l'illimité (les forfaits, le Cloud, l'open bar, le carpaccio, les crédits, le viagra etc...).
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
Chhrisss
Plus sérieusement, ce qui m'interpelle c'est le genre d'article que j'avais lu dans un Keyboard Mag il y a quelque temps, dans lequel un ingénieur du son décortiquait sa façon d'enregistrer une batterie. Eh bien je crois sincèrement que mettre 10 pistes ou plus sur une caisse claire, c'est peut-être très compétent, mais sûrement pas musical. C'est du marketing, de l'enrobage, du packaging... Hancock sur un piano désaccordé (si si, il y a eu des enregistrements !!) me fait plus baver que des productions autotunées !
globule_655
le titre de ton sujet est : "Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?"
alors peut-être que tu as mal choisi le titre mais en lisant la suite, tu développe la pensée qu'un DAW serait à l'origine d'une façon de bosser moins efficace.
Un titre est une accroche, un aperçu du sujet qui va être traité et en aucun cas un résumé du contenu. On apprend cela au collège et/ou on le découvre en ayant un minimum de culture littéraire. "Poil de carotte" de Jules Renard n'est pas un exposé sur la pilosité des carottes et l'histoire de "La reine des pommes" de Chester Himes ne se déroule pas dans un verger.
Ici je pose le titre sous forme de question : "Le DAW, contre-productif ?" pour ensuite répondre à cette même question via un développement qui aborde les aspects positifs, les inconvénients pour ensuite en faire la synthèse et conclure sur :
Mon reproche ne va pas à la technologie directement mais au constat du manque de discipline dont font preuve les acteurs du processus créatif.
Tout est dit dans ta conclusion.
Cela m'amène à penser 2 choses. La première est que tu ne lis pas correctement ou ne comprend pas ce que tu lis car depuis le début tu alimentes une polémique qui n'existe pas. Le tout en rabâchant inlassablement le même argument : "les outils ne sont pas fautif, uniquement ceux qui s'en servent" (qui, soit dit en passant, n'est pas un argument mais une lapalissade...).
La deuxième conclusion que je tire de tes différents posts est que tu n'est là que pour te donner de l'importance en créant la controverse là où il n'y en a pas, ce qui est pour le coup, hautement contre-productif.
Si tu as des arguments, ils sont les bienvenus. Si c'est pour une nouvelle fois reformuler la même phrase, ça ne fait pas avancer le débat. Personnellement, je suis fatigué de répéter toujours la même chose avec toi.
moi je ne dis pas qu'un DAW est mieux ou moins bien qu'un magnéto et console analogique.
si il y avait l'un des deux clairement meilleur que l'autre son concurrent aurait disparu : ce n'est pas le cas.
Personne n'a ne serait-ce qu'émis l'idée que l'un ou l'autre serait mieux ou moins bien. Si tu fais référence à mon précédent post, j'ai écris :
Tous ces choix ralentissent également le process. Par exemple, dans le cas d'un magnéto et d'une console analogique en mix, j'ai juste à patcher mes effets (souvent déjà normalisés), appuyer sur play et mixer. Dans un DAW, je dois assigner les bonnes entrées/sorties, faire tout le routing interne de la session (bus), choisir parmis une liste de plugins souvent longue et assigner mes inserts hardware avant de commencer à bouger le moindre fader.
Je parle de choix qui ralentissent le process. C'est une généralité qui peut s'appliquer à n'importe quelle situation, dans n'importe quel domaine, audio ou non, analogique ou numérique. C'est un fait, pas un jugement de valeur. Ensuite, je précise ma pensée en donnant un exemple personnel dans un contexte précis. Encore une fois, aucun jugement de valeur et je ne vais certainement pas rentrer dans un débat stérile (analogique vs numérique) où la seule réponse sensée à donner est : "peu importe ce qui fonctionne pour toi !"
On en revient ici à tes problèmes de compréhension de la lecture ou de "controversialisme compulsif", si un tel mot existe.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Isopropanol
Mon reproche ne va pas à la technologie directement mais au constat du manque de discipline dont font preuve les acteurs du processus créatif.
Tout est dit dans ta conclusion. Je pense tout comme toi que le problème n'est pas la technologie mais ce qu'on en fait. Quand avant on enregistrait en gravant directement dans la cire, ces questions là ne se posaient pas!
