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Son d'hier et d'aujourd'hui

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Sujet de la discussion Son d'hier et d'aujourd'hui   fusion
Message de modération :
Je transfère ici la discussion qui a été initiée sur le thread du simulateur de HP UA OX.


Citation :
Mon avis vaut ce qu'il vaut. Je sais qu'il ne fait pas beaucoup bouger les lignes, mais c'est un point de vu tout a fait défendable et respectueux. Exemple, regarder ce studio paumé en Bretagne loin de Paris : https://kerwax.com/studio/
Franchement moi si j'avais les moyens d'acheter ce simulateur a 1200 balles ou aller passer quelques jours dans ce studio pour enregistrer une guitare ou un groupe, avec le recul je n'hésiterais pas, je me dirais go !! va pour le studio, t'en reviendrais joyeux et alluciné avec un son a faire fondre un vinyl des Stooges.
Toute les prods aujourd'hui genre Bornbad Records recherche ce son, loin du tout numérique et genre vinyl ...
Vous le savez, le home studio pose un problème de lourdeur créative et de temps infini passé à cogiter. Autant le peintre peint seul et sans peine, le saltimbanque joue seul de son instrument et quand ça lui chante, mais un musicien home studiste, seul dans son studio comme nous semblons en être, ne peut pas tout faire s'il veut sortir un mix complet basse batterie guitare synthé chant, et va se retrouver face a une montagne d'ennui, alors oui c'est un challenge mais au bout de combien d'années de galère pour arriver a un résultat passable ? On nous fait croire que le home studio est super créatif alors que l'on passe le plus clair de son temps à gérer des problèmes et à se poser une tonne de questions technique ou informatique pour au finale sortir quelque chose de très peu créatif et musical.
Du coup les fabricants ont très vite flairé le filon et nous sortent des boi-boites sensées être magiques avec le son qui va bien et qui simplifie tout le processus comme les simmulateurs, mais simplement genre placebo bon pour une maquette ou geek musicien, et toujours un brin trop numérique ou trop peu dynamique, pour au final enregistrer quoi à peine 20 heures de guitare. Bon nombre d'entre nous abandonnent et envoie tout au studio pour enregistrer, mixer et masteriser. Mais quelle perte de temps et d'argent pour son home studio, vous ne trouvez pas ? c'est un peu ça le monde technologie à la Ray Bradburry, nous enfermer entre 4 mûrs avec des écrans partout et des enceintes connectées en nous faisant croire que l'on peut faire tout tout seul sans l'aide des autres. Je vois d'ici les défenseurs d'audiofanzine montés au créneau et crier au scandale comme vous l'avez fait précédemment ... Peu le dise mais je sais qu'il y en a un paquet qui le pense, sans être vieux réac ou écolo ...
Regarder une carte UAD tout le fric que l'on peut lacher simplement en achetant leur plugins, quand je regarde derrière moi tout le gachis de matériel passé entre mes mains, cartes son, préamps, compresseurs, micros, enceintes ... Je me dis avec le recul, mieux vaut se trouver des potes musiciens et filer en répet, puis au studio. La technologie vous tient et ne vous lachera pas. Il faut savoir s'arrêter a temps avant qu'elle vous mange, et pourquoi pas tout arrêter, la planète vous remerciera aussi.


Tu m'excuseras Torra, mais je ne peux m'empêcher car je perçois juste l'inverse de ce que tu dis.
Citation :
regarder ce studio paumé en Bretagne loin de Paris : https://kerwax.com/studio/

Désolé mais ça ne fait pas rêver, autant de machines ça me fait plutôt peur. Quant à leur leur filer 1200 boules juste pour un enregistrement je préfère l'OX qui me servira pour tous mes enregistrements. Par ailleurs pour moi l'OX ça vaut plutôt 600€ donc je ne l'achèterais pas à 1200€ (déjà dit plus haut).
Citation :
Toute les prods aujourd'hui genre Bornbad Records recherche ce son, loin du tout numérique et genre vinyl ...

