Editorial du 30 septembre 2017 : commentaires

Citation de : jcw-m

Et puis cessons cette hypocrisie. Les grandes surfaces c'est pas beau, etc... Où, comme des millions de Français vous précipitez-vous chaque weekend pour remplir votre caddie? Chez l'épicier du coin? Foutaises! Jetez un oeil à nos centre-villes. Si nous avions des actions conformes à nos idées, les petits commerçants ne fermeraient pas les uns après les autres, non? "Les petites boutiques, c'est super!" Oui, mais la réalité c'est que nous y faisons juste un saut quand il nous manque 6 oeufs ou une salade.

 Personnellement, je ne vais dans un hypermarché que lorsque je ne peux pas faire autrement. De même pour les petites licences de ces grands groupes qui ont pris conscience depuis quelques temps qu'elles avaient aussi de l'argent à ramasser en recréant un réseau de proximité...

Pour les commerces de bouche, je vous conseille d'aller au marché : convivialité, relation directe avec le commerçant ou le producteur qui permet de peser plus directement sur les qualités des produits vendus.

Quand j'étais petit (ça commence à dater !) , quand on oubliait d'acheter quelque chose, on s'en passait et, généralement, on n'oubliait plus d'en acheter les fois suivantes ; les magasins n'étaient jamais ouverts le dimanche, et souvent pas le lundi non plus. La feignasse qui ne se bougeait pas le cul pour aller faire ses courses en temps et en heure n'avait plus qu'à manger des conserves pendant deux jours, s'il en avait...

Chacun est responsable de ses choix. Chacun d'entre nous doit être conscient que la somme des choix individuels permet de changer la société et qu'il faut arrêter de regarder autour de soi si les uns ou les autres agissent dans le sens où on aimerait le faire avant d'agir soi même.

Connaissez-vous la légende du colibri ?

https://www.colibris-lemouvement.org/mouvement/nos-valeurs

La marquise ? Elle envoie son larbin voler à sa place !!!

Citation de : angieguitar

La nana qui se retrouve avec 3 mômes parce q'un connard de mec l'a larguée à 40 piges et qui se démerde pour ne pas payer de pension alimentaire... peut-elle prétendre à ce que tu as écrit .

Citation :

La vie est faite de choix...

Mon cul la lune !

 Ben si : elle a fait le choix de se mettre avec ce connard de mec !

Elle fait le choix de s'occuper de ses mômes plutôt que de les foutre à la DDASS.

Bref ! Je vais pas te lister tous les choix qu'elle a fait qui l'ont rendue pauvre, seule et en mauvaise santé alors qu'il lui suffisait bêtement de naître dans une famille riche avec une parentèle qui remplit aux 2/3 le bottin mondain et des chromosomes qui lui garantissaient une santé de fer.

Il y a des gens qui ne savent pas faire les bons choix.

   C'était une hallucination de ma part, un soir d'ivresse, ou bien il y a quelques temps j'ai vraiment entendu parler de la très prochaine interdiction d'utiliser certains bois "précieux" d'espèces en voie d'extinction pour fabriquer les guitares et bien d'autres instruments à cordes, à vent, à clavier ou à percussion, nécessitant ces types de matériaux pour la résonance ?

Est-ce si anodin pour tout le monde qu'on s'est immédiatement dépêché de l'oublier ?

Amis guitaristes et bassistes, profitez encore pour un court moment de vos nobles touches en palissandre, et autres âmes résonantes en bois précieux de vos belles guitares ! Vous en serez bientôt réduits aux splendeurs synthétiques des résines polymères, des céramiques technologiques et des contreplaqués/contrecollés en bois de palettes reconstitué pour vos instruments chéris...

Quand je sais qu'il y a des gens capables de raser froidement au bulldozer des centaines d'hectares de forêts vierges pour y faire pousser des palmiers afin d'en tirer une huile potentiellement toxique qui se vend à peine quelques centimes l'hectolitre, j'ai du mal à comprendre comment les entreprises qui fabriquent des instruments de musique en bois ne se préoccupent pas de créer de véritables plantations pour des espèces "nobles" qui leur rapporteraient bien plus à l'exploitation, plutôt que de continuer à se fournir auprès de quasi-contrebandiers qui n'ont aucune vue à moyen ou à long terme de la disparition de ces essences précieuses, et qui saccagent sans aucun état d'âme les forêts tropicales...

