"cadence" Im-VI ou I-III
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Anonyme
Dans tous les bouquins etc. d'harmonie (y compris ceux
qui se basent sur des morceaux contemporains jazz/rock ou variétés etc),
on parle de beaucoup de "cadences" : anatole, etc.
et de façon centrale le II V I.
Ma question : La moitié des musiques que j'écoute font usage
*tout le temps* de cette suite d'accords :
I(mineur) - VI majeur (ex : Am-F-Am-F...) (j'ai réctifié mon erreur)
ou ce qui revient au meme :
I (majeur) - III mineur
Je connais des milliers de morceaux (j'exagère lol) qui ne se basent
que la dessus (ex: Bob Dylan - All along the watchtower , sinon la
moitié des musiques de Pink Floyd... ou la moitié des musique
techno "trance" - désolé du joyeux mélange que je viens de faire !)
Pourquoi ne parle-t-on pas de ça ?
A+ J
Muh Nods
Citation :
J'essaie de comprendre, car il y a pas mal de flou, je trouve.
Tu me parles d'harmonisation, mais ce que tu écris ci-dessus, c'est pour moi des degrés, dans un premier temps, car je ne vois pas trace d'accords.
Ensuite je me ravise, et je crois comprendre mieux : ce que tu notes, ce ne sont même pas des degrés, apparemment ce sont des intervalles par rapport à la tonique, est-ce bien cela ? En effet tu dis "VI veut dire sixte majeure", (alors que pour moi VI veut dire degré VI)
Maintenant, question de goût, je trouve que cette notation est pleine de pléonasmes. Pourquoi spécifier que la tierce (degré 3) est mineure, alors qu'on se place d'emblée en mineur ? Trop d'info tue l'info.
+1
C'est pour cela que je parlais de deux "visions", ce qu'Alain a très bien expliqué ensuite...
Finalement, 20 posts plus tard, on commence à s'entendre sur des termes identiques mais interprétés différemment...
djefs
Puis-ce qu'il est question d'anatole, qui est simplement un (VI-II-V-I).
Je t'envois un lien vidéo sur youTube,qui fait pas mal le tour de l'anatole.
Prend le temps de bien assimiller le contenu, Tu ne verras plus ça de la même façon après.
C'est très bien vulgarisé et en français. Ça fait pas mal le tour de la question. (Accords de substitutions etc...)
Je te garantis que c'est un excellent premier pas dans le domaine de l'harmonisation.
https://www.youtube.com/watch?v=J0VEx8f1n5g
Il y a 3 leçcons j'te conseil de tous les faire.
(Aussi si après t'est encore perdus, écris moi je t'enverai par Mail, un document(PDF) sur l'harmonisation. Il est conçcu pour guitare mais même ma grand-mère comprendrait tellement il est bien conçu.
C'est tout simple au bout du compte et tout finit par s'emboiter en muzik.
Ciao ...
Jeff..
Si une image vaut milles mots, alors un son vaut milles images !
musicveper
Quelquechose qui ma surpris : le fait que selon 'Im' bVI indique que entre la tonique de la gamme (La) et ce degré, il y a un intervalle de sixte mineure mais en la m, le fa forme bien une 6te mineure, donc dans ce cas VI signifie 6te majeure et donc fa#. Donc notre ami posteur a bien raison quand il parlait de I - VI ?
musicveper
musicveper
musicveper
lm
Comme l'armature des gammes mineures définit ainsi la gamme de référence :
1-2-b3-4-5-b6-b7
On va chiffrer les degrés I-II-III-IV-V-VI-VII, considérant que l'on sait déjà (grâce à l'armature) que les degrés III, VI et VII sont mineurs.
Alors qu'en musiques actuelles, on chiffre les degrés par rapport à leur échelle : I-II-bIII-IV-V-bVI-bVII
Je persiste à penser qu'il n'est pas très approprié de vouloir chiffrer les musiques actuelles avec le chiffrage de la musique classique, tant les règles en vigueur diffèrent.
L'inverse est vrai lui aussi...
Dans cet ordre d'idée, je ne me serais jamais permis d'intervenir si l'extrait de musique mis en ligne était de la musique dite classique.
Anonyme
La chanson, c'est carrément "classique" le plus souvent.
Le jazz (les jazz !), c'est autre chose - que je connais peu.
Et Boulez c'est encore autre chose.
Le chiffrage "classique" s'est effectivement fixé sur une période tonale, mais dans la mesure où l'on entend encore beaucoup de musique tonale à la radio, il n'est pas forcément inadéquat dans tous les cas.
Et puis, il n'est pas interdit de s'intéresser à autre chose que nos habitudes d'écoute, et si dans un domaine le chiffrage nous échappe il n'est pas interdit non plus de chercher à le comprendre (y compris en interrogeant sa logique interne).
Un des points fondamentaux de cette logique, c'est de savoir si le chiffrage est destiné à indiquer l'exécution (par exemple "basse continue" pour la période baroque) ou s'il est un outil d'analyse.
Une chose commune aux chiffrages anciens et aux "vôtres" c'est la marge de liberté laissée à l'interprète - à l'intérieur d'un certain style, bien sûr, qu'ils appelaient alors "le bon goût" transmis par tradition orale essentiellement.
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