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Sujet Les lampes pour les nuls - Chapitre 2: Comment ça marche

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Sujet de la discussion Les lampes pour les nuls - Chapitre 2: Comment ça marche
J'avais résumé dans la première section les aspects subjectifs du "son des lampes", en tentant de rester factuel malgré le thème.

Pour ce deuxième dossier, je me suis fixé un objectif net: expliquer comment fonctionne un ampli à lampes, non pas avec des schémas, des composants et des explications techniques que seuls ceux qui savent déjà auraient compris, mais avec des termes ordinaires, que tout le monde emploie tous les jours ou presque.

Il me reste les croquis à réaliser, mais ça tombe bien. Ca va permettre de voir si le texte tient la route et si le message passe.

En clair, si vous êtes juriste ou maçon ou prof d'anglais, lisez ce chapitre et dites moi si l'objectif est atteint. Si vous avec un bagage technique, dites moi si je n'ai écrit trop de conneries et si oui, lesquelles.

Je me suis appuyé sur un maximum de documents pour effectuer cette synthèse, et sur mon propre vécu pour "l'approche pédagogique". J'espère que c'est à la fois complet et clair.

Le contenu: principe de l'amplification, principe du tube à vide, la Classe A, le transfo d'impédance, le push-pull et la classe B, la classe AB, le montage en parallèle, et les différents types de distortion. Ca fait du boulot!

J'ai conscience du fait que les croquis que je vais faire apporteront des éclaircissements nécessaires à certains passages, mais le texte seul doit, s'il est bien fait, apporter pas mal d'infos.

http://lampes.pourlesnuls.free.fr/Principe/Principe.htm

Merci pour vos retours...
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Je n'ai jamais dit le contraire :clin:
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J'ai bien compris :bravo: , c'est juste pour préciser le truc (et aussi paske je suis du genre à couper les cheveux en 4 :fou: )

"la perfection n'est pas atteinte quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à enlever" A de Saint Exupery

Stoneburst - LIVE

 

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A propos de la distortion d'intermodulation transitoire, il y a une étude intéressante en anglais, assez complexe techniquement, mais les graphiques et les montages sont très compréhensibles (BJT signifiant transi bipolaire).

De plus les single-ended (classe A) et les paires complémentaires (classe AB) sont traités... Un début de réponse peut-être

C'est ici. :clin:
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Il se trouve que mon ampli est en Classe A, et comme je l'ai dit dans ma rédaction, les gens associent à tort classe d'amplification et rang de qualité. Les constructeurs eux mêmes savent en jouer: Boogie avec le Lonestar et le Blue Angel par exemple. J'aime beaucoup le son de mon Caliber en Classe A (4 EL84), mais Boogie a construit les Caliber+ en Classe AB (2 6L6). Ils y ont certainement gagné en coût de revient, mais n'ont pas baissé le prix de vente pour autant. Je ne suis pas persuadé que la différence soit si grande que ça au niveau du son.

Il faudrait que je puisse faire un A/B avec les deux amplis. Il y a un Caliber+ en vente près de chez moi, ce serait une bonne occasion de mettre les deux côté à côte...

Tout ce que j'ai retenu de mes lectures, c'est que les informations objectives et complètes sur le sujet sont rarissimes et souvent incomplètes. Le subjectif et le marketing polluent largement le débat.

Je n'ai jamais réussi à jouer sur transistors sans être gêné par le manque de souplesse du son, ça, c'est une certitude. Mais j'ai plongé dans le matériel Rockman il y a quelques mois, et je pense que c'est le meilleur contre-exemple que l'on puisse donner au mythe des lampes:

- Phase 1 : Boston fabrique en 1976 son fameux son avec des Marshall lancés à fond.
- Phase 2 : Tom Scholz fabrique sa première dummy-load, puis la commercialise en 1980 sous le nom de Power-Soak, première loadbox produite en série.
- Phase 3 : il crée le Rockman en 1982, et ce truc a effectué une vraie razzia sur le son des années 80
- Phase 4 : il crée en 1986 le Sustainor, et enregistre le troisième album de Boston avec du matériel entièrement conçu en solid-state, jusqu'aux amplis de puissance (2x250W sous-traités à Carver). Plus une seule lampe dans le son Boston, et personne ne le sait à part les guitaristes qui s'y intéressent. Il est suivi par la plupart des grands noms de l'époque, Satriani en tête (sur Surfin' with the Alien en particulier).

- Années 90/2000: on établit graduellement un scission entre le "bon matériel" à lampes, le "mauvais matériel" à transistors, et on place au milieu le numérique pour sa flexibilité. Joli coup de marketing, qui permet d'occuper tous les segments de marché, et de monter du même coup le prix des amplis lampes (le Classic 30 de Peavey est passé sans raison de 450 à 650 euros :8O: en 5 ans)

Je suis devenu extrêmement réservé et dubitatif face à tous ces discours commerciaux, même si je reste accro au son de mon Boogie. Mais comment comparer avec objectivité un autre matériel avec ce modèle d'entrée de gamme qui était déjà vendu deux fois le prix de ses concurrents ? Est-ce la qualité de Boogie que j'aime, ou bien le son des lampes ? Est-ce que je serais aussi accro au son des lampes si j'avais du rester chez Marshall ?
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Citation : ce concept ne tient pas, tout simplement parce que nous savons facilement arracher des électrons (satellites du noyau d'un atome) à la matière, tandis qu'arracher des protons (soudés dans le noyau) revient à concevoir une mini-centrale atomique (c'est la fission). Délire à oublier? Pas tout à fait, les transistors, inventés bien plus tard, existent en deux variétés symétriques, les PNP et les NPN


:8O:
Je suis pas d'accord, les transistors se basent sur l'effet tunel, et ce sont les electrons qui passent. C'est loin d'etre Hiroshima dans vos amplis...

sinon, le cours tres clair.
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Citation : les transistors se basent sur l'effet tunel, et ce sont les electrons qui passent;



On est bien d'accord: dans le cas du PNP comme du NPN, ce sont des électrons qui passent. Tandis que pour faire une lampe qui fonctionne "à l'envers", il faudrait réaliser un flux de protons, ce qui est impossible. A moins que tu ais une solution pour faire aller les électrons à reculons...

Tu as oublié la phrase d'après, où je précise que les tranistors ne fonctionnent pas sur le même concept que les lampes :clin:
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Je croyait que la phrase sur les transistor se raportait a "delire a oublier?" et pas a faire passer les electons a reculons. (Donc la phrase n'est peut etre pas tres clair ou alors je suis le seul boulet a comprendre de travers)
sorry.
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Citation : la phrase n'est peut etre pas tres clair



C'est plutôt ça je pense :lol: Je la reprendrai, après tout, j'avais hésité à développer le sujet transistors à ce moment là (pour ne pas polluer le débat), mais il faut que je revois ce paragraphe. Merci !
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:up: du lundi matin ! Il fait beau à Bordeaux, j'espère qu'il en est de même chez vous: bientôt le printemps !
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C'est très très bien expliqué et très compréhensible. Merci merci. Par contre, j'aurais bien vu des exemples sonores d'amplis ou des références bibliographiques "pour aller plus loin". En tout cas, continue et bravo !