réactions au dossier [Bien débuter] Des voicings pour le II V I
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newjazz

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patrick_g75

..............
Pour moi, c'est l'équivalent d'apprendre l'alphabet grec, pas d'apprendre la langue grecque.
...................
Bref, je pense que tu passes plus de temps à expliquer ici qu'il faut changer le système de notation que tu n'en passerais à apprendre le-dit système.
..................
C'est comme pour les guitaristes : savoir lire une tablature, ce n'est pas "élitiste", c'est juste un préalable si tu veux savoir jouer ce que tu trouves dans le moindre songbook.
Merci, Alex, d'avoir dit si simplement, et directement, ce que j'ai essayé de dire, pesamment, et de façon sans doute un peu trop entortillée pour être vraiment efficace.

Mais c'est vrai que ça m'énerve un peu de voir tous ces jeunes talents perdre ainsi un temps précieux...
Question pour newjazz, incidemment : étant donné que cette question du "solfège" revient assez souvent ici, est-ce qu'il y a, ici, quelque chose sur la notation, l'évolution de la notation, etc. ?
Ou bien, sinon, ne serait-ce pas utile ?
Je sais pas...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
![[d-_-b] [d-_-b]](https://img.audiofanzine.com/img/user/avatar/8/8/885479.jpg?w=40&h=40&fm=pjpg&s=594492d1a968c69dd22a929ba2eebb00)
[d-_-b]

Pour revenir aux comparaisons avec les langues et les concepts : oui on a besoin de mots pour penser l'objet si on change les mots on change de conception, est ce que ça change pour autant la nature de l'objet ? Do, Ut, C, 554hz ça reste la même note.
J'ai l'impression que c'est surtout un conflit de génération qui se joue ici finalement... d'après vos messages on a pas le même âge et donc des expériences très différentes : pour ma part en cours de musique au collège j'ai chanté du Tryo et du Claude Nougaro... je n'ai jamais touché de flûte ni appris à lire une portée. J'ai commencé la musique par la guitare (avec un prof et des tablatures) puis la batterie (tout seul en lisant des patterns chopés sur le net) avant de me tourner vers la musique electronique (boite à rythme, synthés, sampleurs etc... ). Bref, déjà 15 ans de musique sans partition. Donc oui c'est sûr qu'on a pas du tout la même approche. Je ne pense pas que ma façon de faire soit meilleure que la votre, ni que le solfège ne vaut rien. Je dis simplement que je veux apprendre des choses sur l'harmonie et non apprendre à lire une portée car ce sont pour moi deux choses totalement différentes.

patrick_g75

]Décidément on arrive pas à se comprendre. Encore une fois je n'ai jamais dis qu'il fallait changer de système de notation, j'en demande un deuxième. c'est quand même pas la même chose. ça semble acquis pour tout le monde que guitare=tablature pourquoi ne pas en faire autant avec séquenceur=piano roll ? D'ailleurs des tablatures ce serait aussi une bonne idée.
Pour revenir aux comparaisons avec les langues et les concepts : oui on a besoin de mots pour penser l'objet si on change les mots on change de conception, est ce que ça change pour autant la nature de l'objet ? Do, Ut, C, 554hz ça reste la même note.
J'ai l'impression que c'est surtout un conflit de génération qui se joue ici finalement... d'après vos messages on a pas le même âge et donc des expériences très différentes : pour ma part en cours de musique au collège j'ai chanté du Tryo et du Claude Nougaro... je n'ai jamais touché de flûte ni appris à lire une portée. J'ai commencé la musique par la guitare (avec un prof et des tablatures) puis la batterie (tout seul en lisant des patterns chopés sur le net) avant de me tourner vers la musique electronique (boite à rythme, synthés, sampleurs etc... ). Bref, déjà 15 ans de musique sans partition. Donc oui c'est sûr qu'on a pas du tout la même approche. Je ne pense pas que ma façon de faire soit meilleure que la votre, ni que le solfège ne vaut rien. Je dis simplement que je veux apprendre des choses sur l'harmonie et non apprendre à lire une portée car ce sont pour moi deux choses totalement différentes.
Je pense que vous êtes, [d-_-b], une personne intelligente. C'est en considérant cela que je me suis adressé à vous comme je l'ai fait.
C'est aussi pourquoi je n'ai jamais pensé que vous prétendiez que "nous" (nous, les vieux, tu sais), nous devions changer de système de notation. J'ai bien compris que c'est vous, vous, qui en vouliez un autre, un second système, pour votre usage - en attendant, je suppose, de le voir s'imposer à un assez grand nombre de personnes, pour que vous ne soyez pas tout seul à l'utiliser, et que vous puissiez ainsi échanger avec toute une communauté.
Nous avons bien compris cela.
Nous vous disons seulement que vous vous fourvoyez. Nous vous le disons, vraiment, "pour votre bien".