Vinyl avec ou sans craquements, je me demande si t'étais né dans les années 70? Le vinyl c'était surtout la galère, moins de dynamique, moins de bande passante, son plus mauvais que les enregistrements actuels, et foutus après 10 écoutes. Je pense que les prods cherchent surtout des bonnes chansons, et s'en foutent royalement du son analogique, vintage et toute cette branlette consistant à vouloir utiliser du vieux matos pas du tout pratique, par ailleurs j'en profite pour dire que je pense la même chose des simulations de vieux matos. On ne faisait pas de la meilleure musique avant, c'est le contraire, aujourd'hui des milliers d'artistes font des choses extraordinaires avec une config MAO à 2000€. Par ailleurs l'auditeur final, non plus ne recherche pas ce son sauf quelques vieux papy nostalgiques qui n'ont pas réussi à évoluer plus loin que Led Zep.
Citation :
seul dans son studio comme nous semblons en être, ne peut pas tout faire s'il veut sortir un mix complet basse batterie guitare synthé chant
Je n'ai pas trop de problème à sortir un mix complet basse batterie guitare synthé chant cuivres orchestre philharmonique, clarinette, flute, oud, mandoline... dois-je te faire la liste de tous les instruments que j'aime utiliser? Mais j'ai comme l'impression que les musiques du monde ou ethniques ça ne te parles pas.
Citation :
On nous fait croire que le home studio est super créatif alors que l'on passe le plus clair de son temps à gérer des problèmes et à se poser une tonne de questions technique ou informatique pour au finale sortir quelque chose de très peu créatif et musical.

Pour moi qui fait de la musique depuis 1980 c'est tout le contraire, le home-studio a complètement libéré ma créativité. Avant je ne faisais que des chansons pop-rock qui se ressemblaient toutes, aujourd'hui... ben je te laisse écouter la diversité (voir signature).
Citation :
Je me dis avec le recul, mieux vaut se trouver des potes musiciens et filer en répet, puis au studio.

J'en ai fait de groupes de rock qui ont foiré. Je crois que tu ne fais pas la différence entre compositeur et musicien. J'ai envie de créer une symphonie (en plus c'est vrai, c'est en cours ;)) tu crois pas que ça va être vachement dur d'être potes avec le philharmonique de Berlin et de filer en répèt avec eux?
Je comprends l'argument de la technologie qui peut accaparer, mais c'est une question de choix et de raison garder. Personnellement je n'ai rien changer à ma config depuis 4 ans (je ne compte pas les instruments car j'ai acheté une clarinette et une mandoline et ça c'est bien plus réel qu'un compresseur vintage à 10000 boules qui sert à pas grand chose). Je me limite à une dizaines de plugins et tout roule, je fais de la musique pas de l'informatique. Notes bien que je n'ai rien contre l'utilisation de vrais matos et l'expérience de groupe. Toutes les musiques et toutes les façons de la faire sont intéressantes. C'est toi qui semble avoir quelque chose contre le home-studio. Mais ne t'en déplaise pour certains le home-studio c'est la vraie liberté.
Citation :
Il faut savoir s'arrêter a temps avant qu'elle vous mange, et pourquoi pas tout arrêter, la planète vous remerciera aussi.

Oui faudrait juste tout éteindre https://soundcloud.com/hakim2/merdeyzonteteint

[ Dernière édition du message le 19/07/2017 à 15:55:20 ]

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "[NAMM] Universal Audio s'attaque au Torpedo" qui a été fusionnée dans ce sujet le 23/07/17 ]

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31
Citation :
Rover enregistre à Kerwax, Arte vient filmer, Kerwax fournit le master à Arte qui monte le film.
C'est la conversion analo/numérique qui te fait te questionner? Kerwax fournit un master numérique si l'artiste en a besoin, c'est à dire environ 10 fois sur 10 j'imagine. Je n'ai peut-être pas compris la question.


Effectivement, ce n'est pas ça qui me questionnait car je me doute bien que chez Kerwax on sort en numérique. Ce que je me demandais, c'est qu'est-ce qui fait qu'on peut utiliser du matos des années 60, 50 voire 40 et ne pas sonner aussi pourri que dans ces années là : est-ce qu'on a effectué des modifs dans les appareils en question, ou alors est-ce dû à l'adjonction d'autres appareils. Kravitz a racheté une console d'Abbey Road je crois, et pourtant, il n'a pas un son des années 60. Est-ce parce qu'il utilise des micros plus récents, ou alors que la console a subi des modifs ?