Quant à ceux qui me traiteraient avec mépris d'écolo ou au contraire d'anti-écolo, gardez votre salive, je ne suis ni l'un ni l'autre. Juste un citoyen lambda qui fait des efforts à titre perso, et qui, finalement, pollue aussi peu que possible bien plus pour des raisons économiques que par pure conviction. Parce que consommer c'est polluer, et je n'ai pas les moyens de consommer en excès... Ma façon de vivre consistant surtout à recycler tout ce je peux récupérer à vil prix pour pouvoir le réutiliser, et à a faire durer tout le reste aussi longtemps que possible.

Permettez-moi quand même de me moquer un peu quand je vois la "hype" de certains bobos néo-écolos bien-pensants et volontiers donneurs de leçons, qui ne jurent plus maintenant que par le "billot" (pronociation officielle, quasi épelée) et "l'équitable", alors qu'ils ne se rendent même pas compte que c'est leur propre train de vie et leurs sources de confort personnel qui sont surtout dangereux pour la planète, au moins autant que leur propre manque de bon sens... Entre la crédulité panurgienne de ceux qui gobent comme parole d'évangile tout ce greenwashing soigneusement marketé, et le cynisme égoïste des écolo-sceptiques qui se cramponnent encore aux vieux idéaux de croissance insouciante des "trente glorieuses", je ne sais pas ce que je dois le plus craindre et haïr pour mes enfants et futurs petits-enfants.

Finalement, c'est sans doute vrai : une carte bleue bien affûtée peut être une arme redoutable. Dans ce cas, en tant que non-client par obligation, je suis peut-être alors un vaillant guerrier contre mon gré...

Merci messieurs pour ces beaux compliments qui me flattent et m'émeuvent.

Mais ce n'était juste qu'un billet d'humeur en passant... Les seuls billets, hélas, qui peuvent constituer ma modeste richesse !

PS: pour le proverbe, il est effectivement indien (d'Amérique). Je l'ai retrouvé ici...

"Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson.
Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas."
Tatanka Yotanka – (Sitting Bull, guerrier sioux)

...Et pour continuer sur le mode de pensée de Paccalet concernant la disparition éventuelle de l'Humanité, je me souviens d'un documentaire sur l'après-Tschernobyl particulièrement étonnant, voire optimiste selon un certain point de vue, dans lequel un vieux scientifique russe ayant participé aux travaux sur la centrale nucléaire éventrée par les explosions successives, ainsi qu'aux études sur la régénération du milieu naturel dans les zones voisines irradiées devenues inhabitables à l'homme, en tirait des conclusions particulièrement étonnantes.

D'après lui, la seule solution pour sauver la planète à court terme serait l'éventualité d'un troisième conflit mondial généralisé à tous les continents, avec utilisation massive d'armes nucléaires par tous les belligérants.

D'une part, cela éradiquerait une partie de la population sur terre, probablement dans les zones les plus densément occupées par l'homme, soit d'après lui deux à trois milliards d'individus situés surtout dans les continents du nord. Et d'autre part, ça laisserait environ ce tiers du globe totalement inhabitable au moins pendant un à deux siècles, permettant ainsi à la Nature de se régénérer à l'abri de la présence de l'homme, malgré les nombreuses mutations génétiques qu'auraient à subir certaines espèces végétales et animales. De fait, on pourrait assister à une reforestation massive de certains secteurs géographiques, ainsi qu'à l'arrêt quasi définitif des rejets industriels et domestiques venant actuellement polluer les océans. La disparition de certaines espèces animales donnerait également l'occasion d'un bouleversement des chaînes alimentaires, et la création spontanée de nouveaux équilibres entre les espèces, de la bactérie unicellulaire jusqu'aux mammifères "supérieurs".

Une vision apocalyptique en apparence sur le plan de l'Humanité, mais qui entraînerait une véritable résurrection de la Nature menacée par l'homme, en particulier dans les continents du nord actuellement surpeuplés. Et, toujours d'après lui, le niveau d'irradiation global ne serait qu'un épiphénomène de plus parmi tant d'autres. Et selon la théorie darwinienne, les espèces animales et végétales finiraient par s'y adapter pour y survivre, au même titre que le manque d'eau dans le désert ou le froid intense aux pôles.

Un vrai paradoxe de la vie après la mort...