Quant à mettre ça sur le dos d'un "conflit des générations"... Good Grief ! C'est vraiment avoir une vue un peu rétrécie de l'histoire de la musique. Nous vous parlons d'un système millénaire, et vous, d'il y a... 30 ans ?
Passons.
Alors, les tablatures... Intéressant.
Il se trouve, voyez-vous, que, au siècle dernier, quand j'enseignais la musique, quand je parlais "solfège", c'était à mes élèves... en guitare. La guitare avec des cordes en nylon et qui se joue avec les doigts, et sans micro. Vous voyez le genre. Et il se trouve que, dans le répertoire de cet instrument, il y a beaucoup, beaucoup, de littérature pour vihuela et pour luth. Et il se trouve que, pour les vihuelistes et luthistes de l'époque, les publications étaient celles de tablatures. (Oui, on n'a pas attendu 1950 pour inventer les tablatures. Là, je vous parle des 16 et 17èmes siècles.)
Ce qui est amusant, en passant, c'est que l'ordre (vertical) des cordes pour les tablatures des uns (les vihuelistes espagnols du 16ème) était l'inverse de l'ordre ensuite adopté par les luthistes (franco-anglais) du siècle suivant, et que les uns ont utilisé des lettres pour désigner les cases où poser les doigts, et que les autres ont utilisé des numéros. C'est vrai, ça : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Il se trouve donc que j'ai appris (bien obligé parfois) à déchiffrer directement dans l'un et l'autre de ces systèmes de tablature. Juste pour dire que, question tablatures, ça va : j'ai donné. Et tellement donné que - j'ai bien compris pourquoi ces systèmes étaient ensuite tombés en désuétude. Ces tablatures, que vous présentez comme le nec plus ultra de l'innovation (?), ils étaient déjà ringardisés sans recours il y a deux ou trois cents ans.
Ce serait intéressant de savoir pourquoi. Mais j'ai déjà été trop bavard.
Je finis avec ça :
"Pour revenir aux comparaisons avec les langues et les concepts : oui on a besoin de mots pour penser l'objet si on change les mots on change de conception, est ce que ça change pour autant la nature de l'objet ? Do, Ut, C, 554hz ça reste la même note."
Si vous pensez que Do est la même 'note' que Si dièse - par exemple -, alors... je ne peux rien faire pour vous, ici.
Pour reprendre votre lexique : un 'objet' n'est rien hors de la conception que l'on en a en le voyant nommé tel ou tel ; il n'est rien hors de la conception que l'on s'en fait - en le nommant pour son usage ou pour celui de ses interlocuteurs.
(En disant qu'il n'est "rien", je veux juste dire qu'il n'a pas de sens : on ne peut rien en faire.)
Mais, là, je sors un peu du sujet, uniquement pratique, qui nous occupe. Ou, plutôt je le regarde d'un peu trop loin, sûrement. Désolé.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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miles1981

