Son des premiers Vox
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Vic Lebowsky
Merci à vous
latole
... (un vox CC2 du coup serait plus proche d'un Peavey classic 30, qui est un ampli que j'aime beaucoup d'ailleurs)
bref, bien à toi, et n'hésites pas si tu as d'autres questions
J'ai un Peavey Classic 30 et pour avoir réparé et entendu un Vox des années '60 ce n'est pas comparable,
Le Classic 30 à un son déplorable comparer au Vox vintage.
D'ailleurs en regardant le schéma on voit très bien que ça n'a rien a voir. Sans parler de la qualité médiocre des composantes comme dans beaucoup d'amplis modernes
Je possède une douzaine d'amplis vintage ( et j'en répare beaucoup ) et le Vox AC30 d'origine est parmi ce que j'ai entendu de mieux.
Le Peavey Classic 30 est un des pires en ce qui me concerne.
[ Dernière édition du message le 10/06/2017 à 11:30:25 ]
Anonyme
Dans un mix de groupe, reconnaître un vrai de la bonne époque en alnico d'un CC récent monté en greenback, faut avoir un système auditif de dauphin.
D'ailleurs pour avoir le grain Vox de nos jours, il y a d'autres options que de trouver un vieux ou se rabattre sur les Korg.
Divided By 13 par exemple, propose des modèles typés AC30 qui sont bien moins fragiles et sonnent aussi bien qu'un vieux.
Sinon pour du Top Boost pas cher, en revenant chez Korg, l'AC10 (C1 donc, pas le vrai) coûte 500 balles neuf et sonne fantastiquement bien. Avec son celestion cheap, ses lampes chinoises noname, ses composants pourris et son coffrage en agglo, sa fragilité apparente peut faire peur pour une utilisation live fréquente mais dans un contexte calme de studio c'est LA solution pas chère pour un vrai son Vox.
[ Dernière édition du message le 10/06/2017 à 12:31:17 ]
danlaurens
J'ai un Peavey Classic 30 et pour avoir réparé et entendu un Vox des années '60 ce n'est pas comparable,
Le Classic 30 à un son déplorable comparer au Vox vintage.
je comparais le classic30 à l'AC30 moderne, pas le vintage.
sinon totalement d'accord avec le message de la truite. pour du stud, le mini vox et d'autres copies sonnent Vieux vox à merveille
sinon, j'ai beaucoup aimé l'expression "avoir un systeme auditif de dauphin", ceci dit tu n'as pas tord du tout
tiens, le hasard fait que j'ai ce titre dans soundcloud sous la main, enregistré avec mon ancien groupe dans lequel je joue sur un vieux Vox du début des '60s... : https://soundcloud.com/karmastone-1/carousel
[ Dernière édition du message le 10/06/2017 à 14:04:05 ]
Hit !
Du Karma comme on en redemande
Je prends là encore bonne note de cette mine d'infos pour mon futur studio.
Ce sera AC10-C1 pour moi, donc. D'autant que je me suis laissé "lire" que la puissance affichée est toujours très sous-calibrée chez VOX (qui enverrait bien + ample que les amplis de 10/15 w des marques concurrentes).
Mais côté live-room cependant, si je veux passer au-dessus du batteur et d'un bassiste + autre guitare + clavier, ça risque d'être très limité...
- La solution serait-elle alors d'en acheter deux ? (budget prévu).
- Un cab extérieur améliorerait-il la chose ?
- A moins que la solution en config' "répète" soit, tout simplement, de passer par une bonne sono en repique...
Anonyme
J'utilise régulièrement un AC10 (récent) en répète et concert et il m'arrive d'emmener un 1x12 (monté avec un Electro Voice), qui en plus de tout encaisser, transforme n'importe quel petit ampli 5 ou 10 watts en un monstre qui fait peur à n'importe quel bûcheron.
L'AC10 est équipé d'origine d'un Celestion 10 pouces avec un rendement de 95db, ce qui très faible sur le papier (l'Electro Voice 100db), pourtant l'ampli reste puissant et développe aussi beaucoup de graves.
Après, l'AC10 seul avec un batteur fou, t'auras pas de clean c'est sûr mais bon, la notion de volume est dépendante de tellement de facteurs que ce que je viens de dire reste une généralité.
La distance de toi à l'ampli, le placement de l'ampli par rapport au sol et tes oreilles et le lieu même (taille, matériaux etc...) Tout ça joue énormément sur le volume ressenti.
