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Anonyme
« Qualité sonore élevée et possibilités infinies! »
Publié le 28/06/19 à 10:53
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Je cherchai, depuis longtemps, un remplaçant pour mon Octatrack. Bien que cette dernière soit excellente, elle a quelques particularités qui me freine actuellement. Mais la remplacer n'a pas été chose facile...
Cette LD3 m'a paru intimidante au premier allumage. Puis, doc en main, les choses ont évoluées très vite. L'ergonomie est très bien pensée. L'écran tactile est très efficace. Ce qui me surprend car je ne les aime pas en général. Je préfère ma souris et mon clavier. Là, il est vraiment réactif. L'interface est bien faite et je peux, sans erreur, atteindre ce que je veux malgré mes gros doigts peu habiles.
Ça apporte un réel avantage à cette machine car ses possibilités sont énormes. Y accéder via une multitude de menu, sous menu et sous-sous-menu serait pénible.
On a un séquenceur très puissant. Avec une approche à la xoxbox via les pads et un mode visuel avec soit des barres graphiques (affichant aussi les valeurs) et un mode grille avec un ligne par note et une colonne par pas. Un peu façon STAN.
Il y a deux type de piste. Les pistes de note et les pistes de contrôle. Les pistes de note sont divisées en sous pistes. Une pour la note. Une pour le gate. Une pour la vélocité, une pour la position et une pour la sous position (micro-timing).
La sous piste de position permet de faire jouer un pas sur autre position. Par exemple, le pas numéro 3 sera joué en même temps que le 1. Ça permet de faire des accord. Bien pratique. Surtout que la valeur de position peut être modulée comme n'importe quel autre paramètre modulable! Il y a une démo d'un arpégiateur fait ainsi. Vraiment surprenant! Il y a aussi un paramètre "strum" qui permet de décaler chaque note d'un même pas comme si on grattais les cordes d'une guitare.
Il y a un système de template. Pour les pistes Note/Gate/Vélocité, on a des possibilités comme le crescendo (dans les deux sens), aléatoire, milieu, zéro et maxi. Avec un pourcentage d'influence.
Ces templates offrent diverses options pour les positions. Avant, arrière, aléatoire, etc.
Pour les pistes de contrôles, elles permettent d'agir sur un MIDI CC et/ou pour moduler le synthé/sampleur/séquenceur interne.
Toutes les pistes, quelles qu'elles soient, peuvent avoir différentes longueur. Les pistes de note sont limités à 64 pas maxi et les pistes de contrôle à 128 pas.
Le synthé n'a qu'un seul oscillateur qui peut se transformer progressivement (morphing) de sinus à pulse en passant pas triangle et saw.
Je suis de plus en plus étonné par les possibilités de ce synthé, pourtant avec un oscillateur unique.
À la place de l'oscillateur, on peut choisir un sample. Avec 4 samples maxi par piste (on peut le choisir et moduler ce choix mais on ne peut pas faire de layering). On a aussi un générateur de bruit et une toute nouvelle fonction xfade qui permet de faire un morphing entre deux samples.
Alors on ne retrouve pas les "sample lock" de l'Octatrack mais on a toujours jusqu'à 4 samples par piste. Le choix du sample peut être modulé. Ce qui est impossible sur l'Octatrack. On peut y remédier par les chaînes d'échantillon (sample chain) mais là aussi, chacun des 4 samples de la piste peuvent contenir une chaîne et le "slice" peut aussi être modulé. Ce qui permet d'aller très loin dans les délires expérimentaux. Bien que l'on puisse aussi le faire de manière programmée et donc figée.
Les filtres et effets sont puissants, profonds, inhabituels et très sensibles (on peut obtenir des résultats très propre à très crade). Ils ne sont pas toujours évident à maîtriser. Il faut être prudent. Mais ils sont globalement excellents. C'est la raison d'être de cette machine. Malgré qu'elle se soit transformée en workstation depuis sa première version.
Il y a 8 bus audio. On peut envoyer autant de piste que l'on veut (enfin 8 maxi) sur un bus et s'en servir comme un synthé à multiple oscillateur dont sampleur et échantillonner la sortie de se bus. Ça, c'est juste énorme. On peut aussi faire du sample layering de cette manière.
La grande force de la machine vient de ses possibilités de modulation. Presque tout peut moduler presque tout. Un peu à la manière d'un synthé/séquenceur modulaire.
