Editorial du 27 avril 2019 : commentaires
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Los Teignos

Déçus, déçus, déçus… déçus ! On s’attendait à des abattements fiscaux sur le traitement acoustique, à des casques AKG remboursés par la sécu, à un Neumann U87 offert à chaque foyer en faisant la demande, on avait même rêvé à des crédits à 0% pour acheter des moniteurs Focal, au minimum à une poignée de médiators et d’adaptateurs Jack, une demie feutrine ou un vieux jeu de cordes rouillées !
Seulement voilà : notre président semble avoir complètement oublié les musiciens dans ses annonces et il va donc falloir comme d’habitude se débrouiller seul pour trouver ses notes dans un monde, en outre, où la voix de clarinette basse de Jean-Pierre et le timbre rocailleux de Dick ne résonneront plus. Pour cela, on pourra compter sur un petit préamp Mooer et sans doute plus encore sur la V-Collection 7 d’Arturia, mais c’est surtout en se rassemblant, camarades compoteurs, que la musique triomphera.
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
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Anonyme

notre président semble avoir complètement oublié les musiciens dans ses annonces
Pas d’accord...il nous a joué un joli morceau de flûte

DUCQ

c'est plutôt le "Rhum Arrangé"... mais bon, personnellement, je ne bois pas d'alcool, même pas de bière
Oh ! même pas une dodo de temps à autre ?

Will Zégal



Anonyme


Je me risque à faire un petit commentaire sur la photo ??? (pas forcément pertinent vu le contexte...) On dirait que c'est le guitariste qui est en fin de vie sur la photo vu la tête qu'il fait.

Désolé, mais je n'ai pas pu m'empêcher de dire cette ânerie. Tant pis pour moi si je me fais critiquer, je l'aurai cherché.


Will Zégal


Il faut savoir aussi que c'est très éprouvant pour lui. Cela ne fait que quelques mois qu'il fait ça et il commence à prendre la distance et le détachement nécessaire à sa propre préservation, mais non, ce n'est pas rien d'être au milieu des mourants, même pour les soulager. Il se passe des choses très fortes avec les personnes qui savent qu'ils vivent leurs dernières heures. Il en est forcément touché.
Il y avait un gars, un pilier de la musique locale qui était là. Ils ont beaucoup discuté, beaucoup sympathisé. Ils avaient encore plein de choses à se dire la semaine suivante. Sauf que quand mon pote est venu la semaine suivante, le gars était enterré.
A chaque fois qu'il quitte une chambre, il ne sait jamais s'il reverra la personne qui s'y trouve.

Anonyme


C'est la photo qui me parait sombrer dans le mélo. Elle ne reflète absolument pas le courage et le don de soi du guitariste.
C'est aussi vrai, comme tu le mentionnes, qu'un écrivain n'est pas forcément un bon photographe.
Je pense qu'il y avait moyen de réaliser une photo émouvante sans voir la tête du guitariste.
Un plan serré sur la guitare avec le bout du lit d'hôpital aurait été plus percutant et symbolique, me semble t'il.


Comiso

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