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Sujet Une procédure d'analyse de grille jazz

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Sujet de la discussion Une procédure d'analyse de grille jazz
Hello !
J'ai un ptit soucis de méthode quand il s'agit de me tapper un standard jazz : Mes méthodes sont réduites à détecter les II V I (ce qui marche sur quelques morceaux quand meme). Mais un morceau jamais aussi simple.

J'ai pas de marche à suivre et du coup j'ai toujours des doutes sur des passages de grilles ou y'a des ptits changements (genre un Am7 degré VI de Do majeur qui passe en A7 [jl'ai vu souvent et jtrouve ça très joli mais a part un arpège je vois pas quoi jouer])

Si quelqu'un a une méthode d'analyse des grilles assez claire ce seré cool de me l'expliquer (ou de m'envoyer un lien)

Thanks :)
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Marie... :tourne:
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Oui, c'est bien ça ! :mrg:
quelle oeuvre magnifique !
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Hum, sans vouloir jouer le rabat joie, je doute que la vue d'une telle partition puisse être d'une aide quelconque à quelqu'un qui demande une procédure d'analyse de grille de jazz :lol:

Il suffit d'ouvrir un real book. On y trouve la mélodie du thème avec les accords notés au-dessus :bravo: .
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'tain, le Sacre avec un big band, ça doit être d'enfer !!!
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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:bravo: Sauf que Boulez (la version du sacre que j'ai est dirigée par Boulez) n'aime pas le jazz :mdr:
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Détrompe-toi : il a travaillé dans les années 80 avec Matthias Ruegg et le Vienna Art Orchestra !
Ta version du Sacre, c'est avec l'orchestre de Cleveland ? Pour moi, largement supérieure aux Bernstein et Abbado (ne parlons même pas de Fricsay...)
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Citation : Détrompe-toi : il a travaillé dans les années 80 avec Matthias Ruegg et le Vienna Art Orchestra !



Qui cé ceux-là :oo: ?

Citation : Ta version du Sacre, c'est avec l'orchestre de Cleveland ?



Vi :lol:
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Wow ADT, tu me déçois, là !
le site...
C'est un big band autrichien, du très lourd. M. Ruegg est chef d'orchestre et compositeur.
Je te conseille Art & Fun, pour commencer. Ils ont également fait un album de reprises de Duke et un hommage à Satie, parmi d'autres...Fonce, tu ne vas pas être déçu.
J'ai écouté bien des versions du Sacre (je ne le cache pas, une de mes oeuvres préférées), et Clevemand/Boulez est sans conteste la meilleure version que j'ai entendue...
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Citation : Wow ADT, tu me déçois, là !



Héhé :8)

Citation : J'ai écouté bien des versions du Sacre (je ne le cache pas, une de mes oeuvres préférées),



Pourquoi ne suis-je pas étonné ? :lol:
30

Citation : Hum, sans vouloir jouer le rabat joie, je doute que la vue d'une telle partition puisse être d'une aide quelconque à quelqu'un qui demande une procédure d'analyse de grille de jazz





Citation : Sauf que Boulez (la version du sacre que j'ai est dirigée par Boulez) n'aime pas le jazz



Walter Boudreau avec qui j'ai eue la chance d'étudier disait le contraire pour la deuxième citation ;) ... Il a suivit des stages d'études avec Boulez... Pour la première il est la preuve vivante que le jazz et la musique contemporaine du début du XXe Siècle sont très liées... hi hi hi