J'ai eu une discussion avec un ami hier soir. Il faisait tout avant dans Logic avec piano roll. Puis il en a eu marre et s'est mis a Sibelius, et d'un coup, liberation, il arrivait a relire ses compos.
Le piano roll, c'est pas un code, c'est un artefact des STANs qui ne veulent pas prendre le temps de faire un bon editeur de partition (cf tous les tests AF sur les STANs).
Audio Toolkit: http://www.audio-tk.com/

patrick_g75

Ben parce que le piano roll, c'est pas un code.
J'ai eu une discussion avec un ami hier soir. Il faisait tout avant dans Logic avec piano roll. Puis il en a eu marre et s'est mis a Sibelius, et d'un coup, liberation, il arrivait a relire ses compos.
Le piano roll, c'est pas un code, c'est un artefact des STANs qui ne veulent pas prendre le temps de faire un bon editeur de partition (cf tous les tests AF sur les STANs).
Merci, Miles, d'avoir ainsi réglé son compte au piano-roll dans cet échange. Parce que, en plus d'avoir pratiqué les tablatures tant et plus il y a quelques années, je pratique maintenant (comme presque tout le monde ici je suppose) mon piano-roll quotidien.
Il n'est évidemment qu'un moyen de "passer commande" au séquenceur, et ne peut en rien servir à représenter symboliquement les relations entre les notes, comme le fait si bien toute partition correctement écrite, de façon à les comprendre (ces relations) "à vue".
Je voulais le dire. Mais : Merci de l'avoir dit ; je commençais à fatiguer..., c'est que, je me fais vieux, comme me l'a fait si gentiment remarquer notre ami.

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[d-_-b]

- Serait-ce vraiment une gêne pour vous d'avoir un piano roll affiché en dessous de la partition dans ces tutos ?
- Serait-ce une raison suffisante pour priver les autres de cet outil quoi que vous en pensiez ?
Méditez un petit peu pour savoir si oui ou non ça valait coup de partir aussi loin, de décortiquer chacune de mes phrases afin de me tourner en ridicule ou de m'obliger à me justifier. Je ne jouerai plus à ce jeu, ça m'a amusé au début mais là je n'y vois plus aucun intérêt.

patrick_g75

]Patrick vous avez la sale manière de me faire dire ce que je ne dis pas et ça devient fatiguant (peut-être que moi aussi je me fais vieux...). Je vais donc poser simplement quelques questions
- Serait-ce vraiment une gêne pour vous d'avoir un piano roll affiché en dessous de la partition dans ces tutos ?
- Serait-ce une raison suffisante pour priver les autres de cet outil quoi que vous en pensiez ?
Méditez un petit peu pour savoir si oui ou non ça valait coup de partir aussi loin, de décortiquer chacune de mes phrases afin de me tourner en ridicule ou de m'obliger à me justifier. Je ne jouerai plus à ce jeu, ça m'a amusé au début mais là je n'y vois plus aucun intérêt.
1) Je ne "décortique" pas vos phrases. Je vous cite, textuellement. Ce qui est la meilleure manière (la plus propre) de ne pas vous faire dire ce que vous ne dites pas.
2) Un piano-roll affiché en dessous d'une partition ? Cela encombre, et ça ne sert à rien - à ceux qui se sont donné le peu de peine qu'il faut, pour apprendre à lire une partition.
Si je ne vous en ai pas convaincu maintenant, je ne vous en convaincrais jamais, c'est évident.
3) Si vous voulez du piano-roll, des tablatures, ou de tout autre moyen qui vous semble nécessaire, ou seulement utile : loin de moi l'idée de vous en priver !
Quelle drôle d'idée... En quoi cela me gênerait ? Je vous ai dit : c'est vous que ça regarde. Pour ce qui vous concerne.
Vous n'êtes pas mon élève, et je n'ai pas à être estimé, jugé, sur vos performances.
4) Si mon but avait été de vous tourner en ridicule, je ne me serais pas donner tant de mal !
5) De même, si cela avait été un "jeu", je n'y serais pas resté si longtemps.
Bonne continuation.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 07/12/2017 à 18:53:25 ]

Frajean


Mais pour revenir aux tablatures, c'est un moyen de représenter des accords, de l'harmonie. Dès qu'il y a une ligne mélodique, il faut une partition en clé de sol. Les guitaristes n'échappent pas non plus au solfège s'il veulent jouer autre chose que des accords.
Quant au piano-roll, c'est une notation simpliste qui ne vous permettra jamais d'évoluer.