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

32
Je pense que c'est surtout le système d'écoutes (pour le mix) qui fait que ça va sonner comme dans les 70's ou pas. C'est clair que si on colle des micros 200hz - 2khz partout y'aura pas moyen d'avoir autre chose mais avec des micros qui ont une réponse en fréquences un peu large, il n'y a que le système d'écoutes qui peut jouer à mon avis.
Un console ou un preamp à lampes ne filtre pas assez pour que ça sonne direct 60's / 70's, même les vieux.
33
Citation :
J'ai le CD original, persiste et signe, en écoute aérienne ou au casque (c'est pire au casque).


je sais pas quel est ta référence en matière de son, ni sur quoi tu écoutes, mais je suis triste pour toi que tu puisses pas apprécier le son de DSOTM à sa juste valeur.
Après c'est pas le meilleur son non plus dans l'absolu, c'est juste le meilleur son de tous les albums qui ont mega cartonné, encore que perso j'adore aussi le son de l'album Hotel California. (sauf erreur de ma part ces 2 albums sont parmi les 6 ou 7 seuls albums à avoir dépassé les 40 millions de vente).
D'ailleurs dans ces albums vendus à plus de 40 millions d'unités, y a aussi Back in black d'ACDC, au son très pur, et Thriller, lui aussi un chef d'oeuvre de prise de son/mixage.

Bon y a aussi un album de Meat Loaf, au son pas glop et dont le côté artistique laisse pantois.:-D:oops2:
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Pas oublier que les techniques de mise en oeuvre du matos ont évolué : un ingé son aujourd'hui a une culture différente de celui des années 60. Un mec sur une Gibson de 59 ne joue pas aujourd'hui comme en 59.
Et puis il y a les effets, notamment les reverbs qui ont dû beaucoup évoluer.
Et - surtout - j'y reviens, la qualité de la diffusion : le master dans les années 50-60 était altéré par le pressage. L'intérêt du numérique en tant que capture "fidèle" (on en rira dans 50 ans...) est de pouvoir diffuser la session telle quelle.
Je pense vraiment que ce qui a vraiment progressé en qualité ces cinquante dernières années, c'est la diffusion, pas vraiment la captation. Le saut qualitatif avait été fait avant (écoutez des galettes du début du xxe s. sur Gallica par exemple pour comprendre ce que je veux dire). On arrive à une très bonne qualité dans les années 70, sur du matos analogique. Mais la diffusion est pourrie.
Sur le spectacle La face cachée de la lune de Th. Balasse (énorme ! Le spectacle, pas le mec) le son est d'abord diffusé sur de grandes enceintes d'époque en stéréo, au fond de la scène. Là on se dit : misère... Et puis on bascule rapidement sur la sono de la salle et c'est divin. Les machines vintage sonnent parfaitement, même les delays à bande. Bon, c'est un peu HS car c'est du live, pas de l'enregistrement, mais c'est pour dire que le matos vintage n'a aucune raison de sonner pourri.

[ Dernière édition du message le 24/07/2017 à 17:10:17 ]

35
Citation :
Les machines vintage sonnent parfaitement


Je sais plus exactement quand sont sortis les preamplis Telefunken série V, mais encore en 2017 ils sont au top, et sont d'ailleurs utilisés partout dans le monde....Perso j'ai un V76, même si la plupart des pièces ont été changées car devenues foutues par l'ingratitude des années qui passent, le modèle que j'ai est fidèle autant que possible à l'original.

La conception des micros Neumann série U, micros eux aussi les plus répandus sur la surface du globe (en milieu pro en tout cas) ne date pas franchement d'hier non plus.:-D

Les compresseurs utilisés aujourd'hui en mastering pro sont dans l'ensemble les mêmes qu'il y a 40 ans : les UA 1176, Neve et autres Manley à technologie vari-mu de type fairchild ne datent pas de l'ère numérique....

[ Dernière édition du message le 24/07/2017 à 17:25:05 ]

36
Citation :
les UA 1176, Neve et autres Manley à technologie vari-mu de type fairchild ne datent pas de l'ère numérique....