Si tu en achètes deux tu doubles la puissance totale, donc gain de 3db sur le papier, en vrai tu auras l'impression d'être beaucoup plus fort et là le clean est plus qu'envisageable avec un batteur, par contre du coup, sauf si tu veux une config stereo, il est peut-être plus intéressant d'envisager un seul AC30.
En ce qui concerne la serie Classic de Peavey, ça ne sonne pas du tout comme un Vox et les Vox récents ne sonnent pas du tout comme ces Peavey.
Il y a cette idée qui circule depuis toujours avec "le son des lampes de puissance", on associe les EL84 à Vox, les EL34 à Marshall et les 6L6 à Fender alors que toute la production actuelle montre bien que les lampes de puissance ne définissent jamais le grain d'un ampli guitare.
Elles peuvent changer l'equal, ajouter des graves, de la dynamique etc... Ou en enlever mais en aucun cas elle ne donne une couleur précise, du moins rien qui ne serait pas modifiable avec un eq même basique.
Lorsque Marshall s'est mis à coller des 6L6 partout à une époque, ça ne les a pas fait sonner comme des Twin, de même qu'un ampli en EL84 ne sonnera pas comme un Vox s'il n'a pas un circuit proche au niveau du preampli et qu'il n'est pas en classe A.
[ Dernière édition du message le 10/06/2017 à 18:14:08 ]
Hit !
Vic Lebowsky
Strato1963
Bonjour, chers amis passionnés,
Je me rends compte à travers vos réponses qu'il subsiste un flou quant à ce que vous appelez un Vox AC30 "Vintage".
Il est important de prendre en compte l'histoire en revenant en 1957/58 sur le Selmer TrueVoice Stadium, ampli très avancé pour cette époque, et qui comportait plus que ce que le panel du Vox AC15 ne proposera en 1958/59. Il faut en retenir 2 canaux et 2 entrées, dont 1 « Normal" et 1 « Vibrato", 2 volumes, 1 "Bass", 1 "Treble" 1 "Speed" & 1 "Depth" pour le vibrato. Il était équipé de 3 pentodes EF86 pour le préamp, une double triode ECC83 (une des appellations de la 12AX7) pour "driver" le push-pull de sortie comportant 2xEL84 pour terminer sur un HP Goodmans Audiom 60 de 12 pouces (bien quelques exemplaires furent équipés d'un HP de 10" de la même marque). L'alimentation de l'engin était axée autour d'un EZ81. Cet ampli n'est pas de type Classe A, mais de type Classe AB à contre-réaction négative.
Pour ne pas avoir à trop pomper sur le schéma du Selmer, Mr. Jennings et Denney, ingénieurs de JMI dont la marque d'ampli était Vox, conçurent leur AC15 en simplifiant le schéma, son panneau de contrôles comportait 2 canaux à 4 entrées (2x Normal et 2x Vibrato), 2x Volumes, un switch bright uniquement effectif sur le canal normal, 1 Tone Cut, 1 switch pour choisir entre tremolo et vibrato et 1 réglage de vitesse. Notons qu'il n'y a pas de réglage de profondeur comme tous les Vox qui suivirent. A l'intérieur, on trouvera une pentode EF86, 2 doubles triodes ECC83 et une double triode ECC 82 (équivalente à une 12AU7) pour le préamp, la section ampli sera un Push-Pull de 2xEL84 et d'une ECC83 comme driver, alimentant un Goodmans Audiom Alnico ou un Celestion G12 Grey, ancêtre du Blue Alnico. Cet ampli fut présenté en finition tweed de type TV front (le baffle avait le look d'une TV).
En 1959, Cliff Richard & The Shadows (The Drifters avant juin 59), 1er groupe européen à jouer du Rock'n'Roll, utilisèrent abondamment les Selmer TrueVoice Stadium et les Vox AC15, que ce soit pour la basse ou pour les guitares. Cependant, Hank Marvin se plaignit de ne pas avoir suffisamment de puissance en concert, les cris de la foule en délire surpassaient le volume général du groupe, et, à sa demande, Vox conçut ainsi un AC15 Twin (un double AC15 avec un plus gros transfo de sortie, 2 HP G12 Alnico Grey, 1xGZ34 et 4xEL84), à la finition extrêmement rare TV front, et qui deviendra rapidement l'AC30/4 (4 pour 4 entrées) dans la robe qu'on lui connaît depuis, à quelques détails d'ordre cosmétique près ! L'AC15 adoptera le look AC dès 1960, cet ampli changera aussi d'électronique pour suivre la tendance.