Le potard "Morph" permet, pour chaque piste, d'avoir deux variantes des paramètres (tout ce qui est paramétrable) et on peut faire un morphing entre les deux positions. Comme les scènes et le crossfader de l'Octatrack.
On retrouve la même chose pour les séquences avec le potard "Morph Seq". Toujours par piste, on a deux variantes et on peut faire un morphing entre les deux séquences. Je viens juste de découvrir que les deux séquences A et B pouvaient avoir deux tempo différent (global pour toutes les pistes) ainsi qu'une longueur de piste et signature différente.
En jouant avec ces deux potards, on peut faire varier la séquence et le son de manière impressionnante. On peut aller vers des choses très propres ou totalement expérimentales.
La qualité échantillonnage est vraiment excellente. Encore meilleur que l'Octatrack!
Il n'y a pas de temps de chargement entre les différents presets. On peut ainsi les changer à la volée, pendant le jeu.
Un mode song est présent permettant de programmer ses enchaînements. Je n'ai pas encore essayé ni lu la doc à ce sujet.
Parlons maintenant de son plus gros défaut. Le seul qui m'ait un peu gêné au début mais pour lequel j'ai trouvé une parade assez simple.
La gestion des samples. Dans la mémoire de la machine (c'est une flash très rapide), il n'y a pas de hiérarchie pour les samples. Pas de dossier ni sous dossier. Seulement 4 banques A, B, C et D. Ça demande un peu d'organisation.
La pré-écoute des samples depuis une clé USB est lente. En effet, contrairement à l'Octatrack qui peut jouer les samples au fil de la lacture (stream), la LD3 charge le sample en mémoire ET le joue ensuite. Ce n'est donc pas instantané.
Les noms des samples est aussi limité à 8 caractères (comme sous DOS!).
La parade a été simple chez moi. J'ai commencé par renommer tous mes samples de la manière suivante:
Les deux premières lettres pour définir l'instrument dont BD = BassDrum, SD = SnareDrum, CL = Clap, HH = Hat, FX = SoundFX, ...
Les trois lettres suivantes définissent l'origine du sample (banques, ...) sous forme abrégée.
Un trait de soulignement _ et un numéro à deux chiffres.
Comme je suis sous linux, il y a une commande "rename" qui permet de faire ça très facilement et très rapidement. J'ai renommé plus de 8000 samples en moins de 3 heures.
Sur la clé USB et sur l'ordi, je l'es ai laissé avec une hiérarchie pour faciliter la recherche. Une fois dans la LD3, seul le nom est disponible mais ainsi je peu très facilement retrouver l'origine d'un sample.
Pour palier à la "lenteur" de la pré-écoute, j'ai avec moi une Raspberry PI avec un mini clavier et un écran 7 pouces. Le lecteur audio très basique "cplay" m'affiche l'arborescence de ma clé USB (copié sur la sd de la raspberry pi). La sortie audio de la raspberry dans une entrée de la LD3. Je me déplace dans la hiérarchie avec les flèches du clavier et la touche "Entrée" pour l'écoute. Ainsi la pré-écoute est instantanée. Et directement dans la LD3. Avec ses effets ou sans. Pendant l'écoute du morceau en cours de compo ou non.
Ça me permet aussi, et très rapidement, de convertir les samples incompatibles avec la LD3. Elle affiche "PCM" quand elle ne peut les lires. Je les retrouve ainsi très vite sur la raspberry pi et cplay peut lancer des scripts via des raccourcis clavier. Dont un qui me convertit le sample sélectionné dans le bon format via SoX. Un second script peut, de la même manière convertir tous les samples d'un dossier. Ça me fait deux raccourcis à connaître. Ça va vite. Très vite.
Ensuite je fais une copie "mirroir" des samples depuis la raspberry vers la clé USB avec l'utilitaire "rsync".
Évidemment, tout ça est faisable tout aussi facilement sur mac, dans son terminal. Avec windows ce doit être un peu différent. Sauf avec W10 qui a une souscouche de compatibilité avec Linux. À moins qu'il n'existe des logiciels adaptés à ce genre de besoin mais je n'utilise pas ses systèmes donc je ne sais pas.
Dans tous les cas, la LD3 peut très bien lire dans samples dont le nom fait plus de 8 caractères. C'est moins lisible car la fin du nom est remplacé par des caractères comme ~#2 et raccourcis à 8. Peu lisible.
