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Le Liquid channel toujours dans la course?

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Sujet de la discussion Le Liquid channel toujours dans la course?
Bonjour,

Voilà je fais revivre un peut le forum sur le liquide channel car je me demmander
si de nos jours la technologie du liquid était encore pertinante.

Je veut dire par là, est ce que d'autres marques ont sorties des appareils de technologie similaire, avec une quelconque évolution du procédé?

Je compte acquérir un appareil de ce type mais je ne connaît que le liquid ( de nom mais jamais pus l'écouter:( ).

Merci pour vos réponses.

La musique est une respiration de l'âme.

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Citation :
Alors quelqu'un l'entend la différence entre le Mytek et le RME ?


Chez moi, oui. J'entends aussi la différence entre Mytek et Cranesong, et entre Merging et les autres. Au casque, sur des moniteurs un peu sérieux, mais pas sur les enceintes du PC. Et je peux garantir que sur un mix de 40 pistes, cela s'entend vachement plus que sur une seule piste.

Citation :
Nonobstant, n'a-t-il pas, pour un home-studiste, un fort avantage "éducatif" par rapport à l'exploration possible des différents préamplis et de leurs comportements/couleurs sans qu'il soit nécessaire de tous les posséder ?


Absolument ! C'est une machine à colorer les sons dès la prise, et de se rendre compte de certaines "couleurs" (sans que cela soit nécessairement identique). Et puis, un Liquid Channel prend moins de place que 40 préamplis et 40 compresseurs dans le studio :tourne:
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Merci querelle pour ces exemples; serais tu avec quel micro les prises on été faites?

Roland, le LC est plus Mytec ou RME, aux niveau des convertos?

La musique est une respiration de l'âme.

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Merci querelle pour ces exemples; serais tu avec quel micro les prises on été faites?

Roland, le LC est plus Mytec ou RME, aux niveau des convertos?

La musique est une respiration de l'âme.

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Je viens d'écoutez plus précisément les extraits de Querelle, pour mieux entendre les nuances ( subtils d'ailleurs ) et après plusieurs écoutes aux casque, sur les respirations surtout, on note une nuance de couleur. L'émulation du Fearn VT-2 est ma préférée, pour cette prise, même si je n'ai jamais entendue l'original.

La musique est une respiration de l'âme.

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Oups! désolé pour le double poste précédent.

La musique est une respiration de l'âme.

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Les prises sont faite avec un U67. La source est une enceinte de monitoring Tannoy sur laquelle est joué un enregistrement original fait avec un Soundelux ELUX 251 (maintenant Bock 251) et un préampli Great River.
Tu entends la différence entre un Mytek 8x192 et une Fireface 400 sur cette boucle composée d'une conversion NA et d'une conversion AN ?
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Pour la différence entre un Mytec et une fireface, je ne l'entend pas, je parler surtout des différences de couleurs entres les différents préamps.

Le fait d'être passer par une enceinte cela ne détériore pas la qualitée et donc la percéption des couleurs que peuvent donner les préamps sélectionnés? Même si la chaîne est de bonne qualitée.

La musique est une respiration de l'âme.

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Ce qui importe c'est la richesse sonore de la source. Tu peux juger toi-même le niveau de détails de cette voix enregistrée. Je pense pour ma part que ce test est tout à fait valable et corrobore ce que j'observe sur mes enregistrements de piano : l'impact du préampli est bien inférieure à celui du micro. Sur un test ABX dans Foobar, j'ai bien du mal à différencier un Fearn VT-2 par rapport aux préamplis d'une Fireface 400

34
Message de modération :
Et Querelle revient avec son obsession (à l'inverse de ce que disent tous les professionnels, c'est sans doute à cela qu'on reconnait son amateurisme) c'est reparti pour un tour. Le préampli grossit le signal d'environ 1000 fois. C'est dire son importance...


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On reconnaît en général qu'il y a des mariages micro-préampli qui sont plus heureux que d'autres, et on peut donc chercher à bien choisir les partenaires... Le Liquide channel permet justement un sacré choix coté préamp, sans compter toute la partie compresseur, qui forcément apportera sa touche aussi. C'est un sacré outil! Après, comme d'habitude,la qualité d'un enregistrement dépendra de toute la chaîne (du local, de la météo même, et de l'humeur du chanteur, sa position/micro, etc) à des degrés variables. L'essentiel est que ça sonne à l'oreille au bout du compte!
Depuis le début de ce post je crois que tout le monde est d'accord pour dire que le liquide channel est toujours dans la course puisqu'il est un super outil pro à maints égards et qu'il n'y a pas de raison qu'il ne le reste pas. Après, chacun cherche son chat...
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Citation de : rroland

Message de modération :
à l'inverse de ce que disent tous les professionnels,

Généralisation non modérée! Quel professionnel précisément dit quoi précisément ?