Citation : Boudreau, Walter. Compositeur, saxophoniste, chef d'orchestre (Montréal, 15 octobre 1947). Il étudia le piano à Sorel, Québec, pendant quelques années, puis le saxophone à Montréal avec Doug Michaud. C'est en autodidacte qu'il fit initialement l'apprentissage de la composition. À 15 ans, il fut membre d'un orchestre de jazz dirigé par Arthur Romano. Établi à Montréal en 1966, il dirigea son propre ensemble de jazz et diverses autres formations au pavillon de la Jeunesse d'Expo 67 où il rencontra Raoul Duguay. Avec ce dernier, ainsi qu'avec des membres du Quatuor de jazz libre du Québec et d'autres musiciens, il fonda l'Infonie en 1968, ensemble multimédias dont le répertoire était un mélange de musique classique, pop, contemporaine et d'avant-garde. Le groupe, qui compta jusqu'à 22 musiciens, joua à travers le Québec, à l'Université de Toronto et au CNA. Il parut dans les films La Nuit de la poésie (1970) et L'Infonie inachevée (1972) et publia, sous la direction de Duguay, Le Manifeste de l'Infonie : le ToutArtBel (Montréal 1970). Des extraits de ce dernier inspirèrent à Boudreau son oeuvre Ysengouronnie. Parallèlement à l'Infonie, Boudreau étudia l'analyse avec Bruce Mather à l'Université McGill (1968-70), puis l'analyse et la composition (1969-73) avec Gilles Tremblay au CMM et Serge Garant à l'Université de Montréal. Boursier du CAC à plusieurs reprises, il effectua des stages d'étude sous la direction de Boulez à Cleveland (été 1971) ainsi qu'avec Kagel, Ligeti, Stockhausen et Xenakis à Darmstadt (été 1972). En 1972, l'Infonie devint un octuor puis, après des études en France avec Xenakis (1973-74), Boudreau le transforma en Quatuor de saxophones de l'Infonie, avant qu'il ne devienne en 1982 le Quatuor de saxophones de Montréal avec Simon Stone (soprano), René Masino (alto), David Clark (ténor) et Boudreau (baryton). L'ensemble, qui affiche un répertoire diversifié mais axé principalement sur l'époque contemporaine, effectua des tournées dans les Maritimes (1977-78) et en Colombie-Britannique (1981) sous les auspices des JMC et de la Festival Concert Society. Il s'est également produit au Congrès mondial de saxophone à Chicago (1979) et à Montréal, Québec et Toronto ainsi qu'à la radio et la télévision de la SRC.

De 1973 à 1976, Boudreau travailla avec le Groupe informatique-musique de l'Université de Montréal. Après avoir mérité en 1973 un premier prix au Concours national des jeunes compositeurs de la SRC, l'oeuvre Variations I fut présentée dans sa seconde version par la SRC en 1974 puis, dans sa forme finale (intitulée Variations), par la SMCQ en 1976 sous la direction de Boudreau. Gilles Potvin (Le Devoir, Montréal, 22 mars 1976) la décrivit comme un « labyrinthe sonore peuplé de fantasmes » et souligna « l'imagination intarissable » du compositeur. La plupart de ses oeuvres résultent de commandes, notamment de l'Ensemble de percussion McGill (1977), de la Vancouver New Music Society (1978), de l'Ensemble d'ondes de Montréal (1980), de l'Ensemble de cuivres d'Aquitaine, France (1982), d'I Musici de Montréal (1985). En 1982, le Conseil canadien de la musique lui remit le Prix Jules-Léger pour la nouvelle musique de chambre pour L'Odyssée du soleil. Membre du Groupe des sisses avec Michel-Georges Brégent, Michel Gonneville, Denis Gougeon, Alain Lalonde et John Rea, il participa à la composition et à la création d'oeuvres collectives dont La Folia (1984) et Musique des jardins sans complexe (1987). Cette dernière oeuvre a servi à la réalisation du court métrage Fanfares (Rhombus Media 1988) qui trace un portrait de ces compositeurs. En septembre 1990, il commençait un mandat de deux ans comme compositeur en résidence du TS. Son oeuvre Golgot(h)a, sur un texte de Raoul Duguay, lui a valu en 1991 le Grand prix Paul-Gilson de la Communauté des radios publiques de langue française.

En tant que chef d'orchestre, Boudreau a dirigé notamment l'OCNA, l'Orchestre métropolitain, l'Ensemble de la SMCQ et l'ensemble des Événements du neuf, ainsi que des enregistrements pour la radio de la SRC. Il a été nommé dir. artistique et chef d'orchestre de la SMCQ en 1988. Il est compositeur agréé du Centre de musique canadienne.



Marie... :tourne: