Sujet de la discussionPosté le 22/08/2018 à 14:20:47[Bien débuter] Les gammes synthétiques à partir des modes naturels
Dans l'article précédent j'ai commencé à vous présenter les gammes synthétiques, ce qui nous a amenés à nous ré-intéresser à un élément constitutif des gammes et des modes que nous avions déjà évoqué dans un article antérieur : le tétracorde. Mais avant de poursuivre il me semble important de rappeler ici l'intérêt que nous pouvons trouver à découper nos gammes et modes en tétracordes, pour ensuite les ré-assembler par derrière.
Pour le mode napolitain majeur, le texte dit que c'est phrygien + majeur mais l'illustration dit phrygien + mineur.
Pour le mode phrygien bécarre 6, le texte dit phrygien + mineur mais l'illustration dit : phrygien + lydien.
En plus on dirait que les notes sont les mêmes dans les 2 illustrations.
Et les fichiers son sonnent pareils à mon oreille...
J'adore tes articles, je n'avais jamais entendu ces modes et je trouve en effet plus simple cette approche "synthétique" consistant à associer deux "blocs" pour créer une nouvelle gamme. Vraiment passionnant!
J'avais bien sûr, dès le début de mes études, appris la constitution de la gamme majeure en deux tétracordes identiques, et compris l'intérêt de celle-ci pour la possibilité de moduler selon le cycle des quintes, etc.
Tout cela a été d'ailleurs déjà parfaitement exposé ici.
Mais jamais je n'avais vu exposé explicitement cette possibilité théorique de "produire (synthétiquement) des modes", ad libitum, en juxtaposant quasiment toutes les formes possibles de tétracordes.
Bravo et merci Newjazz !
Là où ce procédé trouve ses limites, me semble-t-il, c'est lorsqu'il produit des gammes "non-octaviantes". En effet, l'octave n'est pas qu'une vue de l'esprit, si je peux dire.
Bref. Rien qu'en se limitant (?) aux tétracordes juxtaposés dans le cadre de l'octave, il y a déjà assez de grain à moudre, n'est-ce pas ?
J'adore cette série. C'est rafraichissant, on sort des traditionnels majeurs, mineur naturel/melodique/harmonique et des modes de la gamme majeures.
J'aime aussi cette approche par justaposition de tertacordes... Et ces gammes non octaviantes me ramène au bouquin de Slominski acheté dans ma jeunesse mais j'étais trop "petit" pour embrasser.
Ca décrasse les oreilles, et ça permet de rajouter des couleurs à ma palette. J'ai déjà dit que j'adorais cette série ?