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Vangelis

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Sujet de la discussion Vangelis
Vous les zicos pros des synthés (pas comme moi) je sais pas ce que vous en pensez, mais quand je re-écoute certains albums de Vangelis, du style The City, la BO de Blade Runner ou encore Direct, eh bien je n'ai trouvé personne dans son style qui ait fait mieux, surtout au niveau sonore , je ne parle pas des mélodies ,qui en général sont simples mais accrochent bien l'oreille.
Quand on écoute vraiment bien attentivement ce genre d'albums avec la texture, la complexité, l'originalité et le nombres de sons , moi qui joue modestement du synthé, ca me laisse vraiment admiratif.
Si on compare à du Kitaro ou autres du même style (je ne parle même pas de JMJ, ils ne sont pas dans la même catégorie) eh bien ya pas photo.
Ce gars là est un génie de la création sonore et mélodique.

Zic et Peintures ICI Et puis Le BLOG

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Vangelis a des sound designer qui bossent pour lui (j'en avais interviewé un Paull Wiffen, qui y était pour Blade Runner) donc en plus de sa maitrise des synthés, il a des apports extérieurs.
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Là ça va loin. Le boss se fait aider par d'autres boss(eurs) ! :mrg: Bon, à ce niveau-là je comprends qu'il faut une équipe.

Moi je me rappelle du 1er juin 1995 où, du haut de mes 21 ans, j'ai pris la voiture familiale pour me rendre à Neuilly-Sur-Seine (300km sans internet, ni GPS et sans aucun sens de l'orientation :non:) pour le rencontrer à son studio parisien. Bon, j'avais pas rendez-vous hein... :mrg:

 

 

 

[ Dernière édition du message le 27/03/2020 à 16:04:58 ]

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Non c'est pas vrai tu as parlé avec lui et tout ? :8O:
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J'ai atteint le studio en après-midi après des heures de recherches... Soit dit en passant c'était une "maison dans la maison". En clair, une vraie petite habitation "fortifiée", clôturée de toutes parts et jonchée au beau milieu d'un jardin, dans une sorte de cour intérieure, commune à plusieurs habitants d'un même bloc. Donc tout ce que les locataires/propriétaires pouvaient voir, c'était la palissade de son jardin! Le studio"verrière" qu'on voir dans le reportage "Au coeur de Vangelis" était situé en hauteur, à l'arrière de la bâtisse qui évidemment n'avait pas de voisin direct. Un autre jardin hautement clôturé était attenant au sien. Tout ça pour dire qu'il n'était pas aisé d'y accéder, certainement pour ne pas être importuné par les curieux dans mon genre. :oops:

A l'entrée du bloc "résidentiel" comme sur la palissade entourant sa maison, aucun interphone bien sûr! Bref, après m'être fait remarquer (des enfants jouaient derrière la palissade), une dame d'apparence grecque est venue m'ouvrir. Enfin, me raccompagner vers l'entrée du bloc vu que, visiblement ma présence ne lui plaisait guère, ce que je peux comprendre tout-à-fait. On ne sait jamais avec le groupies. Ils sont capables de tout! Bref, alors que j'essayais de lui montrer que j'étais tout sauf bardé de mauvaises intentions, une conversation à bâtons rompus s'est engagé. Sur le trajet du retour, elle m'a signalé qu'elle était de la famille de l'artiste et qu'il était reparti 3 mois plus tôt vers Athènes. Je lui ai demandé comment il était dans la vie et elle m'a répondu "charmant". Au final, je lui ai remis une cassette audio avec un thème de 2 minutes que j'avais composé au piano, espérant peut-être qu'il s'en inspire ou je ne sais quoi... J'avais inscrit mon adresse (enfin celle de mes parents) dans le livret et j'ai insisté pour régler les frais d'envoi (vu qu'elle m'avait promis qu'elle la lui enverrait).

Avec le recul, ce périple parait totalement l'oeuvre de quelqu'un d'immature mais sur l'instant, j'étais emporté par une conviction folle, celle de le rencontrer, de discuter avec lui, de passer un moment à ses côtés même si ça avait été pour contempler des improvisations musicales. Je crois que le portrait télé d'Eve Ruggeri m'était monté à la tête!