J'ai cité dans un autre fil des noms de professionnels qui ont déclaré que le préampli est beaucoup moins important que le micro. Je pense que cette opinion est très majoritaire chez les professionnels.

Quelqu'un a rapporté sur ce forum des tests récents faits dans une école du son qui confirme les faibles différences entre préamplis.

J'ai aussi mis en ligne mes tests qui le montrent.

Chacun peut écouter les simulations du Liquid Channel proposées par Lynn Fuston (liens vers exemples dans mon message d'hier soir) et avoir sa propre perception de l'importance des différences entre les préamplis simulés.

[ Dernière édition du message le 21/07/2011 à 16:30:28 ]

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On est forcément dans le domaine de la nuance plus ou moins discrète avec les préamplis. Un préampli qui marque trop fort les prises serait difficilement utilisable, si ce n'est ponctuellement. Sur le liquide channel certains sont très proches, mais si on compare par ex des émulations comme l'avalon, le manley slam, le ssl, le neve, le studer, la nuance est clairement là... Mais on entre facilement dans des querelles de jesuites... L'impact des micros est bien sûr nettement plus important: la prise avec un tlm 193 ou un sm 57 c'est pas pareil!!!

[ Dernière édition du message le 21/07/2011 à 14:01:21 ]

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On est d'accord!:bravo:
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Tout le monde sera d'accord pour dire que de tous lex élements qui composent un studio, ça sera le micro qui aura le plus de caractère.

Même un profane fera la différence entre un U87 et un Oktava mk 105, chose moins évidente pour la différence entre preampli Manley et Neve, pourtant d'architectures opposées.

Mais ces 2 preamps sont de qualité et gamme égales, en revanche si on compare ces mêmes preamps avec du Berhinger ou autre chinoiserie, là ça se simplifie.

40


Mais arrêtez de crier comme ça !.

Oups, pardon...

 

Plus sérieusement, dans un premier temps, Querelle a raison, les préamplis marquent moins les prises de leur signature. Mais dans un second temps, c'est une observation biaisée par une pratique particulière et limitée de la prise de son.

C'est lorsqu'on pousse les préamplis dans leurs retranchements pour des raisons esthétiques qu'on peut se rendre compte qu'ils ne réagissent pas du tout pareil, d'une part, et c'est aussi quand on les utilise avec des micros dynamiques qu'ils montrent des mariages plus ou moins heureux. Le Fearn est un très bon préampli, ce ne serait pas mon premier choix pour une caisse claire de batterie rock. Mais tant qu'on reste sage, il est certain qu'entre un U87 sur un Fearn VT-2 et sur un Neve1073 il n'y a pas forcément un monde.

JM

41
Bonjour à tous,

très intéressé par ce thread.

je suis juste un peu étonné par les extrait postés par Querelle.
Je n'entend effectivement pas vraiment de différences ...

De ma petite expérience, entre un Manley SLAM et un UA 6176...la différence est tout de même bien audible ...


42
Je crois que les préamp que tu cites ne figurent pas dans les extraits de Querelle...
43
x
Hors sujet :
Citation :
J'ai cité dans un autre fil des noms de professionnels qui ont déclaré que le préampli est beaucoup moins important que le micro. Je pense que cette opinion est très majoritaire chez les professionnels.

Quelqu'un a rapporté sur ce forum des tests récents faits dans une école du son qui confirme les faibles différences entre préamplis.


