Commentaires sur le test : Voilà Viola

Notre univers est entièrement constitué de phénonèmes pouvant se traduire dans des modèles mathématiques. À partir de ce constat, n'importe quoi peut être modélisé par un ordinateur dans ses détails les plus subtils, ce n'est qu'une question de puissance pure et d'améliorations progressives des algortyhmes qui de plus en plus font leur propre apprentissage.

La partie triste, c'est quand on pourra totalement se passer de l'humain jusque dans le processus créatif. Certains spécialistes de l'évolution pensent que créer des choses qui leur survivent est le seul moyen que les humains ont trouvé pour ne pas sombrer dans une dépression collective en prenant conscience qu'ils ne sont pas éternels, le jour où des IA pourront nous remplacer dans toutes nos tâches et activités risque d'être violent pour notre moral.

Je suis persuadé qu'une bonne partie des altistes entendant l'instrument d'une oreille distraite dans un mix sans chercher à savoir s'il s'agit d'un vrai ou d'un faux ne se posera pas la question. Ce que je reprocherais aux extraits audio sur le site, c'est plutôt un côté froid du son faisant penser à un piezzo, mais c'est peut-être une question de réglage.

Dans tous les cas le débat est stérile. Quel que soit l'instrument hors quelques exceptions comme la voix humaine (notre oreille est particulièrement entrainée à reconnaître la voix humaine), si vous êtes un compositeur ayant besoin d'un "tout" avec beaucoup d'instruments qui soit crédible, prennez du virtuel. Si vous avez besoin d'un soliste pour une très belle interprétation d'une partie dominante, trouvez un musicien.

dans les grandes lignes oui, mais reproduire plus details veut aussi dire plus de recherche, formules, algo... tout ca pour se rendre compte qu'il faut rentrer encore plus dans les details... une limite convaincante peut peut-etre etre atteinte, mais de dire que tout est modelisable dans les moindre details revient à dire une infinité de calcul, ce qui n'a pas de sens en soit. mais n'a que peut d'importance ici c'est vrai.

Prenons un exemple récent : le boson de Higgs. Il a été théorisé il y a plus de 50 ans à partir de modèles mathématiques uniquement avant que son existence puisse être confirmé à grand renfort d'équipements. Il correspond même tellement à ces modèles mathématiques que les physiciens ont étés déçus puisqu'il esperairent y découvrir des choses étonnantes nous obligeant à réinventer un nouveau modèle de l'univers. De même, une bonne partie des objets de notre système solaire ont été découverts non par observation directs mais par des calculs déduits de leur influence sur ceux que nous conaissions.

Après pour ce qui est de la modélisation parfaite d'instruments de musique, il ne s'agira pas tant à mon avis de pondre des infinités de calculs prenant en compte toutes les particularités de l'objet que d'apprendre à l'ordinateur grâce à de simples écoutes de faire ces calculs seuls. Des expériences très concluentes sont d'ailleurs en cours sur la reproduction artificielle du parlé d'une personne.

C'est une constante dans les test sur AF : les exemples sonores se focalisent sur la manière dont le logiciel se comporte dans des situations spécifiques et ses particularités plutôt que de faire une démo de comment il sonne dans un mix.

C'est une position qui se défend dans un soucis d'objectivité car le but n'est pas de faire la pub du produit, contrairement à la plupart des concurrents anglophones dont les tests sont plus du promotionnel qu'autre chose.

Après, il faut admettre que le public ayant besoin d'un alto très réaliste avec des articulations crédibles doit tout de même constituer une niche très réduite. Pour une grande parties des compositeurs, l'alto est un instrument secondaire comblant un vide dans le spectre sonore et pour les autres, ça doit être majoritairement des altistes