En tant que musicien pro, je suis souvent devant les micros, et on le fait toujours à l'ancienne; une prise une autre de sécurité et quelques "rustines" si c'est nécessaire. En faisant comme ça on garantit deux choses; on ne coupe pas la phrase et on évite les décalages de tempo (même si le time streching aide pas mal...)
L
complètement d'accord, je pense que l'auteur s'emmêle les pinceaux tout seul pour finir par se contredire lui même.
[ Dernière édition du message le 29/04/2013 à 12:49:08 ]
Isopropanol
Citation de Isopropanol :
le titre de ton sujet est : "Le DAW (Digital Audio Workstation), contre-productif ?"
alors peut-être que tu as mal choisi le titre mais en lisant la suite, tu développe la pensée qu'un DAW serait à l'origine d'une façon de bosser moins efficace.
Un titre est une accroche, un aperçu du sujet qui va être traité et en aucun cas un résumé du contenu. On apprend cela au collège et/ou on le découvre en ayant un minimum de culture littéraire. "Poil de carotte" de Jules Renard n'est pas un exposé sur la pilosité des carottes et l'histoire de "La reine des pommes" de Chester Himes ne se déroule pas dans un verger.
Ici je pose le titre sous forme de question : "Le DAW, contre-productif ?" pour ensuite répondre à cette même question via un développement qui aborde les aspects positifs, les inconvénients pour ensuite en faire la synthèse et conclure sur :
Citation de bmtl :Mon reproche ne va pas à la technologie directement mais au constat du manque de discipline dont font preuve les acteurs du processus créatif.
Tout est dit dans ta conclusion.
Cela m'amène à penser 2 choses. La première est que tu ne lis pas correctement ou ne comprend pas ce que tu lis car depuis le début tu alimentes une polémique qui n'existe pas. Le tout en rabâchant inlassablement le même argument : "les outils ne sont pas fautif, uniquement ceux qui s'en servent" (qui, soit dit en passant, n'est pas un argument mais une lapalissade...).
La deuxième conclusion que je tire de tes différents posts est que tu n'est là que pour te donner de l'importance en créant la controverse là où il n'y en a pas, ce qui est pour le coup, hautement contre-productif.
Si tu as des arguments, ils sont les bienvenus. Si c'est pour une nouvelle fois reformuler la même phrase, ça ne fait pas avancer le débat. Personnellement, je suis fatigué de répéter toujours la même chose avec toi.
toi qui parle de savoir lire correctement, je te propose de retourner au collège puisque tu en parle.
tu lis en diagonale depuis le début la preuve tu fais un amalgame entre les différents intervenants du sujet.
je ne suis pas bmtl, ni responsable de ses réponses.
je pense que tu es complètement fermé à la discussion, visiblement seul ton propre avis vaut quelque chose à tes yeux.
Isopropanol
si tu n'es pas d'accord avec ta propre conclusion (qui va dans mon sens) je pense qu'il vaut mieux arrêter de poster des articles.
globule_655
Certes, un programme ne peut pas être rendu responsable de son usage mais il ne faut pas négliger l'impact des objets et de notre société sur nos comportements. L'espace de travail infinie que propose la MAO et les DAW peut provoquer deux réactions négatives chez le créateur: il peut se perdre ou se bloquer.
1- En l'absence de limites, beaucoup se perdent, à la manière de celui qui découvre son forfait SMS illimité et qui se noie dans des échanges aussi multiples qu’inconsistants, de celui qui après une heure de recherche dans Google, ne se souvient plus de ce qu'il était venu trouver.
2- Le syndrome de la page blanche guette dès que l'outils ou la matière n'est plus un facteur limitant. Le créateur se retrouve seul devant l'infinité des possibles et seul responsable du résultat. De quoi, parfois, foutre le vertige et bloquer le processus créatif.
Avec les DAW, comme avec beaucoup d'objets caractéristiques de notre époque, il faut apprendre à dompter l'illimité (les forfaits, le Cloud, l'open bar, le carpaccio, les crédits, le viagra etc...).
J'aime beaucoup ta réflexion et suis entièrement d'accord avec les 2 points que tu soulèves ici.
La question que je me pose souvent c'est est-ce que l'objet crée le comportement ou bien est-ce que le comportement engendre le besoin de l'objet et donc sa création ? Ce qui est certain, c'est que l'un et l'autre s'influencent fortement.
Dans le cas du DAW, par exemple, je pense qu'on avait besoin de fonction d'éditing plus efficaces, ce qui à engendré la création des outils, par contre le nombre de pistes quasi illimité ne correspond pas à un besoin (ça peut être pratique mais ce n'est pas nécessaire). Dans ce cas, la fonction à engendré les comportements..?