patrick_g75

Si je ne m'abuse, les tablatures de guitares, c'est juste un moyen de représenter visuellement les accords. Dans le jazz, on utilise une notation assez simple (C7, Dm7, EbMaj7, F°9, G13, etc), qui est valable pour tous les instruments harmoniques, pas seulement la guitare. Là aussi, il suffit de quelques heures pour comprendre cette notation; après bien sûr, il faut avoir appris les notes, les intervalles, et comprendre pourquoi un Cb (do bémol) n'est pas un B (si)
Mais pour revenir aux tablatures, c'est un moyen de représenter des accords, de l'harmonie. Dès qu'il y a une ligne mélodique, il faut une partition en clé de sol. Les guitaristes n'échappent pas non plus au solfège s'il veulent jouer autre chose que des accords.
Quant au piano-roll, c'est une notation simpliste qui ne vous permettra jamais d'évoluer.
Un petit point d'histoire, Frajean : comme je l'ai exposé hier, la tablature est un très ancien système - dont le principe revient effectivement à représenter schématiquement où poser les doigts sur les cordes, mais pas seulement pour les accords. J'ai pour ma part déchiffré ainsi assez de Pavanes de Luis Milan, et de Fantasy de John Dowland - musiques plutôt complexes.
Sinon, nous sommes d'accord sur l'essentiel, bien sûr !
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[ Dernière édition du message le 08/12/2017 à 09:28:42 ]

alex.d.

Quant au piano-roll, c'est une notation simpliste qui ne vous permettra jamais d'évoluer.
Simpliste, je ne sais pas. La différence fondamentale selon moi, c'est qu'une partition est un point de vue abstrait, alors que le piano roll est juste une représentation visuelle d'une liste d'événements MIDI. Le piano roll peut être utile pour faire de l'ajustement fin de la longueur des notes, par exemple.
Mais comme moyen de lire une partition, c'est très peu pratique : là où une porté classique clef de sol + clef de fa permet de représenter à peu près 4 octaves avec 10 traits (donc lisible), le piano roll demandera 48 lignes (impossible à lire au premier coup d'œil).
Mais le problème principal du piano roll pour faire de l'harmonie, c'est qu'il n'y a pas d'armure à la clef, donc ça rend très compliquée la visualisation des gammes. Un piano roll, c'est chromatique, point.

Frajean

Citation de Frajean :Quant au piano-roll, c'est une notation simpliste qui ne vous permettra jamais d'évoluer.
Simpliste, je ne sais pas. La différence fondamentale selon moi, c'est qu'une partition est un point de vue abstrait, alors que le piano roll est juste une représentation visuelle d'une liste d'événements MIDI. Le piano roll peut être utile pour faire de l'ajustement fin de la longueur des notes, par exemple.
Mais comme moyen de lire une partition, c'est très peu pratique : là où une porté classique clef de sol + clef de fa permet de représenter à peu près 4 octaves avec 10 traits (donc lisible), le piano roll demandera 48 lignes (impossible à lire au premier coup d'œil).
Mais le problème principal du piano roll pour faire de l'harmonie, c'est qu'il n'y a pas d'armure à la clef, donc ça rend très compliquée la visualisation des gammes. Un piano roll, c'est chromatique, point.
C'est même pire que ça. Comment représenter des altérations dans un piano-roll ? Les notes altérées seront sur des lignes différentes, mais ça ne renseigne pas sur le fait que la note est "en dehors" de la gamme.
Et comment repérer des variations de dynamique, des notes piquées, des liés, des vibratos, des trémolos, des glissandos ?
Les notations du solfège sont universelles à toutes les musiques occidentales, car elles sont le fruit de plusieurs siècles d'évolutions/corrections/améliorations. On est arrivé à un système de notation quasi parfait pour représenter visuellement toutes les subtilités d'une interprétation, une richesse de symboles qu'aucune autre langue écrite ne permet.
A côté d'une partition, le piano-roll c'est le niveau 0 de l'écriture


patrick_g75

....
A côté d'une partition, le piano-roll c'est le niveau 0 de l'écriture
C'est un instrument, exactement.
Un outil, d'un certain genre, de production de sons, d'un certain genre.
Donc...
Il est en quelque sorte, à la représentation symbolique des relations musicales qu'est la partition, ce qu'est l'appareil phonatoire au sens du texte énoncé...
Quelque chose dans ce goût-là...
Quand aux tablatures... J'expliquais hier soir leur principe à un ami, non-musicien - mais assez intelligent par ailleurs.
Il me dit, à la fin de mon exposé : "Si je comprends bien, c'est pour les gogols ?"
Je lui ai répondu que c'était un résumé un peu rude...
On peut, bien sûr, ne pas savoir lire, et être un esprit brillant, et vaste...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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Artefact53

