réactions au dossier [Bien débuter] Les voix parallèles
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newjazz

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Bertoto

Mais encore aujoud'hui l'écart de 9b reste dur à encaisser je trouve, ils sont fréquents chez les boper mais ils intercalent quand même des notes entre pour adoucir.
Pour ceux qui s'intéressent (et ont le temps...)aux notion de sensibilité de l'oreille aux dissonances et consonnances il y a sur youtube un extrait d'une conf de Jérôme Ducros ( il se décarcasse!) au collége de France qui s'appèle l'atonalisme et après ?
[ Dernière édition du message le 20/12/2017 à 17:47:48 ]

petrus.m

[ Dernière édition du message le 20/12/2017 à 19:13:14 ]

Ronerone


MaiMai

Réussir à présenter si clairement toutes ces idées en heure...et je trouve ça tellement juste!

moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

skarabee.nc

...non, rien....

petrus.m


[ Dernière édition du message le 22/12/2017 à 12:28:32 ]

Bertoto



Symphoniste borné

La réalité est que les quintes et les octaves parallèles ne sont plus tabou depuis l'arrivé du romantisme. Mais bien sur, tous les traités d'harmonie qu'on nous inflige(ait) dans les conservatoires s'arrêtent(aient) à Mozart. La suite était considérée comme des "exceptions"..."tolérées" par le génie des grand maîtres à qui on leur accordait exclusivement le droit de faire ces transgressions (pas aux élèves).
Un point spécial pour les octaves parallèles qui sont un procédé d'orchestration (doublures) plus que d'élaboration du noyaux harmonique.
Bref, il existent des quintes parallèles dans l'harmonie (ex: suite des accords de 7e) mais pas d'octaves parallèles. Ce ne sont qui sont des notes doublés.
Désolé pour vous gâcher le WE
ML
SF
[ Dernière édition du message le 23/12/2017 à 11:18:17 ]

petrus.m



patrick_g75

On peut ne pas être sensible à telle ou telle esthétique, on peut penser que telle ou telle conception théorique est ceci ou cela. Mais, on devrait éviter de faire preuve, pour ses démonstrations, d'autant de mauvaise foi, au risque que ses démonstrations en deviennent parfaitement insignifiantes.
La mauvaise foi se démontre toujours facilement, pour ainsi dire d'elle-même, en se contentant de recevoir objectivement, textuellement, ce qu'elle énonce. Mais on sait bien que toute "foi", bonne ou mauvaise, ne se laisse atteindre par aucune démonstration.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

newjazz

Les goûts ne se discutent pas, et à titre personnel je ne suis pas spécialement sensible aux esthétiques de musique classique contemporaine.
Mais je trouve que M. Ducros fait preuve d’une certaine mauvaise foi pas très éloignée de la démagogie.

newjazz


Symphoniste borné

Le Free Jazz est passé de mode aussi, l'un de ses survivants, Archie Shepp est redevenu plus "audible"de nos jours. Le public a toujours préféré les mélodies aux démonstrations magistrales ou censées l'être.
La mode est un concept consumériste. L'art reste dans le patrimoine culturel. La mode exige du consensus. Tandis que l'art est la proposition d'un créateur. La seule exigence, élitiste certes, est que ça s'inscrive dans une continuité historique. Si l’œuvre n'est pas accepté par le public au moins elle reste dans le patrimoine et peut être elle sera reconnue plus tard.
Exemple : Le sacre du printemps, déteste par le public et par les critiques lors de sa sortie.
Aujourd'hui reconnue comme une œuvre clé de l'histoire de la musique.
Par rapport à la conférence de Ducros. Ca m’échappe, je ne peux pas donner un avis (de toute façon on s'en fout). Mais j'ai bien aimé.
SF
[ Dernière édition du message le 23/12/2017 à 21:01:11 ]

patrick_g75

Je te rejoins totalement Patrickg75.
Les goûts ne se discutent pas, et à titre personnel je ne suis pas spécialement sensible aux esthétiques de musique classique contemporaine.
Mais je trouve que M. Ducros fait preuve d’une certaine mauvaise foi pas très éloignée de la démagogie.
Je te remercie de ta compréhension, newjazz !
En effet, ce M. Ducros caresse un certain public dans le sens de son poil, en se donnant facilement le beau rôle.
...
Passons, et revenons à nos moutons harmoniques : la bonne conduite des voix !