Bien sûr que les DAW sont contre-productives !! Ca fait 30 minutes que je lis les posts ! Pendant ce temps-là, je ne pianote pas!
Plus sérieusement, ce qui m'interpelle c'est le genre d'article que j'avais lu dans un Keyboard Mag il y a quelque temps, dans lequel un ingénieur du son décortiquait sa façon d'enregistrer une batterie. Eh bien je crois sincèrement que mettre 10 pistes ou plus sur une caisse claire, c'est peut-être très compétent, mais sûrement pas musical. C'est du marketing, de l'enrobage, du packaging... Hancock sur un piano désaccordé (si si, il y a eu des enregistrements !!) me fait plus baver que des productions autotunées !
Mettre 10 micros sur une caisse clair n'est non seulement pas musical, c'est aussi techniquement foireux. Plus on a de micros, plus on a de problèmes de phase et vice versa. Après, si les 10 micros ont un but bien précis alors tout reste à discuter mais pour une caisse claire, j'en doute fortement
Dans tous les cas, le plus important reste le musicien et la performance qu'il transmet de la musique. Si on a une bonne composition interprétée par un musicien de talent, alors la technique est sans importance (dans une certaine mesure). Mieux vaut toujours une bonne performance mal enregistrée/mixée que l'inverse. Et il est clair qu'Hancock sur un piano d'étude désaccordé sonnera toujours mieux que moi sur un Bösendorfer
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
blackle
Certes, un programme ne peut pas être rendu responsable de son usage mais il ne faut pas négliger l'impact des objets et de notre société sur nos comportements. L'espace de travail infinie que propose la MAO et les DAW peut provoquer deux réactions négatives chez le créateur: il peut se perdre ou se bloquer.
D'accord avec ça.. à ceci près que pour beaucoup de personnes (techniciens et musiciens, amateurs ET pros) la technologie (outil) a créé des besoins souvent inutiles. Et avec cet espace de travail "infinie" il est trop souvent tentant de vouloir améliorer des choses qui n'ont en aucune façon besoin d'être améliorées.. l'exemple d'une note légèrement mal placée que l'on peut déplacer en toute simplicité sans même se demander si cela est vraiment utile.. Le mieux est très souvent l’ennemi du bien.. Sans compter les éventuelles "geekages" du genre j'ai le dernier plug du compresseur à la mode.. la nouvelle émulation de réverb vintage.. « ..avec ça je vais tout déchirer.. » (sic).. que de pertes de temps !
Mais la contre-productivité est tout de même le plus souvent liée aux utilisateurs. Sans compter qu'il arrive un moment dans un processus de création (hors maquette) ou il faut choisir son camp. Soit on est musicien, soit on est technicien. Il faut rester honnête, arriver à un certain stade cette double casquette est inaccessible pour 99,99% des personnes..
Et il est bien illusoire de croire qu'avec les moyens dits modernes il sera possible d'accéder à un travail fini qui sera forcement de qualité, en essayant de comprendre tant bien que mal comment fonctionne ce satané compresseur et surtout en quoi il apporte un "plus" (contre-productivité?). Surtout avec cette autarcie que beaucoup de musiciens clame haut et fort pour des résultats que l'on connait..
Pour moi cette technologie galopante est bien trop envahissante pour les besoins réels de tout à chacun.. donc à vous de faire les bons choix et de ne pas tomber dans les pièges de ces nouveaux "facteurs" que sont devenus au file du temps les boites d'informatique musicale, à savoir créer des besoins là où il n'y en a pas, par de nouveaux outils..
globule_655
je te signale que la conclusion dont parle bmtl c'est celle de ton article gros malin
Peut être que tu devrait relire mon post un peu mieux. Je cite bmtl justement parce qu'il cite la conclusion de mon article avec en plus la phrase : "tout est dit dans la conslusion"...
si tu n'es pas d'accord avec ta propre conclusion (qui va dans mon sens) je pense qu'il vaut mieux arrêter de poster des articles.
Je suis entièrement d'accord avec ma conclusion puisque je l'ai écrite. Par contre, du coup tu viens toi même de dire que la conclusion va dans ton sens. Donc cela confirme ce que je disais plus tôt et que tu n'es là que pour créer la controverse là où il n'y en a pas sans même comprendre ce que tu lis... 4 pages de posts à se battre contre des moulins à vent.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Isopropanol
Citation de Isopropanol :je te signale que la conclusion dont parle bmtl c'est celle de ton article gros malin
Peut être que tu devrait relire mon post un peu mieux. Je cite bmtl justement parce qu'il cite la conclusion de mon article avec en plus la phrase : "tout est dit dans la conslusion"...
