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Jazz Culture Pub . . .

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Sujet de la discussion Jazz Culture Pub . . .

Salut,

 

Voilà un ptit moment que je traîne dans certains pub et autres threads particulièrement populaires sur audiofanzine, mais je remarque avec déception que les forums "jazz & musiques improvisées" ne sont pas autant suivis !

J'espère icon_cool.gif changer la donne en créant ce topic, et souhaiterais y voir autant de posts que dans les fameux "Pubs des Dj's" ou autres ...!

Donc allez y lachez-vous, et si vous hésitez encore, sachez que nombres de newbies comme moi, seraient comblés de pouvoir partager une telle culture, et en apprendre des plus grands et plus passionnés encore, dans ce domaine, trop peu défriché !

 

allez, je commence, icon_neutral.gif par un classique, ( car il faut bien trouver ses repères ) !

Ma réplique ? Quoi, quelle réplique  ... ?

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Hello !

Difficile d'avoir un sujet sur le jazz et de na pas evoquer un disque pour l'île déserte, le magnifique, incontournable "The Blues and the Abstract Truth" d'Oliver Nelson. Jugez du casting, avec (outre le leader connu pour ses talents de compositeur, d'arrangeur, et de sax) rien de moins qu' Eric Dolphy, Bill Evans, Freddie Hubbard, Roy Haynes, Paul Chambers....

Un des plus beaux thèmes du jazz, devenu standard, "Stolen Moments", ouvre l'album avec son tempo faussement lent: cherchez pas, y'a pas plus cool que la charley de Roy Haynes et la contrebasse de Chambers qui pulse en jouant imperceptiblement en avant du tempo...; ce morceau est une tuerie, chacun des chorus de chaque intervenant est un petit chef-d'oeuvre en soi, celui d'Hubbard à la trompette étant le peut être le plus magique, une succession de phrases comme autant de petits poèmes qui s'enchaînent avec une logique implacable. Vient ensuite le déboulé à la flûte de Dolphy, dans un style plus agressif, immédiatement reconnaissable. Le solo de ténor de Nelson semble écrit tant il est parfait, on peut le chanter, avec son usage de la gamme augmentée; puis le chorus de Bill Evans, là aussi immédiatement reconnaissable, où l'on peut entendre aussi bien ses influences blues que classiques...

Bref, ça fait vingt ans que j'écoute ce morceau, et j'en suis encore baba comme au premier jour...

 

Zappa is not dead. He just smells funny.

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