Je reviens sur le rapport à l'écriture en musique électronique en précisant que si les STAN/DAW actuels s'affranchissent souvent du lien à la partition (sauf cubase à ma connaissance) il n'en a pas toujours été de même : il suffit de regarder Balavoine composer sur FAIRLIGHT (en 1985) pour se rendre compte que c'est bien une partition (rudimentaire j'en conviens) qui sert d'interface homme/machine. Pour ma part j'ai commencé sur MSX et la partition était encore très présente, ensuite avec le premier séquenceur de steinberg(dont j'ai oublié le nom ? cubase déjà ?), le piano roll a pris plus d'importance...
Par ailleurs vous auriez également pu évoquer la musique electro acoustique, ou bien acousmatique qui ont pas mal défriché je pense, ce rapport son/écriture depuis les années 50.
Une autre question intéressante : peut-on appréhender l'harmonie d'un point de vue fréquentiel (donc hors notation musicale) ?
et enfin une dernière réflexion : dans notre contexte actuel mondialisé (globalisé?) où les musiques électroniques occupent une place importante et traversent les continents en un clic, les compositeurs issus de cultures musicales différentes (où la machine est adaptée au lieu ou a l'envie en mode microtonal) pourraient-ils se comprendre par le biais d'une écriture musicale ? comment pourraient-ils parler d'harmonie ensembles ?

Frajean

Une autre question intéressante : peut-on appréhender l'harmonie d'un point de vue fréquentiel (donc hors notation musicale)
Bon courage ! A part le fait de savoir qu'une octave correspond à un doublement de fréquence, et qu'entre les notes il y a une racine douzième de je ne sais plus comment l'expliquer...
Le rapport de fréquences n'est déjà pas simple entre notes élémentaires, alors s'il faut parler accords, gammes, modes... non, vaut mieux savoir lire le solfège


ChatNon

Un demi ton = 2 puissance (1/12)
une tierce = rapport 5/4 = 2 puissance(3/12) (= à peu près car il y a une légère différence)
Une quinte = rapport 3/2 = 2 puissance(7/12) (pour 7 demi-ton) (= à peu près car il y a une légère différence.
Une octave = rapport de 2
Les harmoniques 1f,2f,3f,4f,5f,6f,7f,8f,9f d'un son donnent des rapports par rapport à la fréquence f initiale de
1,2,3,4,5,6,7,8,9, donc si on enlève les octaves, on obtient
1,1,3/2,1,5/4,3/2,7/4,1,9/8
donc f, f, quinte, f, tierce, quinte, etc....
La base de l'harmonie c'est les rapports parfaits de Tierce, Quinte, et Octave.
Voir théorie des tempéraments.
[ Dernière édition du message le 15/05/2018 à 11:26:32 ]

Anonyme

Certes, c'est très intéressant de connaître ces notions pour comprendre pourquoi la quinte est la première note que l'on peut ôter d'un accord à 4 notes, (étant donné que la 5te est le premier son différent à apparaître dans la série des harmoniques) mais on peut très bien s'en passer pour jouer de la musique.
Tout comme on peut très bien se passer de connaître le fonctionnement précis d'un moteur à explosion pour aller faire ses courses en Twingo. On peut ici remplacer aller faire ses courses par rendre visite à sa tante à Tarbes ou tout autre expression idoine, tout comme on peut remplacer Twingo par tout autre nom de modèle, à condition que celui-ci soit propulsé par un moteur à explosion bien entendu.
Les bases de l'harmonie c'est plutôt une connaissance parfaite des intervalles, sans forcément celle du côté fréquentiel.

ChatNon

Car le tempérament "bien tempéré " (celui à base de puissance douzième de 2) est loin d'être le seul, et pas toujours le préfèré des musiciens.
[ Dernière édition du message le 15/05/2018 à 13:04:57 ]
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