C'est con parce que cette idée m'est venue 2 ans auparavant (vers 93 environ) donc ma lenteur a peut-être fait foirer mon projet de grand ado. :(((

Ceci dit, je ne suis pas reparti si désabusé que ça vu que je me suis quand même approché au pied du studio "verrière". Heu oui parce que je me suis aussi introduit dans le jardin du building voisin :??:, j'oubliais de préciser. En ces instants, je me suis dit que j'étais assez proche de mon "idole" et c'était amusant de croiser des personnes qui l'avaient vu passer régulièrement à côté de chez eux.

Voilà, ma petite anecdote que je peux enfin livrer aujourd'hui, 25 ans plus tard, en espérant ne pas trop passer pour "ridicule". :mdr:

 

 

 

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C’est marrant, j’ai gardé le ticket de parking du 1er juin 1995, en souvenir d’une épopée folle. :mrg:

Après même si il avait été là, je ne pense pas que j’aurais pu le rencontrer. Ca aurait été très intrusif... Mais bon, quand on est jeune et fou...

 

 

 

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Ben dis-donc, tout une histoire :clin:

C'est déjà ça que t'aies vu sa baraque
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J'ai plutôt vu son jardin! :mrg:

Mais il faut dire qu'à l'époque on était un petit groupe branché jeu de rôles (Donjons & Dragons) et j'en étais le "maître de jeu" donc le metteur en scèneen quelques sortes. J'écrivais des tomes entiers de règles additionnelles et surtout je m'étais lancé dans l'habillage sonore des longues parties de jeu (en moyenne 10-12h). C'est ainsi que je me suis plongé dans la discographie de Vangelis avec un intérêt pour ceux aux plages, à l'ambiance cohérente de bout en bout... comme Soif festivities, Mask, Invisible connections, Beaubourg... Pour les autres opus, des mixs s'imposaient avec un transfert vinyles > cassettes ou, un peu plus tard, des CD compilés. C'est que des albums comme Heaven & hell, The city, Direct, Spiral, Blade runner, etc. présentaient trop de ruptures de style sur la longueur. Tout ça pour dire que mon intérêt pour des disques parfois étranges, souvent très expérimentaux et sans véritable thème, s'explique comme ça. Et il faut avouer que du Vangelis on en a "bouffé" des heures durant, pendant des mois voire des années. Je me rappelle d'ailleurs que les joueurs s'amusaient à mimer les flûtes et percus de Soil qui parfois sont très syncopées. C'est dire si ils avaient assimilé la partition! :bravo:

C'est aussi à cette époque (qui s'étend grosso modo de 89 à 95) que je me suis intéresse aux grands maîtres de l'ambient comme Schulze, Eno, Budd, Guthrie, etc. ainsi qu'aux compositeurs de musiques de films. Cette habitude est restée, même après l'arrêt de la pratique du jeu de rôles, du coup je dois avoir 3-400 CD qui dorment dans des valises de DJ et pour lesquels je m'étais lancé dans un répertoire recensant chaque plage de chaque galette avec des annotations sur le style! Encore un truc de jeune foufou! Je n'ai pas tenu cette liste à jour mais je continue d'écouter beaucoup d'ambient voire de stocker des trucs improbables que je n'utiliserai probablement jamais comme des CD de bruitages. :facepalm:

Allez, fin de parenthèse juvénile, retour au maître himself ! :clin:

 

 

 

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On sent le fan qui parle :clin:
Moi Vangelis je l'ai connu pour la première fois quand j'étais gosse dans une compil de mon frère aîné, "Greatest synthetisers volume quelque chose" si ma mémoire est bonne, à travers quelques thèmes dont les Chariots de feu, puis plus tard Spiral et 1492, sa musique m'impressionnait j'en avais des frissons.
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Très grand fan également, moi c'est grâce au CD synthetizer (je ne sais plus quel numéro) que je suis tombé dans la marmite "papathanasiou".... Avec la musique Pulstar. Je trouvais bien la cover de starink (finalement assez éloignée de l'original) alors j'ai acheté l'album de vangelis... Et ce fut une claque !!! J'écoutais l'album en boucle de manière quasi obsessionnelle me focalisant sur chaques instruments ou parties jouées... Une ambiance tantôt explosive, tantôt inquiétante...... Puis j'ai acheté d'autres albums du maître.
Albedo restera à jamais mon préféré... Avec soil festivities. Puis spiral....etc...

Je joue.... donc je suis !