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

Bertoto

Néanmoins je ne la rejette pas complétement dans sa tentative d'explication de l'absence de popularité de la musique contemporaine au delà de ces querelles de clochers. je fais confiance à certains compositeurs contemporains pour être tout autant de mauvaise fois dans l'autre sens dans leur argumentations, ce qui est le plus regrettable c'est le sectarisme de quelque bord qu'il soit.
peu importe le genre ou le style, l'important c"est la talent du compositeur, seul l'épreuve du temps nous révêlera les chefs d'oeuvres.

alex.d.


Symphoniste borné

Il a une rhétorique un peu violente, certes, mais il a raison sur un point essentiel : la musique atonale est la première musique qui n'est pas comprise par la majeure partie du public de son époque, et qui est réservée à un cercle restreint d'initiés. À ce titre, elle ne peut donc pas prétendre être la musique "contemporaine" ; ce n'est tout au plus qu'un courant minoritaire, une sorte de niche.
Tout dépend de la taille de la "niche". Il y a un grand pourcentage de la population qui aime et qui cultive l'écoute de la musique atonale, notamment les amateurs de musique de film.
Des œuvres de Jerry Goldsmith, Bernard Hermann et même Maurice Jarre à son époque ont utilisé de la musique atonale, soit disant au passage pour ajouter de l'ambiance sans envahir par ça présence.
Et ne parlons pas de Dany Elfman par exemple dans Spiderman (et autres) ou Hanz Zimmer dans Hanibal, etc.
La musique de film a souvent été atonale depuis ses débuts. Il n'y a que Victor Young qui a commencé à utiliser des mélodies tonales (Le tour di monde en 80 jours).
Et si Hollywood s'y intéresse, c'est que l'atonalisme a de beaux jours devant soi.
Des amateurs de musique de film, se rouent sur les CD
SF
[ Dernière édition du message le 31/12/2017 à 09:28:12 ]

heybulldog

J'en retiens une réflexion très juste : c'est l'attente de la suite grâce à un langage commun entre l'émetteur et le récepteur qui permet d'etre surpri Quand elle change,
sans langage commun , aucune possibilité d'adhésion, donc aucune possibilité d'émotion.
Bonne année à vous tous

MaiMai

Bonne année nouvelle à tous les AFiens...

moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

Bertoto

Bonne année à tous....

patrick_g75

intellectuelle ? Et avancer un peu dans la compréhension de la musique tonale, qui reste le sujet, ici, n'est-ce pas ?
Ne rien comprendre aux musiques non-tonales (et sembler s'en faire une gloire), cela ne sert pas du tout à comprendre celles qui suivent les principes de la tonalité.
Dire que telle ou telle est "populaire", ou non, ce n'est rien d'autre que se placer dans un point de vue sociologique, et hors de tout rapport à la musique considérée pour ce qu'elle est.
(Se placer "dans la musique", ce pourrait être, ici, montrer comment l'évolution de la musique - tonale -, telle qu'elle se faisait, a conduit Schoenberg au dodécaphonisme. Ce serait montrer que le dodécaphonisme n'est que l'une des dispositions "atonales" possibles, et que, par exemple, la "gamme par tons" de Debussy est tout autant hors des principes de la tonalité bien comprise. Ce serait montrer que, dans le système du Viennois, le principe de non-répétition est peut-être plus fondamental encore que celui de l'usage des douze degrés de la gamme chromatique. Ce serait montrer comment la Klangfarbenmelodie, la "mélodie de timbres" mise en oeuvre par Webern, est sans doute encore plus essentielle à l'évolution ultérieure de la musique contemporaine que les douze sons, et que la non-répétition. Etc. Etc.
On pourrait aussi suggérer que d'étudier toutes les musiques possibles ne peut jamais être néfaste, quant il s'agit de développer sa propre musique...)
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

MaiMai

avancer un peu dans la compréhension de la musique tonale, qui reste le sujet, ici, n'est-ce pas

moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

Ronerone

Je ne crois pas pour autant qu'il ait remis en cause la capacité de ces œuvres à générer quelconque émotions, chose que moi-même si peu éduqué, je peux ressentir au gré des extraits.
J'ai plutôt apprécié la démarche.
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