Oui, salut Querelle, c'est moi qui parlait du test, et l'école de son c'est Louis Lumière (le mémoire sera disponible sous peu, il est en cours de correction avant publication je crois), les préamplis ont été testé "objectivement" dans un premier temps (mesures des niveaux de distorsion, temps de montée, etc..)
puis sont arrivés les tests perceptifs, l'idée était de déterminer si certaines caractéristiques objectives étaient liées à des qualités perceptives... et là c'est le drame car les différences perçues étaient généralement si infimes que dans certains cas les résultats ne permettaient pas d'attester que le sujet entendait la moindre différence.
Les sujets testés étaient non seulement des étudiants mais aussi pour beaucoup des professionnels en activité (dont certains plus que reconnus dans leur secteur).
Il a été fait mention d'un manque lors de la soutenance de cette étude (et même avant on l'avait souligné à mon camarade) car les préampli n'étaient jamais utilisés en surmodulation (dans leur retranchement comme dit Jan).
En outre le micro de test était un schoeps mk5 et l'on aurait aimé un test avec un micro à ruban type M160/M130 (dynamique et peu sensible donc exigeant beaucoup des préamplis)
On ne peut donc pas juger de la qualité à répondre à la surmodulation.

Pour le cas de la surmodulation je me permettrais d'arguer qu'il ne s'agit alors que d'une transformation du signal qui peut très bien être modélisée et donc numérisée (et sinon copiée en tout cas suffisamment approchée pour obtenir des résultats artistiquement probants, en témoigne la quantité de solutions logicielles de saturation)
=>EDIT: d'ailleurs vous en connaissez un plug de distortion qui réagisse dynamiquement ? (sous-entendu qui ait des réglages de seuil/attack/release qui agiraient sur l'évolution dynamique de l'activité du plug)

Pour défendre Querelle encore une fois, je viens de passer 2 semaine à enregistrer un festival de musique de chambre, si l'acoustique du lieu n'était pas irréprochable (très correcte sans plus) les artistes étaient de tout premier ordre et il va de soit que je suis beaucoup plus satisfait de la plupart de ces prises de sons que de celles réalisées pour des artistes de piètre qualité et souvent dans de meilleurs conditions matérielles (exception faite du cas d'un musicien un peu star qui refusait catégoriquement d'être déplacé et là pour une prise de son dont la base est au couple c'est le drame quand les musiciens ne jouent pas le jeu)

[ Dernière édition du message le 22/07/2011 à 18:08:57 ]

44
Citation :
Le préampli grossit le signal d'environ 1000 fois.

1000 fois, pas systématiquement....

1000 fois pour un gain de 60dB

...mais :

100 fois pour 40dB

10 fois pour 20 dB



45

10000 fois pour 80dB, non ?  facepalm

JM

46
x
Hors sujet :
Citation :
10000 fois pour 80dB, non ?

euh... y'aurait-il une horreur dans mon calcul ?
47

Hors sujet :

Moi j'ai rien compris à ton calcul.

 

48
x
Hors sujet :
Citation :
Moi j'ai rien compris à ton calcul.


http://www.sengpielaudio.com/calculator-gainloss.htm

[ Dernière édition du message le 22/07/2011 à 19:39:55 ]

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:shootme:
x
Hors sujet :
Citation :
De ma petite expérience, entre un Manley SLAM et un UA 6176...la différence est tout de même bien audible ...

Sans doute entendais-tu des différences si les sources différaient, mais finalement il est rare d'entendre exactement la même source (même interprétation comprise) à travers 2 préamplis différents ce qui participe sans doute grandement à surévaluer franchement les différences réellement inhérentes aux préamplis.

Cependant pour être moins tranché qu'il n'y paraît, je pense qu'il faut se rendre compte que tous les petits switch type "iron" chez joemeek par exemple ou switchs d'impédance d'entrée/filtres/EQ/comp/ajustement de phase bref... toutes ses fonctions présentes sur les préamplis qui ont "fait la légende" ont pour qualité de bien marcher en général, ils permettent d'arriver dès la prise et rapidement à un résultat satisfaisant et qui en même temps détermine d'office le parti pris esthétique qui sera à poursuivre. A mon sens c'est pour ça que ces outils sont devenus des légendes et qu'ils sont encore exploités ou qu'on leur fabrique des remplaçants. Le grand "défaut" de l'informatique c'est qu'en "capturant la mémoire" il permet de toujours remettre à plus tard les prises de décision ou les transformer ce qui peut rapidement nuire à la spontanéité d'un projet, ces outils sont, je pense, imaginés pour une organisation du travail tout à fait opposée à cela et plus focalisée sur la spontanéité et sur l'espèce de magie du moment qu'il y a lorsqu'on travaille en session avec de grands musiciens.
Mais on s'en fiche sans doute de mon avis :bave:

[ Dernière édition du message le 22/07/2011 à 21:11:37 ]

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Aucun souci avec ton calcul Gulistan. Ce qui m'a amusé ce sont les choix de valeur.

JM