UNE FOIS POUR TOUTE !
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mrfat
Hello,
A force de lire, d'entendre tout et son contraire je souhaite une fois pour toute que l'on résolve ces deux questions :
- Freq / bits pour configurer son projet dans cubase
- niveaux à l'enregistrement RMS et Peak
Freq / BITS : on est tous d'accord pour dire que configurer un projet en 16 bit / 44,1khz n'est plus trop d'actualité ! Surtout avec la mort du cd , nos "oeuvres" finiront plus sur iTunes que dans les Fnac ...
J'ai pu lire pour la fréquence, qu' il faut soit rester en 44,1khz ou soit la doubler donc 88,2khz (quand c'est pour l'audio / sinon pour la video c 'est 48khz)
Quand est il vraiment ?
Pour le 16 bits , tout le monde s'accorde de mettre au minimum 24bits . Quel est la difference des bits pour l'enregistrement et du fameux 32bits flottant à partir duquel cubase fonctionne ...?
En gros sous cubase 7 , avec une RME UC quel est la meilleur résolution à choisir pour le projet ?
Quel est l incidence sur la latence et l optimisation des calculs interne ?
RMS / PEAK : J'ai lu l'article sur les niveaux d'enregistrement . Bien compris qu'il fallait enregistrer la source à -18db RMS . On m'a dis aussi qu'en plus de ces -18 db il faut que les peak soit max à -6db pour avoir une marge .
Quel est donc le bon niveaux à la prise ?
Ensuite pour la mesure , pourquoi il y a une difference de vumètre (RMS et Peak) entre celui de cubase et par ex celui du Braiworx meter ou ceui d'ozone insight ? il ne sont pas qualibré de la même façon ?
Ce qui est étrange c'est que tout les indicateurs de Peak/RMS que j'ai indiquent tous à peu près les mêmes niveaux mais du coup tous déferrent de celui de cubase ....
Merci
Minimoog => Radial JDI => Phoenix Audio DRS-Q4 => RME UC => Focal Solo 6
EraTom
ha...donc à un instant T correspondant à un echantillon, le CAN sigma-delta donnera une valeur extrèmement proche de la valeur réelle ( à part la minuscule erreur du bit de poids faible) ??
Aucune machine ou appareil ne donne la "valeur réelle", et je ne dis pas ça pour la sémantique ou pour t'enfumer avec une réponse pseudo-mystique sur la métaphysique du bit : "0 ou 1 ? Telle est la question."
En métrologie on distingue au moins 3 types d'erreurs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Erreur_%28m%C3%A9trologie%29 (le 1er §)
Pour un CAN, on s'arrange pour que la dispersion statistique causée par l'étage d'entrée du CAN lui-même soit plus petite que sa résolution (sinon, cette résolution ne sert à rien). Un CAN delta-sigma l'assure comme les autres CAN.
Et puis, ce que tu appelles "valeur réelle" contient déjà des erreurs (à l’acquisition, puis tout traitement analogique avant la numérisation). Il faut garder en tête qu'en audio le "bruit thermique" ou bruit de fond est une forme d'erreur (analogique) sur le signal envoyé vers le CAN qui entraîne déjà des SNR qui atteignent rarement (pour ne pas dire jamais) -100dB ; les CAN utilisés en audio sont déjà, d'un certain point de vue, bien plus performants que ce dont on a réellement besoin.
C'est bien ce bit de poids faible qu'on utilise pour le dithering ?
En réalité l'erreur de quantification ne donne pas un "bruit" mais une "distorsion". Il se trouve que quand le signal à une dynamique bien plus grande que le pas de quantification, alors cette distorsion liée à la quantification se comporte comme un bruit blanc et peut être traité comme tel (en toute rigueur i.e. c'est démontrable mathématiquement).
Pour un signal issu d'une prise son classique, il existe déjà dans le signal une erreur (le bruit de thermique analogique) dont la dynamique (ou l'écart-type) est plus grande que le pas de quantification du CAN, et l'erreur de quantification se comporte comme un bruit additif imperceptible.
Pour un signal de synthèse... ou après un traitement, le signal numérique peut réellement être à 0 ou avec une dynamique très faible : l'erreur de quantification ne peut plus être considérée comme un bruit blanc et on entend franchement une distorsion.
L'idée de base de dithering est d'ajouter un petit signal qui ne perturbe pas trop l'écoute (en tout cas moins que le son de la distorsion) mais qui permet d'assurer une dynamique plus grande que la pas de quantification même lorsque le signal original présente une amplitude diminuée, de cette manière l'erreur de quantification reste bien un bruit blanc additif.
En s'inspirant de ce qu'il se passe avec la prise son "classique", on ajoute un autre bruit blanc d'écart-type supérieur au pas de quantification tout en le maintenant bien plus bas que le SNR que l'on trouve sur une prise son.
Il existe plusieurs techniques pour ajouter ce bruit (et même pour le générer).
d'accord mais je ne vois pas pourquoi tu prends le convertisseur flash comme concurrent direct du sigma-delta.....apparemment le Flash n'est pas du tout adapté à l'audio (fréquence et résolution)
Ps : Le graphique de Danbei donne une bonne idée de la répartition de ces technos mais il date un peu ; on sait faire aujourd'hui des CAN delta-sigma qui montent à 200kHz en 24bits, ou encore jusqu'à 5MHz en 16bits.
Est ce parce qu'il est le plus proche concurrent en terme de précision ?
Aujourd'hui le CAN delta-sigma représente le meilleur compromis entre ses qualités, ses défauts et aussi son coût pour la numérisation en audio :
- Le sur-échantillonnage demande de monter très haut en fréquence pour arriver à la fréquence d'échantillonnage visée (ce qui limite la bande utile max proposée par cette techno), mais elle suffit largement pour l'audio.
- Mais du coup, ce sur-échantillonnage permet de limiter très efficacement le problème du repliement spectral.
- Une résolution de 24bits est plus que suffisante pour le travail audio.
- Si l'on regarde de près le bruit de quantification n'est plus "blanc" mais est mis en forme par la modulation sigma-delta (même dans la bande-utile) : c'est un bruit coloré qui a une puissance spectrale plus importante dans le haut du spectre, et c'est très bien pour l'audio car notre oreille est encore moins sensible dans cette partie.
- La conception est économique en composants : c'est bien pour minimiser les coûts mais aussi pour améliorer la fiabilité : un CAN delta-sigma est robuste parce qu'il comporte peut de composants.
Spacionot (ex Cola Verde)
Pour le dithering, je connaissais déjà mais j'avais fait la comparaison
car c'est aussi sur le bit le plus faible qu'il s'applique.
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