Sujet de la discussionPosté le 10/09/2018 à 18:10:41[Bien débuter] Les gammes synthétiques issues des modes altérés 3
Nous avons pu nous rendre compte dans l'article précédent que les tétracordes lydiens étaient absents des modes issus de la gamme mineure mélodique. Mais comme nous avons pris goût aux assemblages les plus aventureux, je vous propose pour terminer ce tour d'horizon des possibilités offertes par l'utilisation des tétracordes, de considérer ce qu'il advient si nous associons des tétracordes lydiens avec les nouveaux tétracordes issus de la gamme mineure mélodique.
Merci New Jazz pour ces articles qui offrent l'avantage de nous déboucher les oreilles et d'introduire un peu de relativité dans ce monde plein de certitudes . Plus de 25000 modes musicaux ont été répertoriés à travers le monde ... L'approche par les tétracordes offre une méthode d'acquisition , d'autres sont possibles ( exemple jazzistique :Ramon Ricker Pentonic Scales for Modern Jazz ) Je ne te ferais pas l'affront de te l'apprendre mais il me semble important de le signaler à tous afin de ne pas tomber dans un système . La lecture et la pratique de l'ouvrage de Slonimsky " Thesaurus of Scales and Melodic Patterns" me semble également trés recommandable ( il paraît que Coltrane ne s'en séparait jamais dixit mac Coy Tyner)
Pour en revenir au dernier article ,je pense que tu voulais dire que le tétracorde Lydien n'apparait jamais dans la gamme mineure harmonique et non mineure mélodique ( dans laquelle il apparaît quatre fois aux modes III, IV ,VI et VII) comme il est écrit.
N'empêche que de trés belles œuvres ont été écrites avec les seuls modes Majeur et Mineur
Ayant des connaissances musicales très sommaires, je me demande comment s'utilisent les gammes non octaviantes : si l'on veut utiliser une telle gamme, pour improviser par exemple, faut-il choisir une note fondamentale de référence puis développer pour "tomber" en dehors de cette note dans les octaves en dessus ou en dessous ?