Enfin, mon propos ne portait pas forcément sur le numérique hein, mais sur les machines d'hier et les machines d'aujourd'hui, me disant qu'a priori, on disposait de plus de connaissances aujourd'hui pour améliorer des choses comme la distorsion ou le rapport signal/bruit, la question étant de savoir si les composants sont plus performants aujourd'hui qu'il y a 40 ans et de savoir si ça un impact sur ces machines. Quand nous avions rencontré David Manley, il nous avait expliqué qu'à la base (et ce n'est plus le cas aujourd'hui), un ingé son était un électronicien spécialiste du traitement du signal et qui, dans les années 60, passait son temps à réparer sa console, à la tweaker, d'où mon interrogation sur l'évolution des vieilles machines dans lesquelles on opérait, d'après ses dires, sans cesse des réparations et des changements (j'imagine qu'on en profitait pour mettre tel ou tel condensateur, résistance, transistor ou transfo qui venait de sortir et améliorait le comportement de la console. Discuter avec lui et passer un après-midi au studio Twin à deux mètres du bureau du patron m'a d'ailleurs guéri du rêve d'avoir une grosse console : je crois que le gars a passé son après-midi au téléphone à gérer les problèmes de maintenance de sa SSL 4000 et d'après ce qu'il m'a dit, c'était là un grande partie de son job : veiller à ce que le matos soit perpétuellement réparé, révisé. Tous ceux avec qui j'ai pu discuter de la bande m'ont fait le même retour : tous adoraient le son de la bande mais outre le prix des consommables et les aspects pratiques (stockage, conservation, montage, rembobinage, documentation), tous disaient que le truc chiant, c'était la maintenance. Jusqu'à un ingé son qui m'a avoué qu'en désignant un Studer dans la coin du studio que le rôle de ce dernier était d'être là au cas où un client y tiendrait absolument, mais qu'en général, c'était plus de la déco qui prenait la poussière qu'autre chose.

Sinon, on a un U87 au taf et effectivement, même si ça date des années 60 (du moins la conception du micro), c'est vraiment chouette. Et à bien chercher les dates auxquelles sont sorti les grands canons du studio, on se rend compte que dès la deuxième moitié des années 60, on disposait déjà de beaucoup de choses, si ce n'est de l'EQ paramétrique et des réverbs numériques évidemment. Pas sûr non plus que les compresseur vari-mu était déjà là.

De fait, les pistes du monitoring et du support se tiennent, même si j'ai l'intuition que le support est plus déterminant. Si on avait juste un problème de monitoring, alors on aurait des choses mal mixées (avec un bas un et un haut qui n'ont pas été travaillés) sur les disques des beatles. Les limites du passage de la bande au vinyle sont sans doute plus en cause du coup, et sans doute encore le ping-pong auquel était contraints les ingé sons pour outrepasser les limites des 4 pistes et qui devait bien dégrader le signal à chaque fois, avec un effet coupe bande en bas et en haut.

Citation :
L'intérêt du numérique en tant que capture "fidèle" (on en rira dans 50 ans...)


Je n'ai aucun doute sur le fait que dans 50 ans, on aura bien progressé à tous les niveaux, sachant qu'à un moment ou un autre, il ne faudra plus passer par des HP mais adresser directement les neurones en charge de l'audition : alors on pourra reproduire ce qu'on entend quand on est face à un groupe qui joue.

Citation :
je sais pas quel est ta référence en matière de son, ni sur quoi tu écoutes, mais je suis triste pour toi que tu puisses pas apprécier le son de DSOTM à sa juste valeur.


J'ai des petites Adam A5 à la maison et un DT880 et c'est bien assez pour entendre des choses que je n'aime pas dans le son du disque.

Après, ne sois pas triste : j'ai trop écouté l'album quand j'avais 16 ans et l'ai trop entendu autour de moi par la suite, donc j'ai sans doute moins de fascination que beaucoup pour le Floyd (aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai toujours aimé Pink Floyd sans jamais aimer aucun des musiciens qui le composaient, preuve qu'un tout dépasse la somme des individualités). Mais j'apprécie le son de l'album, je te rassure, comme j'apprécie de voir James Bond contre Docteur No, Indiana Jones et le Temple Maudit, Star Wars : a new hope ou encore Citizen Kane. Ca ne m'empêche pas de voir ce qui a vieilli dans chacun de ces films : la pellicule utilisée, les costumes, les maquillages, les effets spéciaux, les décors, les cascades, les éclairages, les valeurs de cadre, le montage, la prise de son, le mixage, le sound design, le scénario ou les dialogues, et même parfois la machinerie (la qualité d'un traveling ou d'un zoom par exemple). C'est pareil pour Dark Side of the Moon. D'ailleurs, si on m'offrait qui je voulais pour mixer le disque de mes rêves, Parsons ne figurerait pas sur ma liste malgré toute l'admiration que j'ai pour lui.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 25/07/2017 à 09:33:41 ]