Citation de Isopropanol :
si tu n'es pas d'accord avec ta propre conclusion (qui va dans mon sens) je pense qu'il vaut mieux arrêter de poster des articles.
Je suis entièrement d'accord avec ma conclusion puisque je l'ai écrite. Par contre, du coup tu viens toi même de dire que la conclusion va dans ton sens. Donc cela confirme ce que je disais plus tôt et que tu n'es là que pour créer la controverse là où il n'y en a pas sans même comprendre ce que tu lis... 4 pages de posts à se battre contre des moulins à vent.
Peace
Glob
ta conclusion va dans mon sens, c'est donc toi qui crée la controverse en disant que je suis dans le faux depuis le départ.
c'est très simple pourtant.
SampleHunter
Et avec cet espace de travail "infinie" il est trop souvent tentant de vouloir améliorer des choses qui n'ont en aucune façon besoin d'être améliorées.
Oui, l'infini, l'illimité renvoie à la perfection. Avec de tels moyens (infinis et illimités), on se dit qu'on n'a pas le droit d'échouer, sauf à passer pour un nul, et alors on passe (ou perd) son temps à la recherche de la perfection (multiplication des prises, des micros, des corrections etc...).
La question que je me pose souvent c'est est-ce que l'objet crée le comportement ou bien est-ce que le comportement engendre le besoin de l'objet et donc sa création ?
En d'autres termes, est-ce que l'offre créé la demande, ou est-ce la demande qui créé l'offre ? Je pense que si le consommateur fini par acheter, utiliser un objet ou une fonctionnalité (pistes illimités, traitements illimités, corrections illimitées), c'est qu'il y trouve son compte. Ca ne veut pas dire que c'est bon pour la musique ou la création. En l'espèce, ce besoin d'illimité ou d'infinie a plutôt à voir avec notre propre finitude.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
EraTom
Je ne vois pas en quoi mon discours est réactionnaire puisque je ne dénigre aucunement la technologie. Je ne fait que parler des mauvaises méthodes de travail qui on suivit cette même technologie et tendent à se généraliser (en grande partie du fait de la dé-professionnalisation de ces métiers.)
Si j'ai bien compris cette fois, ce qui est problématique à tes yeux, c'est la démocratisation des outils qui ouvre la porte grande à l'amateurisme, et parfois (voir trop souvent) le manque de rigueur des nouveaux professionnels arrivants (dont les formations seraient d'une qualité douteuse).
Tu tapes peut-être dans le mille, mais j'ai tout de même une réaction épidermique. Je trouve un tel discours réact, en tout cas une telle généralisation me pose problème parce qu'elle fait un peu trop écho aux discours de certains enseignants que j'ai dû souffrir... Et avec le recul et l'expérience (ça fait 20 ans maintenant) il s'agissait bien de "vieux cons" (j'y mets de la tendresse hein
Rassure-toi, je ne vais pas te raconter ma vie ici
En effet, ça bouge, pour le mieux ou pour le pire ? Et bien les deux ; à nous de rectifier le tir en montrant ce qui va bien et ce qui ne va pas en tâchant de proposer des techniques pour corriger ce qui va de travers de manière factuelle...
... je crois que sur le fond nous somme plutôt d'accord.
Ny Batteri
Je pense qu'avoir à sa disposition des possibilités limitées (typiquement, un parc de matériel hardware pour du mixage) conduit naturellement à réfléchir à leur utilisation optimale, avec au final une certaine cohérence.
Avec des possibilités virtuellement infinies, la tentation peut être grande de se laisser un maximum d'options le plus longtemps possible et de multiplier les essais... Et cela peut être au détriment de la cohérence (sans parler de la lisibilité du projet pour quelqu'un prenant le train en marche !)
Après, tout est une question de rigueur personnelle. Je pense qu'en studio pro, la rigueur reste la plupart de temps de mise et les gens sont suffisamment compétent pour ne prendre que les avantages des systèmes modernes. Mais je ne suis pas sûr que les "règles de l'art" soient maîtrisées par la majorité des home-studistes (moi le premier !)
La vraie virtuosité, ce n'est pas plein de notes dans tous les sens, mais plein de sens dans toutes les notes
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