La pré-écoute sur la machine est possible. La contrainte n'est pas insurmontable, loin de là. Mais je suis habitué (merci Linux) à des choses très rapides et concises.
Dernier point, la suppression d'un sample ne peut pas se faire directement. Une astuce consiste à exporter les samples d'une banque sur la clé USB, supprimer celui/ceux désiré(s) et les réimporter. Sinon on efface toute la banque.
En échange, les samples contenu dans la mémoire sont directement accessible. Sans temps de chargement puisque la mémoire de la LD3 est aussi sa RAM. Mais une RAM qui ne s'efface pas quand on éteint la machine.
Pas de temps de chargement pour les samples ni pour les presets. On peut donc composer et jouer en live pendant des heures sans coupure. Donc c'est un mal pour un bien.
Conclusion
Une machine vraiment impressionnante. Un séquenceur parmi les meilleurs, un son de très bonne qualité, des effets puissants, des possibilités de modulation digne d'un modulaire, une taille de guêpe et une fabrication qui semble assez robuste.
Avec ça, le créateur est très sympa.
Une machine qui trouvera toujours sa place et son public. Méconnue et souvent critiquée en mal car le son des démos ne plaît pas à tous.
Quand j'avais l'Octatrack, je me sentais un peu obligé de la coupler avec un processeur MIDI (avec une raspberry pi). La Little deFormer 3 n'en a pas besoin. Tout ou presque est modulable. Même la valeur des notes de chaque pas peut être modulé. Ça va vraiment très loin.
Je vais continuer son apprentissage car, comme un instrument, c'est en jouant que l'on avance.
Je l'utilise un peu tous le jours depuis l'acquisition. Et franchement, j'ai une nouvelle surprise chaque fois. Jusque là elles sont toujours bonnes voire même excellentes.
J'ajouterai quand même un dernier défaut. Si l'Octatrack me fatiguait les neurones au début, la LD3 m'emporte toujours plus loin. Elle est chronophage, agréable et offre un plaisir quasi instantané à chaque allumage. Enfin on ne peut pas vraiment considérer ça comme un défaut .
Cet avis n'est qu'un très cour résumé de ses possibilités. Pour en savoir plus, lisez la doc ou posez des questions sur le forum.
Cette LD3 m'a paru intimidante au premier allumage. Puis, doc en main, les choses ont évoluées très vite. L'ergonomie est très bien pensée. L'écran tactile est très efficace. Ce qui me surprend car je ne les aime pas en général. Je préfère ma souris et mon clavier. Là, il est vraiment réactif. L'interface est bien faite et je peux, sans erreur, atteindre ce que je veux malgré mes gros doigts peu habiles.
Ça apporte un réel avantage à cette machine car ses possibilités sont énormes. Y accéder via une multitude de menu, sous menu et sous-sous-menu serait pénible.
On a un séquenceur très puissant. Avec une approche à la xoxbox via les pads et un mode visuel avec soit des barres graphiques (affichant aussi les valeurs) et un mode grille avec un ligne par note et une colonne par pas. Un peu façon STAN.
Il y a deux type de piste. Les pistes de note et les pistes de contrôle. Les pistes de note sont divisées en sous pistes. Une pour la note. Une pour le gate. Une pour la vélocité, une pour la position et une pour la sous position (micro-timing).
La sous piste de position permet de faire jouer un pas sur autre position. Par exemple, le pas numéro 3 sera joué en même temps que le 1. Ça permet de faire des accord. Bien pratique. Surtout que la valeur de position peut être modulée comme n'importe quel autre paramètre modulable! Il y a une démo d'un arpégiateur fait ainsi. Vraiment surprenant! Il y a aussi un paramètre "strum" qui permet de décaler chaque note d'un même pas comme si on grattais les cordes d'une guitare.
Il y a un système de template. Pour les pistes Note/Gate/Vélocité, on a des possibilités comme le crescendo (dans les deux sens), aléatoire, milieu, zéro et maxi. Avec un pourcentage d'influence.
Ces templates offrent diverses options pour les positions. Avant, arrière, aléatoire, etc.
Pour les pistes de contrôles, elles permettent d'agir sur un MIDI CC et/ou pour moduler le synthé/sampleur/séquenceur interne.
