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Masteriser à -16 LUFS ?

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Sujet de la discussion Masteriser à -16 LUFS ?
Bonjour,

Je vois par ci et là que Spotify, Deezer, iTunes et d'autres passent leur fichiers à -14, -16 voir -17 LUFS. Connaissant bien la norme pour les mix ciné et également renseigné sur la loudness war, je me demandais donc si mes masters devaient sortir de ma session "à l'ancienne" ou plutot en tenant compte de ces nouvelles normes et en les faisants moduler vers -15/-16 LUFS.


Comment procédez vous ?

Ingénieur du son, Sound Designer

Avid ProTools, Logic Pro, Cubase

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Si tu dépasses le 0dBTP, il y aura de la distorsion numérique. L’habitude sur les CD est de laisser 0,2 dBTP de marge. On pourrait laisser 0,1 que cela rendrait sans doute la même chose. Les convertos des lecteurs CD plus anciens avaient besoin de cette marge, semble-t-il.
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Pour avoir analysé quelques CD, effectivement on constate une petite marge, mais pas toujours.
Le dbtp, il me semble n’était pas légion il y a quelques années, beaucoup de limiteur et de jauge de niveau permettaient uniquement de lire un niveau peak en dbfs.
Cela ne serrait pas le fait de mastériser et limiter à un niveau d'échantillonnage plus grand que le CD, pour un 0 dbfs ? Qui fait qu’en convertissant à une valeur plus petite, le niveau dbfs serra vu comme inférieur, d'où la marge de certain CD.
Parce-que, une jauge qui donne un niveau TP, n’est rien de plus que le même jauge en dbfs à une valeur échantillonnage X 4, nan ?

[ Dernière édition du message le 06/11/2021 à 00:10:14 ]

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x
Hors sujet :
Citation de rroland :
Si tu dépasses le 0dBTP, il y aura de la distorsion numérique. L’habitude sur les CD est de laisser 0,2 dBTP de marge.
Limiter à 0dBTP ça veut dire qu'on ne dépasse pas 0dBTP par définition. Donc il n'y a pas de distorsion supplementaire.
Citation de dsikolg :
Le dbtp, il me semble n’était pas légion il y a quelques années, beaucoup de limiteur et de jauge de niveau permettaient uniquement de lire un niveau peak en dbfs.
Je pense que c'est de la d'où vient la confusion, il y a quelques années, comme l'usage était d'utiliser des afficheurs de niveau/limiteur sur les crêtes des échantillons et pas sur les crêtes vrais, ça avait du sens de laisser une marge. Une fois qu'on mesure en dBTP ce n'est plus justifié. Enfin c'est justifié si on prévois de faire de l'encodage/SRC ou autre traitements après le mastering...

Citation de dsikolg :
Cela ne serrait pas le fait de mastériser et limiter à un niveau d'échantillonnage plus grand que le CD, pour un 0 dbfs ? Qui fait qu’en convertissant à une valeur plus petite, le niveau dbfs serra vu comme inférieur, d'où la marge de certain CD.
Même quand on sous-échantillonne les crêtes sont susceptibles d'être plus hautes que l'original. Par exemple je viens de faire un test avec un fichier en 96kHz qui va au maximum à -0.51dBTP, je le convertie en 48kHz, le résultat va à -0.23dBTP au maximum, donc plus haut que l'original à 96kHz.
Donc faire le mastering à 96kHZ pour à la toute fin sous-échantilloner à 48kHz ou 44,1kHz ne permet pas d'avoir une marge.

Citation de dsikolg :
Parce-que, une jauge qui donne un niveau TP, n’est rien de plus que le même jauge en dbfs à une valeur échantillonnage X 4, nan ?
Je suppose que oui, mais en principe ça dépends des implémentations, la norme ITU (Annexe 2) n'impose pas de faire exactement comme ça, ça peut notamment être un facteur de sur-échantillonage plus grand.
L'élément crucial est qu'ici on ne sur-échantillonne pas le flux audio traité, mais on sur-échantillonne seulement le signal de détection : on limite le signal à 44,1kHz en utilisant le niveau du signal à 176,4kHz par exemple, mais le signal traité ne subis pas de SRC parce que sinon ça tombe à l'eau.

signal -> signal X4 -> limiteur -> signal /4 : KO (à cause de la dernière étape)
signal -> signal sidechain X4 -> limiteur sur signal : OK

[ Dernière édition du message le 06/11/2021 à 10:33:59 ]

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D'après ma compréhension, il y avait deux marges sur les crêtes (peak):
- une marge relativement importante quand on mesurait en "peak" mais pas en "true peak". La seconde mesure tient compte de l'augmentation potentielle de niveau due à un sur-échantillonnage. Il y a des discussions sur la marge à laisser, car ça dépend du signal. Certains disent que ça peut aller jusqu'à +3 ou +6dB, je ne sais plus. Il semble qu'en pratique ce soit nettement moins. Par ailleurs, il semble que ce problème concerne des convertisseurs vraiment antiques. Enfin, ça n'est plus vraiment valable si la mesure est en "true peak" (c'est précisément l'intérêt du true peak). L'erreur en "peak" était déjà modeste, les variations d'une mesure de true peak à une autre semblent vraiment dérisoires.
- une marge minime pour éviter d'allumer les témoins de saturation. Certains logiciels signalent une saturation si le signal atteint précisément 0dBTP sans dépasser. C'est un peu gênant car ça génère une alerte pour rien. Limiter à -0.1, -0.2 ou -0.3dBTP (j'ai vu plusieurs valeurs) évite ce souci, sans qu'on perde quoi que ce soit de significatif en dynamique (0.3dB sur les crêtes, franchement, c'est rien).

[ Dernière édition du message le 06/11/2021 à 11:17:19 ]

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Hum effectivement je ne savais pas pour le deuxième point que tu cite.
26
Citation :
Donc faire le mastering à 96kHZ pour à la toute fin sous-échantilloner à 48kHz ou 44,1kHz ne permet pas d'avoir une marge.


Ok, et il pourrait y avoir une différence entre un convertisseur hard et un soft ?
27
Citation :
Limiter à -0.1, -0.2 ou -0.3dBTP (j'ai vu plusieurs valeurs) évite ce souci, sans qu'on perde quoi que ce soit de significatif en dynamique (0.3dB sur les crêtes, franchement, c'est rien).

+ 1

Citation :
Ok, et il pourrait y avoir une différence entre un convertisseur hard et un soft

Aucune idée. Au mastering, le limiteur que j’utilise le plus est le Weiss DS1-mk3, qui upscale à 96 kHz, même les fichiers en 44,1. L’audio est donc amené à 96, traité, puis ramené en 44.1 et quand on fixe le seuil maximum (par exemple - 0,2 dBTP), il n’est jamais dépassé, même si l’on envoie un niveau de cochon.
28
Citation de dsikolg :
Citation :
Donc faire le mastering à 96kHZ pour à la toute fin sous-échantilloner à 48kHz ou 44,1kHz ne permet pas d'avoir une marge.


Ok, et il pourrait y avoir une différence entre un convertisseur hard et un soft ?
A priori je dirais qu'il n'y a pas plus de différence entre un convertisseur hard et un soft qu'entre deux soft
29
Pour redescendre sur terre.
techniques-du-son-3971755.png
https://youtu.be/FNdC_3LR2AI
Ici 6.7 LUFS
30
Hmmm ?
Il dit qu'il voit pas le rapport...

[ Dernière édition du message le 09/11/2021 à 22:04:42 ]