Petit détail technique, le canal "Trem/Vib" consomme 3 ECC83 contre 1 pour les deux canaux "Normal" & Bright", quant au futur circuit "Top Boost", il en consommera qu'un alors que les canaux "Normal & Bright" seront dissociés par l'emploi d'une ECC83 par canal. Ce qui explique le nombre de lampes, essentiellement variable, d'une version à l'autre.
En 1960/61, Vox fit évoluer son AC30/4 en AC30/6 (6 entrées, 2 "normal", 2 "bright" & 2 "Trem/Vib") tout en laissant tomber l'EF86 au profil d'une ECC83, ce qui détruit le son général de l'ampli en le rendant sombre et peu réactif. Il faut bien avouer, malgré les qualités tonales de l'EF86, que cette pentode était très (trop) sensible à la microphonie. A ce Stade, il y eut plusieurs tentatives pour lui rendre un peu de sa nervosité, ainsi on pourra rencontrer des Vox AC30 avec un coup de tampon "Treble" sur son châssis et d'autres avec un module fixé à l'intérieur de l'enceinte comportant deux réglages "Bass & Treble" qui deviendra le fameux Top Boost. Notons, qu'à cette époque, il fut proposé un AC30 Bass, juste retour des choses, puisque Jet Harris le bassiste des Shadows en fit la demande pour magnifier le son de sa Precision Bass.
Donc, en 1961/62, on pouvait trouver sous la même appellation AC30 (toujours avec des HP Celestion Alnico Grey puis Blue), un AC30/4, un AC30/6, un AC30/6 équipé du module externe et un AC30 Top Boost. Cela est dû aux multiples sous-traitants fabriquant les châssis, il fallait bien les écouler, jusqu'au moment où le plan du châssis "Top Boost" fut adopté définitivement jusqu'en 1967/68, époque durant laquelle l'AC30 subit sa plus grosse modification (erreur) en passant intégralement à transistors (sic).
Contrairement à la légende urbaine, le Vox AC30, qu'elle que fut ou sera sa version, n'est pas un ampli de classe A, mais de classe AB sans contre-réaction.
Les Vox AC30 originels ne furent jamais affublés de master volume, ni de boucle d'effets. Il en est de même au sujet de son comportement en saturation, au 2/3 du volume d'entrée, c'est le préamp qui sature, au-delà, c'est le préamp et l'étage de sortie qui sature grâce à la GZ34 dont les caractéristiques s'affaissent ne fournissant plus assez de courant à l'étage de sortie qui en demande de plus en plus. Ce phénomène, connu sous le doux nom de SAG, produit une saturation très chantante sans pour autant augmenter la puissance perçue.
Après cette redoutable erreur, l'AC30 revint sur le marché entièrement lampé sauf pour l'alimentation qui abandonna la double diode GZ34 au profit de diodes au silicium qui altérèrent quelque peu la saturation de l'étage de sortie.
Durant les années 70's, l'AC30 subit assez peu de modifications, si ce n'est l'adjonction d'une variante contenant une reverb, l'adoption de divers HP Celestion à aimant céramique et le câblage sur circuit imprimé. Toutes ces modifications contribuèrent à modifier le son des Top Boost originels, la marque disparut pendant près de 10 ans avant de renaître après l'achat du nom par Korg.
Au début des 90's, il y eut une édition Reissue (pas la limited) entièrement assemblée à la main dans les locaux de Marshall en Angleterre, en respectant le schéma original, y compris l'alimentation, et dont la version Top fut une édition entièrement en acajou. Pendant ce temps, Korg commença à réintroduire l'AC30, version orientale, en modifiant plusieurs parties du circuit, pervertissant le son initial hautement musical de l'AC30. Ils peuvent plaire, mais c'est à un autre ampli que l'on a à faire, plus proche d'un Peavey ou d'un Fender à EL84 que d'un VOX JMI des bonnes années !
Donc, pour le sujet de ce topic, il faudrait savoir de quel modèle notre ami Vic Lebowsky fait référence.
Bien musicalement,
Strato1963
[ Dernière édition du message le 12/06/2017 à 04:37:48 ]
Hit !
Alors là, je dis : Monsieur ! ...
Vic Lebowsky
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