Toutes les pistes, quelles qu'elles soient, peuvent avoir différentes longueur. Les pistes de note sont limités à 64 pas maxi et les pistes de contrôle à 128 pas.
Le synthé n'a qu'un seul oscillateur qui peut se transformer progressivement (morphing) de sinus à pulse en passant pas triangle et saw.
Je suis de plus en plus étonné par les possibilités de ce synthé, pourtant avec un oscillateur unique.
À la place de l'oscillateur, on peut choisir un sample. Avec 4 samples maxi par piste (on peut le choisir et moduler ce choix mais on ne peut pas faire de layering). On a aussi un générateur de bruit et une toute nouvelle fonction xfade qui permet de faire un morphing entre deux samples.
Alors on ne retrouve pas les "sample lock" de l'Octatrack mais on a toujours jusqu'à 4 samples par piste. Le choix du sample peut être modulé. Ce qui est impossible sur l'Octatrack. On peut y remédier par les chaînes d'échantillon (sample chain) mais là aussi, chacun des 4 samples de la piste peuvent contenir une chaîne et le "slice" peut aussi être modulé. Ce qui permet d'aller très loin dans les délires expérimentaux. Bien que l'on puisse aussi le faire de manière programmée et donc figée.
Les filtres et effets sont puissants, profonds, inhabituels et très sensibles (on peut obtenir des résultats très propre à très crade). Ils ne sont pas toujours évident à maîtriser. Il faut être prudent. Mais ils sont globalement excellents. C'est la raison d'être de cette machine. Malgré qu'elle se soit transformée en workstation depuis sa première version.
Il y a 8 bus audio. On peut envoyer autant de piste que l'on veut (enfin 8 maxi) sur un bus et s'en servir comme un synthé à multiple oscillateur dont sampleur et échantillonner la sortie de se bus. Ça, c'est juste énorme. On peut aussi faire du sample layering de cette manière.
La grande force de la machine vient de ses possibilités de modulation. Presque tout peut moduler presque tout. Un peu à la manière d'un synthé/séquenceur modulaire.
Le potard "Morph" permet, pour chaque piste, d'avoir deux variantes des paramètres (tout ce qui est paramétrable) et on peut faire un morphing entre les deux positions. Comme les scènes et le crossfader de l'Octatrack.
On retrouve la même chose pour les séquences avec le potard "Morph Seq". Toujours par piste, on a deux variantes et on peut faire un morphing entre les deux séquences. Je viens juste de découvrir que les deux séquences A et B pouvaient avoir deux tempo différent (global pour toutes les pistes) ainsi qu'une longueur de piste et signature différente.
En jouant avec ces deux potards, on peut faire varier la séquence et le son de manière impressionnante. On peut aller vers des choses très propres ou totalement expérimentales.
La qualité échantillonnage est vraiment excellente. Encore meilleur que l'Octatrack!
Il n'y a pas de temps de chargement entre les différents presets. On peut ainsi les changer à la volée, pendant le jeu.
Un mode song est présent permettant de programmer ses enchaînements. Je n'ai pas encore essayé ni lu la doc à ce sujet.
Parlons maintenant de son plus gros défaut. Le seul qui m'ait un peu gêné au début mais pour lequel j'ai trouvé une parade assez simple.
La gestion des samples. Dans la mémoire de la machine (c'est une flash très rapide), il n'y a pas de hiérarchie pour les samples. Pas de dossier ni sous dossier. Seulement 4 banques A, B, C et D. Ça demande un peu d'organisation.
La pré-écoute des samples depuis une clé USB est lente. En effet, contrairement à l'Octatrack qui peut jouer les samples au fil de la lacture (stream), la LD3 charge le sample en mémoire ET le joue ensuite. Ce n'est donc pas instantané.
Les noms des samples est aussi limité à 8 caractères (comme sous DOS!).
La parade a été simple chez moi. J'ai commencé par renommer tous mes samples de la manière suivante:
Les deux premières lettres pour définir l'instrument dont BD = BassDrum, SD = SnareDrum, CL = Clap, HH = Hat, FX = SoundFX, ...
Les trois lettres suivantes définissent l'origine du sample (banques, ...) sous forme abrégée.
Un trait de soulignement _ et un numéro à deux chiffres.
Comme je suis sous linux, il y a une commande "rename" qui permet de faire ça très facilement et très rapidement. J'ai renommé plus de 8000 samples en moins de 3 heures.