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Dark side est sans doute un monument dans son genre, sorti de surcroît le jour de ma naissance (donc j'apprécie moyennement quand tu écris qu'il a vieilli !), mais son côté révolutionnaire l'était pour l'époque et il a effectivement bien vieilli (lui, pas moi).
C'est le lot de tout ce qui a un temps révolutionné, repoussé les limites, posé les bases de quelque chose devenant le standard de la décennie suivante.
Sergent pepper, Off the wall, Thriller, never mind, blue Line, mezzanine, autant de disques qui dépassent l'existant de l'époque mais qui semblent datés de par leur son, leur mixage, leurs arrangements.

J'ai eu la chance de passer une semaine pluvieuse chez un ami éditeur qui possède une belle maison dans le Luberon, et qui est équipé de différents systèmes hifi des 5 dernières décennies. Et je dois avouer qu'ecouter le premier Doors ou dsotm sur un système Cabasse haut de gamme de 70, ou off the wall sur un système elipson de la fin des années 70 change complètement la perception que l'on a de ces disques, recréant en quelque sorte l'émotion originelle des primo-écoutants.
Quant à écouter des disques sur un système analytique, outre l'intérêt analytique justement, tue chez moi tout le plaisir de l'écoute.
38
La principale chose qui limitait la qualité du son dans les années 40 à 70 était les media de reproduction. En aucun cas la prise de son n'était un facteur limitant et loin s'en faut. Un bon magnéto à bande, bien calibré et bien opéré permet d'obtenir un degré de fidélité qui met une claque monumentale à toutes les cartes son Hope Studio moyenne gamme d'aujourd'hui.
Comme l'a déjà évoqué youtou, un U47 (pour peu qu'on en trouve un en bon état), un Neve 1073 etc sont encore des références de qualité à ce jour et ce n'est pas pour rien.
Pour illustrer ça, j'ai eu l'occasion il y a quelques années, de numériser la bande master originale de 2 titres de l'album "The Kerry Dancer" de Johnny Griffin. Le son est magnifique, simplement, alors que l'enregistrement date du début 1962. Si vous trouvez le master CD avant remaster je vous invite à l'écouter, c'est un petit bijou de qualité sonore (et surtout musicale). Eventuellement, j'essayerai de poster un court extrait.
J'avais eu une discussion il y a quelques années avec un des pionniers de la Motown sur le même sujet et il m'avait confirmé que les moyens de reproduction étaient en cause (vinyle, limitation de la radio à l'époque...).
De même, la radio, la coke et les NS-10 sont la cause du son agressif avec peu de grave des années 80 :-D

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

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Citation :
De même, la radio, la coke et les NS-10 sont la cause du son agressif avec peu de grave des années 80


:pong:

Citation :
J'avais eu une discussion il y a quelques années avec un des pionniers de la Motown sur le même sujet et il m'avait confirmé que les moyens de reproduction étaient en cause (vinyle, limitation de la radio à l'époque...).


Quand on voit les énormes différences des pelloches photo ou cinéma, de Kodak à Agfa en passant par BASF ou Fujil, j'imagine que la qualité des bandes a bien progressé aussi, non ? Je veux dire : j'imagine mal qu'on avait des pellicules de merde dans les années 60-70, au point de voir aujourd'hui à quel point elle ne reproduisaient pas fidèlement les couleurs, et que de son côté la bande utilisée pour l'audio était merveilleuse...

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Citation :
recréant en quelque sorte l'émotion originelle des primo-écoutants.


Des primo-écoutants bourgeois alors parce que si je regarde dans mon histoire familiale, les primo-écoutants dans les années 60-70 n'avaient pour la plupart que des chaînes hi-fi de merde, voire des Tepaz...

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