Sujet de la discussionPosté le 24/09/2003 à 10:28:56Dodécaphonisme/sérialisme/jazz plusieurs questions
EN ce qui me concerne j'oppose souvent ces deux notions: dodécaphonisme (du grec dodeka: douze et phonê: son)= utilisation des 12 sons de la gamme sans qu'aucun soit plus important qu'un autre. Le sérialisme serait une technique de composition dodécaphonique fondée sur la série (série, série contraire, série rétrograde, série contraire-rétrograde) mais qui suit l'invention du dodécaphonisme... Ai-je raison ou tort de penser cela?
En réfléchissant aussi sur le jazz j'ai un doute... Peut-on dire que le jazz est dodécaphonique? Car si le dodécaphonique induit le manque de polarité, alors le jazz en lui même ne peut-être dodécaphonique car il ya une polarisation de la musique... Et cela a-til un sens de dire qu'une mélodie est dodécaphonique dans un corpus harmonique tonal/modal? Je me pose la question... Car en fait je ne pense pas que le terme chromatique puisse vraiment caractériser les mélodies jazz: car le chromatisme induit tension ou/et modulation, même lorsque ce ne sont que des notes de liaison, ce qui n'est pas le cas dans le jazz...
Enfin bref, je m'interroge... C'est une question intéressante non?
Voilà... C'était mon premier post. J'attends vos réponses...
Et je suis heureux d'avoir trouvé un forum sur la théorie musicale... Bien que cela me fasse de la concurrence (http://aietek.free.fr/forum...
C'est exactement ça YuHirà, l'accord de Tristan. C'est un flottement tonal, une brûlure dans le discours. Pour Berio (R.I.P) tout peut surgir de cet accord. Car comme tel il annonce une réolution impossible, du moins suspendue dans son attente. Le problème c'est qu'il faut toujours parler après et Wagner parle déjà trop. L'accord en lui-même contient des possibles.
Edd> il n'y a pas d'etat de nature. Le Free, c'est au contraire pousser au plus loin les contradictions de la culture. Noire, Jazz, bourgeoise / prolétaire, c'est une approche politique, esthétique. Le free pose à travers la question de l'impro "libre" la question : que faire de sa liberté ? question musicale et politique.
sur Shönberg, tout a été dit. J'aimerais juste ajouter que le sérialisme fut riche dans ses possibilités. Les compositeurs ne sont jamais coupés de l'histoire.
Laurent: je parlais de ton précédent post: je n'ai pas compris en fait...
Sinon, pour l'atonalité ce n'est pas grave: laissez tomber... En fait je voulais peut-être plus d'explications, et en fait, un peu sado maso, j'aurais voulu qu'on me soutienne le contraire de ce qui a été soutenu...