Sur la clé USB et sur l'ordi, je l'es ai laissé avec une hiérarchie pour faciliter la recherche. Une fois dans la LD3, seul le nom est disponible mais ainsi je peu très facilement retrouver l'origine d'un sample.
Pour palier à la "lenteur" de la pré-écoute, j'ai avec moi une Raspberry PI avec un mini clavier et un écran 7 pouces. Le lecteur audio très basique "cplay" m'affiche l'arborescence de ma clé USB (copié sur la sd de la raspberry pi). La sortie audio de la raspberry dans une entrée de la LD3. Je me déplace dans la hiérarchie avec les flèches du clavier et la touche "Entrée" pour l'écoute. Ainsi la pré-écoute est instantanée. Et directement dans la LD3. Avec ses effets ou sans. Pendant l'écoute du morceau en cours de compo ou non.
Ça me permet aussi, et très rapidement, de convertir les samples incompatibles avec la LD3. Elle affiche "PCM" quand elle ne peut les lires. Je les retrouve ainsi très vite sur la raspberry pi et cplay peut lancer des scripts via des raccourcis clavier. Dont un qui me convertit le sample sélectionné dans le bon format via SoX. Un second script peut, de la même manière convertir tous les samples d'un dossier. Ça me fait deux raccourcis à connaître. Ça va vite. Très vite.
Ensuite je fais une copie "mirroir" des samples depuis la raspberry vers la clé USB avec l'utilitaire "rsync".
Évidemment, tout ça est faisable tout aussi facilement sur mac, dans son terminal. Avec windows ce doit être un peu différent. Sauf avec W10 qui a une souscouche de compatibilité avec Linux. À moins qu'il n'existe des logiciels adaptés à ce genre de besoin mais je n'utilise pas ses systèmes donc je ne sais pas.
Dans tous les cas, la LD3 peut très bien lire dans samples dont le nom fait plus de 8 caractères. C'est moins lisible car la fin du nom est remplacé par des caractères comme ~#2 et raccourcis à 8. Peu lisible.
La pré-écoute sur la machine est possible. La contrainte n'est pas insurmontable, loin de là. Mais je suis habitué (merci Linux) à des choses très rapides et concises.
Dernier point, la suppression d'un sample ne peut pas se faire directement. Une astuce consiste à exporter les samples d'une banque sur la clé USB, supprimer celui/ceux désiré(s) et les réimporter. Sinon on efface toute la banque.
En échange, les samples contenu dans la mémoire sont directement accessible. Sans temps de chargement puisque la mémoire de la LD3 est aussi sa RAM. Mais une RAM qui ne s'efface pas quand on éteint la machine.
Pas de temps de chargement pour les samples ni pour les presets. On peut donc composer et jouer en live pendant des heures sans coupure. Donc c'est un mal pour un bien.
Conclusion
Une machine vraiment impressionnante. Un séquenceur parmi les meilleurs, un son de très bonne qualité, des effets puissants, des possibilités de modulation digne d'un modulaire, une taille de guêpe et une fabrication qui semble assez robuste.
Avec ça, le créateur est très sympa.
Une machine qui trouvera toujours sa place et son public. Méconnue et souvent critiquée en mal car le son des démos ne plaît pas à tous.
Quand j'avais l'Octatrack, je me sentais un peu obligé de la coupler avec un processeur MIDI (avec une raspberry pi). La Little deFormer 3 n'en a pas besoin. Tout ou presque est modulable. Même la valeur des notes de chaque pas peut être modulé. Ça va vraiment très loin.
Je vais continuer son apprentissage car, comme un instrument, c'est en jouant que l'on avance.
Je l'utilise un peu tous le jours depuis l'acquisition. Et franchement, j'ai une nouvelle surprise chaque fois. Jusque là elles sont toujours bonnes voire même excellentes.
J'ajouterai quand même un dernier défaut. Si l'Octatrack me fatiguait les neurones au début, la LD3 m'emporte toujours plus loin. Elle est chronophage, agréable et offre un plaisir quasi instantané à chaque allumage. Enfin on ne peut pas vraiment considérer ça comme un défaut .
Cet avis n'est qu'un très cour résumé de ses possibilités. Pour en savoir plus, lisez la doc ou posez des questions sur le forum.